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immigration - Page 1035

  • Après Paris, Bruxelles, Nice : Berlin. Mme Merkel a-t-elle enfin compris ?

    L’Histoire a montré que, face aux totalitarismes, ni l’angélisme ni la soumission n’étaient la solution.
    Tragique 19 décembre.

    Après Paris, après Bruxelles, après Nice : Berlin.

    Un camion a foncé, hier soir, dans la foule d’un marché populaire de la capitale allemande, Breitscheidplatz. Une dizaine de morts. Une cinquantaine de blessés.

    Un marché de Noël, à cinq jours de la fête de la Nativité.

    Le message est clair, la signature quasi certaine — à l’heure où nous publions, la police allemande dit « pencher » pour un attentat —, surtout quand, au même moment, à Ankara, un policier turc radicalisé assassinait froidement, dans le dos, l’ambassadeur russe, en hurlant son allégeance aux islamistes.

    Le même jour, l’Union européenne reconduisait pour six mois les sanctions contre la Russie. Jusqu’à quand durera l’aveuglement tragique des gouvernants européens, M. Hollande et Mme Merkel en tête ? Aveuglement diplomatique qui nous a fait préférer les islamistes de Daech au gouvernement syrien et aux Russes.

    Aveuglement sur les migrants, qui a conduit l’Europe à ouvrir ses portes à plus d’un million de migrants musulmans alors que l’Europe connaissait déjà des problèmes majeurs d’assimilation.

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  • Soumission

    Pas de  trêve de Dieu en cette période de Noël, les soutiens de l’État islamique ne désarment pas. Hier, l’ambassadeur de la Russie en Turquie, Andreï Karlov, a été abattu de plusieurs balles dans le dos dans une exposition d’art à Ankara par un policier en civil, lequel a été ensuite été tué par les forces spéciales. L’assassin entendait protester contre la libération d’Alep grâce au soutien de l’armée russe. On l’entend déclarer en arabe des paroles d’un chant de combat islamique dans une vidéo juste après avoir commis son meurtre : «Nous sommes ceux qui ont voué allégeance à Mohamed pour le djihad jusqu’à notre dernière heure.» Avant de poursuivre en turc : «N’oubliez pas la Syrie n’oubliez pas Alep. Tant que les habitants n’y seront pas en sécurité, vous ne le serez pas non plus.»  Selon Vladimir Poutine, «le crime qui a été commis est sans aucun doute une provocation destinée à perturber les relations entre la Turquie et la Syrie ainsi que le processus de paix en Syrie auquel contribuent activement la Russie, la Turquie et l’Iran. Il ne peut y avoir qu’une seule réponse à cela : intensifier la lutte contre le terrorisme.» Hier toujours, et le mode opératoire, recommandé par l’EI, rappelle bien sûr celui utilisé par Mohamed Lahouaiej Bouhlel le 14 juillet à Nice, un réfugié, Naved B., en possession de papiers pakistanais,   a foncé à bord d’un camion dans un marché de Noël à Berlin, faisant au moins douze morts et plus de cinquante blessés. Un hangar de l’ex-aéroport de Tempelhof, abritant des «migrants», a été perquisitionné peu après par la police allemande.

    Dans ce climat, on ne s’étonnera pas des résultats du 12e baromètre annuel de l’institut Paul Delouvrier, qui indique que la question cruciale de la «sécurité» est considérée comme prioritaire pour 44 % des Français interrogés, se hissant juste derrière l’emploi et la lutte contre le chômage (52 %). Cette inquiétude est bien légitime, bien compréhensible, mais cette exigence sécuritaire ne doit pas être le prétexte utilisé par nos dirigeants pour limiter plus largement les libertés des Français et des Européens.

    Bruno Gollnisch rappelait plus largement il y a quinze jours, réagissant au rapport  sur la situation des droits fondamentaux dans l’UE, que la liberté d’expression, d’opinions, professée officiellement par le Système et l’Europe de Bruxelles, n’existe que pour ceux qui ne contestent pas le discours des grands prêtres de la religion progressiste, cosmopolite et mondialiste… Il le notait dans l’hémicycle du parlement européen : «la seule chose qui échappe à vos nomenclatures mondialistes c’est le sort de ceux qui subissent l’absence de liberté d’expression».

