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immigration - Page 1035

  • Cette idéologie, ce n'est pas DAESH, ce n'est pas l'islamisme. C'est l'islam

    Drieu Godefridi, juriste, écrit dans Le Vif à propos du burkini :

    "[...]  Le problème est ailleurs, il git dans l'idéologie dont ces accoutrements ne sont que l'une des manifestations qui bourgeonnent sur le continent européen. Il est tellement plus facile de s'en prendre à un vêtement qu'à l'idéologie dont il procède !

    Car, cette idéologie, ce n'est pas DAESH, ce n'est pas l'islamisme. C'est l'islam. Trente années d'éducation contre "la discrimination", "le racisme" et ses variantes ont si bien conditionné nombre de nos intellectuels -- pour ne rien dire de nos politiques -- que le simple fait de désigner l'islam comme problème leur est inconcevable.

    En effet, nous disent-ils, l'islam est une religion. Allons-nous discriminer une religion ? Empêcher des hommes et des femmes de vivre librement leur foi ? À moins que ces velléités de discrimination ne cachent, plus grave !, une sorte de racisme latent et refoulé ?!

    Cette disposition d'esprit, que je me suis permis de qualifier de "trahison des clercs" dans un essai récent, il est facile de montrer qu'elle procède de l'ignorance.

    Car l'islam est plus qu'une religion. À l'opposé du christianisme, l'islam définit un projet politique et un droit complets, régissant tous et chacun des aspects de la vie des individus. L'islam est une doctrine, que l'esprit des Lumières, précisément, nous oblige à traiter comme toute autre doctrine, avec esprit critique et sans déférence (inutile d'y ajouter le mépris, qui aveugle le jugement).

    "Vous n'allez pas nous reservir le couplet sur l'islam opposé à l'égalité entre hommes et femmes ?" Non. Car l'incompatibilité de l'islam et de l'Occident -- en fait, de l'islam et de l'idée même de démocratie -- est plus fondamentale. L'islam définit non seulement un ensemble de normes, mais un droit qui se veut complet et immuable, car il prend sa source dans la parole d'Allah. C'est dans la complétude divine de son droit, le fiqh, que réside la différence ontologique entre islam et christianisme. On ne réforme pas la parole de Dieu, on ne discute pas la volonté de Dieu dans une assemblée médiocrement humaine telle qu'un parlement. Abroger une sourate du Coran, ce serait abroger Dieu.

    Ainsi les questions vestimentaires sont-elles remises dans une juste perspective, celle du symptôme de la diffusion, en Europe, d'une doctrine islamique radicalement opposée aux fondements de notre civilisation (ie, toute norme est questionnable et réformable).Voici la vraie question : celle de l'avenir, en Europe, de la doctrine islamique, et non de "l'islamisme", "des musulmans" ou de tel ou tel vêtement. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des lois et de leur plasticité en Hollando-Vallserie

    Bernard Plouvier

    Il y a cinq semaines, une pourriture de l’islam barbare saluait à sa façon la Fête nationale d’une France à laquelle lui et ses semblables ne songent que pour la dominer : il tuait 84 personnes et en blessait plus de cent autres.

    En, cet été de l’An 2016, sous le règne lamentable de gras Président, de son très excitable Premier ministre et d’un ministre de l’Intérieur et des Cultes au bilan impressionnant (titulaire de la médaille d’or européenne du nombre des victimes d’attentat, cela force le « respect »), l’islam révèle ses aspects médiévaux et grotesques, en lançant cette merveille dénommée burkini (après tout, si c’est pour cacher les rondeurs très adipeuses de certaines Marocaines, c’est plutôt une bonne chose). Depuis le 26 août 2016, ce machin est considéré, par les « sages du Conseil d’État », comme non-attentatoire à la Loi de 1905.

