Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 767

  • Les bonnes nouvelles du front démographique russe

    Les bonnes nouvelles du front démographique russe En novembre dernier j’écrivais un article soulevant la question de savoir si la population russe allait finalement augmenter en 2013 pour la première fois depuis 1991, une augmentation naturelle (solde des naissances moins les décès) et sans prendre en compte l’immigration.
    Les derniers chiffres de la situation démographique pour les 11 premiers mois de 2013 sont enfin sortis et confirment que 2013, brisant tous les pronostics démographiques, devrait en effet voir une hausse naturelle de la population.
    Novembre 2013 a vu 151.662 naissances contre 157.272 en novembre 2012, soit 5.610 naissances en moins, pendant que le nombre de décès a lui considérablement diminué, passant de 153.462 en novembre 2012 a 145.823 en novembre 2013 soit 7.639 décès en moins.
    Les 11 premiers mois de 2013 ont vu 1.743.278 naissances contre 1.744.197 naissances pour les 11 premiers mois de 2012 (919 naissances de moins) et 1.720.628 décès contre 1.739.597 décès pour les 11 premiers mois de 2012 soit 18.969 décès de moins.
    Depuis le début de cette année la population a donc augmenté de 22.650 habitants et il semble évident que le mois de décembre n’inverse pas la tendance : la population russe devrait naturellement augmenter en 2013, plausiblement de 15 a 20.000 personnes. Sur les 10 premiers mois de l’année l’apport migratoire (séjour, résidence, naturalisation) s’est monté à 244.791 individus.
    La répartition démographique est la suivante, en comparaison de la même période pour l’année précédente :
    Le District Fédéral central de la Russie a connu 402.892 naissances (contre 403.889 sur les 11 premiers mois de 2012) et 485.936 décès, contre 490.379 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Nord-ouest du pays a lui connu 153.978 naissances (contre 152.612 sur les 11 premiers mois de 2012) et 168.671 décès contre 171.705 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Sud du pays a lui connu 160.145 naissances (contre 160.430 sur les 11 premiers mois de 2012) et 167.797 décès contre 170.036 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Caucase du Nord a lui connu 151.322 naissances (contre 152.105 sur les 11 premiers mois de 2012) et 70.038 décès contre 71.819 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de la Volga a lui connu 363.027 naissances (contre 362.591 sur les 11 premiers mois de 2012) et 381.228 décès contre 380.071 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de l’Oural a lui connu 169.105 naissances (contre 168.577 sur les 11 premiers mois de 2012) et 138.359 décès contre 140.181 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de Sibérie a lui connu 263.039 naissances (contre 264.115 sur les 11 premiers mois de 2012) et 236.2732 décès contre 240.328 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral d’Extrême Orient enfin a vu 79.770 naissances (contre 79.878 sur les 11 premiers mois de 2012) et 72.326 décès contre 75.078 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    La population ne diminue donc pas (naissances > décès) dans les District Fédéraux du Caucase du Nord, de l’Oural, de Sibérie et d’extrême Orient, sauf dans ce dernier cas au Birobidjan et dans la région de Vladivostok. Notons que l’Oblast de Tioumen, le plus riche de Russie, a connu pour les 11 premiers mois de 2013 55.045 naissances et 26.442 décès.
    2014 devrait vraisemblablement voir une légère baisse du volume de naissances et une baisse continue du nombre de décès, entrainant peut être de nouveau une faible hausse naturelle de population, a l’instar de 2013.

    Alexandre Latsa

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFllZVuklyadaVVzbB.shtml

  • Entretien avec Magnus Martel La grande misère de l’armée française…

    Pourquoi si peu de militaires osent-ils dénoncer la situation actuelle de l’armée ? À cause de leur devoir de réserve ?

     

    Cela reste un mystère. Y compris pour votre serviteur. Pourtant, je peux vous assurer que chaque jour que Dieu fait, ça râle dans les popotes. Le problème essentiel tient au fait que si les militaires sont courageux physiquement, ils ont oublié qu’ils exerçaient un sacerdoce au service d’une terre et d’un peuple et non d’un gouvernement. Cela étant, ce devoir de réserve est plus que jamais imposé par des politiciens qui redoutent les forces armées et l’on constate tristement que la parole est beaucoup moins libre aujourd’hui qu’elle l’était dans les années 1930. La « grande muette » conserve plus que jamais son appellation.

     

    Les opérations extérieures auxquelles notre armée participe ne prouvent-elles pas qu’elle est encore opérationnelle ?

    Opérationnelle pour quoi ? Par rapport à quoi ? Cela dépend avant tout de la nature de l’adversaire. À quelle armée digne de ce nom l’armée française a-t-elle été confrontée depuis la chute de l’URSS ? Quant à l’engagement en Afghanistan, l’opération est loin de constituer un succès. Lors de l’embuscade de la vallée d’Uzbin à l’été 2008, c’était la première fois depuis très longtemps que notre armée perdait autant de soldats en si peu de temps ! Alors, bien sûr, il arrive que notre armée, à force de système D, de volonté et de ténacité fasse de véritables miracles. Comme au cours de l’opération Serval au Mali. Mais sérieusement, quel ennemi avions-nous face à nous ?