    Une exigence de liberté qui est parfois partagée par des personnalités qui ne gravitent pas (du tout) dans les mêmes eaux que l’opposition nationale. En septembre dernier une pétition a été adressée à Barack Obama pour qu’il accorde la grâce présidentielle au lanceur d’alerte Edward Snowden. Parmi les signataires on trouve le nom du milliardaire mondialiste George Soros, des pipoles  de gauche, mais aussi Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, le linguiste et philosophe libertaire Noam Chomsky (tous deux signataires comme Bruno Gollnisch de la pétition de 2010 pour l’abrogation de la très liberticide Loi Gayssot).

    Même le candidat de la gauche de la gauche, partage aujourd’hui la colère de Bruno Gollnisch qui dénonce de longue date la frilosité, la lâcheté, la soumission des bruxellois dans les affaires Snowden et Assange. Jean-Luc Mélenchon réclame ainsi que  Edward Snowden et Julian Assange, qui «ont rendu service à la France, ont permis de révéler et de faire la démonstration que les États-Unis nous espionnaient», puissent être accueillis en France. Il souhaite même leur donner la  «nationalité française» pour services rendus…

    Les États-Unis, via leurs services d’espionnage, poursuivent, et c’est bien  normal, la défense de leurs propres intérêts qui ne recoupent pas  toujours, très loin s’en faut,  les nôtres,  du moins ceux d’une France  réellement indépendante. C’est pourquoi il n’est pas anodin, Paris-Match notamment l’indiquait à ses lecteurs le 7 décembre, que faute de moyens suffisants accordés à  notre Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), celle-ci a signé un contrat (au montant non révélé) avec une  firme californienne liée à la CIA,  Palantir Technologies. Une société spécialisée, avec une grande efficacité, semble-t-il, dans le traitement des énormes flux informatiques qui a permis le démantèlement de   réseaux terroristes, l’élimination de djihadistes… Un «agent de la lutte antiterroriste “” confie au magazine : “Il est habituel et normal que la DGSI, comme les services secrets, la DGSE, partagent certaines informations avec des services de renseignement de pays alliés, au premier rang les États-Unis. Mais l’accord avec les Américains n’a pas été choisi, ils sont les seuls à disposer de cette technologie qui nous est nécessaire. Surtout, avec Palantir, les services US vont disposer d’une fenêtre grande ouverte sur des informations sensibles et notre lutte antiterroriste. C’est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe”.

    Notons encore que Patrick Calvar, patron de la DGSI, l’homme qui expliquait devant les députés de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 13 novembre que “Nous sommes au bord d’une guerre civile”, mettant en accusation l’ultra-droite française comme un des facteurs “des affrontements intercommunautaires” à venir, connait bien Alex Karp fondateur de Palantir Technologies.

    Paris-Match, le soulignait en juin 2015, au détour d’un article consacré au très mondialiste Club Bilderbeg dont le but officiel est  de “favoriser le dialogue entre les États-Unis et l’Europe”. On y apprenait que MM.  Calvar et Karp sont tous deux des invités de Bilderberg. Or “Alex Karp et Regina Dugan (vice-présidente de Google, NDLR) était-il écrit, illustrent par leur carrière louvoyante entre des sociétés high-tech et des agences gouvernementales US de la défense et du renseignement, la très grande proximité entre (…) l’intelligence artificielle, le cybersécurité et le terrorisme. La nouvelle loi sur le renseignement s’inscrit au cœur de ce triptyque. Le directeur général de la Sécurité intérieure, Patrick Calvar, est donc en bonne compagnie”…

    Une nouvelle illustration de la mise sous contrôle, encore plus poussée, de nos services de renseignements. Était-elle réellement nécessaire, indispensable et inéluctable? Non bien sûr, pas plus que ne l’est pour un patriote l’inféodation de nos élites à ses   cercles un peu occultes, loin des regards des peuples, décrit par Bruno Gollnisch ou se jouent trop souvent l’avenir de notre pays.

    https://gollnisch.com/2016/12/20/soumission/

  • Génération identitaires Paris : Paris, Nice, Bruxelles, Berlin... La liste s'allonge !

  • Le terrorisme islamique a frappé à Berlin : Refugees welcome ?

    Lundi soir, un camion a foncé dans une foule dans un marché de noël à Berlin. Au moins 50 personnes ont été blessées, dont plusieurs grièvement, douze personnes – au moins – ont perdu la vie, selon un porte-parole de la police.

    Des images des lieux du drame diffusées par le site internet du quotidien local Berliner Morgenpost ont montré plusieurs stands du marché de Noël détruits par le passage du camion. L’agence DPA citant la police a évoqué un attentat. Dans la matinée du 20 décembre, les forces de sécurité allemandes ont confirmé que l’attaquant a «délibérément» foncé sur la foule.

