géopolitique - Page 771
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« Bachar Al-Assad, Dictateur ou Visionnaire Démocrate ? »
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« Bachar Al-Assad, Dictateur ou Visionnaire Démocrate ? »
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Les barbares à Maaloula
Bachar al Assad s’est rendu aujourd’hui à Maaloula, qui a été reprise en début de semaine par l’armée syrienne. Il a visité le couvent grec-catholique Saints-Serge-et-Bacchus pour se rendre compte des dégâts occasionnés par les jihadistes, puis il s’est rendu au couvent grec-orthodoxe Sainte-Thècle (dont les religieuses avaient été enlevées) [...]. Les terroristes ont fait sauter le couvent Sainte-Thècle, dont une partie s’est écroulée, avant de vandaliser la nouvelle église et de brûler la porte de marbre ornée d’icônes. Les murs sont carbonisés, les icônes des saints ont été arrachées, les icônes du Christ poignardées. Une série d’autres icônes d’une valeur inestimable ont été endommagées.
Les terroristes ont volé des chandeliers, des lustres, une statue du Christ de trois mètres, en bronze doré, qui avait été donnée par la Russie en 2009. Une statue de marbre du Christ Pantocrator a été détruite par explosifs. Toutes les croix qui se trouvaient sur les dômes des monastères et les églises ont été enlevées. Des documents datant de 1.500 ans ont été brûlés.
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Syrie: Washington et Riyad derrière les livraisons de missiles anti-char (WSJ)
Situation politique en Syrie.
Alors que la France accepte de voir partir pour la Syrie certains jeunes pour rejoindre les djihadistes, qui, paradoxalement, entre temps capturent nos propres journalistes, et assure la prise en charge financière des familles de ceux morts au combat (voir «Paris-Match» n°3384 – Du 27 mars au 2 avril 2014 – page 57), les Etats-Unis arment de missiles antichars, sans la moindre vergogne, certaines factions de l’ALS. Voyons ce qu’en dit le « Wall Street Journal » de ce jour.
Polémia
Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont supervisé les livraisons de systèmes de missiles antichars de fabrication américaine en Syrie, rapporte dimanche le Wall Street Journal citant des sources proches du dossier.
Auparavant, les médias occidentaux ont rapporté que des représentants du mouvement de l’opposition syrienne Harakat Hazm, qui faisait partie de la dénommée Armée syrienne libre (ASL), avaient reçu au moins 20 systèmes antichars fabriqués aux Etats-Unis.
Un membre du mouvement a alors fait savoir que les combattants antigouvernementaux avaient appris à utiliser les armes en question et les avaient déjà employées contre les forces fidèles au gouvernement de Damas. Toujours selon lui, les missiles ont été obtenus à partir d’«une source occidentale».
Selon le quotidien américain, le groupe Harakat Hazm a été le seul à avoir reçu des missiles américains, mais dans l’avenir ces armes pourraient tomber entre les mains d’autres groupes d’opposition anti-Assad.
Le Wall Street Journal indique que les Etats-Unis conjointement avec l’Arabie Saoudite ont supervisé les livraisons d’armes antichars en Syrie via la Jordanie et la Turquie voisines. D’après une source au sein de l’opposition syrienne, ces livraisons ont été réalisées dans le cadre d’un programme des services de renseignement américains et saoudiens en vue de «tâter le terrain» avant d’augmenter les livraisons d’armes modernes en Syrie.
La Maison Blanche n’a pas encore émis de commentaire officiel sur ces informations, indique le journal.
La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil opposant les troupes gouvernementales aux insurgés armés. Selon l’ONU, la confrontation armée a déjà coûté la vie à plus de 130.000 civils et fait 2,3 millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l’intérieur du pays.
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Syrie: Washington se prépare à intensifier son soutien militaire des rebelles (agence)Source : RIA Novosti 20/04/2014
http://www.polemia.com/syrie-washington-et-riyad-derriere-les-livraisons-de-missiles-anti-char-wsj/
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Le bulletin d’information sur Syrian TV, 19/04/2014
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PERMIS DE TUER. Ukraine: l’Occident donne à Kiev le droit de tuer tous ses opposants
« Les séparatistes qui ne déposent pas les armes seront liquidés« , affirme Kiev, élu par personne, et ceci, pince-sans-rire. Non, ce n’est pas de l’humour. c’est le vrai visage de l’Occident qui est ici exprimé, avec sa plus grande splendeur de criminel. Hier, Washington affirmait qu’il pourrait offrir des armes à Kiev, pas de vendre, d’offrir. Le contraire serait une surprise. Moscou ne doit plus être le prétexte. Il doit agir avec le plus grande fermeté. Trop c’est trop.
