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immigration - Page 1353

  • Pour un référendum sur l'immigration en France : soutien à la manifestation du 9 mars !

    Le Bloc Identitaire, qui a récemment lancé une pétition pour un référendum sur l'immigration en France, apporte son soutien à la manifestation du 9 mars 2014 organisé par Riposte Laïque et Résistance Républicaine à Paris.
    Avec un mot d'ordre très clair ("non au grand remplacement" et "non à l'islamisation"), cette manifestation doit envoyer un signal fort au gouvernement : dorénavant, le peuple français veut être consulté sur la question de l'immigration.
    Aujourd'hui, en démocratie, le peuple souverain est peu à peu remplacé par des masses immigrées sans même pouvoir donner son avis.

    C'est pour que la France reste la France, que notre peuple continue d'exister, que nous restions maîtres chez nous, que le Bloc Identitaire soutient le rassemblement du 9 mars !

    http://www.bloc-identitaire.com/actualite/3035/referendum-immigration-france-tous-paris-9-mars

  • Le concept de Français est-il devenu une fiction ?

    "Le concept de Français est devenu une fiction qui n’est plus tenable" déclare Renaud Camus sur Boulevard Voltaire

    Selon une enquête “Génération quoi ?”, initiée par France Télévisions, 46 % des 18-34 ans ne font plus confiance aux politiques (qu’ils trouvent corrompus et pour qui gauche et droite se valent). C’est inquiétant ?

    Renaud Camus - Non, c’est assez rassurant sur le bon sens des sondés. La caste politique est un des groupes les plus déculturés, décivilisés, désélitisés de la société française. Elle est noyée dans la société du spectacle ou plus exactement du show-business et se confond avec elle, à un rang inférieur à celui des “artistes”. Rien n’est plus instructif à cet égard que de voir qui épouse qui, qui prend où ses maîtresses et ses amants, qui passe avec qui les fêtes de fin d’année. Après la présidence Jean Clavier, voici la présidence Gérard Jugnot. Pendant ce temps-là ces gens s’occupent (mal) de petites misères tandis que survient dans un silence imposé la plus formidable commotion de toute notre histoire, le Grand Remplacement.

    Un tiers des 210.000 répondants envisagent que des emplois puissent être réservés aux Français. Cela vous étonne ? [..]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-concept-de-Francais-est-il

