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immigration - Page 972

  • Propagande médiatique : Cédric Herrou, le passeur de migrants dépassé

    Source : OJIM – « Propagande médiatique : Cédric Herrou, le passeur dépassé »

    C’est le « buzz » médiatique de ce début d’année 2017 : le procès de 2 passeurs de migrants à la frontière franco-italienne. Dès le 23 novembre, l’avocate de l’un des 2 prévenus l’annonçait à un journaliste de 20 minutes : leur procès est « à dimension nationale ». « Parce qu’aujourd’hui les citoyens français ne savent plus s’ils ont le droit ou non d’accorder une aide humanitaire », avance Maitre Binimelis. Les journaux, les radios et les sites internet d’information ont consacré de nombreux articles sur ce sujet.

    Cédric Herrou vers la sanctification

    Les titres des articles sur Cédric Herrou, l’un des 2 prévenus, sont laudateurs à l’image des propos de l’invité des « matins » de France Culture le 6 janvier. Serge Slama, maître de conférences en droit public à Nanterre, parlant des actes de Cédric Herrou, cite Edward Snowden et Michel Rocard « qui a dénoncé la torture en Algérie ». Pour Le Parisien on parle de « Huit mois de prison requis contre un agriculteur qui avait aidé des migrants ». Pour Euronews, c’est « le procès de l’agriculteur qui aide les réfugiés. Il est jugé pour avoir porté assistance à des migrants près de la frontière franco-italienne ». 20 Minutes parle d’un « militant du camp de migrants poursuivi pour « aide au séjour » ».

    Notre héros de la semaine aura même droit à un duplex lors de l’Émission politique de France 2 jeudi 5 janvier, dont l’invité était l’ancien premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Manuel Valls. Le camp du bien a trouvé une nouvelle figure. À lire les titres de la presse, notre héros du jour se serait limité à aider des personnes en difficulté.
    Un faux naïf ?

    Mais qu’a fait précisément Cédric Herrou pour être à ce point médiatisé ?

    Le Figaro nous informe que « Cédric Herrou était, justement, poursuivi pour avoir aidé des étrangers à entrer en France puis les avoir hébergés dans une colonie de vacances désaffectée de la SNCF ».

    L’Obs liste les poursuites dont M. Herrou est l’objet : « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour de personnes en situation irrégulière, et occupation illicite de propriété privée ». Le Monde nous indique que « Cédric Herrou a transporté plus de 200 migrants depuis six mois ».

    Dans un autre article, L’Obs, dans sa rubrique de storytelling dédiée aux migrants, lui laisse la parole. « En 2015, j’ai commencé à prendre des migrants en stop à Vintimille pour les conduire chez moi. » « Les arrivées ont continué et l’on s’est retrouvé avec 58 personnes à la maison. Mon jardin s’est transformé en camping avec des caravanes, un cabanon, et j’avais casé plein d’autres personnes dans les maisons aux alentours. Un peu perdus et pris au dépourvu, nous avons décidé d’ouvrir un squat désaffecté qui ne dérangeait personne ».

    À Marianne, Cédric Herrou précise : « Avant le squat, il y avait 58 personnes chez moi. J’avais pris la décision de ne plus les passer parce que je pensais que j’étais responsable de l’afflux des gens chez moi. Avec l’association Roya Citoyenne et avec le soutien d’autres associations humanitaires, on a décidé alors d’ouvrir un lieu pour les héberger, on a choisi la colonie de vacances car le lieu était ouvert et ne prenait pas l’eau ».

    Comme le fait remarquer un commentaire de l’article sur le site de Marianne, « Il s’est senti envahi. Il reconnait même implicitement que sa conduite faisait appel d’air. Alors débordé par sa conduite irréfléchie, il se reprend. Il occupe un centre abandonné. Il viole le droit à la propriété privée. Il outrepasse une nouvelle fois les lois de son propre pays ».

    L’Obs le reconnait, les structures d’accueil, à peine créés, sont saturées. Cela n’empêche pas l’agriculteur de déclarer à L’Obs : « je ne regrette rien et je continuerai ». Il ajoute lors du duplex avec M. Valls, « Vos frontières ont blessé des femmes, des enfants, des familles ». « Des familles qui se sont fait persécuter dans leur pays par une politique européenne, mondiale ».

    Malgré le nombre impressionnant de passages relevé par Le Monde , pas un article ne fera le lien avec les activistes anti-frontières de la mouvance No border, dont le journal Regards a fait une présentation à la frontière franco-italienne en septembre 2015. Tout comme on ne trouvera pas davantage d’analyse sur la prétendue persécution par l’Europe, dans leurs pays, d’Érythréens et de Soudanais qui selon C. Hérrou, serait à l’origine de migrations. Seul un contributeur de Marianne aura relevé les contradictions du passeur dépassé par le mouvement qu’il a lui-même suscité. Dépassé mais bien complice.

    http://fr.novopress.info/202772/propagande-mediatique-cedric-herrou-le-passeur-de-migrants-depasse/#more-202772

  • Le Figaro Magazine titre sur « cette France abandonnée aux islamistes »

    A la une du Figaro Magazine de cette fin de semaine : « Cette France abandonnée aux islamistes », à l’occasion de la parution du livre Une France soumise, les voix du refus (Albin Michel), dont il publie les « bonnes feuilles ». Les pages consacrées à ce livre-événement dirigé par Georges Bensoussan, auteur, en 2002, de l’ouvrage Les Territoires perdus de la République, est précédé d’un article d’Alexandre Devecchio, dont nous publions ci-dessous des extraits.