    Lire la suite ....

  • Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner

    Vu sur usine-digitale.fr :

    « Suite aux révélations du journal allemand Der Spiegel sur l’étendue de l’infiltration de la NSA dans les infrastructures informatiques, voici une liste de 10 outils de cyberespionnage stupéfiants utilisés par la National Security Agency.

    Le journal allemand Der Spiegel a lancé des révélations chocs sur le cyberespionnage à partir de documents confidentiels partagés par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Voici un palmarès des outils les plus fous utilisés par la National Security Agency pour nous espionner.
    Il semblerait que pour chaque porte verrouillée par les fournisseurs d’équipements réseaux, les produits informatiques et les télécoms, la NSA possède une clé. La liste complète de ces outils disponible ici.

    FEEDTHROUGH

    Juniper Networks n’est ni plus ni moins que le 2e équipementier mondial de systèmes réseaux pour entreprises. Ses pare-feux Netscreen permettent de faire respecter la politique de sécurité d’un réseau informatique, définissant quels types de communication y sont autorisés. La NSA inflitre ce périmètre sécurisé grâce à Feedthrough.

     

    DEITYBOUNCE

    Deitybounce permet d’installer des logiciels malveillants de façon permanente, notamment sur les serveurs “PowerEdge” du fabricant mondial de PC Dell. La NSA implante son malware dans les “BIOS”, ces logiciels sur la carte mère d’un ordinateur qui sont les premiers éléments installés au démarrage de l’appareil. Le PC ou serveur infecté semble fonctionner normalement, et même s’il est nettoyé, et son contenu entièrement effacé, les logiciels espions de la NSA restent logés de façon invisible. Dell a répondu à cette révélation.

    JETPLOW

    Jetplow permet d’installer des logiciels espions permanents dans les pare-feux du géant mondial des réseaux informatiques Cisco. Il peut aussi “modifier le système d’opération des pare-feux de Cisco au démarrage”. Une option de “porte dérobée permanente” permet aussi “un accès complet”. Cisco a répondu à cette révélation.

    HEADWATER

    Headwater nstalle une “porte dérobée permanente“ (Persistent Backdoor) sur certains routeurs du fabricant de matériel informatique chinois Huawei. Ces “implants” espions peuvent être installés à distance via internet.

    NIGHTSTAND

    Nightstand est un appareil sans fil d’exploitation et d’insertion de données, “typiquement utilisé quand on ne peut accéder à une cible via une connexion internet.” Il permet des attaques de loin, jusqu’à près de 13 kilomètres de distance de la cible.

    PICASSO

    D’apparence assez habituelle voire désuète, Picasso est un téléphone sans fil avec puce GSM (dont deux modèles de Samsung) qui permet de “collecter les données d’utilisateurs, des informations de géolocalisation et le son d’une pièce”. Ces données peuvent être récupérées via un ordinateur portable ou bien par SMS “sans alerter la cible”.

    COTTONMOUTH-I

    Pour le novice, cet outil ressemble à un port et câble USB inoffensifs. Mais à l’intérieur, se cache une carte mère qui fournit “un pont sans fil dans un réseau cible, ainsi que la possibilité d’introduire des logiciels « exploit » sur des ordinateurs portables ciblés.” (Un “exploit” permet à un logiciel malveillant d’exploiter une faille de sécurité informatique dans un système d’exploitation ou un logiciel.) Autrement dit, la NSA peut introduire un cheval de Troie dans n’importe quel ordinateur.

    IRATEMONK

    Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqués par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes à l’exception de la dernière, des entreprises américaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l’ensemble des instructions et des structures de données qui sont intégrées dans le materiel informatique.

    TOTEGHOSTLY 2.0

    Toteghostly 2.0 est un implant logicel à destination du système d’exploitation Windows Mobile, qui permet d’extraire et d’installer des données à distance. La NSA peut ainsi accéder aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, géolocalisation, fichiers audio et vidéo, etc. de l’appareil.

    CANDYGRAM

    Candygram est une “station GSM active”, qui permet d’imiter le comportement d’une tour de téléphonie cellulaire et ainsi de repérer et monitorer des téléphones portables. Quand un appareil ciblé entre dans le périmètre de la station Candygram, le système envoie un SMS à l’extérieur du réseau à des téléphones “espions” préalablement enregistrés.

    Tout cela sans compter Dropoutjeep qui permet à la NSA d’installer des logiciels espions sur les iPhone, et sur tous les appareils iOS et collecter ainsi des données sans que la “cible” s’en aperçoive. »

    http://www.contre-info.com/les-10-outils-les-plus-incroyables-utilises-par-la-nsa-pour-nous-espionner#more-30796

  • Démondialisation, identités et localisme

    Contrairement à ce qu’affirment la vulgate officielle et quelques-uns de ses perroquets marginaux affublés du titre complaisant de « dissidents », la mondialisation est réversible et peut être mise en échec. À la condition toutefois de préparer dans les faits, le quotidien et les esprit une véritable alternative culturelle et comportementale.

