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immigration - Page 1004

  • Immigration, l’Autriche dit Stop !

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    On écrit immigration, on lit chaos ! Au sein de l’Europe, nouvelle tour de Babel des temps modernes, l’anarchie règne souverainement en matière d’immigration.

    L’Autriche a décidé de protester à nouveau contre l’arrivée des demandeurs d’asile qui débarquent en Italie par la Méditerranéen, le grand couloir des invasions.

    Ce n’est pas un nationaliste mais un social-démocrate, Hans Peter Doskozil, le ministre de la Défense, qui dit Stop :

    « Tant que l’immigration illégale, incontrôlée, continue à exister, a expliqué Doskozil à l’Agence de presse italienne Apa, et tant que l’Autriche continuera à supporter cet énorme poids, il ne pourra pas y avoir de canal légal supplémentaire pour les demandeurs d’asile. »

    En 2016, l’Autriche a accueilli 36 000 demandes d’asile,

    « un tiers, a calculé le ministre, de celles accueillies en Italie, qui a une population sept fois supérieure. »

    Au même moment où ce socialiste autrichien s’insurge contre les flots de migrants, la commission défense du Sénat italien a autorisé l’enquête concernant le rôle des bateaux des ONG en Méditerranée dans les débarquements des clandestins africains sur les côtes italiennes, enquête plusieurs fois demandée par Forza Italia. Selon ce parti politique italien, les ONG

    « au lieu de se limiter à leur fonction humanitaire, de fait contribuent au transport de clandestins en Italie, alimentant ainsi les activités des trafiquants d’êtres humains et les passeurs. » « Une chose est l’aide humanitaire. Autre chose est l’encouragement d’une activité qui enrichit les marchands de personnes et transporte en Italie des milliers et des milliers de clandestins chaque semaine, avec des retombées en termes de charges, de coûts pour l’accueil et pour la sûreté du pays.»

    ont expliqué trois députés de Forza Italia.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.secoloditalia.it/2017/03/migranti-laustria-chiude-la-porta-basta-richiedenti-asilo-dallitalia/

    http://www.medias-presse.info/immigration-lautriche-dit-stop/71459/

  • « Dans les banlieues, cessons de reculer »

    Malika Sorel-Sutter, essayiste. Ancien membre du Collège du Haut Conseil à l’Intégration. Ingénieur de l’Ecole Polytechnique d’Alger. Troisième cycle de gestion de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Major de promotion).

    FIGAROVOX – Après le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois, des émeutes urbaines ont éclaté en Seine-Saint-Denis. Dans quelle mesure peut-on dire que cette dégradation du climat sécuritaire est l’illustration d’une crise sociale et politique ?

    Ce qui est frappant, c’est le climat d’hystérie qui s’empare de plus en plus souvent de notre société. Chacun, ou presque, a son mot à dire sur ce qui s’est produit et voudrait imposer aux enquêteurs et même à la Justice la qualification des faits ainsi que la sentence. Les juges sont placés sous une pression inacceptable dans une démocratie.


    Alors sommes-nous dans la traduction d’une crise sociale et politique ? Une crise politique, assurément car c’est bien l’ordre établi et tous ceux qui l’incarnent de près ou de loin qui se trouvent un jour ou l’autre contestés, et parfois placés dans l’incapacité d’exercer leur mission. Des guet-apens sont tendus à des pompiers. Des policiers tombent dans des embuscades ou sont attaqués car leur surveillance dérange. Un nombre croissant d’enseignants refusent d’exercer leur mission en certains lieux. De même en va-t-il pour des médecins et bien d’autres professions.

    Quant à la crise sociale, tout dépend de ce que vous mettez dans le terme “social. Si vous l’entendez au sens qui a cours depuis le début des années quatre-vingt, alors non, nous ne sommes pas dans la simple traduction d’une crise sociale. Le problème est beaucoup plus profond, et surtout multidimensionnel. L’État, qu’il ait été piloté par la droite ou par la gauche, a consenti de lourdes dépenses dont le contenu n’a pas été suffisamment porté à la connaissance de l’opinion publique. L’État devrait communiquer davantage afin que l’on cesse de l’accuser de n’avoir pas assez investi. Ces accusations répétées – de toutes parts – nourrissent le ressentiment et parfois même la haine à l’égard des institutions et de leurs représentants.

    N’y a-t-il pas aussi une dimension culturelle voire religieuse à cette crise des banlieues ?