Comment en serait-il autrement ? On a vu, après un débat à la télévision, à Kiev, hier soir, le candidat Oleg Tsarev attaqué par des nazis, sans que l’Occident n’ose s’exprimer sur cet incident qui en dit long sur ce qui se passe en Ukraine, pas seulement à l’est ou au sud-est, mais à Kiev même. Après avoir cru que Kiev était l’Ukraine, l’Occident veut donc passer en force et permet que tous ceux qui osent critiquer Kiev meurent. Le tort d’Oleg Tsarev est celui d’avoir déclaré que « Kiev porte la responsabilité du massacre à Slaviansk (région de Donetsk)« . Heureusement, Kiev n’a pas osé attaquer Slaviansk.
Oleg Tsarev a été agressé après l’émission » Liberté d’expression « , sur une chaîne de Kiev. Quand une organisation terroriste comme Pravyi Sector (Secteur droit) peut agir en toute impunité en plein Kiev, que voulez-vous ?
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L’armée ukrainienne privée de parachutistes ?
Nous vous parlions récemment des déboires du gouvernement ukrainien dans sa répression armée des insurgés prorusses du sud-est du pays. Nous vous rapportions qu’une soixantaine de militaires de la 25ème brigade aéroportée basée à Dniepropetrovsk avaient fait défection et rallié leurs concitoyens russophones « anti-Maïdan ».
Le président par intérim Alexandre Tourtchinov n’a guère apprécié la nouvelle (on le comprend) et craignant sans doute que la suite des événements lui amène d’autres camouflets, il a tout simplement ordonné la dissolution de la brigade en question, accusant ces militaires réfractaires à déclencher une guerre civile de « poltronnerie ».
Cette 25ème brigade de Dniepropetrovsk étant la seule aéroportée de l’armée ukrainienne, celle-ci n’a désormais plus d’unités parachutistes opérationnelles. Ou comment un pays de plus de 40 millions d’habitants n’a plus de troupes aéroportées en ordre de marche…
Baudouin Lefranc
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L'Europe a lancé une véritable propagande américaine
Interview avec Johann Gudenus (Parti de la liberté d’Autriche)Johann Gudenus, chef de file des élus nationalistes du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) au Parlement du Land de Vienne, décrit pour le quotidien russe Izvestia comment les médias occidentaux présentent les événements en Ukraine aux Européens.
- Pour l'UE, le mouvement du Maïdan était une manifestation de "démocratie" et exprimait la "volonté populaire des Ukrainiens".
- En effet pour l’UE, les manifestants prêts à recourir à la force sur le Maïdan étaient considérés comme des activistes qui exigeaient le renversement du président élu Viktor Ianoukovitch car ils étaient préoccupés par la situation dans le pays. La position actuelle de l'Occident, qui traite de "terroristes" les manifestants du sud-est de l'Ukraine, n'est rien d'autre qu'une politique de doubles-standards - bien que les politiciens européens ne reconnaissent pas ces accusations de la part de Moscou. On remarque que la volonté populaire n’est discutée en Europe que quand la population se prononce pour l'UE à l'unanimité.
- Moscou affirme que la presse occidentale diabolise injustement la Russie et fait de la propagande antirusse. Est-ce le cas ?
- Malheureusement, la couverture des événements en Ukraine par les médias occidentaux est très unilatérale. Je reconnais que les Russes sont diabolisés. Des éléments historiques, comme le fait que depuis des décennies un grand nombre de Russes vivent en Ukraine ou encore la proximité de Moscou et de Kiev, ne sont même pas mentionnés. Les discours des politiciens occidentaux rappellent une rhétorique d’avant-guerre. Les médias européens ont lancé une propagande purement américaine. Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler une position impartiale.
- En particulier, La Russie est accusée d'avoir annexé la Crimée et de revenir à la politique agressive de l'Union soviétique…
- L'Europe cherche à faire passer la Russie et la politique de Vladimir Poutine pour le mal absolu qui, tout en misant sur la paix dans le monde entier, cherche à satisfaire ses propres ambitions d'expansion et à occuper les territoires ukrainiens par la force armée. On cite toujours en exemple le référendum de Crimée, qui se serait déroulé sous la pression des militaires russes. Mais j'étais observateur à ce référendum et peux affirmer que c'est faux. Les Criméens sont allés voter avec bonne humeur, de leur propre gré, sans être forcés. Une ambiance de fête régnait dans les rues le soir du scrutin. Les policiers étaient les seuls représentants des forces de l’ordre que nous avons pu rencontrer.
