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immigration - Page 1354

  • L’immigration illégale en forte hausse dans l’UE

    BRUXELLES (NOVOpress/Kiosque courtois)
    La crise et le chômage de masse ne découragent pas tout le monde : selon l’Agence européenne pour la gestion et le contrôle des frontières ((Frontex), le nombre d’immigrés entrés illégalement dans les pays de l’Union européenne a augmenté de 48 % en 2013, avec pas moins de 170.000 entrées irrégulières. Les demandes d’asile ont également fortement augmenté. Et c’est sans compter plus d’un million de migrants légaux par an ! L’information n’a guère été relayée par les grands médias, fidèles aux thèses immigrationnistes de l’oligarchie mondialiste.

    Avec son opération « Frontières souveraines » l’Australie nous a pourtant montré que l’on peut arrêter l’immigration illégale, il suffit d’une volonté : les migrants sont interceptés par des navires de guerre et n’ont d’autre choix que de retourner dans leur pays ou de rester dans un centre de rétention avant leur expulsion.

    http://fr.novopress.info/

  • « Frontières souveraines » : un exemple qui nous vient d’Australie

    CANBERRA (NOVOpress via Bulletin de réinformation)
    Depuis quelques mois, les Australiens ont fini de jouer les “bons pasteurs de Lampedusa”.

    A la tête d’une coalition libérale-nationale lors des élections législatives de septembre 2013, l’actuel Premier ministre Tony Abbott a été plébiscité pour ses promesses de stopper les bateaux de clandestins. Le précédent gouvernement, de centre gauche, avait commencé à lutter contre les  clandestins venus du monde entier, mais son action avait été jugée insuffisante. Depuis 2001, tout demandeur d’asile arrivé par les voies maritimes était acheminé vers un centre de détention  situé sur l’Ile Christmas avant de rejoindre le camp de Nauru, en Papouasie. En échange de l’accueil de ces demandeurs d’asile, Nauru recevait d’importants subsides financiers de la part de l’Australie.

    Avec l’opération « Frontières souveraines », Tony Abbott entend mettre un terme définitif à l’immigration clandestine. Dorénavant, les migrants sont interceptés par des navires de guerre et n’ont d’autre choix que de retourner dans leur pays ou de rester dans un centre de rétention avant leur expulsion. On leur distribue un document expliquant qu’ils sont rentrés illégalement sur le territoire australien…

    Ces opération sont classées « secret défense » et le gouvernement se refuse à tout commentaire sur le sujet 

    Ce qui ne choque pas les Australiens, qui souhaitent, à plus de 60%, une politique encore plus sévère envers les clandestins. Selon un communiqué récent du ministère de l’immigration, aucun demandeur d’asile n’a été transféré à son département depuis le 19 décembre dernier. Concernant les arrivées de réfugiés économiques, elles auraient baissé de 80 % depuis la mise en place de l’opération « Frontières souveraines ». Les lobbies de l’immigration australiens et les défenseurs forcenés de la submersion migratoire multiplient les menaces, mais sans ébranler le ministre de l’immigration, Scott Morison, qui assume ses actes : « Qu’elle patrouille en mer ou sur les terres pour stopper les contrebandiers [terme utilisé pour désigner les passeurs et clandestins], notre marine fait un excellent travail pour notre pays ».
    Un exemple pour la Vieille Europe ?

    http://fr.novopress.info/157430/frontieres-souveraines-exemple-vient-daustralie/

  • “Les vrais réfugiés, ce sont les Italiens sans travail qui n’arrivent pas à la fin du mois” : le non des maires aux clandestins de Lampedusa

    « Non en chœur ». C’est ainsi que le Corriere del Veneto résume la réponse des maires (copie d’écran en Une) à la préfecture de Vicence, qui leur a demandé d’accueillir une partie des « réfugiés » toujours plus nombreux qui débarquent d’Afrique du Nord. Les encouragements incessants donnés aux clandestins par le ministre Kyenge Kashetu y ont-ils été pour quelque chose ? Et l’ostentatoire visite du pape François à Lampedusa ? Les « demandes d’asile » en Italie se sont en tout cas élevées à 43.000 en 2013, plus de trois fois le chiffre de 2012.