    Le terroriste islamiste serait un migrant pakistanais arrivé en Allemagne au mois de février dernier. Refugees welcome ? Vraiment ?

    http://fr.novopress.info/202422/le-terrorisme-islamique-a-frappe-a-berlin-refugees-welcome/

  • Invasion massive : les migrants de Stalingrad s’exposent en photos pour récolter des fonds

    Rien n’arrête les propagandistes de l’invasion massive. Il y a deux mois, l’association Baam (Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants) a distribué une trentaine d’appareils photo jetables à des migrants volontaires.

    Objectif : « laisser place à leur créativité, leurs discours, leurs rêves… » (sic).

    Une sélection de 34 photos ont été exposée dans le 11e arrondissement ce dimanche 19 décembre. Les clichés sont désormais en vente et les profits seront reversés à l’association baamasso.org et aux photographes. Décidément, l’immigration de masse reste un bon business pour certains…


    Les migrants de Stalingrad se racontent en photos par leparisien

    http://fr.novopress.info/

  • Regard écologique sur le métissage (4/5)

    La génétique du maïs pour comprendre les politiques de métissage actuelles

    La métissolâtrie en marcheUne des principales cibles des Identitaire actuellement est Richard Coudenhove-Kalergi (1894-1972), un Eurasien, qui en son temps envisageait une Europe du futur peuplée de métis, fruits de l’hybridation entre des Européens blancs, des Africains noirs et des Asiatiques jaunes. Mais auparavant cette idéologie métissolâtre avait animé les classes dirigeantes. Ainsi, au XVIIe siècle, la mode était d’importer des Africains en Europe pour la domesticité de la haute société. La présence de d’enfants noirs dans la peinture de cette époque, ou des personnalités comme Pouchkine descendant d’un de ces Africains, attestent de cette présence africaine en Europe. Cela intéresse les historiens et les généticiens pour une raison simple : ils ont complètement disparu ensuite.

    On ne retrouverait aucune trace génétique de leur présence, il y a quatre siècles, dans les populations de souche d’aujourd’hui. Des métissages ont dû se produire, mais leur descendance se volatilisa.

    On évoque aussi parfois la volonté de grands propriétaires terriens d’Amérique d’hybrider des femelles humaines blanches, généralement d’origine irlandaise, à des mâles africains. Mais cette ambition métissolâtre de nos classes dirigeantes ne s’arrête pas aux hybridations entre différentes races humaines.

    On évoque aussi l’ambition de savants des années 1930 de croiser des primates supérieurs avec des humains. Des expériences auraient été réalisées en Afrique à l’initiative de savants russes et français. L’idée aurait été de créer un super-soldat mi-homme/mi-singe. Un film s’inspire – dont je ne retrouve pas la trace, ayudame, por favor ! – directement de cette politique de l’époque. Le héros, super-soldat à l’apparence humaine, agile aux agrès mais craignant l’eau, est finalement tué par sa mère, une gorille femelle. Max mon amour (1986), film sans équivoque, narre l’histoire d’une femme blanche et d’un chimpanzé. Il y a d’autres films dont l’ambition est de montrer le métissage sous un angle positif. Sans doute nous habitue-t-on dès à présent, après les unions inter-raciales, à envisager d’autres modalités d’hybridation.

    La question se pose donc des motivations des classes dirigeantes à vouloir nous hybrider à tout prix. Quelles fascinations ces hybrides suscitent-ils chez les « élites » ? Envisage-t-on demain des ouvriers ou des soldats ayant les capacités d’animaux soigneusement choisis, hybridés à des humains ?

    Un embryon de réponse est fourni par les généticiens, résumé par la notion de « coup de fouet de l’hybridation ». En effet, l’hybridation permettrait d’engendrer des individus avec des caractéristiques singulières, doux et fragiles, dociles et ne vieillissant pas.

    La génétique du maïs comme modèle de référence

    Pourquoi les classes dirigeantes sont-elles autant motivées à métisser les peuples sous leur tutelle ? La génétique du maïs nous fournit peut-être une réponse.