    Cette Loi avait été conçue par la racaille radicale-maçonnique de l’époque comme une arme anticatholique. Il était urgent de sourire aux omnipotents financiers juifs, furieux de la seconde condamnation d’Alfred Dreyfus, et, pour ce faire, on s’en prenait aux catholiques qui composaient alors la majorité de la population (les protestants et les juifs abritaient leur culte dans leurs temples et synagogues).

    De nos jours, avant les deux échéances électorales de 2017, il est urgentissime de baisser le pantalon et de baiser les babouches des sponsors islamo-pétroliers. De ce fait, le burkini ne contrevient pas à la Loi de laïcité… et nul doute que le voile islamique ne fasse un retour en force, les jours à venir, en écoles et en universités. Nos « chefs » laisseront faire : leur Parti en déconfiture a besoin d’énormément d’argent.

    Pourtant, ils nous bassinent, à longueur de discours démagogiques, avec Dame Égalité. Or, c’est devenu une évidence pour tous ceux qui ont des yeux et des oreilles : les fous furieux de l’islam conquérant sont passés à l’attaque depuis environ un lustre… comme c’est curieux : ça correspond à peu près au règne de gras Président ! Les musulmans ne conçoivent qu’une seule Égalité, une Liberté, une Fraternité : celles de la oumma (pour les non-initiés à la langue arabe – après tout, un Européen n’a pas obligatoirement envie de parler comme s’il vomissait - : la oumma est la communauté des fidèles de l’islam… où il y a quantité de schismes, comme chez les chrétiens).

    Pour les musulmans qui suivent très strictement leur coran – réputé avoir été dicté à l’illettré Mahomet par l’archange Gabriel -, les Français ne sont dignes de continuer à vivre en France que s’ils se convertissent à l’unique « vraie foi ». C’était bien la peine de s’être débarrassés du fanatisme chrétien pour en arriver à une telle déchéance intellectuelle et spirituelle.

    Ces individus, demeurés à la belle époque du Haut-Moyen Âge, n’ont toujours pas compris que la vie spirituelle était affaire de choix individuel. On aurait pu penser que les francs-maçons du parti qui détient les apparences du Pouvoir, si nombreux dans nos palais ministériels, dans la préfectorale et la haute magistrature, protègeraient les Français d’une résurgence de fanatisme religieux.

    C’est oublier un peu vite que la magistrature « assise » est, en fait, couchée – voire vautrée – devant la politicaille qui distribue places et décorations, que les préfets aboient comme leur maître l’ordonne et que le (très) petit monde des palais gouvernementaux – on ferait mieux de parler de « demi-monde » - vit dans la terreur de perdre les prochaines élections, faute d’argent pour financer la propagande.      

    Que pèsent, en regard de cette haute conception de l’État, les Lois de la République et la protection de la Nation ? RIEN !

    Français, si vous ne voulez pas de l’islam, il va falloir que vous le montriez clairement et fermement. Esclaves ou victorieux, c’est le choix des années à venir. Pour l’heure, les Français ne sont que le très pâle reflet de ce qu’étaient leurs ancêtres.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Burkini : Les causes profondes de l’alliance entre la gauche et l’islamisme

    Ce qui frappe le plus, vu de l’extérieur, quant à la situation française actuelle, c’est le traitement médiatique général autour de la guerre contre le monde musulman qui est désormais engagée en Europe. J’utilise volontairement les mots “islam”, “guerre” et “en Europe”.

    Négation de la guerre en cours

    Ce traitement ultra séquentiel, privé de toute profondeur historique et culturelle, aboutit à l’annonce quotidienne “d’incidents” dont l’industrie politico-médiatique cherche à cacher, précisément, l’unité spatiale et temporelle. Formulé différemment, la guerre n’est pas présentée comme telle précisément parce que chaque affrontement est décrit comme limité à lui-même.

    C’est là le but même du fameux slogan “Pas d’amalgame”. Il s’agit de convaincre les masses qu’il n’y a pas de guerre en arguant du fait que les confrontations et incidents ne sont pas liés les uns aux autres.