    Le flux n’étant pas parti pour se tarir – puisqu’on est décidé à ne rien faire pour l’arrêter –, le gouvernement italien cherche à organiser d’avance la dissémination des nouveaux arrivés sur tout le territoire.
    Fin janvier, le ministre de l’Intérieur a fait écrire par les préfets à toutes les communes d’Italie pour leur demander d’accueillir des clandestins « pour les trois années 2014-2016 ». En jargon administratif, il s’agit de « bien vouloir signaler l’éventuelle disponibilité de structures […], de préférence non-hôtelières, à destiner au possible accueil de ressortissants étrangers demandant une protection internationale. On privilégiera des structures avec une capacité d’accueil moyenne de 20 à 50 personnes, et en tout cas pas supérieure à 100 ».

    Le Ministère s’engage à verser aux communes un remboursement de 30 euros (plus TVA) par « réfugié » et par jour, pour couvrir les frais de nourriture, de logement, de gestion administrative, de « médiation linguistique », d’aide à la rédaction de la demande d’asile, la fourniture de vêtements, la blanchisserie et les produits hygiéniques. S’ajoutent à cela 2 euros 50 à verser quotidiennement en espèces à chaque « réfugié », avec une recharge téléphonique de 15 euros.

    Le préfet de Vicence, en Vénétie, a donc écrit aux 121 maires de sa juridiction. Un mois après, il n’a reçu que des réponses négatives.

    Instruits par les mauvaises expériences précédentes, les maires, même de gauche, ne veulent plus de « réfugiés ». Le refus le plus énergique est venue de Milena Cecchetto (copie d’écran ci-contre), maire de Montecchio Maggiore, de la Ligue du Nord. « Les vrais réfugiés, a-t-elle écrit au préfet, ce sont nos concitoyens qui n’ont pas de travail et qui n’arrivent pas à la fin du mois. Cette municipalité n’a ni ressources ni espaces à mettre à la disposition des réfugiés. Chaque réfugié coûte à la collectivité 30 euros par jour, soit un total de 900 euros par mois: nous avons beaucoup de retraités qui n’arrivent pas à 500 euros par mois, et il y a des chômeurs qui seraient prêts à faire n’importe quel travail pour percevoir ce montant! »

    http://fr.novopress.info/157244/les-vrais-refugies-ce-les-italiens-travail-narrivent-pas-fin-du-mois-maires-aux-clandestins-lampedusa/#more-157244

  • Un peu de charité pour les Musulmans

    Il y a une ambivalence certaine dans les milieux réactionnaires envers les Français musulmans. Certains se réjouissent de leur meilleure visibilité dans les manifestations (Jour de Colère et Manif pour Tous), d’autres s’inquiètent de la banalisation d’une religion qui mettrait en péril les fondements mêmes de notre civilisation. Entre angélisme et intransigeance, il pourrait suffire d’être charitable.

    francaise musulmane

    Oui, le Grand Remplacement est à l’oeuvre

    La progression de la religion musulmane en France est due à une forte immigration. Le point de bascule idéologique se fait dans les années 1974-1975, avec l’arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d’Estaing. Comment ne pas mettre en regard la dépénalisation de l’avortement (200.000 par an) et les entrées sur le territoire (200.000 par an), accélérées par le regroupement familial? La population française connaît donc sa plus grande mutation depuis 40 ans, avec l’arrivée massive de nouvelles populations immigrées, et le vieillissement de la population de souche.

    Les Français musulmans ne sont ni responsables ni coupables de ce Grand Remplacement

    Il est impossible de chiffrer le nombre de Français musulmans. 5 millions, 10 millions ? Ils constituent néanmoins la face visible de ce Grand Remplacement.

    Pourtant, comment reprocher à ces gens d’être venus à l’appel de M Bouygues ?

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/20/un-peu-de-charite-pour-les-musulmans/

    A l’appel de Jack Lang et du Parti Socialiste ?

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=81Km-hdB2WQ

    A l’appel du Parti Communiste (voir l’article "L’immigration n’est pas un problème"), qui a viré sa cuti depuis Georges Marchais ?

    On peut légitimement remettre en cause toute la politique d’immigration depuis 40 ans, on peut difficilement reprocher aux Français musulmans d’en être les instigateurs.

    Entre djihadistes et racailles, les Français musulmans sont souvent des Français … normaux

    Nous passons notre temps à nous plaindre des médias, leur parti pris, leurs manipulations. Cette critique doit s’étendre à tous les domaines couverts. Ainsi, la majorité des Français musulmans ne sont ni des djihadistes, ni des racailles. Si c’était le cas, au vu de leur nombre, la France serait déjà à feu et à sang (j’avais déjà rédigé un billet plus détaillé à ce sujet: les racailles sont-ils musulmans ?).