    Depuis 2011, IDées est la maison d’éditions du Bloc Identitaire. Après avoir publié cinq ouvrages, voici le sixième : un recueil qui entend bâtir un autre monde… riche en diversité authentique.

     

    Anti-mondialiste pro-local se veut un livre de combat à la fois pédagogique et réaliste. Les auteurs partent d’un constat simple : la fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu le triomphe médiatique de la contestation à l’égard de la mondialisation libérale et de son bras armé idéologique, le mondialisme. Mais cette vive opposition, incarnée en France par le syndicaliste paysan José Bové, n’a pas encouragé l’enracinement et les identités bio-culturelles. Bien au contraire ! D’abord  « anti-mondialistes », ses militants, sortis de la gauche radicale, de l’extrême gauche et de l’écologie sociétale, se dénommèrent vite assez rapidement d’« altermondialistes », c’est-à-dire favorables à « un autre mondialisme donc, souligne Arnaud Naudin, se voulant une sorte d’internationalisme bon enfant où toute forme d’affirmation identitaire au sein du combat contre la globalisation serait non seulement mal vue mais surtout combattue. Un internationalisme qui semble proclamer que seuls les peuples du Sud bénéficient de ce fameux droit à disposer d’eux-mêmes (selon la fameuse formule identitaire) (p. 9) ». Dès lors, « ce livre est politique parce qu’il place les partisans de l’altermondialisme face à leurs contradictions en arrimant la relocalisation des activités à la relocalisation des êtres. Pour le dire autrement, en affirmant clairement le lien entre localisme et identité (p. 11) ». D’ailleurs, dans un extrait du programme pré-présidentiel d’Arnaud Gouillon en 2012, on lit que les « altermondialistes […] ne se veulent, comme leur nom l’indique, que des mondialistes alternatifs aux libéraux (p. 15) ». Qu’ils soient ou non militants au Bloc Identitaire, les identitaires dans toutes leurs sensibilités ont compris l’importance de répliquer à la mondialisation par le thème novateur de la démondialisation. On retrouve aussi dans ce volume une recension du bref essai éponyme d’Arnaud Montebourg rédigé au moment des primaires socialistes.

    Avant même d’être économique, la démondialisation est d’abord politique et culturelle. Est-ce ensuite étonnant que Arnaud Naudin considère que « le politique doit primer sur l’économie (p. 10) » ? Animateur parisien du Projet Apache, Alban Ferrari s’attaque, lui, au multiculturalisme, ce terme mensonger qui désigne en réalité l’indistinction marchande des peuples et des êtres. Il promeut en revanche un véritable polyculturalisme enraciné et rappelle à ce sujet que « la polyphonie des cultures n’est pas antagoniste avec le besoin d’unité, dans le cadre d’une civilisation commune. Dans notre cas, la civilisation européenne (p. 46) ». Ce Francilien défend fort logiquement le maintien et la diffusion des langues vernaculaires européennes qu’il ne faut pas confondre, comme le font les « régionalistes progressistes », avec les langues accompagnant l’immigration allogène de peuplement. « Pratiquer et transmettre une langue régionale à ses enfants est une forme de résistance face à l’uniformisation, écrit Alban Ferrari. […] Relocaliser la culture langagière chez nous c’est défendre à la fois la langue française et les langues françaises (p. 46). »

    Principale figure du Bloc Identitaire, Philippe Vardon-Raybaud se place volontiers sous l’identité et la liberté afin de contrer l’uniformité et l’égalité. En s’affirmant « Nissart, Français et Européen (p. 27) », il souligne une évidence pour l’instant bien oubliée ces temps-ci : « L’Europe est une réalité géographique, historique, culturelle, spirituelle et… ethnique (p. 28). » Aussi constate-t-il que « si l’identité est un héritage, elle doit aussi être une volonté (p. 29) ». Alban Ferrari traduit ce volontarisme par la nécessité d’innover en puisant dans la riche trame mémorielle, patrimoniale et culturelle ancestrale. « Créativité et audace au service de son identité (p. 49). »

    Citoyen helvétique, Jean-David Cattin explique le fédéralisme et la démocratie semi-directe en vigueur chez lui. Il en retrace l’histoire, mentionne la courte guerre civile du Sonderbund en 1847 et ne cache pas que les imperfections du système politique suisse subverti par des organismes internationaux comme l’Union soi-disant européenne ou d’États criminels tels les États-Unis d’Amérique, toujours désireux de soumettre les peuples rétifs. Pour lui, « le peuple suisse ne vit donc pas dans un paradis démocratique et n’est pas aussi libre et souverain qu’il pourrait l’être, mais il est évident qu’en comparaison européenne la Suisse est une anomalie qui pourrait peut-être servir de modèle ou en tout cas d’inspiration pour l’Europe de demain (p. 86) ».