    Comme l’a dit à ce sujet le ministre français de la Défense, le socialiste Jean-Yves Le Drian, les djihadistes en France sont considérés comme “des criminels”. Sous-entendu, des bandits de grand chemin devant être traités comme des criminels de droit commun.

    Une telle approche reviendrait à dire qu’il n’y avait pas de guerre en mai et juin 1940 parce que “l’Allemagne” ou “l’armée allemande” ne constituait pas une totalité dirigeant les actes de chaque soldat de la Wehrmacht. Ceux-ci seraient plutôt des “criminels” agissant isolément. Des sujets indépendants. Moyennant quoi, on aurait du faire comparaître des millions de soldats allemands devant les Assises pour chacun de leurs actes.

    Subjectivisme

    Cette individualisation radicale du conflit actuel traduit une vision du monde dominante en Occident : celle d’un environnement qui est soumis à l’individu, vieux résidu de la pensée cartésienne et kantienne. La perception subjective de son milieu par un individu devient la seule échelle de mesure de la réalité.

    On comprend mieux le slogan de Mai 68, “l’imagination au pouvoir”. Littéralement. La subjectivité définissant désormais la réalité vécue, l’optimisme, la bonne volonté et la créativité sont tenues pour les piliers d’une politique pertinente.

    Cette vision du monde – rendue effective par l’anonymat de l’urbanisation, l’athéisme qui prive de toute rapport profond à la mort et au temps, l’économie de service hyper spécialisée où l’action isolée domine l’expérience sociale dans le domaine professionnel -, aboutit à cette altération profonde de la perception du réel. Cette gestion du stress par la “bulle de confort personnalisée” pourrait également s’appeler “la méthode Coué”, sans s’y limiter.

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  • Le FN demande une enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France

    Les députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont déposé une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France et sur les conséquences liées à l’apport financier d’États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam en France. Exposé des motifs de cette commission :

    "Les récents attentats perpétrés sur notre territoire par des musulmans radicalisés situent l’Islam au centre des débats. Deuxième religion du pays, l’Islam connaît de graves dérives qui conduisent à s’interroger sur sa place au sein de la société française, son mode de fonctionnement, ses influences. Des réponses précises ne peuvent que mieux aider à distinguer nos compatriotes musulmans des dérives djihadistes en forte progression ces dernières années.

    Fort d’un nombre croissant de pratiquants dans notre pays, l’Islam cristallise des enjeux considérables d’ordre économique, culturel, géopolitique. En effet, de nombreux États étrangers participent activement à l’organisation du culte musulman. Plus de la moitié des imams salariés exerçant en France sont rémunérés soit par l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite ou la Turquie. Les mosquées sont financées par des pays étrangers ou par des « mécènes » privés dont on ne connait pas les identités. L’Islam devient l’objet d’une lutte d’influence entre divers pays musulmans, au risque d’instiller une ingérence étrangère préoccupante tant pour la cohésion nationale que pour le respect du principe de laïcité. Le circuit de la viande halal, aux financements très opaques, est lui aussi source de trafics dont les fonds peuvent bénéficier à des associations culturelles et cultuelles intégristes.

    Les actuelles organisations se targuant de représenter les musulmans de France sont elles-mêmes les leviers de pression d’États étrangers. Ainsi, l’UOIF est l’obligée du Qatar tandis que la Grande Mosquée de Paris est gérée par l’État algérien. Cette infiltration étrangère dans le quotidien des musulmans de France nuit au développement de la religion musulmane en accord avec le cadre républicain et pose un sérieux problème de souveraineté nationale et d’ordre public.

    Malgré l’emprise croissante des pétromonarchies islamistes sur l’Islam en France et l’essor d’un Islam de plus en plus rétif à la loi française, aucune réforme de grande ampleur n’est engagée par le Gouvernement. C’est pourquoi il apparaît nécessaire de créer une commission d’enquête parlementaire pour faire le jour sur le financement des mosquées, des associations cultuelles et culturelles animant l’Islam dans notre pays ainsi que pour mesurer les conséquences de l’influence exercée par les États étrangers instillant une vision fondamentaliste dans l’organisation de l’Islam en France."