    9782226396068-j-227x350.jpg« C’est un pays qui change de visage. Ici, un essaim de robes noires se forme dans le paysage bariolé d’une cour de récréation. Là, les commerces traditionnels disparaissent un à un au profit des boucheries halal et des magasins ethniques. Ailleurs, les juifs et les Blancs, interdits de séjour, font leurs valises. Ce pays n’est pas l’Algérie de Boualem Sansal dans Gouverner au nom d’Allah. C’est le pays de Voltaire en passe de devenir la France de Houellebecq. Une France soumise. Les voix du refus (Albin Michel), dirigé par Georges Bensoussan avec l’aide de Charlotte Bonnet, Barbara Lefebvre, Laurence Marchand-Taillade et Caroline Valentin, en dresse un tableau saisissant. Un magistral ouvrage d’histoire immédiate qui regroupe les témoignages de plus de 70 acteurs de terrain (enseignants, médecins, infirmières, policiers, maires, hauts fonctionnaires, etc.). Une réalité plus effrayante que la fiction imaginée dans Soumission.

    » En France, la charia s’est invitée au coin de la rue. Les islamistes progressent, non par le sommet, mais par le bas. Ils ne visent pas la conquête du pouvoir institutionnel mais la conquête de la société. Leur stratégie est celle de la contamination lente et oblique. Ils grignotent une cité, un quartier (bientôt une ville ?) et se taillent des enclaves à l’intérieur du territoire où ils imposent leurs marqueurs politico-religieux pour mieux faire régner leurs propres lois et leur vision du monde. Le phénomène n’est plus circonscrit à quelques quartiers, l’islamisme s’est propagé dans toute la France au point que, pour les auteurs, le pronostic vital de notre vieux pays est engagé. Une contre-société salafisée, qui hait ce que nous sommes, a grandi en notre sein. Elle menace désormais de faire exploser notre cohésion nationale, de bouleverser nos modes de vie et d’effacer notre héritage culturel. […]

    « A lire l’essai dirigé par Georges Bensoussan, les territoires perdus de la République sont en passe d’être gagnés par les islamistes. « Ce qui n’était que “vaguelettes” il y a vingt-cinq ans s’est transformé en lames de fond », résume Elisabeth Badinter, qui a préfacé l’ouvrage. Si Les Territoires perdus de la République était un cri d’alarme, Une France soumise est un cri de désespoir. « On sort de ce livre découragé et même accablé », reconnaît Alain Finkielkraut. Impossible de ne pas songer à L’Etrange Défaite, de Marc Bloch.

    « Barbara Lefebvre, qui a codirigé le livre avec Georges Bensoussan, l’affirme : « Un monde est peut-être en train de se terminer, celui d’une France laïque, républicaine et libre, et il y a une incertitude angoissante et, pour certains, désespérante quant au monde qui est en train de naître », analyse-t-elle. « L’espérance, c’est le désespoir surmonté », disait Bernanos et ce livre peut être lu comme un manuel de résistance. « Notre sous-titre, Les Voix du refus, dit aussi ce qui nous a frappés chez nombre d’interlocuteurs : la volonté de combattre en dépit de ce que beaucoup ressentent comme le “terrorisme intellectuel” venu d’une coterie parisienne restreinte et socialement privilégiée, analyse Bensoussan. Chez plusieurs interlocuteurs, on sent émerger l’esprit d’une résistance clandestine, comme réprouvée et qui se sait telle. »

    « La force d’Une France soumise, au-delà de son implacable constat, est de faire entendre la voix des sans-voix. Ceux qu’on n’entend jamais, abandonnés par une hiérarchie professionnelle qui ne veut pas de vagues, lâchés par des politiques clientélistes prêts à tous les accommodements déraisonnables pour gagner une élection, accusés d’être des menteurs ou des salauds par des commentateurs hors-sol. Comme Héloïse et Marcel, ces infirmiers en région parisienne qui, dans un hôpital gangrené par le communautarisme, lutte au quotidien pour soigner tous les patients sans distinction d’origine et de religion. « Rester travailler à l’hôpital est pour nous un acte de résistance. Nous ne savons pas encore combien de temps nous tiendrons car l’un comme l’autre nous habitons aussi dans des quartiers où la religiosité ostentatoire progresse à grande vitesse. Dans les deux situations, professionnelle et personnelle, nous ne voulons pas céder notre place, parce que rien ne justifie que nous désertions. » « La France m’a accueillie, m’a aidée à donner un avenir à mes enfants », poursuit Héloïse avant de conclure par ce qui devrait être le slogan de tous nos politiques : « Je ne me résigne pas à voir cela disparaître. »

    http://fr.novopress.info/

  • Immigration, terrorisme, sécurité : Bruxelles veut lever directement de nouveaux impôts

    Bruxelles demande davantage d’argent à cause de tâches supplémentaires, en ce qui concerne les réfugiés par exemple. À cela s’ajoute qu’avec la perspective de la sortie de l’UE de la Grande-Bretagne, le troisième plus gros contributeur net va disparaître.