    C’était le cas en 2005. Pourtant les médias ont persisté à répéter que tout ce qui se produisait était lié à la mort effroyable des deux jeunes dans un transformateur. Gilles Kepel a mis en évidence que l’embrasement des banlieues avait eu pour origine le lancement non intentionnel d’une grenade à proximité d’un lieu qui présentait l’aspect extérieur d’un entrepôt. Les policiers ignoraient que ce bâtiment était utilisé comme lieu de culte. Sur place, l’information a été aussitôt propagée que la mosquée avait été visée délibérément, et qu’il s’agissait d’une attaque de l’État contre l’islam et les musulmans. Il convient de s’interroger sur les groupes de pression et d’influence qui trouvent intérêt à diviser la société selon la croyance, l’ethnie ou la “race”.
    Il est prématuré de tirer des conclusions sur ce qui se produit aujourd’hui et qui se propage à travers un nombre croissant de territoires. Nous sommes en présence d’une population sous le choc de ce qui vient d’arriver et qui se retrouve très vraisemblablement instrumentalisée. Il appartient à nos services de renseignement d’identifier au plus vite quelles sont les forces qui s’activent en sous-main et qui ont intérêt à ce que la police ne puisse plus pénétrer certains quartiers, ou même que la situation échappe à tout contrôle.

    Peut-on comparer la situation actuelle aux émeutes de banlieue en 2005 ?

    Depuis 2005, la situation s’est fortement dégradée. Le niveau de violence a considérablement augmenté. Cela était prévisible puisque le fond du sujet n’a jamais été véritablement abordé. On a persisté dans le déni du réel et dans la manipulation des masses. Pourtant, comme le montrent ses propos consignés dans Un président ne devrait pas dire ça, François Hollande n’ignore rien de la gravité de la situation. Évoquant la marche pour Charlie, il fait état de “ces trois France qui semblent parfaitement irréconciliables” et s’interroge : “comment on peut éviter la partition ? … Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition”. En 2005, il n’aurait pas employé le terme de “partition” qui est extrêmement lourd. Quel est le bilan de François Hollande dans ce registre ? C’est celui de sa tentative de refondation des politiques d’intégration, que j’ai contribué à torpiller car elle menait tout droit à la disparition à terme de l’identité française. Nul n’a le droit de créer les conditions de l’enterrement de l’identité du peuple français. Chaque peuple a droit au respect de son identité, a fortiori sur son propre territoire. J’ai eu l’occasion d’analyser longuement les différents rapports pour Le Figaro.

    Malheureusement, les choses n’en sont pas restées là, puisque nous avons eu droit ensuite à un certain nombre de réformes scolaires ainsi qu’à l’adoption de la loi “Égalité et Citoyenneté” qui partent toujours de la même approche et qui recèlent un degré non négligeable de toxicité pour notre avenir à tous. Et l’on en arrive à présent à ce qu’un postulant à la fonction suprême ose asséner qu’ «il n’y a pas de culture française» !

    Comment jugez-vous la réaction des autorités politiques à ce nouvel accès de violence ?

    Il y a eu de bonnes et de mauvaises réactions. Lorsqu’une enquête est en cours, on ne doit pas tenter d’interférer. Chacun se doit de laisser la Justice suivre son cours. Aussi, la visite du président de la République à l’hôpital n’aurait pas dû se produire car non seulement elle jette du sel sur les plaies, mais elle est de surcroît perçue comme un parti pris. Il avait lui-même reproché au président Nicolas Sarkozy de réagir trop souvent, et lui, que fait-il ? Ensuite, certains politiques de premier plan se sont mis à relayer l’appel au calme lancé par la famille. On croit rêver ! Ce faisant, le politique se démet lui-même de son autorité.

    Autre point : qu’une première manifestation ait été autorisée, car il est naturel que des citoyens éprouvent le besoin de marcher ensemble, on peut le comprendre. Mais nous n’en sommes plus là. D’autant que nous sommes en état d’urgence. Comment expliquer que le pouvoir expose ainsi son incapacité à faire appliquer la loi ? C’est préjudiciable pour tous, car toute faiblesse de l’État peut être interprétée comme une invitation à défier encore davantage les institutions. Or, la population a besoin d’être protégée. La sécurité est le premier des besoins.
    Le refus réitéré par le gouvernement de la délivrance d’un récépissé de contrôle d’identité est une très bonne décision. Cette demande part du principe que nos policiers sont suspects. Cette mise en cause récurrente de la police nationale est catastrophique. Il ne faut pas venir ensuite s’étonner de la dégradation de la situation de la sécurité en France.