    Mais la partie intellectuelle la plus féconde concerne le localisme, la décroissance et la relocalisation. Cette dernière « est l’application d’autres règles que celles du libre échange international […]. Face à l’uniformité des objets mondiaux jetables et uniformes, elle secrète de l’authenticité, de l’art, de la culture (p. 19) ». Écologique (et véritablement écologiste), la relocalisation s’oppose « au mondialisme, sans tomber dans les travers du nationalisme et de l’étatisme autoritaire, lointain et technocratique (p. 20) ». Sa démarche s’inscrit dans le localisme, cette « pratique saine puisqu’elle consiste, entre autres bienfaits, à redynamiser l’économie d’un territoire (p. 40) ». « Se situant à la jonction de l’écologie et de l’économie, le localisme est à même de façonner un monde apaisé dans ses relations économiques, un monde plus juste (p. 15). » Ainsi découle-t-il la singulière et originale proposition d’« extraire du carcan étatique les solidarités collectives (santé, retraites, etc.) pour les rendre locales et transparentes (p. 21) ».

    Quant à Julien Langella, il estime que le localisme rejette de manière la « centralisation [qui] est un vampirisme : il saigne le pays et aspire toutes ses forces vives, pillant les provinces comme les pays développés (p. 63) ». Il tient surtout à développer une conception révolutionnaire de la décroissance. Remarquant que « les décroissants actuels, coincés entre leur filiation gauchiste – libertaire et leur apologie du local, ne sont pas très à l’aise avec ces notions d’enracinement et de terroir. Normal : c’est nouveau pour eux. La relocalisation a un “ rôle stratégique ” au sein du projet décroissant : penser global, agir local (p. 59) », il invite les identitaires à combattre la construction de nouvelles lignes à grande vitesse, la diminution inquiétante des surfaces arables (essentielles pour l’indépendance alimentaire) au profit d’espaces bétonnés, le productivisme agricole, l’usage des O.G.M., la privatisation du vivant par les multinationales prédatrices… Il est évident que, pour Julien Langella, « la décroissance est notre avenir obligé : mieux vaut anticiper et choisir de l’accompagner, pour avoir son mot à dire dans l’élaboration de la société qui s’ébauchera par la suite plutôt que subir les affres des restrictions, du rationnement et du chaos social qui en résultera (pp. 57 – 58) ».

    Comme le relève Arnaud Naudin, « il n’est pas possible de dissocier décroissance, souveraineté alimentaire, ou relocalisation des activités industrielles de la question identitaire. En effet, promouvoir ces trois principes revient à défendre la diversité, mais surtout le terroir, l’enracinement, et donc à un moment ou un autre le substrat ethnoculturel propre à chaque civilisation (p. 10) ». Une planète enfin relocalisée est plus que souhaitable; elle est indispensable. L’anti-mondialisme conséquent, fondamentalement identitaire – car populaire -, a par conséquent un bel avenir devant lui !

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/?p=3550

    • Jean-David Cattin, Alban Ferrari, Julien Langella, Arnaud Naudin, Philippe Vardon-Raybaud, Anti-mondialiste pro-local, IDées, Nice, 2013, 89 p., 10 €.

  • La fonte des glaces, clé des trésors de l'Arctique par Tatiana Sinitsyna, RIA Novosti