    Le nouveau commissaire au budget Günther Oettinger avait récemment annoncé vouloir rendre plus autonome le budget de l’UE. Il s’était référé au travail d’un groupe d’experts réunis autour de l’ancien Premier ministre italien Mario Monti [...]

    Épais de 100 pages, le dossier Monti servirait selon le journal « Handelsblatt » de base pour sept ans à la prochaine période budgétaire de l’UE qui commence en 2021. On prévoit que ce dossier sera rendu public le 17 janvier.

    Actuellement les 28 États membres financent pour l’essentiel le budget de l’UE par des contributions prises sur leur budget national [...]. Une part plus petite du budget de Bruxelles provient en outre des droits de douane et de la TVA. Monti veut inverser le rapport et financer l’UE en grande partie directement par des impôts et des taxes. [...]

    Die Welt
    _______________________________________

    Günther Oettinger, qui est depuis le début de l’année commissaire au budget de l’UE, a des plans ambitieux : Il veut « modifier de fond en comble » le financement de l’Union européenne. Le moment choisi est maintenant « idéal », a déclaré Oettinger mardi soir au Parlement européen, et il a ajouté : « Nous avons besoin de nouvelles ressources. » De fortes dépenses supplémentaires inattendues justifient son initiative.

    La crise des réfugiés engloutit des milliards, par exemple pour la Turquie ou pour l’Afrique. Le terrorisme et les guerres à proximité immédiate de l’UE gonflent les coûts de la sécurité intérieure et extérieure. Selon Oettinger, on ne pourra relever les défis que si l’UE a ses propres sources de financement. Il va déposer prochainement un projet de loi. [...]

    Handelsblatt

    Source : 

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2017/01/immigration-terrorisme-securite-bruxelles-veut-lever-directement-de-nouveaux-impots.html?utm_source=_ob_share&utm_medium=_ob_facebook&utm_campaign=_ob_sharebar

  • Frau Frauke Petry (AfD) dit « NEIN » à la police de la pensée

    Le mot du général de division de la Garde Impériale, le comte Pierre Cambronne, comptait 5 lettres. Celui de Frauke Petry en compte 4 : « NEIN ! ». Le 21 janvier, le parti patriote allemand AfD (Alternative für Deutschland) organise un meeting à Coblence  avec plusieurs de ses alliés au Parlement Européen, notamment le parti patriote français Front National et le parti patriote néerlandais Partij voor de Vrijheid, Parti de la Liberté, tous membre du groupe Europe des Nations et des Libertés rassemblant 40 députés de 10 nations (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie et Royaume-Uni).

    Plusieurs officines de propagande du régime de collaboration avec l’occupant américain se sont vu refuser une accréditation pour assister à ce meeting, notamment les quotidiens Handelsblatt et Frankfurter Allgemeine Zeitung, les magazines Spiegel et Compact,  et la totalité des chaînes de télévision. Cette interdiction ne couvre que la rencontre, l’accès à la conférence de presse leur étant ouvert. Les points ont été mis sur les i et même les Umlauts sur les a, e, o et u par le mari de Frauke Petry, le député européen Marcus Pretzell ayant accusé ces médias d’avoir une « couverture si orientée » de son parti qu’ils pourront « peaufiner leurs scénarios » sans accès direct à l’événement.

    Du côté des réseaux de propagande, l’heure est aux glapissements hystériques. Le rédacteur en chef de la chaîne publique ARD, Kai Gniffke,  a déploré « une atteinte massive à la liberté de la presse », rappelant que cette convergence des populistes européens était « d’une grande importance » pour les prochaines échéances électorales, et se réservant la possibilité d’un recours en justice. Rappelons que c’est le même Gniffke qui avait refusé de mentionner que l’assassin de la jeune Maria Ladenburger était un colon afghan. Le président de l’Association allemande des journalistes, Frank Überall, a lui aussi estimé que « les partis qui entendent forger l’opinion publique ne peuvent laisser les journalistes à la porte de leurs manifestations ».

    Aux journalistes oui, mais aux agents de propagande et aux stasistes des temps modernes ? L’AfD est un parti légal, mais un parti ouvertement persécuté et les médias allemands jouent un rôle très important dans la mise au ban sociale des membres de l’AfD. Exactement comme jadis avec le Front National en France. Ces journalistes ne sont pas là pour faire un reportage honnête. Ils sont là pour recueillir des éléments à charges lors des procès médiatiques. Ils sont là pour ficher les gens en vue de dénonciation, et l’Allemagne a une grande tradition dans ce domaine. De deux choses l’une. Soit on est dans le Système, soit on n’y est pas. Et si on refuse d’y être,  ce n’est pas pour faciliter la tache des officines du régime.