  • « Les Français ruinés par l’immigration » de Gérard Pince

    « Ce livre […] confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le Prix Nobel d’économie Maurice Allais. »
    Gérard Pince est docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement ; il a publié en 2013 un petit livre intitulé Les Français ruinés par l’immigration (éditions Godefroy de Bouillon). Dans cet ouvrage assez aride Gérard Pince a résumé ses analyses de la comptabilité nationale destinées à évaluer l’impact des populations immigrées sur notre économie. Les sources de toutes les données chiffrées utilisées par l’auteur sont disponibles dans les annexes ; ce rapport est vérifiable par tous les amateurs d’arithmétique.
    Les bases du calcul
    À la différence d’autres rapports, celui de Gérard Pince ne prend pas en compte tous les étrangers et leurs descendants de la première génération mais seulement les étrangers d’origine extra-européenne parce que, selon lui, l’impact positif des étrangers d’origine européenne sur nos comptes nationaux masque l’impact négatif des étrangers originaires des pays tiers. Par ailleurs et à la différence de rapports qui ont conclu au faible impact de l’immigration sur notre économie, celui-ci prend en compte la part des dépenses régaliennes qui sont imputables à ces étrangers (les premiers n’intègrent que les recettes).
    Selon l’étude de l’INSEE de 2012, il y avait en France, en 2008, 5,3 millions d’immigrés et 6,7 millions de descendants directs de ces immigrés, soit un total de 12 millions de personnes dont 7 millions d’origine extra-européenne ; soit encore 4,1 millions d’immigrés extra-européens et 4 millions de descendants en 2011 après correction. Rappelons que les populations vivant en France à la fin de 2011 comprenaient, selon une évaluation, un total de 65,4 millions de personnes ; la part des étrangers représentant 18,4% du total et celle des étrangers non-européens 12,4%. En 1946, 88% des étrangers installés en France étaient d’origine européenne tandis qu’aujourd’hui, ces derniers n’en représentent plus qu’un gros tiers ; il y a bien une modification profonde de la nature de l’immigration.
    Une autre vision de l’immigration
    La plupart des commentateurs de l’immigration pensent, ou feignent de penser, que les immigrés vivant en France participent à l’économie nationale au même titre que les nationaux, ce que les chiffres donnés par le gouvernement lui-même ne permettent pas de vérifier. En 2011, le taux de chômage national était de 9,1% (2,6 millions sur un total de 28,4 millions de « personnes actives »), celui des nationaux et des étrangers originaires de l’Union européenne de 7,8% et celui des étrangers extra-européens de 20,7% (600.000 sur un total de 2,9 millions de « personnes actives »). La part des personnes « occupées » parmi l’ensemble des personnes en âge de travailler n’était que de 40% au sein de la population d’étrangers extra-européens tandis qu’il était de 64% dans l’ensemble rassemblant les nationaux et les immigrés d’origine européenne. De plus, cette situation ne s’améliore pas avec le temps ; la première génération d’immigrés extra-européens a un taux de chômage de 20% tandis que celui de la suivante atteint 23% ! Des études faites à partir des recensements de 1975, 1982 et 1990 montrent que le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine augmente régulièrement. Contrairement à tout ce que nous serinent les médias, le temps n’améliore pas les choses dans ce domaine.
    Contrairement à une antienne récurrente, les étrangers extra-européens n’occupent pas tous les emplois pénibles dont les natifs ne veulent plus ; si 11% d’entre eux travaillent dans la construction (6% des autres), ils ne sont par contre que 1% dans l’agriculture (3% des autres) et 10% dans l’industrie (14% des autres). Enfin 80% des étrangers non-européens occupent des emplois souvent mal payés du tertiaire mais il en est de même pour les natifs peu qualifiés. « Cette importante mise au point relativise l’argument compassionnel (les immigrés ont reconstruit la France après l’avoir libérée !). Elle montre surtout que les natifs sont substituables aux immigrés. Comme nous le verrons plus loin, certains contestent cette évidence afin de nier la responsabilité de l’immigration dans le chômage des autochtones et le déclin de leurs salaires. »