    Que faire ?

    Cesser de démissionner et de reculer en pensant que c’est la meilleure façon d’acheter la paix. Nous le voyons, c’est l’inverse qui se produit. Il faut retrouver le chemin de la raison. En revenir au traitement des individus, et des individus seuls. Considérer chaque être humain sur la base de ce qu’il est en tant qu’être humain, et donc tourner le dos à l’approche communautaire qui pourrait conduire à terme à la partition évoquée par le Président François Hollande. Travailler à retisser le lien de confiance entre notre société, l’école et le corps enseignant. Le chantier est exigeant, mais il est décisif pour l’avenir de notre société. Beaucoup peut encore être fait dans ce domaine. L’espoir est de mise. Responsabiliser les parents, mais aussi les accompagner dans leur mission car l’éducation n’est pas toujours tâche aisée, loin s’en faut ! Dans mes écrits, j’émets un grand nombre de propositions et recommandations. Simplement, il faut être bien conscient que rien ne sera possible sans prendre en compte le fait que la France n’est plus en capacité d’accueillir de nouveaux flux migratoires. Et ce n’est pas qu’une simple question d’ordre socio-économique.

    Malika Sorel-Sutter Paru sur Figarovox, 14 février 2017

    Source : Magistro.fr

    https://www.polemia.com/dans-les-banlieues-cessons-de-reculer/

  • Terrorisme musulman : l’irresponsabilité politique de Macron

    Dans le numéro 41 de sa revue de propagande Al Masra, Al-Qaïda dans la péninsule arabique évoque la prise de position d’Emmanuel Macron sur la colonisation“crime contre l’humanité”. Christophe Billan, le président de Sens commun, réagit dans Valeurs Actuelles :

    6a00d83451619c69e201b8d26dbf15970c-250wi.png"Cet organe de propagande se contente de rapporter les faits évoquant le profil et les propos d’Emmanuel Macron ainsi que ceux de François Fillon du reste. Toutefois, cette évocation met en lumière deux points fondamentaux : l’irresponsabilité politique de Macron et ses véritables motivations. Irresponsabilité car l’outrance de ses propos entretient des fantasmes qui contribuent d’une part à fragiliser l’unité du pays d’autre part à mettre en danger nos ressortissants et nos intérêts. Irresponsabilité également car les perpétuelles contorsions démagogiques du leader « d’en marche » atteignent aujourd’hui un paroxysme en alimentant une propagande terroriste qui menace la France mais aussi la stabilité des pays arabes. Irresponsabilité enfin parce que l’histoire est une discipline sérieuse. La colonisation est un processus complexe qui recouvre des réalités non homogènes.

    Mettre sur un même plan l’action du Maréchal Lyautey au Maroc et les crimes de la shoah est immoral. Faire référence à un projet génocidaire sans considérer l’évolution démographique des pays du Maghreb durant cette période est indécent. Cette absurdité révoltante transparait aujourd’hui dans un organe de propagande terroriste qui pointe du reste la véritable motivation d’Emmanuel Macron : la présence en France d’une communauté d’origine algérienne estimée à plus d’un million d’individus.

    Ce clientélisme électoral fondé sur des caricatures est simplement abject. Sa démagogie devient propagande et j’observe qu’elle alimente celle des terroristes qui menacent notre pays. Macron c’est un peu le portrait de Dorian Gray : au-delà des apparences, on perçoit peu à peu son vrai visage et il est inquiétant. [...]

    Lors de son discours à Berlin, Emmanuel Macron a félicité Mme Merkel pour son courage. Il estimait en effet que l’accueil d’un million de migrants était une véritable « aubaine économique ». Ce déni de réalité au profit de considérations économiques étroites, parfaitement résumées par Christophe Guilluy, pose un vrai problème pour l’avenir. On voit apparaitre progressivement le libéralisme hors sol de Macron qui repose sur l’émergence d’un marché global toujours plus dérégulé. Cette vision considère les Etats, les peuples et la politique comme des vestiges encombrants. [...]