    On ne peut qu’approuver la décision de Frauke Petry, dans la droite ligne de ceux, et ils sont de plis en plus nombreux, qui refusent de collaborer avec la propagande du système.  A votre avis, les informations données par des nationaux trop naïfs à des Lebourg, des Doucet, des Baltier et autres, que vont-elles devenir ? Rester dans des disques durs ? Non. Elles vont gentiment faire leur chemin jusqu’au Ministère de l’Intérieur et autres officines de la police politique pour pouvoir être utilisée le jour J. Il suffit de lire l’ouvrage de délation La Fachosphère et comparer la façon dont les Dupont-Dupond de la police politique traitent respectivement Vincent Reynouard et Boris Le Lay. La même campagne de dénigrement, sauf que le second a refusé d’y collaborer, ne donnant donc aucun élément exploitable. Chaque élément inconnu de l’ennemi peut l’amener à compenser par une supputation erronée amenant au discrédit de ses écrits. La vie montre souvent qu’un gain infinitésimal peut changer la donne. J’ai souvenir d’un match de rugby perdu parce que le ballon a touché la zone d’essai deux secondes trop tard. L’attaquant aurait gagné trois secondes, le score du match basculait…

    Les medias considèrent les nationaux comme des ennemis ? Prenons-les au mot et pourrissons-leur la vie et comme le disait Jacques Tricatel (joué par Julien Guiomar) dans L’Aile ou la cuisse : « C’est de la part de tous les coups sont permis ». Et comme disait le regretté Serge de Beketch : « Quand les moutons se changent en lions, les loups se changent en descente de lit »…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/frau-frauke-petry-afd-dit-nein-a-la-police-de-la-pensee/67750/

  • TV : selon le CSA, les personnes « non-blanches » sont surreprésentées dans les activités illégales

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    Le CSA vient de publier les résultats de son « baromètre de la diversité » (rapport à télécharger ici). En effet, depuis 2006, le CSA doit veiller « à ce que la programmation reflète la diversité de la société française ». Cette étude de 20 pages est réalisée en se basant sur 2 semaines de visionnage de plusieurs programmes de la TNT.

    Les statistiques révèlent que : « La représentation des personnes « perçues comme non blanches » à la télévision a légèrement augmenté en deux ans (16% en 2016 vs 14% en 2014) ».

    Avec cette augmentation du nombre d’halogènes à la télévision, le CSA est content, même s’il note que c’est grâce aux programmes sportifs et aux fictions américaines.

    Là où le bât blesse, c’est concernant l’attitude, négative ou positive, des progénitures de la République :

    « S’agissant des attitudes, celles qui sont négatives sont incarnées à 25% par des personnes « perçues comme non-blanches » (vs 20% en 2015 sur le périmètre des 3 genres étudiés en commun : fictions, informations, magazines / documentaires) et les attitudes positives le sont à 23% (vs 14% en 2015 sur le même périmètre). On peut également noter que les personnes « perçues comme non-blanches » sont surreprésentées dans les activités marginales ou illégales, à hauteur de 34%. »

    Et oui ! Alors que les statistiques ethniques sont interdites (sauf pour le CSA ?), et qu’il n’y a pas de chiffres (publics) concernant la proportion de non-blancs impliqués dans des activités illégales, le CSA juge de sa propre autorité que c’est trop !

    Pour Mémona Hintermann, commissaire politique en charge de la diversité au CSA, ce résultat est une distorsion qui serait « un déni de citoyenneté » !!!

    Fanatique, elle considère que « notre système audiovisuel n’est pas à la hauteur. Si on voit l’autre majoritairement dans des circonstances où il nous fait peur, où il représente un danger, alors nous contribuons, par l’audiovisuel, à rendre cette société haineuse. La télévision a un rôle majeur dans la constitution des opinions de notre pays ».

    Nota bene : Selon Wikipédia, Mémona Hintermann est le résultat d’un mélange peu ordinaire, fille d’un père indien musulman et d’une métisse créole catholique (sic!).
    http://www.contre-info.com/ |

  • Le mufti-culturalisme, la clef du vivre ensemble ?

    L’heure est grave. Le travail du prochain (prochaine ?) Président(e) ne sera pas de tout repos. Beaucoup de Français sont inquiets.

    Dans sa conférence « La France, l’islam, les musulmans » mardi soir à Paris, Marie-Thérèse Urvoy, professeur d’islamologie et d’histoire médiévale de l’islam, nous présentait son dernier livre Islamologie et monde islamique. L’occasion, pour elle, de rappeler que l’islam regroupe des pays qui, tout en se référant à la religion islamique, ont adopté bon nombre de coutumes fort éloignées de la seule foi et souvent très différentes de notre culture occidentale.