    La présence d’immigrés en surnombre par rapport aux besoins réels de notre économie crée, outre une pression importante à la baisse sur les salaires offerts pour les emplois peu qualifiés, une part du chômage des natifs que Gérard Pince a calculée. Il ressort de son calcul que le surnombre des immigrés en provenance du tiers-monde a pour conséquence le chômage de 1 million de natifs et de 500.000 de ces immigrés ! Contrairement à ce que les gens des médias nous disent et écrivent en permanence, l’immigration crée du chômage, ce que Maurice Allais écrivait déjà en 1998.
    L’immigration en provenance du tiers-monde nous a ruinés
    La part de la population des immigrés extra-européens et de leurs descendants de la première génération représentait 12,4% de la population de notre pays en 2011 mais sa part dans le PIB n’était que de 7,3% ; le PIB par tête de cette population était de 17.900€ quand celui des populations d’origine française ou européenne était de 32.300€.
    Il faut ajouter que la présence des immigrés nous contraint à investir dans des logements sociaux et des infrastructures (écoles, hôpitaux…) ; Maurice Allais estimait que, lorsqu’un travailleur supplémentaire s’installe en France, les infrastructures nécessaires coûtent quatre années de son salaire annuel, soit pour 200.000 entrées annuelles un coût total de l’ordre de 16 à 20 milliards d’euros par an. Les ressources financières immobilisées dans ces infrastructures sont autant de ressources qui ne sont pas investies dans l’appareil de production du fait que ces travailleurs ne sont pas nécessaires à notre économie parce que nous disposons de réserves considérables de main-d’œuvre inemployée (2,6 millions de chômeurs en 2011 mais plus de 3 millions aujourd’hui) et mobilisable en revenant à la semaine de 39 heures (plus de 2 millions d’équivalent temps plein), sans parler de l’inéluctable allongement de la vie professionnelle. Sachant que le chômage minimal se situe aux alentours de 4% de la population active, soit environ 1.000.000 de chômeurs, il apparaît très clairement que nous n’avons pas besoin d’immigrés supplémentaires et qu’il y en a déjà beaucoup trop. Dans cette histoire il y a, bien sûr, des perdants (les travailleurs autochtones peu qualifiés dont les salaires tendent à baisser ou qui sont contraints au chômage, les contribuables et les capacités d’investissement) mais il y a aussi des gagnants, dont les entreprises de génie civil qui construisent les logements et les infrastructures (Francis Bouygues fut le premier des grands patrons à plaider en faveur de l’immigration et du regroupement familial), la grande distribution et les privilégiés qui peuvent disposer de domestiques dociles et peu exigeants. Cela dit, la facture est salée parce que le coût annuel de la présence de ces quelque 8,1 millions de personnes se monte à 115 milliards d’euros selon Gérard Pince, soit le double du déficit budgétaire de l’Etat ! Leur présence coûtait 2.000€ par an en 2011 à chacun d’entre nous soit 8.000€ par an pour une famille de quatre personnes. La dette de la France qui approche les 2.000 milliards d’euros semble donc être, pour l’essentiel, une conséquence d’une immigration insensée qui ne nous enrichit pas, bien au contraire.
    De nombreux obstacles juridiques
    Pour mettre un terme à ces dépenses qui ruinent notre pays, il est évident que la première des mesures qui devrait être prise consisterait à mettre un terme à l’entrée de nouveaux migrants extra-européens (67% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés et 59% sont même partisans d’une limitation de l’immigration en provenance des pays de l’Union européenne), ce qui impliquerait la mise en place d’un contrôle des frontières nationales et la suspension des Accords de Schengen. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme s’opposeraient à la suppression du regroupement familial, et la limitation du droit d’asile serait en contradiction avec les traités en vigueur. Seul le rapatriement des étrangers extra-européens au chômage ou en situation irrégulière ne poserait pas de problème juridique.
    Gérard Pince estime que pour lever tous ces obstacles et imposer la volonté de la majorité des Français, il n’y a pas d’autre solution que le recours au référendum. Mais ce ne sera possible qu’à la faveur de l’élection d’un président de la République vraiment décidé à s’attaquer au problème essentiel qu’est l’immigration.
    Ce livre est, certes, aride, mais sa lecture est d’un très grand intérêt parce qu’il remet en cause tous les poncifs diffusés par les médias et confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le « Prix Nobel » d’économie Maurice Allais.
    Bruno Guillard, 26/02/2014
    http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/
    Gérard Pince, Les Français ruinés par l’immigration, éditions Godefroy de Bouillon, 2013, 120 pages.