    Depuis longtemps, les agronomes ont remarqué que le croisement de variétés de maïs de différentes lignées engendre des hybrides plus performants (selon leurs intérêts) que les lignées-souches. C’est bon pour le rendement. La communication commerciale autour des plantes hybrides, comme les variétés de maïs proposées par les semenciers, va reposer sur le phénomène de coup de fouet de l’hybridation. Les effets de ce brassage génétique seraient d’autant plus contrastés que les deux lignées sont « pures ». C’est ce qui expliquerait ce fameux effet hétérosis… qui ne dure qu’un temps. En effet, en deuxième génération, il se produit une dépression consanguine ; d’où des dégénérescences et la fin des lignées hybridées. Les mouvements écologistes déplorent ces pratiques des semenciers imposant, à des populations fascinées par le miracle de la première génération à l’origine de récoltes abondantes, de disposer de plans hybridés au détriment des lignées indigènes pures, et d’être ensuite aliénées à ces variétés hybrides fournies par l’industrie de la semence comme le fameux Monsanto.

    La première génération d’hybride à l’origine de récoltes abondantes engendre une croissance démographique immédiate. La seconde génération issue des hybrides, dégénérée, ne peut satisfaire les besoins de cette population amplifiée. Aussi les agriculteurs sont-ils obligés de recourir à de nouvelles variétés d’hybrides pour maintenir les niveaux de production précédemment atteints. Ces hybrides sont bien évidemment vendus par les semenciers. Ils pourraient recourir aux graines indigènes utilisées antérieurement, mais là encore au prix d’une baisse brutale de la population par famine. Le tour est joué. Au nom de l’humanisme refusant un peu de sélection naturelle, des populations entières se retrouvent sous la coupe de quelques capitalistes maîtrisant la techno-science à leur profit en transgressant les déterminismes écologiques.

    L’enseignement issu de la génétique du maïs est que l’hybridation en première génération engendre des individus aux caractéristiques remarquables comparativement à leurs « parents », mais leur reproduction est difficile, voire impossible, et aboutit à des éléments fragiles rarement viables.

    Peut-on transposer ces connaissances issues de l’agronomie aux autres formes du vivant ? N’oublions pas que la génétique est issue d’expériences sur des petits pois par le moine Grégor Mendel au XIXe siècle apJC. Ce n’est que bien après que les notions de gènes, d’allèles, d’acide désoxyribonucléique (Adn), etc., furent formulées. Or, tout ceci est commun à l’ensemble du vivant eucaryote, désignant l’ensemble des organismes dont les cellules possèdent un noyau et des organites (réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, plastes divers, mitochondries, etc.) délimités par des membranes. Ces eucaryotes se caractérisent surtout par l’existence d’Adn, au fondement de la génétique.

    Enfin, force est de constater que les métis humains se caractérisent, eux aussi, par des capacités singulières à l’égard des lignées souches dont ils sont issus. La théorie du coup de fouet de l’hybridation avérée par les agronomes est-elle pertinente pour d’autres génomes ? P’têt’ ben qu’oui, p’têt’ ben qu’non… Cependant, utiliser cet éclairage révèle des hypothèses originales à travailler, obligeant à se pencher sur le métissage et ses singularités, s’il y en a.

    Frédéric Villaret 6/12/2016

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-le-metissage-45/

  • Crise migratoire : des millions de dollars versés en liquide aux migrants par l’ONU

    Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a versé un record d’argent liquide en 2016 dans l’aide aux déplacés.

    L’aide en argent en liquide constitue un instrument «crucial» dans tous les secteurs, de la santé au logement en passant par la nourriture, a expliqué le HCR. Il avait affirmé récemment vouloir doubler les montants d’ici 2020. Cette année, il faut s’attendre à une somme de 430 millions de dollars au total. (…)

    En 2016, environ 1,8 million de personnes ont reçu plus de 350 millions de dollars au Proche-Orient, notamment en lien avec la crise syrienne. En 2017, plus d’une dizaine de pays dans le monde doivent être assistés par le HCR pour étendre le dispositif.

    La migration profite à tous. Les migrants sont porteurs de compétences et de cultures nouvelles. @UNmigration

    Source

    http://www.fdesouche.com/801213-crise-migratoire-430-millions-dargent-liquide-verses-aux-migrants-par-lonu-2

  • Regard écologique sur le métissage (2/5)

    L’hybridation est un phénomène naturel à l’origine de configurations nouvelles. En cela, elle est nécessaire biologiquement.

    La nécessité de l’hybridation – L’hybridation ou « métissage », d’un point de vue strictement biologique, se résume à engendrer une descendance différente des parents. Or, le principe de la reproduction est justement d’engendrer ce qui est semblable ; ce que font l’immense majorité des parents sur la planète, que ce soient des mouches ou des humains. Mais une diversité s’impose pour la survie des lignées.