- L'Union européenne promet d'adopter de sévères sanctions contre Moscou. Vous ne pensez pas qu'au final, cela puisse nuire à l’UE elle-même ?
- Je m'oppose aux sanctions et estime que l'UE cherche seulement à offenser Moscou par de telles menaces. La Russie a acquis depuis des années la réputation de partenaire commercial et économique fiable de l'Occident, qui a toujours respecté les accords à la lettre. L'UE droit également comprendre que le renforcement des sanctions contre la Russie, appuyé par des menaces de guerre, serait immédiatement suivi d'une réaction de Moscou. L'UE doit trouver une issue à cette situation par un dialogue avec la Russie et sans les USA qui lui dictent le comportement à adopter. En fin de compte, il ne faut pas oublier que la Russie se situe historiquement et géographiquement bien plus près de l'Europe que l'Amérique.
- Il vous semble que dans le contexte des événements en Ukraine, l'Europe a complètement perdu son autonomie en politique étrangère et agit sous la dictée des USA ?
- C'est effectivement le cas, à en juger par le caractère très unilatéral de la politique européenne. Alors que les négociations sur un accord de libre échange entre les USA et l'UE battent leur plein, la politique de Bruxelles est dominée par Washington. Or l'autonomie sur l'arène internationale est un facteur primordial pour l'Europe. Il est nécessaire de créer un axe géopolitique Paris-Berlin-Moscou comme véritable contrepoids politique à l'Otan. L'Autriche, en tant que membre de l'UE mais pas de l'Otan, pourrait ainsi conserver sa neutralité en se réservant le droit de critiquer les actions de l'Alliance.
- En dépit des récents événements, l'UE reste disposée à un rapprochement avec l'Ukraine et à la signature d'un accord d'association. Ne pensez-vous pas qu'il serait néfaste pour l'UE de se rapprocher d'un pays au seuil de la guerre civile et de la faillite ?
- Les intérêts de l'UE en Ukraine ne sont pas clairs aujourd'hui. L'Ukraine, un Etat en faillite, n'étant pas membre de l'UE, demande déjà des investissements conséquents. Un citoyen européen ne peut pas le comprendre et ne doit pas le comprendre. On a l'impression que l'Occident cherche à retenir l'Ukraine par tous les moyens, uniquement pour conserver la possibilité d'y déployer à terme de nouvelles bases de l'Otan à proximité des frontières russes. Personne ne doit s'étonner à Bruxelles que la Russie se sente au pied du mur. Le renforcement de l'Otan dans les Etats à l'est de l'Alliance est un flagrant outrage à la Russie.
Source : http://fr.ria.ru/discussion/20140417/200996780.html
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La libération de la ville de Homs par les troupes nationalistes
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Deuxième Forum Polémia
Révolution en Ukraine : et après?
Enjeux identitaires, enjeux géostratégiques
Avec
Pierre-Alexandre Bouclay, correspondant Russie et Pays slaves de Valeurs Actuelles,
Christophe Blanc, journaliste indépendant
Animé par Philippe Christèle
Mardi 13 mai à 20h à l’A.S.I.E.M., 6 Rue Albert de Lapparent, 75007 Paris
La crise en Ukraine bouleverse le visage de l’Europe.
Une fois de plus, notre « étranger proche » est déstabilisé et devient le point de cristallisation de volontés de puissance différentes.
Au-delà des traditionnels bobards de la presse paresseuse ou malhonnête, il est évident que les Américains poursuivent leur stratégie qui consiste à installer un arc d’instabilité autour de la Russie et, surtout, de maintenir des fractures entre Européens de l’Ouest et du grand Est.
Pour Polémia, l’analyse n’est pas satisfaisante.
Les Européens dignes de ce nom ne peuvent en effet ni se contenter d’une dénonciation de l’influence américaine, ni se satisfaire d’un alignement sans condition sur la politique russe, qui est souvent sympathique, mais pas sans faiblesse et en tout cas, par définition, davantage conforme aux intérêts de Moscou qu’à ceux de l’Europe carolingienne.
Polémia vous invite donc à un exercice de prospective géopolitique, tel que le Quai d’Orsay devrait le faire si la France avait les moyens de son indépendance stratégique.
Que recherchent vraiment les Américains dans cette affaire ? Comment et pourquoi les Russes réagissent-ils ainsi ? Que penser de ces nouveaux nationalistes ukrainiens ? Comment, enfin, imaginer une recomposition des frontières entre Europe et Russie, dans ce qui devrait être la zone la plus prospère du monde ?
Polémia
http://www.polemia.com/deuxieme-forum-polemia/