  • Remigration : fantasme ou nécessité ?

    Paul Ariès parle de « mot-obus » pour présenter le terme de décroissance. L’expression ne serait pas exagérée en ce qui concerne le récent propos d’Eric Zemmour lorsqu’il a décidé d’employer, sans doute pour la première fois à la télévision, l’idée d’une remigration.

     

    N’attendons pas des quelques zélateurs singeant une vie intellectuelle au cœur de notre si piteuse oligarchie médiatique une réaction docte ou rationnelle, nous en serons quittes pour le foisonnement d’anathèmes et de condamnations bigarrées en appelant à l’introuvable pacte républicain ou bien à la lutte contre les sempiternelles heures les plus sombres de l’histoire. Les identitaires de s’empresser d’aller vers une feuille de route organisant le retour massif au pays et le débat de devenir impossible, les méchants ont parlé, le ban doit fermer.

    Pourtant la question mérite une attention toute particulière et ce pour trois raisons dont il est urgent de chercher les imbrications : la première tient au constat d’une réalité dont la négation devient de plus en plus irrespirable, les Français ne veulent plus d’immigration et pour des raisons identitaires et pour des questions économiques, la seconde bien plus complexe consiste à accepter que nous nous trouvons là devant un questionnement de politique d’envergure qui bouleverse nombre de nos cadres conceptuels ( assimilation, charité chrétienne, jeu d’alliances), le dernière enfin porte sur l’incroyable responsabilité européenne dans l’explosion des phénomènes migratoires, idée dérangeante mais cruciale si nous voulons proposer quelques idées, modestes, sur les troubles mus par le Grand remplacement.

    Immigration et identité. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre

  • Immigration-Référendum : Oskar Freysinger, Jacques Bompard et Renaud Camus premiers soutiens à la manifestation du 9 mars

    PARIS (via le Bloc identitaire)
    Quelques jours après la votation suisse, impulsée par l’Union Démocratique du Centre (UDC), sur le contrôle de l’immigration, Riposte Laïque et Résistance républicaine ont lancé un appel à manifester, le dimanche 9 mars, à 14 heures, place Denfert Rochereau, pour demander un referendum sur l’immigration.

    Parmi les premiers soutiens, Oskar Freysinger de l’UDC (photo) a fait savoir qu’il ferait son possible pour être présent. Un soutien de taille quand on sait que le conseiller d’Etat du Valais est l’un des principaux artisans de la victoire du Oui dans le référendum pour l’arrêt de l’immigration massive en Suisse. Jacques Bompard, député-maire d’Orange, auteur d’un projet de loi, avec Gilbert Collard, sur la possible organisation, en France de référendums d’initiative populaire, a également fait connaître son soutien à l’initiative. L’écrivain Renaud Camus, président du Parti de l’In-nocence et inventeur du concept du “Grand Remplacement”, sera également présent.

     

     

     

    A ce jour, 23 partis, associations ou sites, dont le Bloc Identitaire, qui a impulsé une pétition nationale sur ce sujet, soutiennent cet appel à manifester pour que les Français puissent, comme leurs voisins suisses, s’exprimer sur cette question vitale.

     

    Les organisateurs appellent l’ensemble de nos compatriotes, quelle que soit leur sensibilité, à se mobiliser pour la réussite d’une initiative qui entend permettre à notre peuple, souverainement, de se prononcer sur son avenir.

    http://fr.novopress.info/157911/immigration-referendum-oskar-freysinger-jacques-bompard-renaud-camus-premiers-soutiens-manifestation-du-9-mars/#more-157911

  • Inauguration d’une rue Mouloud Aounit, dans Aubervilliers occupée

    En hommage à Mouloud Aounit, la municipalité d’Aubervilliers a décidé de donner son nom à la voie reliant les rues Schæffer et Crèvecoeur. Cette inauguration a eu lieu le 15 février 2014 en présence de la famille de Mouloud Aounit, du maire Jacques Salvator (PS), de la 1ère adjointe Evelyne Yonnet, et de personnalités dont « Monseigneur » Gaillot.

    Aubervilliers est un bon symbole de la colonisation de la France, à laquelle a travaillé Aounit.

    Pour rappel, ce dernier a dirigé pendant 20 ans le MRAP (« Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples »), une officine « antiraciste » et crypto-communiste qui a pour but d’éradiquer toute forme de résistance à la destruction de la France française, en multipliant les procès. Comme « SOS-Racisme ».

    Communiste, Aounit n’a jamais vraiment travaillé : ayant poursuivi des études jusqu’à tard, il est devenu permanent associatif du MRAP et se payait avec l’argent extorqué aux Français résistants, dans les tribunaux, ou grâce aux subventions.

    Victime – contre toute attente – d’une tumeur au cerveau, il a passé l’arme à gauche en août 2012 et les médias avaient sorti les mouchoirs pour cette belle figure de citoyen républicain.
    Naturellement, il avait été promu chevalier de l’ordre national du Mérite (sic) puis chevalier de la Légion d’honneur (sic).

    http://www.contre-info.com/inauguration-dune-rue-mouloud-aounit-dans-aubervilliers-occupee

  • Ces adeptes du djihad qui voulaient s’en prendre aux identitaires

    Mohammed Achamlane, le leader de Forsane Alizza, avait multiplié les appels à combattre les Identitaires...