    Ainsi, ce phénomène de diversification s’opère déjà au niveau des gènes. Gènes sauteurs, gènes dormants, altérations génétiques, etc. sont autant d’anomalies à l’origine de formes et de comportements originaux.

    La théorie Out of Africa postulant à une origine monogéniste des humains s’appuie sur le constat de mutations génétiques pour expliquer la diversité des types humains. Ainsi, des mutations fréquentes chez des populations à la peau noire en Afrique, donc dans un climat chaud et ensoleillé, produisent des individus à la peau et à la pilosité claires, donc condamnés à des cancers de la peau délétères dans ces climats. Hier, ces individus auraient peut-être migré vers le Nord pour survivre tant au climat qu’à la pression sociale. Encore aujourd’hui, ces « mutants » blancs en Afrique sont condamnés à l’ostracisme dans leurs groupes sociaux d’origine, voire tués car différents. Cela choque de nos jours mais, comme ces individus n’avaient aucune chance de survie hier, sauf à bouger rapidement, rester signait leur arrêt de mort au motif qu’ils allaient capter des ressources rares sans aucune contrepartie sociale, étant condamnés naturellement à très court terme.

    Nonobstant les controverses sur la situation des Albinos en Afrique, force est d’admettre, à la lueur de cet éclairage, que les capacités expressives de nos génomes (génotypes) sont incommensurablement supérieures à ce qui est exprimé (phénotypes) et accessible à nos sens et à notre raison. En outre, une autre possibilité d’engendrer des configurations nouvelles se fait via des couples hybrides.

    Le métissage dans la nature

    Ce métissage s’opère aussi naturellement entre différentes espèces.

    Théoriquement, les espèces sont considérées comme génétiquement isolées les unes des autres et non interfécondes. Il existe en effet diverses barrières reproductives naturelles empêchant les échanges de gènes entre espèces. Mais de nouvelles recherches montrent que ces barrières sont loin d’être étanches. Ainsi, la polémique sur les organismes transgéniques créés par la techno-science porte sur leur diffusion non contrôlée dans le milieu naturel. Or, lorsqu’il y a hybridation, il y a justement croisement entre deux espèces distinctes, lequel croisement produit des individus hybrides exprimant un mélange de caractéristiques propres aux deux entités parentales ou à l’origine de nouvelles.

    Loin d’être une brèche dans les mécanismes d’isolement reproductif, l’hybridation est un phénomène naturel et nécessaire. Ainsi, comme déjà évoqué, ours blanc et ours brun s’hybrident depuis toujours. Ces hybrides, rarement viables, sont parfois à l’origine de nouvelles espèces. Ainsi, le coyote d’Amérique de l’Est serait issu du croisement du loup et d’une variété originelle de coyote. Chez beaucoup d’espèces d’animaux, le taux moyen d’hybridation se situerait autour de 10%, avec des moyennes bien plus élevées chez certains groupes taxonomiques.

    Mais, en règle générale, l’hybridation apparaît comme un phénomène plutôt rare. En effet, les espèces hybridables sont normalement éloignées géographiquement. Ainsi, les tigres et les lions, à l’origine des tigrons et des ligres, ne vivent pas sur les mêmes territoires. La mondialisation, due par exemple à la mise en relation de mers séparées – comme la mer Rouge et la mer Méditerranée via le canal de Suez ou l’océan Atlantique et l’océan Pacifique via le canal de Panama –, est souvent responsable de l’effondrement des barrières reproductives créant ainsi des conditions propices à de l’hybridation en modifiant l’aire de distribution naturelle des populations. Mais la Nature condamne généralement le produit de ces croisements selon les mêmes processus que pour le Grolar.

    Sous cet angle, l’hybridation est une manifestation de la Vie à toujours explorer de nouvelles configurations susceptibles d’être mieux adaptées à des circonstances écologiques nouvelles. Redit en termes toujours peut-être un peu hermétiques, l’hybridation est une manifestation de la composante entropique de nos écosystèmes en non-équilibre thermodynamique dont l’exploration de l’espace des phases qu’elle permet tend à optimiser l’équilibre des contraintes auxquelles ils sont soumis et l’utilisation des ressources. Voilà c’est redit, mais autrement…

    Ces variétés d’hybrides naturelles, ou conséquences d’une action humaine, sont innombrables. Ainsi, tous les félins sont hybridables dans la mesure où leurs conformations ne créent pas d’empêchements irréductibles. Les bovins, les canidés, les primates, idem. Etc. Apparaissent alors des Żubroń (vache et bison européen), des Mulard (canard colvert et canard musqué), des Léopon (léopard mâle et lionne), des Cama (lama guanaco et dromadaire), des Narluga (narval et béluga), des Bardot (étalon et ânesse), des Beefalo (buffle et vache), des Wholphin (fausse orque et grand dauphin) et ainsi de suite. Tout est envisageable.