    Résolution :

    "En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de trente membres pour étudier le financement de l’Islam en France et mesurer les conséquences de son financement par des États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam.

    1. Elle s’attachera à mesurer l’influence des États tiers sur l’organisation et le financement de l’Islam en France et identifiera les modalités par lesquelles les États tiers exercent leurs influences sur les Musulmans de France.
    2. Elle identifiera les États tiers qui favorisent le financement des lieux de cultes, associations cultuelles et culturelles propageant une idéologie islamiste.
    3. Elle contribuera à identifier le rôle des États tiers dans l’incitation aux atteintes à la loi de 1905 et les lois de 2004 et 2010 encadrant le port de signes religieux dans les établissements scolaires et l’espace public.
    4. Elle tentera de mesurer le rôle des États tiers dans la connexion entre les mouvements terroristes et certains acteurs de l’Islam de France.
    5. Elle proposera de renforcer l’arsenal juridique afin d’empêcher le financement de lieux de culte par des États tiers.
    6. Elle proposera éventuellement des mesures pour geler les avoirs des pays tiers et de leurs ressortissants dont il est fait preuve d’un soutien logistique ou financier de mouvements terroristes agissant sur le sol français."

    Michel Janva

  • Interdiction du port d'un vêtement : selon que vous serez LMPT ou musulmane

    Pour bien comprendre comment fonctionne la justice en France, rien de mieux que deux images.

    Sur la première, un père de famille verbalisé pour le port d'un sweat :

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    Cet autre vêtement est autorisé par le Conseil d'Etat car 

    "L’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle."

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    Michel Janva

  • La citadelle de Renaud Camus

    Voué aux gémonies par les chantres du politiquement correct, Renaud Camus n'en est pas moins un écrivain talentueux, dont les ouvrages sont de puissants antidotes à la "déculturation" qu'il dénonce par ailleurs.

    Ce qu'il est désormais convenu d'appeler "l'affaire Camus" aura au moins eu pour mérite d'attirer l'attention de nouveaux lecteurs – et non des moindres, tels Paul-Marie Coûteaux, Élisabeth Lévy ou Alain Finkielkraut – sur l'oeuvre de l'un des plus grands écrivains français vivants dont seule une poignée de happy few se délectait jusqu'alors. La curée dont fut victime cet homme seul et libre aurait-elle donc été plus parfaite s'il n'avait eu des goûts "achriens" ? Probable : amoureux des femmes, Auvergnat de souche (sic), catholique de culture sinon de foi, son compte n'eût pas été seulement bon mais excellent. (On ne louera pourtant jamais assez les mérites de l'Homme républicain dont chacun sait qu'il n'a ni origine, ni langue, ni religion, ni préjugés, ni traditions, ni coutumes, ni usages, ni moeurs.)

    Ligues de petite vertu

    Souvenez-vous, les puissantes cohortes de catins germanopratines se constituèrent en ligues de très petite vertu pour écraser l'infâme auquel une émission de France Culture avait semblé par trop communautaire. Le regard sombre, la mine pensive, BHL pointa les ravages de l'éternelle « idéologie française » ; avec l'air entendu d'un ironiste chinois, Sollers dénonça la « France moisie » et regretta une nouvelle fois que les Plantagenêts n'aient pas triomphé des Capétiens, ce qui nous aurait évité le gouvernement de Bordeaux et l'armistice. Haro sur le disciple de Barrès, sectateur de la terre et des morts – soumis à la petite et à la grande questions, le coupable finit d'ailleurs par avouer que, lycéen, il avait fondé une revue, Les Taches d'encre, en hommage au Prince de la jeunesse (il n'y a pas de hasard) ! Sus au fidèle de Maurras halluciné par une anti-France surgie en extrême droite ligne de sa psychose – que ne s'est-il allongé sur le divan de la divine Roudinesco ! Mort au nostalgique du Volksgeist et du Blut und Boden dont la germanophilie est bien connue de nos services ! La reductio ad hitlerum analysée par Léo Strauss fonctionna à merveille : le suppôt du national-socialisme devait être lynché par les amis du genre humain et les défenseurs de la tolérance en vertu de l'immarcescible principe révolutionnaire selon lequel il ne saurait y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté. Que le monde serait donc habitable s'il n'était peuplé que de vigilants anti-racistes peinturlurés aux chatoyantes couleurs de la diversité ! C'est bien simple, si Renaud Camus et quelques autres beaufs atrabilaires n'existaient pas, la gazelle viendrait se blottir contre le lion et les cobras feraient guili-guili aux nouveaux nés qui leur offriraient leur plus beau sourire.