    Nous sommes le 30 mars 2012. Quelques jours auparavant, Mohamed Merah a été abattu par le RAID. La police décide alors d’organiser un vaste coup de filet dans les milieux islamistes. La principale cible est Forsane Alizza, également baptisé « Les Cavaliers de la fierté », un groupe radical adepte d’un islam fondamental. Les personnes interpellées sont mises en examen et écrouées pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et acquisition d’armes.

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  • Pourrait mieux faire !

    On sait qu'en Suisse, quatre fois par an, a lieu un certain nombre de votations à l'initiative du peuple souverain, sans réelle limitation des sujets abordés. Le 9 février 2014, le peuple s'est ainsi prononcé sur trois thèmes.

    — Sur l'avortement.

    Remarquons au passage que ce sujet n'est pas tabou en Suisse. L'initiative demandait la fin du remboursement de l'avortement par l'assurance-maladie obligatoire. Les initiants avançaient l'argument logique que la grossesse n'étant pas une maladie, qu'il n'était donc pas correct d'exiger une participation de tous pour son financement. L'exemple de l'Autriche, où pareille mesure existe depuis des années sans la moindre conséquence particulière, n'a pas suffit. Avec 69,2 % de Non, le rejet est unanime.

    — Le plan de financement et d'aménagement de l'infrastructure ferroviaire.

    Cette mesure a franchi l'obstacle du référendum sans coup férir, le Oui l'emportant à 62,02 %. Là, encore, le résultat était des plus prévisibles au vu de l'excellente image des transports ferroviaires dans la culture historique de la Suisse. Mais en ouvrant les vannes à hauteur de 6,4 milliards pour des infrastructures ferroviaires, les citoyens viennent d'autoriser l'État à piocher 6,4 milliards dans leurs poches : hausse de la TVA, des impôts et des taxes sur le carburant.

    Étrange approbation venue d'un corps électoral qui refusait à 60,5 %, la hausse de la vignette autoroutière à 100 francs trois mois plus tôt, et qui s'expose aujourd'hui à subir un surcoût d'une demi-vignette à chaque plein d'essence !

    — L'initiative contre l'immigration.

    C'était bien entendu le point d'orgue de ce dimanche 9 février, qualifiée par certains de votation de l'année, voire de la législature. Elle fut adoptée par 50,3 % avec une participation de 58 %… Depuis dimanche soir, la Constitution fédérale est agrémentée d'un nouvel article sur l'immigration demandant l'établissement d'une limite supérieure annuelle au nombre des nouveaux venus, et comme condition à l'octroi d'un permis d'établissement « la demande d'un employeur, la capacité d'intégration et une source de revenus suffisante et autonome ».

    Ainsi, l'exemple suisse, l'immigration de masse non contrôlée, est encore mis en avant par deux députés de l'opposition parlementaire républicaine dite de droite. MM. Gilbert Collard et Jacques Bompard, respectivement apparenté au Front dit national et président de la Ligue du Sud et maire d'Orange, à travers une proposition de loi constitutionnelle prônant l'instauration d'un référendum d'initiative populaire.

    Cette proposition de loi constitutionnelle avance qu'il est « peu probable, au regard de l’historique des consultations helvétiques que ni un vote parlementaire ni une consultation référendaire n’auraient été possibles s’ils avaient dépendu du bon vouloir de l’exécutif ou du Parlement de la Confédération helvétique ». Et de ce fait, il conviendrait, après de nombreux textes proposés antérieurement en France, « qu’une telle initiative populaire et démocratique puisse être rendue possible dans le cadre de notre Constitution du 4 octobre 1958 ».

    Les deux députés s'appuient sur quatre éléments qui rendent leur proposition particulière.

    1. Elle ne limite pas le champ « des lois d’initiative référendaire aux seuls domaines prévus actuellement par l’article 11 de notre Constitution. La loi référendaire d’initiative citoyenne, expression doublement directe du peuple souverain, ne saurait voir son champ borné a priori. Elle doit pouvoir englober désormais toutes les questions institutionnelles et sociétales, hormis le champ des révisions constitutionnelles prohibées par l’article 89 de notre Constitution ».