    [S]a tribune dans le Figaro met en lumières les contours d’une société qui fait froid dans le dos. Il y assume désormais la notion de « multiculturalisme » et très vite il revendiquera celle de « communautarisme ». Une fois encore Macron s’inscrit dans une logique de séduction destinée à abuser les Français. Il faut être très clair avec les termes employés. Le multiculturalisme dont il se réclame ce n’est pas l’unité dans la diversité mais l’agrégation de communautés repliées sur leurs avantages et leur identité dans un espace donné. Ce processus est en total contradiction avec les notions de Peuples et de Nation. La nation parvient, au terme d’un processus historique de plusieurs siècles, à fédérer des singularités autour de principes assumés et d’une vision commune. Le multiculturalisme qu’Emmanuel Macron appelle de ses vœux est une déconstruction de notre héritage et un véritable danger pour l’avenir puisque l’unité dans la diversité devient impossible.

    Le repli d’une communauté sur ses avantages la conduit inexorablement à considérer les autres groupes comme un concurrent voire comme un adversaire. L’Etat s’épuise alors à réguler des intérêts toujours plus contradictoires. Voilà à la fois la réalité et l’impasse du multiculturalisme vanté par certains. J’observe d’ailleurs que Thierry Tuot, le conseiller d’Etat à l’origine du rapport sur une nouvelle intégration, qui assume pleinement les contours d’une société bâtie sur le communautarisme, évolue dans le premier cercle d’Emmanuel Macron. En 2012, Terra Nova conseillait à la gauche de remplacer son socle électoral populaire par le vote communautaire. Son directeur est également un proche d’Emmanuel Macron. Nous sommes loin de la rupture annoncée mais bien dans une continuité délétère avec le quinquennat en cours. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Londres, Bruxelles, Paris, Berlin : Européens, chassons les islamistes !

    Une fois encore une grande ville européenne a été frappée par le terrorisme islamiste. Le mode opératoire n’a pas changé, des innocents sont tués au hasard, par haine de ce que nous sommes, par haine de notre identité et de notre civilisation.

    Depuis plusieurs mois, à travers notre campagne « Chassons les islamistes », nous appelons les politiques européens à prendre à bras le corps la menace de l’islamisme qui a fait de trop nombreux morts en Europe depuis 2015.

    La seule question qui doit animer la réflexion de chacun est de savoir comment les Européens vont pouvoir se débarrasser de cette menace qui a grandi dans nos pays, alimentée par une immigration massive et continue.

    De grands bouleversements se profilent si des choix politiques courageux et forts ne sont pas faits dans les prochains mois. Génération Identitaire appelle tous les Français et tous les Européens fiers de leur identité à s’engager politiquement et à se dresser face aux islamistes.

    Communiqué de Génération Identitaire

    http://fr.novopress.info/204524/londres-bruxelles-paris-berlin-europeens-chassons-les-islamistes/

  • Lycéens français blessés : qu’attendait le ministre de l’Éducation pour agir ?

    Ce qui est arrivé ce 22 mars à Londres aux jeunes de Concarneau révèle, une fois de plus, un nouveau pan de l’irresponsabilité de nos gouvernants.

    Il y eut Paris en janvier et novembre 2015, Bruxelles en mars 2016, Berlin en décembre dernier et, hier, Londres.

    Les cibles des attaques terroristes sont claires : les capitales européennes, les centres historiques.

    Si des touristes particuliers prennent leurs responsabilités en choisissant de visiter le Louvre, les marchés de Noël berlinois ou Westminster, il n’en va pas de même quand il s’agit de voyages scolaires. À ce niveau, les responsabilités s’empilent : professeurs organisateurs, chefs d’établissement, recteurs et, au sommet de la pyramide, ministre de l’Éducation nationale.

    Dans l’état d’alerte terroriste que connaît actuellement le monde occidental, et particulièrement l’Europe, ce ministère qui aime se défausser sur ses agents serait bien inspiré de se ressaisir enfin et d’interdire les séjours ou voyages dans les capitales et les centres historiques.

    Après Bruxelles, Mme Vallaud-Belkacem avait bruyamment interdit ou suspendu les voyages « en Belgique ». Mesure ponctuelle, médiatisée à outrance. Mais rien sur le long terme. Rien sur les autres destinations.

    Était-il si difficile de reconnaître que ce n’était pas que la Belgique qui était visée ?

    Au niveau local, de nombreux professeurs, en accord avec leurs chefs d’établissement, ont décidé d’être plus responsables que leur ministre en suspendant les sorties qu’ils organisaient habituellement à Londres, Rome ou Berlin. Quelques élèves ou parents protestent, mais il suffit de leur expliquer que c’est par principe de précaution, pour protéger leurs enfants. Ils comprennent très bien.