    De ces développements découle une question essentielle : le mufti-culturalisme est-il la clef du vivre ensemble ? Non, il n’y a pas de faute d’orthographe. La campagne pour la présidentielle commence et, parmi les nombreux enjeux, il y en a un qui s’impose plus que les autres : le « mufti-culturalisme » que l’on veut nous imposer. L’heure est grave. Le travail du prochain (prochaine ?) Président(e) ne sera pas de tout repos.

    Beaucoup de Français sont inquiets.

    Sont-ils préoccupés par le poids des impôts ? Par l’incompétence notoire de leurs édiles politiques ? Par le réchauffement climatique ? Non, cela, ils s’en accommodent depuis des lustres et ils savent que rien ne changera vraiment… Non, ils sont surtout inquiets — de plus en plus mais les médias sont discrets — de la pression du « vivre ensemble » que l’on veut leur imposer chaque jour un peu plus. Surtout ne pas se refermer sur soi, être ouverts sur le monde, et remplaçons notre culture figée dans l’Histoire par une autre, plus neuve, qui viendra la « rafraîchir » ! Remplacerons-nous la rue Mouffetard de Mouloudji ou les marchés de Provence de Bécaud par la casbah d’Alger ou les bidonvilles de Casablanca ?

    À l’occasion des vœux, je recevais, il a peu, cette profession de foi d’une amie : « Que la paix et la douceur inondent nos cœurs afin que tous les peuples puissent vivre leur croyance sereinement. » Mais la croyance, on s’en fout, qu’elle soit sereine ! Si des « croyants » se complaisent à « marcher » sur leurs genoux en se flagellant sur le chemin de Notre-Dame de Fatima au Portugal, c’est leur problème, ils ne dérangent personne ; juste leur médecin au retour, qui devra les soigner. En revanche, si la quasi-majorité des musulmans de cette Terre ne trouve rien à redire à leur livre de « croyances » qui glorifie le sacrifice des « infidèles » que nous sommes, là, je me dis que toutes les « croyances » n’ont pas le même effet sur une société !

    D’ailleurs, il n’y a qu’à observer les sociétés « mufti-culturelles » en Afrique du Nord pour comprendre qu’il est difficile d’être « serein » sur ces terres… surtout ces dernières années. Tristesse, regards fuyants, femmes couvertes (de plus en plus), échanges impossibles dès que l’on aborde le sujet de la religion, éclairages blafards, saleté des rues (de plus en plus, également)… C’est du folklore, c’est « exotique » quand on y passe, mais c’est un trou noir quand on y vit ! Curieusement, la plupart de celles et ceux qui veulent nous ouvrir sur ce monde n’y ont jamais fait que de brèves incursions, en voyages organisés, la plupart du temps !

    Qu’ils économisent donc le prix d’un voyage « culturel », je les invite à faire d’autres excursions sur le thème de la sérénité. Au marché de Vénissieux, près de Lyon, par exemple, ou bien dans la vieille ville du Parfum – Grasse -, dans l’arrière-pays niçois ou encore à Carpentras, ville chère à Giono et célèbre pour ses melons. En avril prochain, juste au début du printemps, ils peuvent également se rendre en famille au parc des expositions du Bourget, dans le département séparatiste du 9-3, pour les Rencontres annuelles des musulmans de France et la Foire musulmane. Ils y comprendront comment leur joli petit quartier pavillonnaire et leur centre-ville bucolique deviendront plus agréables quand le « vivre ensemble » aura prospéré grâce au « mufti-culturalisme » que l’on nous présente comme une chance pour la société…

    http://www.bvoltaire.fr/jeanlouischollet/mufti-culturalisme-clef-vivre-ensemble,305559

  • Journée de la fierté parisienne : entretien avec Pierre Larti

    8777-p3-paris-fierte-248x350.jpgLes bénévoles de Paris Fierté organisent comme chaque année depuis 12 ans maintenant la journée de la fierté parisienne. Pierre Larti, un de leurs responsables, nous donne rendez-vous ce samedi à partir de 15 heures, journée qui se terminera par la traditionnelle marche aux flambeaux dans les rues de Paris.

    — Pouvez-vous présenter le programme de la journée ?

    — Cette nouvelle édition de la journée de la fierté parisienne prend un sens très particulier cette année. Nous avons décidé de l’articuler autour du mot d’ordre « Défendons Paris ! » Comme chacun sait, notre continent européen – à Paris, Nice ou Berlin – est attaqué avec férocité. Nous pensons qu’il est temps que les peuples européens prennent conscience de leur héritage, l’affirment et le défendent, d’où cet appel. Nous accueillerons donc le public sur une péniche repensée en bistrot-guinguette à la parisienne, au niveau du Pont des Arts (métro Saint-Germain-des-Prés ou Pont Neuf) entre 15 heures et 17 h 30. Nous invitons tous les lecteurs de Présent à nous rejoindre pour un moment convivial et familial, propice aux discussions, aux danses et aux dégustations de produits exclusivement franciliens. Il y en aura pour tous les goûts ! Salé, sucré, solide ou liquide, il nous appartient de redécouvrir notre patrimoine parisien.