    Les premiers résultats de l'expédition dans la mer de Kara organisée par l'Académie russe des sciences en octobre 2007 ont été dévoilés. Le parcours effectué par le navire de recherche Akademik Mstislav Keldych, rattaché aux programmes scientifiques nationaux, s'inscrivait également dans le cadre de l'Année polaire internationale, appelée à étudier les transformations de l'écosystème et du milieu naturel de l'Arctique liées au réchauffement climatique.
    "Le choix s'est porté sur la mer de Kara en raison de plusieurs éléments, a expliqué le directeur de l'expédition et vice-directeur de l'institut d'océanologie de l'Académie russe des sciences Mikhaïl Flint. D'un côté, ce bassin maritime se trouve sous l'influence des eaux arrivant en Arctique depuis l'océan Atlantique, de l'autre, c'est une mer sibérienne classique dans laquelle se jette de puissants fleuves, l'Ob et l'Ienisseï, et possédant un énorme plateau continental".
    Le plateau continental est un endroit où se concentrent différents phénomènes climatiques déterminant les processus à venir dans la zone Arctique. "L'Arctique change sous l'influence des processus globaux, cependant les processus qui s'y effectuent au sens strict ont eux aussi leur influence sur le climat, a souligné M. Flint. En outre, dans ce système interdépendant agissent certaines causes fondamentales (par exemple, le processus de brassage vertical de l'eau), qui sont capables de provoquer une fonte massive des glaces".
    En tout, depuis 12 ans, la surface de la banquise du bassin arctique a diminué de 25-27%, et la couche de glace est devenue sensiblement moins épaisse. En 2006-2007 a été observée la transformation la plus forte jamais enregistrée en 50 ans d'étude: la surface de la banquise a diminué de 1,5 millions de kilomètres carrés. Cette situation s'explique par les nombreuses conséquences hydrologiques et hydrophysiques du changement de la température globale.
    A côté de l'aspect climatique, l'Arctique intéresse également pour bien d'autres perspectives. C'est d'abord l'exploitation des ressources biologiques océaniques et la présence d'énormes réserves d'hydrocarbures sur le plateau continental. En outre, avec l'avancée du réchauffement, une part importante de ces territoires peut s'ouvrir à la navigation, ce qui permettra à la route maritime du Nord de fonctionner tout au long de l'année. Selon Mikhaïl Flint, "il est même difficile de s'imaginer le niveau d'économies que cela représentera en matière de liaison entre l'Europe et l'Amérique, et de combien tombera le prix du transport de pétrole". Cette prévision est importante sur le plan économique, et pas seulement pour la Russie. Par exemple, le trajet Rotterdam-Yokohama se réduira de 40% par rapport à l'itinéraire actuel passant par le canal de Suez.
    La richesse incroyable du plateau continental arctique en hydrocarbures est un aspect extrêmement important pour l'avenir énergétique de l'humanité. L'Arctique est composé à 30% de mers épicontinentales peu profondes, et 70% de ces territoires appartiennent à la Russie.
    Comme l'affirment les spécialistes, rien que les réserves d'hydrates de gaz et de condensat de gaz présentes sur les plateaux continentaux de l'Est de l'Arctique sont comparables à la totalité de ce qu'on trouve sur la partie terrestre du globe. Il est vrai, leur exploitation reviendra très cher, et impliquera d'énormes investissements, un potentiel technique totalement nouveau, et des méthodes innovantes.
    L'une des découvertes les plus intéressantes de l'expédition, d'après le professeur Flint, est que le système de circulation de l'eau dans la mer de Kara s'organise d'une manière bien différente de ce qu'on pensait jusqu'alors. Il a été établi que lors d'une période significative de l'année (hiver exclu), le courant passe le long de la berge orientale de la Nouvelle Zemble pour sortir du bassin, alors qu'on estimait jusque-là qu'il était orienté vers l'intérieur de la "poche" de Kara. De là une conclusion dont les conséquences peuvent s'avérer déterminantes: si à l'avenir la Russie déploie des installations d'extraction sur le plateau continental, une certaine quantité d'hydrocarbures sera emportée par le courant et se répandra dans l'Arctique.
    Les scientifiques sont très préoccupés par la sécurité écologique de l'activité économique sur le plateau continental. "La vie des écosystèmes arctiques à cette latitude est courte, à savoir entre deux mois et deux mois et demi, et toutes les productions biologiques se forment dans ce petit laps de temps, souligne Mikhaïl Flint. La navigation non réglementée, la construction galopante et l'exploitation irrationnelle des ressources peuvent transformer les écosystèmes arctiques sensibles en un gigantesque dépotoir qu'il sera très difficile de nettoyer. Parfois, rien qu'une légère influence sur eux peut suffire à provoquer des processus destructeurs. Un des exemples les plus parlants de ce genre de danger nous est donné par les traces laissées par les véhicules tous terrains dans la toundra. Elles mettent des dizaines d'années à disparaître, et dans les ornières se forment des échanges de chaleur qui exercent une influence négative sur la merzlota. La même chose pourrait se produire dans la mer".
    Mais peut-on en principe considérer la zone arctique comme une région propice au développement d'une puissante infrastructure destinée à la route maritime du Nord, et à la mise en place d'installations d'extraction d'hydrocarbures? Peut-on parler aujourd'hui d'une tendance prolongée au réchauffement? Qu'est-ce qui garantit que, une fois toutes ces perspectives économiques rendues possibles, le processus de réchauffement ne s'inversera pas? Et qu'une nouvelle stratégie capable d'assurer une exploitation sécurisée et rentable des territoires arctiques ne soit pas nécessaire? Personne ne se risque aujourd'hui à répondre à ce genre de questions.
    En théorie, l'Arctique peut fondre. Les scientifiques spécialisés en paléoclimatologie affirment que ce genre de variations climatiques ont existé par le passé également. Certains se disent même certains que nous nous trouvons aujourd'hui au sommet des fluctuations du réchauffement, que ce processus est global et qu'on ignore combien de temps il se poursuivra. Mais une chose est sûre. Ce qui se passe en Arctique revêt pour tous une énorme importance, et ce, dès aujourd'hui.

    Article original
    http://fr.rian.ru/analysis/20080514/107321604.html

    http://zebrastationpolaire.over-blog.com/pages/La_fonte_des_glaces_cle_des_tresors_de_lArctique_par_Tatiana_Sinitsyna_RIA_Novosti-550643.html

  • Que sont les révolutions arabes devenues ?