    Ce qui est arrivé ce 22 mars à Londres aux jeunes de Concarneau révèle, une fois de plus, un nouveau pan de l’irresponsabilité de nos gouvernants. Non seulement incapables d’empêcher les causes du mal qu’ils ont laissé grandir, ils n’ont même pas le courage d’appliquer le principe de précaution qui permettrait d’en limiter les terribles conséquences sur nos jeunes.

    « On a vu la voiture percuter un groupe. À 20 secondes, c’était nous », a décrit Kilian, l’un des jeunes Concarnois. Malheureusement, deux de ses camarades grièvement blessés ne peuvent pas en dire autant.

    http://www.bvoltaire.fr/lyceens-francais-blesses-quattendait-ministre-de-leducation-agir/

  • Mosquées radicales : Joachim Véliocas invité de radio Méridien Zéro

  • La dictature antiraciste: ses méthodes et ses buts!

  • Dramatique vidéo de l'attentat terroriste musulman à Londres (22 mars 2017)

  • Attaque terroriste au Parlement britannique à Londres

    Une attaque terroriste vient d’avoir lieu devant le Parlement britannique. Selon les premiers éléments rapportés par la presse britannique, un homme armé d’un couteau, qui serait de type pakistanais ou indien, a été abattu devant le Parlement britannique, après qu’il a attaqué et blessé un policier à l’intérieur du Parlement.

    Dans le même temps, un véhicule de type 4×4 a fauché volontairement une dizaine de piétons et de cyclistes sur le pont de Westminster, trois d’entre eux au moins étant blessés et ayant été vus gisant au sol.

    Le premier ministre Theresa May, qui se trouvait au Parlement, a été exfiltré par la sécurité et a fait savoir qu’elle allait bien.

  • La folle semaine euro turque

    Il faut hélas revenir, d'abord, sur la décision française d'autoriser l'organisation, à Metz le 12 mars, d'une importante réunion politique communautariste où le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu est venu exhorter ses compatriotes résidant en France et dans les pays frontaliers de voter "evet" (oui) à la transformation autoritaire de la constitution.

    Examinons d'abord cette décision du point de vue de la politique intérieure française.

    En elle-même cette affaire révèle l'attitude capitularde de la gauche parisienne devant un électorat qu'elle entend rallier à tout prix. Ceci résulte de la stratégie imposée depuis plusieurs années par Terra Nova. Ce prétendu laboratoire d'idées progressistes remonte à 2008. Il se coule sur le modèle du Parti Démocrate des États-Unis, que la loi autorise désormais à financer les partis de l'Internationale socialiste.

    Son propos, désormais bien connu et bien repérable, consiste à substituer aux anciens électorats ouvriers, qui constituaient historiquement le socle des partis socialistes, sociaux démocrates et communistes, les masses fédérées des minorités, toujours présentées comme opprimées. On réfute officiellement avec horreur la dénonciation du remplacement de peuple, thèse d'un Renaud Camus stigmatisée pour raciste. Mais les disciples de la gauche caviar la pratiquent allègrement. Le peuple de gauche, pour eux, ne se recrute plus chez les travailleurs, mais chez les étrangers, tous les étrangers. L'Arlette Laguillier de demain devrait ainsi ouvrir ses discours non plus par son célèbre "travailleurs, travailleuses" mais par un "étrangers, étrangères".

    Or, parmi ceux-ci un certain nombre ne se sentent aucune vocation à rejoindre les rangs de la gauche.

    Les partisans d'Erdogan en Europe en donnent sans doute le plus éclatant exemple. Militant pour une renforcement des pouvoirs constitutionnels de leur président, ils se recrutent dans deux partis : d'une part, l'AKP créé par Erdogan lui-même sur la base d'un retour méthodique de la Turquie à l'islam, et à la tradition ottomane, et d'une répression plus intransigeante vis-à-vis des revendications kurdes, tout en mettent en œuvre une économie d'apparence plus libérale ; et d'autre part le MHP, parti des Loups-Gris nationalistes, dont le fondateur Alparslan Türkes (1)⇓ considérait : "le corps de notre politique est le nationalisme turc, et son âme est l'Islam". (2)⇓

    On se trouve ici en présence d'un cas d'école

    L'objet de la campagne référendaire aurait de quoi faire réfléchir même un François Hollande, même un Ayrault qui parle "d'apaisement" et qui fait mine de considérer que rien ne justifierait l'interdiction de meetings où des ministres turcs viennent enflammer la diaspora et intimider au sein de celle-ci les représentants de l'opposition politique ou des minorités ethniques (notamment kurdes) et religieuses (notamment alévies). Toutes sont d'ores et déjà opprimées par le régime turc, caricature du jacobinisme français, et il est à craindre qu'elles le soient encore plus si le projet gouvernemental est adopté.