    Certes, les Français musulmans ne descendront pas dans la rue pour protester contre les agissements des djihadistes et des racailles, car ils ne sentent pas liés à ces gens-là. Nous pouvons les associer dans nos schémas classiques, mais eux ne s’y reconnaissent pas. De la même façon, le Front National ne descend pas dans la rue pour dénoncer des actes menés par des néo-nazis dans le monde (Anders Breivik par exemple), ils ne se sentent pas concernés (malgré les tentatives désespérées des médias).

    Bref, les Français musulmans qu’on ne voit pas à la télévision sont ceux qui aspirent à une vie normale, sans réclamer de discrimination positive, mais sans vouloir être considérés comme des Français de seconde zone non plus.

    Les Français musulmans ne sont pas une cinquième colonne pour subvertir la France

    Quiconque a déjà travaillé dans les milieux musulmans sait que les Français musulmans ne sont pas structurés. Vous pourrez toucher une association, une mosquée, mais vous n’aurez guère plus de 100 personnes.

    Quiconque a déjà voyagé dans les pays musulmans sait aussi qu’ils sont divisés. La restauration du Califat est un fantasme délirant pour apprenti géopoliticien ou adolescent derrière son écran. Ce serait équivalent à vouloir reconstituer l’Empire Romain ou Carolingien en Europe de nos jours. Amusant mais confiné à des cercles très restreints.

    Oui, ils sont musulmans dans un pays de (lointaine) tradition catholique. Mais comment reprocher à ces Français musulmans d’être attachés à la culture et à la religion de leurs parents ? Beaucoup d’entre eux restent des musulmans de cœur pour rester fidèles à leur filiation. Aucune volonté de subversion, mais l’attachement à des vertus d’Honneur et de Fidélité.

     Néanmoins, beaucoup de Français musulmans ne se sentent pas Français

    Quelle image ont les Français musulmans de la France ? Plus belle la vie ? Julie Gayet ? Carla Bruni ? Vincent Peillon ? Les dealers dans les cités, l’argent facile, le rap, le foot ? L’hypersexualisation des adolescents, les images de cul à la télévision, le consumérisme à tout-va ?

    Si je n’avais pas reçu une solide éducation historique, comment aurais-je pu aimer la France ? Si personne ne m’avait raconté Tolbiac, Roncevaux, Bouvines, Jérusalem, Jeanne d’Arc, Fontenoy, Surcouf, Camerone, le chemin des Dames ? Si personne dans mon entourage n’avait incarné la droiture, l’honnêteté, la culture et le travail ?

    Voir aujourd’hui des Français musulmans se lever contre des idéologies mortifères, pour la sauvegarde de leurs enfants et donc pour l’avenir de la société, voir aujourd’hui des Français musulmans côtoyer d’autres Français qui sortent des clichés télévisuels, attachés à leur terre, à leurs traditions, à leur famille, quoi de mieux pour les emporter avec nous dans la reconstruction de notre pays ?

    Les Français musulmans sont comme tous les Français, ils attendent une Espérance

    Un grand-oncle m’a raconté l’assaut de Monte-Cassino avec ses tabors marocains. En matière de courage et de sacrifice, ils en ont remontré au commandement allié: le 2ème GTM est l’un des régiments les plus décorés de la Seconde Guerre Mondiale. Oui, les tabors se sont rendus coupables d’exactions. Dans l’enfer de la Seconde Guerre Mondiale, et dans l’histoire militaire en général, c’est malheureusement chose courante, quelles que soient la race et la religion.

    Les Français musulmans peuvent beaucoup donner pour notre pays. Mais plus personne ne donne rien. Dans un monde individualiste et consumériste, l’espérance des Français est nulle. Ce désolement est dû à la trahison des élites, tant de droite qui se vautrent dans les joies du doux commerce en oubliant les responsabilités qui incombent à ceux qui ont reçu une éducation supérieure, que de gauche, qui a abandonné le peuple pour se palucher dans de sombres loges et forger une humanité nouvelle, débarrassée de Dieu et des attaches traditionnelles.

    Dans l’Histoire comme dans le sport, les Français ont besoin de croire en un miracle. D’ailleurs, la foi dans ce miracle est suffisante pour le provoquer. Comme tous les Français perclus dans leur trou et ruminant leurs doléances, les Français musulmans attendent cet espoir qui cassera beaucoup de cloisonnements

    Enfin, les Français musulmans ne sont pas musulmans, ils sont Français

    Les pantalonnades de François Hollande louant le sacrifice des soldats musulmans ont irrité tout le monde. Ces soldats n’étaient pas musulmans, ils étaient des soldats.