    Ce texte a été publié en anglais : « Three years later : Was it a revolution ? ».
    Il y a trois ans, à la surprise générale, aussi bien de la part des intellectuels arabes enfermés dans leurs tours d’ivoire que des experts occidentaux qui pontifiaient sur la passivité des masses arabes ainsi que sur leur peu d’aspiration au changement et à la démocratie, le peuple égyptien, à la suite du peuple tunisien, descendait dans la rue et mettait à bas en quinze jours une dictature qui paraissait inébranlable. Le caractère pacifique des changements intervenus, certes avec des martyrs mais sans massacres à grande échelle, a étonné le monde.
    Trois ans plus tard, le scepticisme et la déception ont repris le dessus, beaucoup d’intellectuels arabes et nombre de spécialistes européens et américains dissertent sur « l’hiver islamiste », sur l’arriération des masses - en Égypte, par exemple, certains se demandent sérieusement s’il faut accorder le droit de vote aux analphabètes -, sur le « complot occidental » et sur l’impossibilité de changer ce monde arabe. Ils reprennent même le slogan des anciens régimes, « mieux vaut les militaires que les islamistes ».
    Avec le recul, comment analyser ce qui s’est vraiment passé en Tunisie comme en Égypte au début de l’année 2011 ? Était-ce une révolution ? La facilité avec laquelle sont tombés les présidents Ben Ali et Moubarak a créé l’illusion : leur chute n’était qu’une première étape. On pourrait même ajouter que si ces deux présidents sont tombés si aisément c’est parce que… les régimes sont restés en place. Autrement dit, l’essentiel de la classe dirigeante en Égypte et en Tunisie a compris qu’elle pouvait sacrifier les deux raïs sans remettre en cause ses privilèges. Les grandes fortunes et les hommes d’affaire, souvent corrompus, l’« Etat profond », la haute bureaucratie, se sont résignés à accepter le départ de dictateurs devenus gênants, justement pour tenter de garder leurs prébendes, afin d’éviter une révolution de plus grande ampleur.
    Cela nous amène à une réflexion sur la différence entre la situation dans ces deux pays et en Syrie. Là, le président Bachar Al-Assad a réussi à convaincre une partie essentielle des classes au pouvoir que sa chute entrainerait non seulement la perte de leurs privilèges, mais aussi leur liquidation physique. Pourquoi Assad a-t-il réussi là où Ben Ali et Moubarak ont échoué ? De nombreux facteurs ont joué, et d’abord la détermination brutale du pouvoir qui s’est soudé, après quelques hésitations, autour du chef. Mais la militarisation de l’insurrection, l’arrivée de combattants djihadistes étrangers, l’incapacité de l’opposition à « rassurer » les minorités et une partie des élites ont facilité les manœuvres d’Assad et lui ont permis de se draper dans les oripeaux de « la lutte contre les djihadistes ».
    Au pays du Nil, la victoire représentée par le départ du président Moubarak ne marquait pas la disparition de l’État ancien. La réforme en profondeur de celui-ci, en premier lieu du ministère de l’intérieur, la réponse aux aspirations de justice sociale de la population (que l’on se rappelle le rôle des grèves ouvrières aussi bien en Tunisie qu’en Égypte), nécessitait une stratégie à court et moyen terme. Or, non seulement les forces d’opposition ont été incapables de formuler un programme réaliste - au-delà de l’invocation incantatoire du modèle nassérien en Égypte, modèle impossible à imposer dans les conditions actuelles (en tous cas aucune force n’a expliqué comment, dans les conditions actuelles, elle comptait appliquer ce modèle) -, mais elles n’ont pas su définir une stratégie de transformation progressive de l’appareil étatique qui aurait permis d’épurer les principaux responsables de l’ancien régime tout en « amnistiant » les autres. C’était une des forces et une des faiblesses du mouvement de janvier-février 2011 : il n’avait pas de programme défini.
    Si on compare ce qui s’est passé dans le monde arabe aux grandes révolutions de l’histoire qu’a connues le XXe siècle, il faut remarquer qu’il n’existait (et qu’il n’existe toujours pas) dans le monde arabe ni parti politique, ni idéologie capable de mobiliser les masses (comme en Russie en 1917 ou en Iran en 1978-1979) pour briser l’ancien appareil d’État et en édifier un nouveau, pour faire du passé table rase. C’est un constat. Certains le regretteront, d’autres s’en réjouiront, mais c’est une réalité qui ne changera pas dans les années qui viennent. Et les révolutions arabes ressembleront plus à un processus, avec des avancées et des reculs, qu’à un bouleversement majeur avec un « avant » et un « après ».
    Dans ce processus, les Frères musulmans égyptiens, qui ont participé aux mobilisations de janvier-février 2011, se sont comportés, pour l’essentiel, en force conservatrice, cherchant à trouver des compromis avec l’ancien régime, que ce soit la direction de l’armée ou de la police. Il est ironique que ce soit le ministre de l’intérieur nommé par le président déchu Mohammed Morsi qui orchestre la brutale répression contre les Frères. Une fois arrivé au pouvoir, et malgré les promesses faites aux forces révolutionnaires pour obtenir la victoire au second tour de l’élection présidentielle, Morsi a poursuivi dans cette voie, encouragé, il faut le reconnaître, par les hésitations et les atermoiements de l’opposition représentée par le Front de salut national, par le rapprochement entre celle-ci et les forces de l’ancien système. Au final, par leurs erreurs et leur sectarisme, les Frères musulmans ont même réussi à réhabiliter l’ancien régime aux yeux de nombreux Égyptiens, qui ont fini par justifier le coup d’État du 3 juillet.
    Mais, malgré l’appui dont ont bénéficié au départ les militaires, malgré la répression (ou à cause d’elle), il est clair que le nouveau gouvernement, simple façade du pouvoir militaire, aura du mal à établir de solides assises. D’autant que ni dans le domaine économique et social (le pays ne vit désormais que grâce à l’aide saoudienne et celle du Golfe) ni sur le plan des libertés - la loi sur les manifestations qui réduit à néant ce droit chèrement acquis par les Égyptiens en témoigne - le pouvoir ne répond aux demandes de la révolution de janvier-février 2011.
    A partir de ce constat assez sombre, on pourrait être amené à penser que ce qui s’est passé dans le monde arabe n’est pas une révolution, voire même que c’est un « complot occidental » pour déstabiliser la région. En fait, l’année 2011 marque le surgissement des peuples arabes sur la scène politique, une profonde prise de conscience que l’ordre ancien ne peut se maintenir, que les pays arabes ne peuvent rester à l’écart du monde, que les Etats doivent respecter leurs citoyens, lesquels ont des droits inaliénables. Au-delà des avancées et des reculs, c’est une transformation majeure.
    Dans un ouvrage célèbre, Le gauchisme, la maladie infantile du communisme (1920) Vladimir Ilitch Lénine décrivait ainsi une situation révolutionnaire : « C’est seulement lorsque “ceux d’en bas” ne veulent plus et que “ceux d’en haut” ne peuvent plus continuer de vivre à l’ancienne manière, c’est alors seulement que la révolution peut triompher. » Si l’on s’en tient à ces critères, la situation dans le monde arabe reste révolutionnaire.