    8777-20170113.jpgA 18 heures, nous donnons rendez-vous à tous les Parisiens, jeunes et moins jeunes, au Pont de la Tournelle (métro Pont Marie ou Maubert Mutualité) pour une grande manifestation en l’honneur de sainte Geneviève, patronne de Paris et modèle pour notre cité. Notre cortège, bruyant, festif, jeune et familial, arpente les rues de la Montagne Sainte-Geneviève pour finir devant l’église Saint-Etienne du Mont, où repose notre patronne. Nous étions près de 800 l’année dernière et nous sommes certains que nous serons encore plus nombreux cette année !

    — Vous placez votre journée sous le patronage de sainte Geneviève. En quoi son image est-elle d’actualité ?

    — Je voudrais vous raconter une histoire : c’est celle d’une grande ville paisible, où les habitants sont heureux, construisant des bâtiments grandioses, développant son économie et vivant selon une identité forte. Mais cette ville fait des envieux et des combattants de contrées lointaines – dont les chefs sont des barbares sans foi ni loi – se mettent en route pour prendre la ville et tuer ou soumettre son peuple. Cette histoire – toute ressemblance avec des événements actuels est purement fortuite –, c’est celle de Paris au temps de sainte Geneviève. Sainte Geneviève qui, devant les craintes et le découragement des Parisiens, a fait preuve d’une force morale et combative extraordinaire, motivant et rassemblant les habitants, ce qui a eu pour effet d’effrayer suffisamment Attila et les Huns pour ne pas attaquer Paris.

    C’est l’esprit de Geneviève que nous voulons perpétuer : celui de la force morale, de la droiture, du courage et de la prise en main de son destin.

    Propos recueillis par Louis Lorphelin

    Entretien paru dans Présent daté du 13 janvier 2017

  • Boris Le Lay : J’ai besoin de votre aide !

    11755637_444251825756468_1951378767649089694_n.jpgMise à jour : Grâce à de nombreux soutiens, j’ai pu remplir mon objectif en seulement deux heures. Je les remercie pour leur fidélité. Je suspends donc la donation en ligne que l’on trouvait en bas de l’article ci-dessous.

    Voici deux ans que je réalise des vidéos et nombreux sont ceux qui m’ont souvent fait remarquer que la qualité de l’image laissait à désirer. Ce dont j’étais conscient.

    Je n’ai pas remédié au problème car je travaillais sur un PC en Azerty (français) et mes options se limitaient à en acquérir un nouveau (anglais) ou investir dans une caméra. Dans les deux cas les frais m’ont poussé à continuer avec mon ordinateur portable originel.

    La situation vient de se clarifier : mon valeureux compagnon – un Easynote de Packard Bell – est tombé au champs d’honneur après trois années de service intensif. Je suis toujours étonné de voir, avec le peu de moyens dont je dispose, le nombre de gens que je parviens à toucher chaque semaine (des millions).

    Seulement voilà, mon PC a fini par cramer. Je travaille maintenant sur un ibook G4 Macintosh, non sans difficulté (clavier anglais, navigation laborieuse sur l’internet, etc.). Cette bécane fonctionne cependant suffisamment correctement pour me permettre de continuer à publier. Mais j’ai été “cloué au sol” pendant 48 heures cette semaine.

    Outre mes vidéos et mes activités d’information via site internet et réseaux sociaux, j’ai lancé un nouveau podcast  collaboratif qui progresse bien (les afficionados savent duquel je parle). Hélas, il est momentanément stoppé suite à cet ordinateur en rideau.

    Je n’ai jamais opté pour des dons récurrents car le principe me gène – caractère de mendicité assez déplaisant -, à la différence d’autres personnes. J’y ai eu recours dans le passé pour mes frais d’avocat, c’est-à-dire par réelle nécessité.

    Si vous désirez me soutenir et me permettre d’acheter le matériel dont j’ai besoin – un PC portable avec un disque dur SSD, un autre externe et quelques autres choses – vous pouvez me faire un don ci-dessous. J’estime le budget nécessaire à environ 1000 euros au total.

    Outre ma gratitude éternelle, vous permettrez à notre communauté de continuer à rendre les coups.

    http://borislelay.com/

  • Immigration : des écrivains sonnent le tocsin

    En 1973, le succès presque immédiat et bientôt international du Camp des saints de Jean Raspail éclipsa l’autre grand roman d’anticipation sur l’immigration paru quelques années plus tôt, L’Occident (éditions Robert Desroches, 1969), publié en anglais sous le titre The Walled City : redoutant d’être attaqués, les provinciaux fuient leur campagne et affluent vers la ville, mais les remparts de la cité ne les protégent pas car l’omniprésent et protéiforme ennemi est déjà à l’intérieur.

    Qualifié de « grand livre hallucinatoire » par le critique Robert Poulet, qui n’hésitait pas à comparer à Céline le libraire Marcel Clouzot (frère du célèbre cinéaste Henri-Georges),

    L’Occident devait marquer durablement l’imaginaire de la droite dure, inspirant par exemple ses célèbres « rats noirs » à Jack Marchal, le dessinateur du Groupe Union Droit qui faisait alors trembler les gauchistes.