    Le parti de l'In-nocence

    Banni, exilé, ostracisé, relégué, le châtelain de Plieux, en La Varende gascon définitivement "provincialisé" par le 6e arrondissement souverain (quel gâchis, après les années gauche-POL, poppers-Warhol, structuralo-textuelles...), aurait dû ruminer amertumes, ressentiments et aigreurs, visité seulement par quelques jeunes gens aux cheveux blonds et ras – mais au système pileux développé – auxquels, la larme à l'oeil, il aurait projeté Les Damnés.

    Las... Non seulement le fantasmatique hobereau survécut au règne des droits de l'Homme et au jugement dernier de la Démocratie tel que formulé par les oligarques au nom du peuple français (dont le dos est aussi bon que les épaules sont larges), mais sa graphomanie obsessionnelle s'aggrava, encouragée peut-être par les nouveaux admirateurs que lui valurent ses déboires. Les chiens aboyèrent, sa caravane de voyageur enraciné passa, en quête – par exemple – de lieux où l'esprit continuerait de souffler (on nous pardonnera cette réminiscence mal inspirée) en France, certes, mais également en Grande-Bretagne, en Irlande, au Danemark et en Norvège. C'est ainsi qu'il partit saluer en leurs demeures d'aussi bons... esprits que Carlyle, Giraudoux, Knut Hamsum ou Barbey d'Aurevilly ; le fil des jours s'écoula aussi au rythme de son Journal marqué par des ennuis calorifères, bancaires et testiculaires certes mais, surtout, par une vision infiniment noble de l'existence caractérisée par la hauteur de vue et d'esprit, la droiture, la fidélité, l'urbanité, bref, par la civilisation dont chacun de ses livres constitue une enclave dans cet océan de laideur et de barbarie que sont devenues, après des siècles de défiguration – et pour des raisons différentes – la France réelle et la France légale. Saint-Exupéry écrivit Citadelle dont Pierre Boutang proposa une si juste lecture ; Vialatte jugeait urgent de faire naître des îles... Urbanité, disais je, mais aussi courtoisie, politesse, civilité même, si ce mot n'était hélas pollué par l'usage que toutes les crapules "citoyennes" en font. Le combat désespéré pour l'ordre et la beauté poussa Renaud Camus à jouer le jeu de la démocratie en fondant un parti politique en 2002, le parti de l'In-nocence, de la "non-nocence" ou "non-nuisance" dont la récente parution de l'Abécédaire des communiqués de presse permet de suivre la ligne.

    Le grand remplacement

    Entre "grand remplacement" « des populations indigènes par des populations immigrées, contre-colonisatrices » et "grande déculturation" par refus ou haine de l'héritage, soit, de la transmission, donc, de la tradition, Camus brosse un tableau parfaitement réaliste de ce que l'on ose encore appeler la France, ce vieux pays transformé en grande surface administrative par les thuriféraires du contrat et du « plébiscite de tous les jours » (de ce point de vue-là, nous ne suivrons pas les analyses proposées par l'écrivain mais notre désaccord vise simplement des définitions, non des faits), ces « amis du désastre » qui, en bons progressistes, se félicitent chaque jour du « réensauvagement » des moeurs.