    On sait que cet article 89 n'autorise pas la mise en cause du régime républicain et qu'une ré-instauration monarchique devrait pour exister passer outre ou abroger cet article.

    2. La proposition de réforme « tend à éviter toute mesure dilatoire visant à retarder ou à empêcher la libre expression du peuple souverain par le biais d’une vacance durable de la fonction présidentielle ».

    3. La proposition de réforme « abroge les modifications apportées à l’article 11 de la Constitution par la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008. En effet, cette réforme envisageait, concernant l’article 11, une procédure complexe, improbable et très éloignée du référendum d’initiative parlementaire qui était initialement envisagé ».

    Pour rappel, cette loi constitutionnelle de 2008 instituant le référendum d'initiative populaire ne peut avoir lieu que si le Conseil constitutionnel, un tiers des parlementaires et 10 % du corps électoral se prononcent en sa faveur… 

    4. « Le droit de signer une pétition référendaire est réservé aux seuls citoyens français inscrits sur une liste électorale. En effet, il existe d’ores et déjà des listes électorales complémentaires permettant aux ressortissants de l’Union européenne résidant en France de participer à l’élection des conseillers municipaux ou des représentants de la France au Parlement européen. Il est évident qu’ils ne peuvent pas participer à une consultation référendaire qui reste l’expression la plus directe de notre souveraineté nationale. » Les deux députés font suivre leur proposition du texte de la nouvelle loi précisant les changements à apporter à l'existant en quatre articles.

    1. « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants, et par la voie du référendum, soit à l’initiative du président de la République ou du Parlement, soit par une pétition référendaire d’initiative citoyenne à la demande de 500 000 citoyens français inscrits sur les listes électorales. » Amélioration nette. Malgré le fait que les représentants de la souveraineté nationale ne sont pas réellement représentatifs du Peuple par le jeu permanent des partis politiques représentatifs de l'oligarchie au pouvoir.

    2. « Le président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions… » La proposition reste très respectueuse des usages, sans doute pour ne pas effaroucher qui que ce soit et démontrer que nos deux députés sont des républicains orthodoxes… 

    3. « Une pétition référendaire doit être signée par au moins 500 000 électeurs français inscrits sur une liste électorale. » « Le Conseil constitutionnel vérifie que la condition requise à l’alinéa ci-dessus est bien vérifiée. » « Il en avise le président de la République qui convoque le corps électoral dans le délai de trois mois. En cas de vacance de la présidence de la République ou d’empêchement, le décret de convocation est signé par le président du Sénat, et si celui-ci est à son tour empêché d’exercer ses fonctions, par le Gouvernement. » « Si le référendum a conclu à l’adoption de la proposition référendaire d’initiative populaire, le président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation. » « Aucune pétition référendaire ne peut porter atteinte à l’intégrité du territoire ni à la forme républicaine de Gouvernement. » Le dernier alinéa limite quand même l'initiative du peuple si celui-ci voulait décider un changement de régime et renvoie à l'article 89 préservant ainsi toute tentative de réinstauration monarchique.

    Au moins légalement. Et même illégalement puisque l'on sait que le coup de force est de plus en plus impossible.

    La souveraineté des Français reste soumise aux bons soins de l'oligarchie en place.

    Gérard de Villèle

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/715-pourrait-mieux-faire

  • Procès de Renaud Camus: conférence de presse de Philippe Martel (FN/RBM) ce mercredi à Barbès

    PARIS (NOVOPress)
    Suite au procès de Renaud Camus, qui a eu lieu vendredi 21 février, Philippe Martel, chef de cabinet de Marine Le Pen et tête de liste FN/RBM pour le 18ème arrondissement de Paris, tiendra une conférence ce mercredi 26 février dans le quartier multiethnique de Barbès (photo). Lors de cette conférence de presse Philippe Martel traitera  de cette audience et des questions soulevées par l’immigration dans le 18ème arrondissement à 18h00 au bar “Le rendez-vous des taxis” 14,rue Labat Métro Barbès.

    http://fr.novopress.info/

  • L’Allemagne s’est créé un «avantage déloyal» avec les bas salaires

    L’Allemagne s’est créé un avantage compétitif “déloyal” envers ses partenaires avec l’essor des bas salaires, a reconnu le secrétaire d’Etat allemand aux Affaires européennes Michael Roth, promettant une correction, dans un entretien à l’AFP.

