
Le litige empoisonne les relations franco-algériennes de longue date. Chaque année, la dette de l’Algérie vis-à-vis des hôpitaux publics français s’alourdit. Les factures laissées par ces patients étrangers pris en charge par l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), les Hospices civils de Lyon ou les Hôpitaux de Marseille ne sont pas payées. Elles s’accumulent au point d’atteindre 44,9 millions d’euros en 2023 pour la seule AP-HP, selon une source proche du dossier – l’AP-HP, qui accuse un déficit de 460 millions en 2024, se refusant à donner cette information à l’Opinion.