    Le 16 avril en effet le referendum constitutionnel portera sur une réforme renforçant outrageusement les pouvoirs du président de la république Recep Tayyip Erdogan. Ceci remplacerait le système actuellement parlementaire par un régime présidentiel quasi dictatorial. Ceci déterminerait une inversion de toute l'évolution des institutions turques depuis la fondation de la République par Mustafa Kemal Atatürk. Le caractère répressif du projet, a été rappelé aux Européens, avec éloquence, par l'actuel premier ministre Binali Yildirim venu en Allemagne faire campagne pour le oui. Le 18 février en effet il a promis une traque impitoyable de tous les partisans qu'il dénonçait, en vrac, comme des putschistes et des terroristes, aux applaudissements de plusieurs milliers de sympathisants rassemblés. "L'époque où certains pouvaient donner des leçons à la Turquie est révolue. La Turquie n'est pas un pays que l'on peut intimider", a-t-il lancé dans le grand stade d'Oberhausen, salué au cri de allahou akbar.

    Il se trouve que, sans le vote des 39 députés du MHP le projet de révision constitutionnelle proposé par Erdogan et les 317 députés de son parti n'aurait pas passé le cap des 330 voix sur 550 à l'Assemblée nationale nécessaire pour être soumis à referendum.

    Difficile dans ces conditions d'agréger à la gauche française les amis de cette coalition, d'autant que la gauche turque est clairement identifiée aux deux autres partis et que les adversaires du projet ne manquent pas de caractériser comme de nature à renforcer une situation d'oppression.

    Enfin, on doit regarder cette affaire du point de vue européen. Étant de ceux qui ont toujours mis en garde contre la candidature d'Ankara (3)⇓, je ne puis que me féliciter de voir que des gens qui, jusque-là semblaient indifférents à l'idée qu'un pays extra-européen puisse entrer dans ce qui s'appelle l'Union européenne aient largement pris conscience du danger.

    Il est faux en effet de présenter cette affaire comme l'ont fait les médias hexagonaux lesquels n'ont guère mis l'accent que sur le contentieux avec les Pays-Bas. Ce faisant ils ont préemptés le résultat des élections néerlandaises du 15 mars : patatras les sondages se sont encore trompés. Ce n'est pas le parti de Wilders qui l'a emporté, mais le parti libéral. Or, l'affaire de la campagne intrusive du gouvernement turc en Europe avait entraîné la réaction de plusieurs pays: Hollande, certes, mais aussi Autriche, Suisse, Danemark et surtout en Allemagne où l'immigration turque est la plus forte. Depuis plusieurs semaines cette question faisait la Une des sites internet des plus sérieux parmi les journaux d'outre-Rhin. Les responsables politiques allemands se sont tous prononcés, s'indignant des provocations. Et, une fois de plus, la presse parisienne ne s'en préoccupait pas. Il lui était beaucoup plus agréable de mettre en cause la xénophobie néerlandaise et de laisser entendre qu'il s'agit seulement d'une retombée du Brexit, dont se réclame Wilders.

    On est rarement déçu avec le mégalomane d'Ankara Recep Tayyip Erdogan. Ses injures déplacées en direction des Allemands et des Hollandais restent dans la droite ligne d'un discours récurrent plein de mépris et de rancœur envers les Européens. On ne doit donc plus accepter qu'en réponse, nos pays ne se situent pas sur une même ligne, celle de la fermeté.

    En choisissant, quand les autres européens font face, de singulariser en s'aplatissant, pour des raisons électorales internes, et de surcroît illusoires, Hollande et les socialistes ont délibérément choisi d'affaiblir et de discréditer la France.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Ce nom, trop beau pour être vrai s'agissant d'un nationaliste turc (un peu comme si un nationaliste français s'appelait Clovis Lefranc) est un pseudonyme. La véritable identité du personnage reste mystérieuse. 
    2. L'un des exploits des Loups Gris peut être visionné avec les images de la mise à sac et du massacre de Sivas du 2 juillet 1993 à Sivas, une ville du centre de la Turquie. Il a entraîné la mort de 37 personnes, dont 33 intellectuels alévis. . 
    3. cf. Mon livre La Question turque et l'Europe.

    http://www.insolent.fr/