    Alain Gresh

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlZAkZlZpqOsZclWR.shtml

  • Bourbier en R.C.A.

    L’erreur de François Hollande est triple
    Avec les socialistes, nous vivons un éternel recommencement : les moyens militaires sont toujours amputés, le réel n’est jamais pris en compte et les interventions sont décidées au pic des crises… L’exemple de la RCA illustre cette constante.
    A l’heure où ces lignes sont écrites, la situation y est la suivante :
    1) La France a contre elle la minorité musulmane vivant dans le sud du pays. Instrumentalisée par la Séléka, elle accuse l’armée française de partialité. Quant à la majorité sudiste chrétienne, elle reproche à nos forces soit de ne pas la protéger, soit de ne pas lui permettre de se venger…
    2) Le conflit qui était ethnique au départ devient peu à peu religieux, engerbant, en quelque sorte, les composantes ethniques régionales avec tous les risques internationaux qu’une telle évolution implique.
    3) Une guerre dans la guerre menace, car le contingent tchadien réprime les chrétiens cependant que les contingents issus d’autres parties de l’Afrique matraquent les musulmans…
    L’erreur de François Hollande est triple :
    1) La nécessaire intervention française devait se faire il y a un an (voir mes communiqués de l’époque), quand, avec peu de moyens, il était possible de « traiter » rapidement et efficacement les coupeurs de route de la Séléka. Au contraire, l’Elysée laissa à ces derniers tout loisir de prendre Bangui. Puis, devant l’ampleur des massacres, le chef de l’Etat ordonna à nos forces d’intervenir. Mais il était bien tard…
    2) Cette décision d’intervenir fut prise au nom de l’humanitaire -comme si l’Elysée craignait d’avoir une approche trop militaire de l’opération-, et sans qu’il ait été tenu compte des réalités ethno-politiques locales. De plus, aucun règlement politique ne fut prévu en dehors d’un mirage électoral pour l’année 2015. Elections qui ne seront d’ailleurs qu’une nouvelle illustration des rapports de force ethniques puisque l’ethno-mathématique électorale montrera ce tout le monde sait : les ethnies qui composent la Séléka ne représentent qu’environ 5% de la population  du pays. Rien n’aura été réglé pour autant.
    3) Pour cette intervention, nos forces n’ont pas eu d’objectif clair. Entre l’humanitaire et le désarmement des milices, quelle était leur mission? De plus, comment prétendre rétablir la paix dans un pays plus vaste que la France avec seulement 1600 hommes dont plusieurs centaines affectés à la garde de l’aéroport ?
    Alors qu’il fallait donner aux militaires les moyens de sidérer l’adversaire et de saturer l’objectif, les chiches moyens qui leur furent alloués ne leur permirent dans un premier temps que de lancer des patrouilles, non de quadriller, donc de tenir le terrain, seul moyen d’empêcher les massacres. De plus, au moment où l’opération était lancée, il fallut sécuriser la visite du président Hollande en ramenant l’essentiel des troupes dans le secteur de l’aéroport. Des quartiers qui venaient de voir passer des soldats français et dont la population pensait qu’elle était désormais sauvée furent donc de nouveau le champ d’action des tueurs…
    L’impression d’impuissance a été accentuée par le fait qu’au lieu d’être désarmée, but premier de l’opération, la Séléka a au contraire bien voulu accepter d’être cantonnée - du moins pour le moment -, mais en conservant ses armes…
    Pour sortir de ce bourbier, il n’y a que trois issues, toutes trois mauvaises :
    1) Un retrait de nos forces ; mais, outre le fait que la France perdrait toute crédibilité, elle sera plus tard accusée d’avoir laissé se commettre un « génocide ».
    2) Le recours à un volapuk militaire international permettant à Paris de « diluer » les conséquences de l’opération. Outre le fait que les massacres ne cesseront pas, la France sera, quoiqu’il en soit, considérée comme la vraie responsable d’un  éventuel échec.
    3) Le choix d’une option résolument militaire avec envoi de renforts, objectif clairement défini, désignation de l’ennemi et de l’ami, donc emploi de la force contre la Séléka à l’origine du chaos. L’inconvénient de cette option est que les islamistes mondiaux parleront d’une nouvelle « croisade » française contre des musulmans. Par ailleurs, étant donné qu’une grande partie de la force de frappe du Séléka est composée des Janjawid soudanais  de sinistre mémoire, les risques de contagion seront réels.
    Le Blog officiel de Bernard Lugan
    23/12/2013
    Relayé par Secours de France
    http://www.polemia.com/bourbier-en-r-c-a/