    Depuis Clouzot et Raspail, la veine ne s’est jamais tarie, au contraire, à mesure que montaient les flux migratoires. Qu’on pense à La Toussaint blanche de Philippe Gautier (éd. Les 5 Léopards, 1993), à La Mosquée Notre-Dame de Paris 2048 de la romancière russe Elena Tchoudinova (éd. Tatamis 2009), la date de 2048 étant un clin d’œil au 1984 d’Orwell, aux Chiens enragés de Marc Charuel (Albin Michel 2014, http/::www.polemia.com:chiens-enrages-de-marc-charuel:) et à maints autres.

    Tout récemment : Le Grand Rembarquement d’Emmanuel Albach, qui se déroule en 2019, et L’Edit de Mantes de Modeste Lakrite (1), situé en 2027. Autrement dit demain.

    Par leurs prémisses, les deux romans se ressemblent. A partir des banlieues et de certains centres villes dont les auteurs connaissent visiblement la triste réalité quotidienne, avec leur population indigène déjà tombée en dhimmitude et la si prospère économie parallèle qui finance les réseaux djihadistes (2), la France est grignotée, puis largement occupée et violentée par ses immigrés.

    Autochtones impuissants et souvent terrorisés, pouvoirs publics dépassés et d’ailleurs noyautés par une kyrielle de politiciens issus de l’immigration et habiles au double jeu, armée malade de la « diversité » laïque et obligatoire, cette déliquescence totale au sommet se double d’une panique générale à la base. Inévitablement on pense à la terrible lettre prémonitoire adressée par Albert Camus à son ami Jean Grenier en 1957, année où l’écrivain reçut le prix Nobel de littérature : « A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l’Europe ne croit à rien. »

    Pourtant, des résistances s’organisent.

    L’Edit de Mantes

    Dans le livre de Lakrite, la Ligue des Vieux Habitants réveillée par Geneviève Nisat (un anagramme ?), ainsi prénommée sans doute en hommage à la sainte patronne de Paris qu’elle défendit contre les Huns, puis contre les Francs païens de Childéric, et sorte de pasionaria de Riposte laïque revue par la Manif pour tous, fait front et le commissaire Lelièvre (car le roman d’anticipation se double d’un roman policier) ne s’en laisse pas conter. Une partie du territoire sera sauvée, mais à quel prix ! L’Edit de Mantes, réédition de l’Edit de Nantes par lequel Henri IV avait garanti les droits des protestants, est un concordat avec les musulmans mais il conduit à la partition. Quelle humiliation pour la « fille aînée de l’Eglise » !

    Le Grand Rembarquement

    Le titre en témoigne, Le Grand Rembarquement se veut plus optimiste. Si les Shabeb, clones hexagonaux des Shebab ayant instauré par la terreur la Charia en Somalie, ont imposé leur loi au gouvernement, des citoyens se lèvent. Considérant qu’en ne les protégeant pas la République a violé l’antique Traité de Saint-Clair-sur-Epte, la Normandie s’insurge, bientôt suivie par d’autres provinces. Les cadres d’entreprise mettent à profit leurs capacités pour organiser l’opposition aux allogènes ; la notion de salut public renaît.

    Finalement convaincus d’évacuer la France, où la présidente Marie Lapotre a succédé au président Noël Servi, les Shabeb s’éloignent, avec l’assurance que femmes et enfants les rejoindront très vite. Ainsi « de nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien décidés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature “bruxellisée” ».

    Trop beau pour être vrai, que ce retour au meilleur des mondes ? « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », disait, avant Pierre de Coubertin, Guillaume Ier d’Orange-Nassau, auquel cette devise ne réussit pas si mal puisqu’il se retrouva Stathouder de Hollande (avant, il est vrai, d’être assassiné). Quand, et surtout comment, va-t-on entreprendre la reconquête tant qu’il en est encore temps pour éviter les années vraiment les plus sombres de notre histoire ?

    Camille Galic 8/01/2017

    Modeste Lakrite, L’Edit de Mantes, Ed. Diffusia, novembre 2016, 496 pages.

    Emmanuel Albach, Le Grand Rembarquement, Ed. Dualpha, juillet 2016, 331 pages.

    Notes :
    (1) Cet étrange pseudonyme a été choisi en référence aux akrites, soldats-paysans grecs chargés par Byzance de protéger ses frontières anatoliennes des incursions de la cavalerie turque, comme les Habsbourg devaient ensuite mobiliser les Uskoks et autres Haïdouks slaves du sud contre l’envahisseur ottoman menaçant l’Autriche.

