par Dominique Sansone
La victoire éclatante de Vladimir Poutine aux élections présidentielles russes constituera un mandat donné au Kremlin pour mener à son terme la guerre en Ukraine.
Dans le même temps, les attaques sur le territoire russe se sont multipliées au cours des dernières semaines, la position stratégique de Kiev se détériorant progressivement.
En plus de cibler les centres de population civile avec des frappes de missiles et de drones, les forces du Corps des volontaires russes (RDK), pro-ukrainien, ont également tenté en vain d’envahir et de consolider le territoire en direction de Belgorod. De telles attaques étaient censées coïncider avec les élections et elles visaient à démoraliser les citoyens russes : en augmentant ainsi la pression sur le régime Poutine il s’agissait d’envoyer le message que l’administration actuelle n’a pas toute la situation sous son contrôle.