Depuis des mois, des journalistes, bretons, comme français, s’interrogent (on notera la une exceptionnelle de 20 minutes Rennes le 13 mars, qui préfère évoquer la menace d’extrême droite plutôt que les tirs d’armes automatiques pendant 60 minutes) : l’extrême droite progresse en Bretagne. Les nazis seraient presque de retour dans les villages bretons. « Comment ? La Bretagne si préservée de cette gangrène, ne serait plus épargnée aujourd’hui ? Mais comment l’expliquer ? » s’offusquent nos tartuffes locaux et non locaux.
Mais les journalistes, formatés au gauchisme pour la plupart, sont comme les élus locaux. Ils constatent ce qui se passe, tous les jours, en Bretagne, mais sont incapables (ou ne veulent pas, ce qui est grave) mettre les mots sur les maux. Ils ne veulent pas chercher les vraies raisons à cette « montée de l’extrême droite » qui n’a finalement que 20 ou 30 ans de retard sur la France et le reste de l’hexagone.