    M. Roth, un social-démocrate comme le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, était interrogé sur les excédents commerciaux records enregistrés par l’Allemagne (près de 200 milliards d’euros en 2013) qui font l’objet d’une procédure d’examen à Bruxelles.

    «Des déséquilibres sont apparus dans l’Union européenne et nous avons le devoir de les corriger. Ce n’est pas seulement le devoir des pays en déficit mais aussi celui de l’Allemagne», a-t-il déclaré jeudi lors d’une rencontre avec des journalistes de l’AFP à Berlin.

    Ces propos tranchent avec ceux des conservateurs et de la chancelière Angela Merkel elle-même, qui ont toujours contesté que l’Allemagne avait un problème d’excédent commercial, malgré le seuil limite de 6% du PIB fixé par l’Union européenne et systématiquement dépassé par Berlin depuis 2007.
    «Avec l’essor des bas salaires et de l’emploi précaire en Allemagne, nous nous sommes dotés d’un avantage (compétitif) déloyal envers nos partenaires. Il devra être progressivement corrigé», a affirmé M. Roth. Il a jugé que le nouveau gouvernement de coalition associant les conservateurs aux sociaux-démocrates avait déjà «lancé un signal clair» avec l’introduction d’un salaire minimum universel de 8,50 euros de l’heure qui doit être mis en oeuvre au plus tard d’ici 2017.

    Les emplois précaires et à bas salaires se sont multipliés en Allemagne dans les années 2000 sous l’effet des réformes du marché du travail de l’ancien chancelier Gerhard Schröder, contribuant à une chute du taux de chômage allemand désormais l’un des plus faibles de l’UE.

    Ces réformes ont aussi dopé la compétitivité du pays déjà très forte, faisant exploser l’excédent commercial. L’Allemagne est régulièrement critiquée pour sa dépendance envers les exportations et la faiblesse de sa demande intérieure, qui pénalisent les exportations de ses partenaires européens comme la France, l’Italie ou le Royaume-Uni.

    La réduction de l’excédent commercial «est un sujet sensible en Allemagne», a reconnu M. Roth. «Il a souvent été affirmé à tort qu’il s’agissait de réduire nos exportations. Ce n’est pas du tout ça. Il s’agit d’augmenter la demande intérieure».

    Outre le salaire minimum, le contrat de coalition comporte «d’autres mesures concrètes» à cet effet. M. Roth a évoqué notamment : «l’encadrement des contrats à durée déterminée, de l’interim, la limitation des stages, des investissements dans les infrastructures».

    Interrogé sur le changement de ton du nouveau gouvernement allemand, par rapport à la coalition précédente avec les libéraux, il a lancé : «les sociaux-démocrates sont bel et bien là». Et sur les désaccords éventuels avec les conservateurs sur ces questions économiques et sociales: «ce que je viens d’esquisser, ce ne sont pas seulement des réponses sociales-démocrates. Ce sont les réponses de la grande coalition. Cela me rend donc confiant qu’elles seront mises en oeuvre».

    Au sujet des relations entre l’Allemagne et le gouvernement socialiste français, M. Roth a jugé qu’il régnait «une ambiance positive». «Nous nous comprenons mieux qu’avant politiquement. C’est naturellement aussi lié au fait que les sociaux-démocrates sont désormais une composante importante du gouvernement allemand», a-t-il dit.

    AFP (via 20 minutes)

    http://fortune.fdesouche.com/330441-lallemagne-sest-cree-un-avantage-deloyal-avec-les-bas-salaires#more-330441