    De la même manière, les Français musulmans ne sont pas musulmans, ils sont Français.

    Quant aux racailles et aux djihadistes, ils finiront en prison. Ce sera un bon débarras pour tous les Français, et surtout ceux qui en souffrent le plus.

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/20/un-peu-de-charite-pour-les-musulmans/

  • L’Alliance qui fait peur au gouvernement ?

    Nous constatons, depuis quelques mois, un phénomène renversant qui fait peur aux socialistes et, disons-le, à toute la classe politique. Une part non négligeable des immigrés se détourne des politiciens de gauche pour observer de près ce peuple français qui n’abdique pas ses racines et son histoire. Celui qui veut croire, contre le fameux « progrès immuable », que la famille est encore l’avenir de l’homme et la France celui de l’Europe.

    Quelles sont les raisons qui poussent à un rapprochement impossible des gens qui, jusque-là, s’étaient jugés réciproquement infréquentables ? J’en vois quatre…
    mgr-barbarin+mahometan
    La première et la plus vieille est une lassitude face à la délinquance qui, comme l’a dit ici même Xavier Raufer, touche en premier les familles des cités. Ce sont elles qui observent les trafics, et si certains en profitent, d’autres sont blessés dans leurs manières de vivre et de s’intégrer. Ceux-là sortant à l’extérieur des quartiers ressentent combien cette délinquance accentue la défiance des « Français de souches » et s’en insurgent.

    La deuxième est le démantèlement de la famille traditionnelle entrepris par le gouvernement. Il est évident qu’issue d’une culture où l’on respecte les « chibanis », où le rôle de l’homme et de la femme sont aussi différents, une telle population a du mal à accepter les changements sociétaux qui conduisent au « gender » et à l’euthanasie. Aussi observe-t-elle avec intérêt, quand elle n’y participe pas, les réactions de la Manif Pour Tous face à la mainmise de l’État sur les enfants. Farida Belghoul en est le meilleur exemple.

    Une part des immigrés se détourne des politiciens de gauche pour observer ce peuple français qui n’abdique pas ses racines et son histoire.

    La troisième, plus ponctuelle, est l’acharnement de Valls contre Dieudonné. On l’a bien vu avec les sondages qui ont fait chuter dans le cœur des Français notre ministre de l’Intérieur. L’humoriste, par son antisionisme frôlant l’antisémitisme, a rallié à lui des jeunes qui, par esprit de clan, se sentent concernés par l’Intifada. Or, Dieudonné s’est bien gardé de confondre l’État et la nation. En proposant à ses affidés de participer à la manif Jour de colère, son message était simple : on vous instrumentalise avec l’antiracisme, les gens de gauche vous utilisent comme piétaille, ouvrez les yeux, vous avez autant le droit que d’autres d’être des patriotes.

    Dernier point, plus psychologique. Difficile pour des nouveaux citoyens d’aimer un pays qui se dévalorise lui-même aux yeux de l’étranger. Un pays qui vous apprend que tout devient universel et que la notion de patrie n’est qu’une vieille peau dont il faut se séparer pour participer aux agapes de la mondialisation. Or, depuis un an, les manifestations continuelles de millions de personnes, drapeaux tricolores à la main, ont montré que les Français, attachés à leur terre hexagonale, refusaient ce message. Autant on méprise dans la mentalité d’Afrique (du Nord ou subsaharienne) un pays qui renie racines et histoire, autant on accepte de s’intégrer dans une nation renouant avec son passé glorieux. Cette même idée entraîna tirailleurs spahis ou goumiers à servir, non par pure obligation, mais par fierté dans l’armée française.

    En conclusion : jusqu’où peut aller une telle alliance de circonstance ? Peut-elle résister aux méfiances réciproques ? Les mois et années qui viennent nous le diront, mais c’est avec curiosité et sympathie que je constate ce phénomène où le creuset d’une nation rapproche nouveaux et anciens habitants sur un même territoire.