  • Belgique, plaque tournante des djihadistes tchétchènes

    La Belgique est devenue le premier pays d’accueil des Tchétchènes en Europe. Ils y sont officiellement environ 11.000, sans parler des clandestins. On les retrouve notamment à Verviers, Liège, Eupen et Arlon mais aussi dans le nord du pays.

    Or, parmi les 120 à 130 musulmans partis de Belgique rejoindre les djihadistes en Syrie, une vingtaine d’entre eux est d’origine tchétchène.

    Il faut se souvenir qu’en septembre 2010, c’est un belgo-tchétchène, Lors Doukaev, qui commet un attentat (raté) à Copenhague.

    Quatre mois plus tôt, à Prague, c’étaient déjà trois islamistes tchétchènes venus de Belgique qui avaient été neutralisés alors qu’ils se trouvaient dans l’hôtel où était descendu Dimitri Medvedev, alors président de la Russie.

    Les Tchétchènes figurent parmi les djihadistes les plus menaçants contre la Russie. En Syrie, ils constituent des troupes aguerries parmi les islamistes les plus fanatiques. Leur financement vient en partie de riches familles jouant des rôles importants dans les pays soi-disant « alliés » comme le Qatar, le Koweït et autres émirats arabes.

    http://medias-presse.info/belgique-plaque-tournante-des-djihadistes-tchetchenes/4555

  • L’armée sécurise Volgograd, les terroristes islamistes ont été identifiés

    Depuis les deux attentats commis à Volgograd, la population locale, effrayée, évite de se servir des transports en commun.

    Le régime renforcé a été introduit à Volgograd et dans plusieurs autres régions russes suite à la menace terroriste islamique, a annoncé le chef du Service fédéral de la sécurité (FSB) Alexandre Bortnikov. « Nous avons pris des mesures supplémentaire de sécurité. Il s’agit notamment des troupes intérieures qui patrouilleront à Volgograd conjointement avec la police », a expliqué M. Bortnikov. Des dizaines de camions transportant des soldats ont fait leur entrée à Volgograd.

    Toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi ayant déjà été prévues, aucune mesure supplémentaire ne sera mise en place malgré les attentats de Volgograd, a annoncé le président du Comité olympique de Russie Alexandre Joukov

    Terroristes identifiés

    L’attentat commis ce lundi matin contre un trolleybus à Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, est l’œuvre d’un kamikaze membre d’un groupe terroriste du Daguestan, Pavel Petchenkin. Pavel Petchenkin aurait adhéré à cette organisation islamiste en 2012 après s’être converti à l’ islam et avoir pris le nom d’Ansar Ar-russi.

    Lire la suite ...

  • La Russie frappée par deux attentats meurtriers

    Deux attentats meurtriers ont frappé la Russie en moins de 24h.

    Dimanche, quinze personnes ont été tuées et 35 autres blessées dans l’explosion qui a frappé la gare de Volgograd, a déclaré sur les ondes de la chaîne « Rossiya 24″ le gouverneur de la région, Sergueï Bogenov.  

    Le délégué aux droits des enfants, Pavel Astakhov, a de son côté indiqué à la presse qu’un enfant avait trouvé la mort dans cette explosion, déjà qualifiée d’attentat par le Comité national antiterroriste.  

    Le porte-parole du Comité d’enquête de Russie, Vladimir Markine a expliqué que le système de barrière installé à la gare a empêché la femme terroriste kamikaze d’avoir accès à la salle d’attente. Sans quoi le nombre de victimes aurait été bien plus important..  

    Selon le Comité d’enquête, la puissance de l’engin explosif était d’au moins 10 kg d’équivalent TNT.

    L’explosion en question s’est produite dimanche à 12h45 (heure de Moscou) au deuxième étage d’une gare ferroviaire de Volgograd.

    Mais ce lundi matin, c’est un trolleybus qui a explosé dans un attentat commis ici encore à Volgograd (sud de la Russie). Le dernier bilan fait étai de 10 morts et 28 blessés, a annoncé le ministère russe de la Santé publique.

    Lire la suite ...