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géopolitique - Page 707

  • Le nord d'Israël pilonné depuis la Syrie

    Le nord d'Israël pilonné depuis la Syrie

    Par La Voix de la Russie | Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie sont tombées dans la nuit du dimanche sur la partie du plateau du Golan sous contrôle israélien.

    Cela a été rapporté par le service de presse de l'armée israélienne. Un peu plus tôt, une roquette tirée du Liban a explosé sur le territoire israélien. On ignore qui est derrière les tirs.

    Les attaques depuis le nord qui n’ont pas fait de victimes ont coïncidé avec l'escalade des tensions dans le sud, à la frontière de la bande de Gaza, à partir de laquelle des militants palestiniens ont tiré plus d'une centaine de roquettes et d'obus de mortier uniquement samedi.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_08_24/Le-nord-dIsrael-pilonne-depuis-la-Syrie-5655/

  • Un autre califat au Nigéria

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Boko Haram a pris le contrôle de la ville de Gwoza, dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria. En juin dernier, au prix de quelques massacres, Boko Haram avait déjà pris des villages, et la majorité des faubourgs de Gwoza. Mais cette fois les islamistes contrôlent la ville elle-même, et c’est une grande ville, de près de 300.000 habitants.

    Ce que l’on voyait arriver se précise : Boko Haram, qui a l’ambition de créer un califat au Nigeria, et qui a immédiatement apporté son soutien au califat d’Abou Bakr al-Bagdadi en Syrie et en Irak, est en train, comme l’Etat islamique, de se constituer lui aussi un territoire.

    Michel Janva

  • Pour en finir avec la civilisation occidentale

    « Cette Europe qui, dans son incalculable aveuglement, se trouve toujours sur le point de se poignarder elle-même, écrit Martin Heidegger dans son Introduction à la métaphysique, est prise aujourd’hui dans un étau entre la Russie d’une part et l’Amérique de l’autre. La Russie et l’Amérique sont, toutes les deux, au point de vue métaphysique la même chose : la même frénésie de l’organisation sans racine de l’homme normalisé. Lorsque le dernier petit coin du globe terrestre est devenu exploitable économiquement [...] et que le temps comme provenance a disparu de l’être-là de tous les peuples, alors la question : « Pour quel but ? Où allons-nous ? Et quoi ensuite ? » est toujours présente et, à la façon d’un spectre, traverse toute cette sorcellerie. » 

         Dans les campagnes françaises, on ne danse plus la gigue ou la sardane les jours de fête. Le juke-box et le flipper ont colonisé les derniers refuges de la culture populaire. Dans un collège allemand, un garçon de dix-huit ans achève de crever d’overdose, recroquevillé au fond d’une pissotière. Dans la banlieue de Lille, trente Maliens vivent entassés dans une cave. A Bangkok ou à Honolulu, vous pouvez, pour cinq dollars, vous envoyer une fillette de quinze ans. « Ce n’est pas de la prostitution puisque toute la population le pratique », précise une brochure touristique américaine. Dans la banlieue de Mexico, une firme américaine de production de skate board licencie une centaine d’ouvrières. Houston estime qu’il est plus rentable de s’installer à Bogota... 

         Tel est le visage hideux de la civilisation qui, avec une logique implacable, s’impose à tous les continents, arasant les cultures sous un même mode de vie planétaire et digérant les contestations sociopolitiques des peuples qui lui sont soumis dans les mêmes habitudes de mœurs (standard habits). A quoi sert, en effet, de crier US go home si l’on porte des jeans ? Pour Konrad Lorenz, cette civilisation a trouvé pire que l’asservissement ou l’oppression : elle a inventé la « domestication physiologique ». Et plus efficacement que le marxisme soviétique, elle réalise une expérience sociale de fin de l’histoire. Avec pour objectif d’assurer partout le triomphe du type bourgeois, au terme d’une dynamique homogénéisante et d’un processus d’innovation culturelle. 

         Cette civilisation dans laquelle les peuples d’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine sont aujourd’hui englués, il nous faut bien la désigner par son nom : c’est la civilisation occidentale. La civilisation occidentale n’est pas la civilisation européenne. Elle est le fruit monstrueux de la culture européenne, à laquelle elle a emprunté son dynamisme et son esprit d’entreprise, mais à laquelle elle s’oppose fondamentalement, et des idéologies égalitaires issues du monothéisme judéo-chrétien. Elle s’accomplit dans l’Amérique qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lui a donné son impulsion décisive. 

         Il convient dès lors de distinguer la civilisation occidentale du système occidental, celui-ci désignant la puissance qui entraîne l’expansion de celle-là. Le système occidental ne peut en outre être décrit sous les traits d’un pouvoir homogène et constitué en tant que tel. Il s’organise en un réseau mondial de micro-décisions, cohérent mais inorganique, ce qui le rend relativement insaisissable et, partant, d’autant plus redoutable. Il regroupe notamment les milieux d’affaires des pays membres de l’OCDE, les états-majors d’une centaine de firmes transnationales, un fort pourcentage du personnel politique des nations « occidentales », les sphères dirigeantes des « élites » conservatrices des pays pauvres, une partie des cadres des institutions internationales, et la plupart des rouages supérieurs des institutions bancaires du monde « développé ». 