    (2) Sur L’islamo business, de Jean-Paul Gourévitch, lire http://www.polemia.com/un-peu-dislamologie-pour-2017/

    http://www.polemia.com/immigration-des-ecrivains-sonnent-le-tocsin/

  • Emmanuel, roi de la Jungle : les migrants votent pour Macron

    Minute-2804-Couv-251x350.jpgFRANCE (NOVOpress) : Pour l’hebdomadaire Minute, cela ne fait aucun doute : Emmanuel Macron est le candidat des migrants et le symbole de l’alliance libérale-libertaire entre Jacques Attali et Daniel Cohn-Bendit. Avec Macron, « la gauche immigrationniste a trouvé son messie », écrit Philippe Martin, dont nous publions ci-dessous l’article.

    En hébreu, Emmanuel signifie « dieu est avec nous ». Il est l’autre nom du messie. Pour les associations qui vivent de l’immigration et des migrants, Emmanuel Macron est l’inattendu, la divine surprise. Alors que tout semblait perdu pour la gauche en avril prochain, il est celui qui redonne l’espoir, celui qui multiplie les intentions de vote. « La chancelière Merkel et la société allemande dans son ensemble ont été à la hauteur de nos valeurs communes ; elles ont sauvé notre dignité collective en accueillant des réfugiés en détresse, en les logeant, en les formant », a proclamé le prophète la semaine dernière.

    Message reçu en un temps record. Dimanche dernier, Pierre Henry lui a apporté son soutien. Dans un tweet, il a salué « l’engagement en faveur des réfugiés » d’Emmanuel Macron et sa position en faveur « d’une Europe laïque ». L’influent patron de France Terre d’Asile n’est pas n’importe qui. Il est la quintessence de cette myriade d’associations et de groupuscules qui vivent de l’immigration, via les subventions publiques, et qui, de fait, permettent l’installation, précaire ou non, de l’immigration clandestine et son flux incessant.

    Diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, licencié de philosophie, Pierre Henry est un ancien militant et élu socialiste. Membre du comité exécutif européen pour les réfugiés et exilés, il a siégé également à l’Office français de l’immigration et à l’Office des migrations internationales. En d’autres termes, Pierre Henry est un homme du système en place, une personnalité habituée à fréquenter les décideurs européens. Si le banquier Macron œuvrait dans le secteur de la libre circulation des capitaux, lui a toujours travaillé dans celui des libres migrations humaines. D’un côté, la fortune anonyme et vagabonde, de l’autre la foule anonyme des vagabonds et autres déshérités de cinquante ans de décolonisation.

    Ce rapprochement ne surprendra que les naïfs. L’ascension subite d’Emmanuel Macron, passé de l’anonymat au gouvernement, puis du gouvernement au statut de troisième homme de la présidentielle, relève de la seule décision de ceux qui nous gouvernent vraiment, que ce soit à Bruxelles ou à la Bourse. Alors que l’Allemagne de Merkel annonce vouloir mettre fin au salaire minimum pour mieux intégrer les réfugiés, il est désormais évident que le flux migratoire est indispensable à la finance internationale pour transformer l’Europe en un magma tiers-mondisé enfin exploitable au même titre que n’importe quel pays d’Afrique. Macron ne disait pas autre chose lorsqu’au plus fort de la vague migratoire de 2015, le 7 septembre, il s’enthousiasmait ainsi : « (l’arrivée des réfugiés) est une opportunité économique car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables » ! Trois mois plus tard, c’était Cologne…

    En rejoignant Emmanuel Macron, Pierre Henry se retrouve en compagnie de deux symboles : Christine Lagarde, présidente du FMI, Daniel Cohn-Bendit, le septuagénaire soixante-huitard. La liberté du fric et celle du slip. On peut y ajouter Jacques Attali, le prophète du nomadisme, Claude Perdriel, fondateur du « Nouvel Observateur », Roland Castro, grand architecte mitterrandien. Dernière recrue en date, Carla Bruni ! Celle qui évoquait avec répulsion « le vieux sang pourri des Français » s’est découvert une passion pour l’homme de Rothschild.

    Cet aréopage souligne à merveille la ligne revendiquée haut et fort par Emmanuel Macron : le libéralisme de gauche. De gauche, pour faire bien, et puisqu’il y a une case de vide sur l’échiquier, libéral, car quand même, on est là pour les affaires. Un libéralisme qui hait les frontières et méprise les peuples. Un libéralisme qui, sous des formes diverses, dirige l’Europe depuis plus de trente ans. Un libéralisme qui est le vieux monde et dont Macron n’est qu’une vergeture.

    Dans ce contexte, qu’importe la primaire socialiste opposant les paléo-ringards aux néo-ringards, qu’importe le recul de Fillon dans les sondages, et celui de Marine Le Pen, qu’importe les querelles intestines du Front national, davantage que Mélenchon, Macron est l’homme de l’Internationale, la seule qui existe, celle de l’argent. Dans cette élection, il apparaît comme l’ennemi absolu de la France, de sa souveraineté, de son identité, comme l’ennemi mortel de la véritable Europe.

    Au moment où l’Amérique s’est donnée comme chef un Trump, où Poutine commande à la Russie, le choix par les Français d’un Macron ressemblerait fort à une épitaphe sur 2 000 ans d’histoire.

    Philippe Martin

    Article paru dans Minute n° 2804 du 11 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/