    « Communiqué n° 921, 26 octobre 2009 - Sur le réensauvagement de la société en France. Le parti de l'In-nocence voit dans les ahurissants événements de Marseille et les combats de rue auxquels a donné lieu l'annulation d'un match de football entre une équipe marseillaise et une équipe parisienne une nouvelle manifestation, et particulièrement criante, de la rapide décivilisation en cours dans notre pays et du réensauvagement du territoire par le double effet du naufrage de l'Éducation nationale et de la diversité tant vantée, si justement crainte par tous les régimes de la France historique et qui montre en de pareilles circonstances son véritable visage, haineux et barbare. »

    Lucide et courageux, l'auteur de Roman Roi pourfend la vulgate antiraciste et l'idéologie du métissage mais, également, défend notre patrie avec de beaux accents barrésiens et péguystes – ainsi de la grande pitié de nos églises, « édifices qui, tout au long de la période historique de la France, ont été l'un des principaux centres de gravitation de la vie des villages, le point de référence essentiel de la présence humaine dans le paysage sensible, enracinés qu'ils étaient dans la terre et tendus vers le ciel ».

    Dans l'arène politique

    Enfin, candidat à la présidence de la République, il présente les grands axes de son programme en matière de culture et communication – si "antinomique" soit l'association de ces deux mots –, de démographie, d'écologie, d'éducation, de politique européenne, de fiscalité, d'immigration et de politique internationale.

    Constatant la disparition de la civilité, Renaud Camus atteste en définitive et d'un même mouvement celle de toute cité au profit… des « cités », voire, des abominables – sur un plan sémantique au premier chef – « quartiers ». La « France » se divise ainsi, d'une part, entre des meutes barbares dont aucune frustration – contrairement à ce qu'il se dit d'ordinaire – n'est venu tempérer le sentiment infantile de toute-puissance et, d'autre part, de folles monades démocratiques enivrées d'une volonté… de puissance enragée qui vont et viennent où leurs caprices les mènent, bardées de droits dont elles considèrent que l'extension illimitée constitue la raison d'être : quand l'ignoble « vivre ensemble » prospère, quand l'« autre » (« Autrui est un cul », écrivait justement Rebatet dans Les Deux étendards), dont l'exaltation contemporaine désespèrerait un saint, oblitère avantageusement le prochain – qui commence par l'entourage immédiat fût-ce le voisin de bureau, de palier ou de chambre –, la sociabilité est morte comme, avant elle, la socialisation. C'est ainsi qu'en moraliste, ce contemporain capital qu'est Renaud Camus a redécouvert l'une des vérités de la science politique la plus classique.

    Louis Montarnal L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 16 décembre 2010 au 5 janvier 2011

    3 Renaud Camus : Krakmo - Journal 2009, Fayard, 614 pages, 32 € ; Abécédaire de l'In-nocence, éditions David Reinharc, 590 pages, 29 €.