         Le système occidental tient son épicentre aux Etats-Unis. Il n’est pas d’essence politique ou étatique, mais procède par mobilisation de l’économie. Négligeant les Etats, les frontières, les religions, sa « théorie de la praxis » repose moins sur la diffusion d’un corpus idéologique ou sur la contrainte que sur une modification radicale des comportements culturels, orientés vers le modèle américain. 

    Guillaume Faye, Eléments n°34, automne 1980

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/pour-en-finir-avec-la-civilisation.html

  • Ukraine : invasion russe avec des camions humanitaires

    Lu sur IHS News :

    "La Russie a perdu la tête, l’occident l’avait pourtant prédit, Moscou n’attendait qu’une chose, envahir l’Ukraine. C’est chose faite le Kremlin a lancé l’invasion…avec près de 300…camions humanitaires (sans doute que Poutine ne dispose plus de chars).

    Redevenons sérieux quelques instants! Depuis hier les médias s’offusquent et crient à l’invasion.

    Sur le fait en lui-même, le président russe a-t-il eu raison d’ordonner au convoi humanitaire de rentrer en Ukraine ou aurait-il dû attendre ?

    Tout dépend sous quel angle on se place. Sous l’angle Atlantiste, cela n’arrangera pas les relations c’est certain, mais depuis le début de la crise ukrainienne et le putsch de Kiev (n’oublions pas que le précédent gouvernement a été renversé et que les occidentaux ont applaudi des deux mains), quoi que puisse faire Moscou, et surtout ne pas faire, est détourné et immédiatement sujet à des sanctions. [...]

    Il aurait pu, c’est vrai attendre l’accord ukrainien qui ne serait sans doute jamais arrivé. L’Ukraine prétextant n’avoir pas eu le temps d’inspecter les camions, alors que ceux-ci attendent depuis une semaine… Il n’y a pas eu la même entrave pour l’aide humanitaire venant de Pologne, il faut dire qu’elle n’était pas destinée aux civils de l’est de l’Ukraine mais à l’armée ukrainienne comme l’explique le site du gouvernement polonais. Une aide humanitaire à destination de l’armée tandis que les civils connaissent famine et bombardements comme à Gaza.

    Alors la réaction du Kremlin peut se comprendre, ce n’est sans doute pas la décision la plus porteuse de paix, mais devant une situation où de toutes façons la Russie aurait été critiquée, autant s’affirmer comme un chef d’état fort et venir en aide aux civils d’Ukraine.

    Car, si l’on atteint les presque 3.000 morts à Gaza, ici on les a dépassés depuis longtemps…6.000 morts civils en quatre mois, plus de 400.000 réfugiés et tout cela à seulement 3.217 km de Paris ! Mais ceci, les médias n’en parle pas, préférant se focaliser sur les déclarations du président Porochenko qui affirme vouloir parler de paix alors qu’il bombarde le coeur de Donetsk. Ce scandale n’émeut personne en Europe, où en revanche la baisse du prix des fruits et légumes fait la Une des médias. [...]"

    Michel Janva

  • Les « sauveurs » de l’Irak

    Replaçant l’actuelle opération jihadiste en Irak dans la longue période, le géographe Manlio Dinucci ne l’interprète pas comme un débordement de la guerre en Syrie, mais comme la troisième guerre états-unienne en Irak. Par conséquent, pour lui, c’est la guerre en Syrie qui est un débordement de la guerre en Irak.

    Les premiers chasseurs bombardiers états-uniens, qui en Irak ont attaqué le 8 août des objectifs dans la zone contrôlée par l’Émirat islamique, ont décollé du porte-avions baptisé Georges H.W. Bush, en l’honneur du président républicain auteur en 1991 de la première guerre contre l’Irak. Continuée par son fils, George W. Bush, qui en 2003 attaqua et occupa le pays, en accusant Saddam Hussein (sur la base de « preuves » qui se sont ensuite révélés fausses) de posséder des armes de destruction de masse et de soutenir Al-Qaïda. Après avoir employé dans la guerre intérieure en Irak plus d’un million de soldats, plus des centaines de milliers d’alliés et de mercenaires, les États-Unis en sont sortis substantiellement vaincus, sans arriver à réaliser l’objectif de plein contrôle de ce pays, de première importance par sa position géostratégique au Proche-Orient et ses réserves pétrolifères.