    J.-P. Fabre Bernadac dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/lalliance-qui-fait-peur-au-gouvernement_100365.html#more-100365

  • SNCF, RATP et autres contraints de brader des terrains pour construire des logements sociaux

    Voies ferrées, ateliers de maintenance, gares de triage, dépôts de train ou de bus en déshérence sont appelés à disparaître progressivement du paysage urbain de l’Ile-de-France.
    La SNCF, Réseau ferré de France (RFF) et la RATP sont invités par le gouvernement à brader leur patrimoine pour « contribuer à la lutte contre la pénurie de logements dans la région » : Cécile Duflot a rendu publique, lundi 17 février une liste de 40 sites qui devront être vendus avec une décote par rapport à leur valeur foncière.
    En clair, pour que les autorités puissent ériger de nouveaux « logements sociaux » à destination des immigrés.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • [Édito de L’AF 2880] Nous sommes tous suisses !

    Nous sommes tous suisses ! Ou plutôt nous le serions si nous avions eu, nous aussi, le droit de décider de notre avenir. En répondant « oui », dimanche 9 février, au référendum visant à limiter l’immigration de masse en provenance notamment de l’Union européenne, le peuple suisse, dans toutes ses composantes, a décidé de reprendre la main.

    Certes, le résultat a été acquis à une courte majorité — 50,34%. Il n’y a que quelque 19 500 voix d’écarts entre les deux camps. Mais ce sont encore une fois les cantons les plus populaires ou les zones les plus défavorisées, francophones comprises, qui ont eu le réflexe patriotique. Comme quoi la nation demeure bien, comme le disait Maurras, « le plus vaste des cercles communautaires qui soient (au temporel) solides et complets. Brisez-le et vous dénudez l’individu. »

    D’ailleurs, avec 56 %, le taux de participation a été bien supérieur aux quelque 44 % habituellement enregistrés. C’est la preuve que, lorsque l’essentiel est en jeu, le peuple se déplace. L’Union démocratique du Centre, à l’origine de la votation — c’est le parti le plus important du Conseil national, la chambre basse du Parlement fédéral — a atteint son but : libérer la Suisse du carcan immigrationniste imposé par l’Union européenne, et ce, contre la majorité du pays légal et l’oligarchie qui avaient évidemment appelé à voter non.

    Il faut savoir que la Suisse, avec ses 8 millions d’habitants, est encerclée par l’imposante UE qui considère comme une insolence son refus d’entrer en son sein. Ayant tout de même signé des accords bilatéraux avec Bruxelles, la confédération a ouvert son marché du travail aux centaines de millions d’actifs de l’UE qui, pour les convaincre, avait évidemment menti aux Suisses en annonçant en 2002 l’arrivée maximale de 8 000 immigrés par an : en réalité, ce sont, chaque année, dix fois plus de nouveaux migrants que la confédération voit déferler sur son marché du travail, avec les maux qu’entraîne habituellement l’immigration massive en termes d’insécurité et de baisse des salaires, alors même que les étrangers représentent déjà 23% de la population helvétique.

    La Suisse n’étant pas la France, il ne saurait être évidemment question pour un Sarkozy local de contourner la décision du peuple via la forfaiture d’un nouveau traité : le texte prévoit bien de limiter l’immigration par des plafonds et des contingents et le Conseil fédéral n’a plus qu’à obtempérer : il devra engager sans délai des négociations à cette fin avec l’Union européenne. On comprend les cris d’orfraie de celle-ci, qui a aussitôt menacé la Suisse d’un quasi-embargo — la votation lui apparaissant, du reste à juste titre, comme une arme de destruction massive de la toute-puissance oligarchique. Bruxelles a d’ailleurs commencé sa politique de représailles en gelant les accords Erasmus et de recherche avec nos voisins. Il est vrai que les exigences helvétiques sont d’une insolente et revigorante provocation à l’encontre des prétendues valeurs européennes de libre circulation des personnes ... et des biens, mis sur le même plan. Le texte impose des plafonds fixés en fonction des «  intérêts économiques globaux de la Suisse et dans le respect de la préférence nationale  ». Oui, vous avez bien lu : « dans le respect de la préférence nationale » !