  • Une dizaine d'enseignants fichés S suspendus de l'Éducation nationale

    Rappelons le scandale de la fiche S qui concerne des gens qui n'ont à priori pas nécessairement été condamnés pour leur action. On entre ici encore en plein dans le délit d'opinion. Rappelons évidemment si il en était besoin qu'il n'y a pas que des islamistes fichés S, mais aussi des militants de la droite nationale ou de la gauche radicale, des militants de clubs de foot... Encore une fois, on est en plein dans le règne de l'arbitraire et dans la volonté de mort sociale pouvant assez rapidement se retourner -si ce n'est déjà le cas, contre tout opposant au gouvernement
    La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a confirmé que plusieurs agents ou professeurs avaient été suspendus « en vue d'une exclusion définitive ».
    Sur Europe 1 jeudi 25 août, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem a admis que plusieurs enseignants avaient été suspendus car ils étaient fichés S. Il s'agit d'«une dizaine de cas» nous indique vendredi le ministère. «Depuis janvier 2015, nos procédures et nos méthodes de travail entre ministère de l'Éducation nationale et ministère de l'Intérieur n'ont cessé de s'améliorer» a affirmé la ministre. «Les informations nous sont automatiquement transmises par le ministère de l'Intérieur et notre réponse est simple: suspension immédiate et procédure disciplinaire engagée (…) en vue d'une exclusion définitive». «Nous mettons tout en œuvre pour que les choses se passent le mieux possible», a dit la ministre.
    Les agents de l'Éducation nationale suspendus jusqu'à présent l'ont été parce qu'ils étaient fichés S et que «des faits tangibles font penser qu'ils peuvent être dangereux pour les élèves», précise l'entourage de la ministre.
    À la question «y-a-t-il des lycéens ou des collégiens fichés S?», la ministre a répondu: «Cela peut arriver aussi». C'était le cas par exemple du beau-frère de Chérif Kouachi Mourad Hamyd, lycéen fiché S depuis 2014. «L'Éducation nationale, que ce soit parmi les élèves ou les personnels, est représentative de l'ensemble de la société. Il ne faut pas s'étonner […] s'il y a des fichés S dans la société, qu'il y en ait chez nous», a expliqué la ministre.

    600 cas de signalements

    La circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoquait «le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation». «Les autorités académiques seront informées par les préfets de tout signalement» concernant un enseignant ou un agent au contact avec des élèves, «afin de prendre des mesures appropriées». Pour les élèves soupçonnés de radicalisation, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé le chiffre de 600 signalements de la rentrée 2015 au printemps 2016, donné précédemment.
    La fiche S est une sous-catégorie du fichier des personnes recherchées qui répertorie aujourd'hui les personnes potentiellement menaçantes pour la «sûreté de l'État». Pour rappel, il y a 20.000 fichés S en France. La présence de «fichés S» dans des secteurs sensibles ou des entreprises publiques revient souvent dans l'actualité. Le Parisien avait ainsi révélé que la RATP était l'une des entreprises qui employaient le plus de fichés.
    http://www.oragesdacier.info/


    Lu ici
  • Une dizaine d'enseignants fichés S suspendus de l'Éducation nationale

    Rappelons le scandale de la fiche S qui concerne des gens qui n'ont à priori pas nécessairement été condamnés pour leur action. On entre ici encore en plein dans le délit d'opinion. Rappelons évidemment si il en était besoin qu'il n'y a pas que des islamistes fichés S, mais aussi des militants de la droite nationale ou de la gauche radicale, des militants de clubs de foot... Encore une fois, on est en plein dans le règne de l'arbitraire et dans la volonté de mort sociale pouvant assez rapidement se retourner -si ce n'est déjà le cas, contre tout opposant au gouvernement
    La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a confirmé que plusieurs agents ou professeurs avaient été suspendus « en vue d'une exclusion définitive ».
    Sur Europe 1 jeudi 25 août, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem a admis que plusieurs enseignants avaient été suspendus car ils étaient fichés S. Il s'agit d'«une dizaine de cas» nous indique vendredi le ministère. «Depuis janvier 2015, nos procédures et nos méthodes de travail entre ministère de l'Éducation nationale et ministère de l'Intérieur n'ont cessé de s'améliorer» a affirmé la ministre. «Les informations nous sont automatiquement transmises par le ministère de l'Intérieur et notre réponse est simple: suspension immédiate et procédure disciplinaire engagée (…) en vue d'une exclusion définitive». «Nous mettons tout en œuvre pour que les choses se passent le mieux possible», a dit la ministre.
    Les agents de l'Éducation nationale suspendus jusqu'à présent l'ont été parce qu'ils étaient fichés S et que «des faits tangibles font penser qu'ils peuvent être dangereux pour les élèves», précise l'entourage de la ministre.
    À la question «y-a-t-il des lycéens ou des collégiens fichés S?», la ministre a répondu: «Cela peut arriver aussi». C'était le cas par exemple du beau-frère de Chérif Kouachi Mourad Hamyd, lycéen fiché S depuis 2014. «L'Éducation nationale, que ce soit parmi les élèves ou les personnels, est représentative de l'ensemble de la société. Il ne faut pas s'étonner […] s'il y a des fichés S dans la société, qu'il y en ait chez nous», a expliqué la ministre.