    C’est là qu’entre en scène le président démocrate (et Prix Nobel de la paix) Barack Obama, qui en août 2010 annonce le début du retrait des troupes US et alliées et la naissance en Irak d’une « aube nouvelle ». Aube rouge sang en réalité, qui signe le passage de la guerre ouverte à celle secrète, que les US étendent à la Syrie, frontalière avec l’Irak. Dans ce cadre se forme l’État Islamique en Irak et au Levant (ÉIIL) qui, tout en se déclarant ennemi juré des États-Unis est en fait fonctionnel à leur stratégie. Ce n’est pas un hasard si l’ÉIIL a construit le gros de ses forces justement en Syrie, où nombre de ses chefs et militants sont arrivés après avoir fait partie des formations islamistes libyennes qui, d’abord classées terroristes, ont été armées, entraînées et financées par les services secrets états-uniens pour renverser Mouamar el-Kadhafi. S’étant unis à des militants en majorité non-Syriens —provenant d’Afghanistan, de Bosnie, de Tchétchénie et d’autres pays— ils ont été approvisionnés en armes par un réseau organisé par la CIA, et infiltrés en Syrie surtout à travers la Turquie pour renverser le président Bachar el-Assad.

    De là l’ÉIIL a commencé son avancée en Irak, en attaquant notamment les populations chrétiennes. Il a ainsi fourni à Washington, resté jusque là officiellement spectateur en exprimant tout au plus de « fortes préoccupations », la possibilité de commencer la troisième guerre d’Irak (même si Obama, évidemment, ne la définit pas comme telle). Comme il l’a déclaré en mai dernier, les États-Unis utilisent la force militaire dans deux scénarios : quand leurs citoyens ou intérêts sont menacés ; quand se produit une « crise humanitaire » de proportions telles qu’il est impossible de rester à regarder sans rien faire.

    Après avoir provoqué en plus de vingt ans, par la guerre et l’embargo, la mort de millions de civils irakiens, les États-Unis se présentent maintenant aux yeux du monde comme les sauveurs du peuple irakien. Il s’agit —a précisé Barack Obama— d’ « un projet à long terme ». Pour la nouvelle offensive aérienne en Irak, le CentCom (dont l’ « aire de responsabilité » est le Proche-Orient) dispose déjà de 100 avions et 8 navires de guerre, mais il peut utiliser beaucoup d’autres forces, notamment les 10 000 soldats US stationnés au Koweït et 2 000 Marines embarqués.

    Les États-Unis relancent ainsi leur stratégie pour le contrôle de l’Irak, y compris pour empêcher la Chine, qui a établi de forts liens avec Bagdad par l’intermédiaire du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, d’accroître sa présence économique dans le pays. Dans ce cadre, Washington a tout intérêt à la partition de fait du pays en trois États —kurde, sunnite et chiite— plus facilement contrôlables. Dans ce sillage, la ministre italienne des Affaires étrangères Federica Mogherini promet un « soutien y compris militaire au gouvernement kurde », mais pas au gouvernement central de Bagdad.

    Traduction 
    Marie-Ange Patrizio

    Source 
    Il Manifesto (Italie)

    http://www.voltairenet.org/article185069.html

  • La gendarmerie algérienne fiche les chrétiens

    Lu ici :

    "La gendarmerie algérienne mène une enquête discrète sur les chrétiens de Kabylie. Elle a établi un fichier individuel dans lequel sont mentionnés: le nom, l'âge, le statut social, les ressources financières, l'opinion politique et le niveau scolaire de chaque chrétien. Les services des renseignements généraux ont infiltré tous les lieux de culte et certains lieux ont même été dévoilés. 
    Le nombre de chrétiens aurait largement dépassé celui des musulmans dans des localités comme Tizy Wezzu, Makouda, At Wagnun, Iwadiyen…
    «On nous a dit que l'Etat algérien compte ne pas nommer à des postes clés des citoyens Kabyles de confession chrétienne. C'est une ségrégation. Un chantage pour notre communauté qui pratique sa religion dans une parfaite tolérance», a confié un chrétien kabyle au journal Tamurt. Ce recensement a commencé à être dénoncé par des chrétiens kabyles depuis mai 2014".

    Le Salon Beige

  • Fermeture des McDo en Russie : représailles ou problèmes sanitaires ?

  • Jean-Michel Vernochet - "Situation actuelle en Irak" (video)


    Jean-Michel Vernochet - "Situation actuelle en... par zapataguevara

  • Hollande avoue qu’il a fait livrer des armes aux djihadistes en Syrie

    François Hollande au « Monde » aujourd’hui : « La communauté internationale porte une responsabilité très grave dans ce qui se passe en Syrie […] Si, il y a un an, il y avait eu une réaction des grandes puissances à la hauteur de l’utilisation [par Bachar Al-Assad] des armes chimiques, nous n’aurions pas été face à ce choix terrible entre un dictateur et un groupe terroriste, alors que les rebelles méritent tout notre soutien. »

    Et quelle était cette « rébellion démocratique » ? Sinon les djihadistes de l’Etat Islamique ?

    « La communauté internationale porte une responsabilité très grave dans ce qui se passe en Syrie », dites-vous, responsabilité d’autant plus grande, Monsieur le Président, qu’il a été prouvé depuis que l’utilisation des armes chimiques incombait non à l’armée de Bachar Al Assad mais à la « rébellion syrienne démocratique »…

    Les renseignements français doivent être en-dessous de tout pour que vous n’en ayez pas été informé…

    http://medias-presse.info/hollande-avoue-quil-a-fait-livrer-des-armes-aux-djihadistes-en-syrie/14324