    Une attention particulière est portée au Dzo, mélange de yack et de zébu. Cet hybride est utilisé en Asie centrale pour les travaux de labour et le transport de charges. Il est en effet plus fort que les espèces souches, mais aussi plus docile. Cette caractéristique est à retenir comme facteur identifié par les classes dominantes pour favoriser le métissage des différentes races humaines.

    Ces « races », c’est-à-dire l’expression de la diversité des hominidés, sont le résultat de dizaines de milliers d’années d’évolution et d’adaptation. Par comparaison, le mondialisme cosmopolite a peut-être deux à trois mille ans d’antériorité sur le plan idéologique, mais à peine un demi-siècle de mise en œuvre concrète. C’est peu comparé à l’antériorité d’homo sapiens sapiens.

    Frédéric Villaret 6/12/2016

     

    Frédéric Villaret. Docteur en sciences. Spécialité: ingénierie écologique des écosystèmes artificiels. Chef d’entreprise et enseignant-chercheur indépendant, il se consacre désormais à proposer une interprétation écologique des enjeux politiques contemporains, notamment pour la fondation

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-le-metissage-25/

  • Ne l’appelez plus jamais Farid… (Fillon)

    Les quelques « Farid Fillon » qui ont commencé à fleurir sur le Web effraient l’équipe du gagnant de la primaire républicaine. Le phénomène « Ali Juppé » a bien rendu service, mais les plaisanteries les meilleures sont les plus courtes, n’est-ce pas ? Il suffit, maintenant. Pour Alain, on a bien rigolé, mais ça va… On arrête !

    Campagne de caniveau, fake, photomontages… La presse politiquement correcte n’en peut plus de dénoncer ces odieuses campagnes. La petite fille voilée posant aux côtés de François Fillon à l’occasion de l’inauguration de la grande mosquée d’Argenteuil ne semblait pas déranger le Premier ministre qu’il était, venu tout spécialement couper le ruban au mépris de la loi de séparation de 1905. Il n’y a aucun photomontage, pas plus que de caniveau, zéro fake, juste une réalité insoutenable pour le journaliste bien-pensant. Rappeler cette réalité est mal. Un acte nauséabond, horrible et, bien entendu, d’extrême droite. En règle générale, tout ce qui contrarie la ligne définie par le bobo est d’extrême droite. Bientôt, le monde entier sera d’extrême droite, excepté quelques héros dont on rencontre les plus beaux spécimens dans les rédactions de BFM TV, Europe 1, France 5, etc.

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  • Mixité sociale : Najat Vallaud-Belkacem lance une nouvelle opération pour imposer la diversité dans les collèges

    Pour faire bouger les lignes sans créer de barricades, l’Education nationale s’est lancée depuis un an dans une politique des petits pas, faite d’expérimentations ultra-localisées. Alors que 25 projets de « déghettoïsation » sont en cours actuellement, non sans protestations pour les quartiers concernés dans le nord de Paris, Najat Vallaud-Belkacem devrait annoncer mardi le lancement de 57 nouvelles expérimentations, portant le nombre de sites pilotes à 82, dans 46 départements.

    On est loin de la réforme de fond qui changerait le paysage visiblement et durablement : la ministre en sera restée au stade des expérimentations, qui fournissent certes des espoirs, mais sans changer les statistiques nationales. Actuellement, 1 élève sur 10 étudie dans un collège ghetto, avec plus de 65 % d’enfants d’ouvriers, de chômeurs ou d’inactifs. « L’idée n’est pas de faire la révolution, mais d’enclencher une dynamique », fait-on valoir dans l’entourage de la ministre.

    A chaque fois, « trois leviers » ont été actionnés, ensemble ou séparément : changer la sectorisation de l’établissement pour y faire se rencontrer des populations plus variées, créer une offre pédagogique séduisante, comme des classes internationales, ou, enfin, constituer des secteurs « multicollèges ». Dans ce cas, c’est l’administration qui répartit les élèves entre deux établissements voisins, de manière à équilibrer les populations entre les deux sites.

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