    600 cas de signalements

    La circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoquait «le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation». «Les autorités académiques seront informées par les préfets de tout signalement» concernant un enseignant ou un agent au contact avec des élèves, «afin de prendre des mesures appropriées». Pour les élèves soupçonnés de radicalisation, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé le chiffre de 600 signalements de la rentrée 2015 au printemps 2016, donné précédemment.
    La fiche S est une sous-catégorie du fichier des personnes recherchées qui répertorie aujourd'hui les personnes potentiellement menaçantes pour la «sûreté de l'État». Pour rappel, il y a 20.000 fichés S en France. La présence de «fichés S» dans des secteurs sensibles ou des entreprises publiques revient souvent dans l'actualité. Le Parisien avait ainsi révélé que la RATP était l'une des entreprises qui employaient le plus de fichés.
    http://www.oragesdacier.info/


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  • Le burkini n'est pas un problème de laïcité mais une tentative de banalisation du totalitarisme islamiste

    Catherine Kintzler, philosophe, spécialiste de la laïcité, professeur émérite de l'Université Lille-III, déclare au Figarovox :

    "Je ne suis pas juriste, mais tout le monde sait que le principe de laïcité au sens strict vaut pour ce qu'il est convenu d'appeler «la sphère publique». Par exemple, un fonctionnaire ne peut pas porter un signe religieux lorsqu'il est en fonction, un local administratif ne peut afficher aucun signe religieux, un magistrat ne peut pas invoquer un motif religieux dans ses interventions publiques. En 2004, devant les nombreux problèmes posés par des affichages très visibles et générateurs de conflits, la loi a étendu l'exigence de neutralité aux élèves de l'école publique en leur interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements - on pourrait d'ailleurs penser à le faire à l'université dans les situations d'enseignement, comme l'avait suggéré le naguère le HCI.

    Mais dans les espaces ordinaires accessibles au public (rue, transports, etc.), l'expression des opinions est libre, dans le cadre du droit commun. Donc, je pense que le port du «burkini» sur une plage publique, pas plus que celui d'une soutane ou d'une kippa dans la rue, ne relève d'une question de laïcité: c'est une fausse question laïque. D'ailleurs en 2010, l'interdiction du port de la cagoule dans ces espaces n'est pas fondée sur la laïcité, mais sur un motif de sécurité publique. En revanche, qu'on ait affaire ici à une «fausse question laïque» ne veut pas dire que ce «burkini» ne soulève aucun problème, ni qu'il soit anecdotique.

    [...] Le port du «burkini», à l'évidence, relève du communautarisme: c'est une tentative de stigmatisation envers toutes celles qui, de confession musulmane, le refusent et refusent le port du voile, refusent l'uniformisation de leur vie. 

    [...] D'autre part, il ne suffit pas de ramener le port du «burkini» à un simple geste communautariste au sens social. Cela va bien plus loin et touche le domaine politique: un jalon s'ajoute à tous ceux posés par une version ultra-réactionnaire et totalitaire de l'islam politique depuis une quarantaine d'années. La forte coïncidence chronologique avec les attentats tragiques de ces derniers mois - et tout particulièrement le massacre du 14 juillet à Nice - le situe comme une provocation politique. Laurence Rossignol a raison de parler d'un «étendard»: on est bien au-delà du moment d'expression religieuse! Ce qui compte ici n'est pas un événement isolé, mais la série, sa continuité et sa cohérence. Une fois de plus, dans un contexte aggravé, on a affaire à une tentative de banalisation du totalitarisme islamiste. Ce «burkini» est très récent, personne ne s'y trompe - on se demande même ce que les islamo-totalitaires vont encore inventer pour pourrir la vie des gens. [...]"

    Michel Janva