    50,34 % du peuple suisse se situerait-il donc à la droite du Front National français qui, lui, dans son effort de dédiabolisation, a banni « la préférence nationale » de son programme pour la remplacer par une « priorité nationale » bien floue, puisqu’elle ne satisfait personne, ni les chiens de garde de l’oligarchie qui soupçonnent une simple reconversion de la première, ni les tenants sourcilleux de la souveraineté nationale qui y voient son abandon ? Il est vrai que, si on en croit de récents sondages, la sortie de l’euro et la priorité nationale seraient les deux pans du programme du FN les moins plébiscités par les Français. Pourtant, nul doute que ces derniers, si jamais ils étaient consultés eux aussi sur l’immigration, donneraient une réponse encore plus nette que les Suisses. Ce n’est pas nous qui le disons, mais l’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit sur Europe 1, le lendemain de la consultation suisse : « Si on avait organisé en France un référendum comme celui organisé en Suisse, ça aurait été pire [sic], 60 % pour le oui ». D’ailleurs, une enquête IPSOS de janvier 2013 ne révélait-elle pas déjà que pour 62% des Français l’on « ne se sent plus chez soi comme avant », 29% seulement jugeant que les immigrés arrivés depuis trente ans s’étaient bien intégrés ? Pour 46%, la réduction du chômage passait par celle du nombre d’immigrés, 57% enfin, jugeant que « le racisme anti-Blanc est assez répandu en France ». Or, plus récemment, l’enquête du CEVIPOF publiée début janvier 2014 confirmait ces chiffres : depuis 2009, les Français sont passés de 49 % à 67 % à juger qu’il y a trop d’immigrés en France, tandis que, sur la même période, leur confiance dans les institutions européennes — qui passe de 42% à 32% — et, à quelques mois des élections au Parlement de Strasbourg, dans leurs députés européens — elle passe de 35 % à 27% — s’érode de manière inexorable, nos compatriotes n’étant plus en 2014 que 35 % — contre 47% encore en 2009 — à juger que l’appartenance à l’UE est une bonne chose — la courbe des eurosceptiques rejoignant bientôt avec 32 % celles des eurobéats...

    On ne peut que saluer cette prise de conscience même si cette lucidité progressivement recouvrée ne peut que braquer davantage encore l’oligarchie qui, bien évidemment, mettra son veto à toute consultation identique des Français. Elle ne pourra en revanche interdire ni les élections municipales ni les élections européennes, les secondes, que nous devons transformer en référendum contre l’UE, étant plus propices à désavouer le pays légal que les premières, où joue encore dans de nombreuses communes le charisme du candidat indépendamment de son appartenance politique. Or ce ne sont pas les récentes provocations du Premier ministre en matière de politique d’intégration, pardon d’ « inclusion » en vue de « faire France », qui devraient calmer les esprits. Certes, comme pour la théorie du genre enseignée au primaire, il n’hésite pas à mentir effrontément aux Français, mais c’est peine perdue. La clique gouvernementale est démonétisée et nos concitoyens savent fort bien que l’objectif, fixé dans les cinq rapports rendus à sa demande au premier ministre à l’automne dernier et qui ont inspiré sa politique d’intégration présentée le mardi 11 février, est bien de dissoudre la cohésion nationale et d’instaurer, en accord avec Bruxelles, sur fond de communautarisme exacerbé, non pas une vague « priorité », comme il en existe pour les anciens combattants ou les femmes enceintes dans les transports en commun, mais bien une véritable « préférence étrangère », selon les graves accusations de Malika Sorel-Sutter, ancien membre du Haut Conseil à l’Intégration, dans Le Figaro du 6 février. Cette préférence étrangère est le fil rouge des quarante-quatre mesures explosives de la feuille de route du premier ministre, toutes fondées sur « le racisme antifrançais ». Et si, comme pour la famille, Ayrault paraît pour l’instant reculer, c’est pour mieux sauter ou, plutôt, faire sauter la société française après la période électorale.

    L’année 2014 sera celle de toutes les résistances.

    François Marcilhac - L’AF 2880

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-de-L-AF-2880-Nous-sommes

  • Ces temps-ci, on sent le pouvoir remplaciste nerveux…

    Entretien avec Renaud Camus

    Selon un baromètre TNS-SOFRES publié il y a quelques jours, 34 % des Français approuvent les idées du FN. Le temps de la diabolisation est terminé ?

    Non. Dans l’électorat populaire, peut-être. Ailleurs, on rencontre encore beaucoup de gens qui, sur l’essentiel, pensent exactement comme le FN nouvelle manière, mais en parlent comme si c’était la Milice ou la LVF, ce qui bien sûr est absurde. On a l’impression qu’ils s’accrochent à cette dernière prise au-dessus de l’abîme, l’horreur emphatique du FN, avant de s’abandonner tout à fait à la sincérité de leurs opinions.

    Bien entendu, il entre beaucoup d’hystérie dans ce rejet devenu mécanique, un peu surjoué, monté en épingle comme une ultime précaution contre soi-même, et que presque plus rien ne justifie. La diabolisation n’a plus de raison d’être, à mon avis, surtout face à l’urgence de la situation, le changement de peuple et de civilisation.

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