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immigration - Page 981

  • Mosquée de Poitiers : la déclaration intégrale de Damien Rieu devant le tribunal

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    Mosquée-de-Poitiers-Génération-Identitaire-300x111.jpgPoursuivi dans l’affaire de l’occupation du toit de la mosquée de Poitiers en octobre 2012, Damien Rieu s’est présenté, vendredi dernier, cinq ans après les faits, devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Avant de garder le silence, comme il en tout à fait le droit, il a tenu à lire une déclaration, ce que le procédure lui permettait également. Nous publions ci-dessous cette intervention dans son intégralité, accompagnée de notes en bas de page de Novopress.

    « Je vous remercie de m’accorder un temps de parole. J’ai en effet choisi de ne pas répondre à vos questions, non par irrespect à l’égard du Tribunal, mais considérant d’une part que les explications qui vont suivre se suffisent à elles-mêmes, et d’autre part parce que j’estime que ma place n’est pas dans ce tribunal aujourd’hui. 

    Gen1-300x201.jpgJe voudrais tout d’abord vous dire toute ma fierté d’être renvoyé devant le tribunal par les islamistes de l’UOIF, pour avoir participé à l’occupation pacifique du chantier de l’une de leur mosquée, le 20 octobre 2012. Il est important de rappeler que l’UOIF est l’antenne française des Frères musulmans en France, une organisation classée comme terroriste et interdite dans de nombreux pays.

    L’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Boubaker El Hadj Amor, sans doute présent aujourd’hui dans le public, est d’ailleurs le vice-président de cette organisation. (1)

     

    Il est également le directeur de l’IESH, un sulfureux institut de formation des imams qui a reçu le cheik Youssef Al Qaradawi, un dangereux prédicateur islamiste recherché par Interpol et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume-Uni et en France.

    Pour bien situer, Youssef Al Qaradawi légitime les attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homosexuels, la violence contre les femmes et a participé au financement d’Al Qaïda.

    udc_minarets_ge_resultat-250x350.jpgAujourd’hui encore, quand on se rend sur le site internet de l’institut présidé par l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Iesh.orgon trouve son nom inscrit en référence dans l’onglet Conseils et Fatwas. (2)

    Je rappelle également qu’en novembre 2014, l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, également professeur, s’était opposé à la diffusion d’un fascicule par le rectorat sur « la prévention de la radicalisation en milieu scolaire ». J’ai également ici des photos extraites de la page Facebook de la mosquée de Poitiers, où nous pouvons voir des fillettes de 6 ans en hijab (3) et des publicités de conférences avec les prédicateurs Hani Ramadan et Hassan Iquioussen, notamment connus pour ses sorties antisémites et ses propos sur les apostats auquel il faudrait mettre, je cite, 12 balles dans la peau.

    J’invite donc chacun à ne pas se laisser avoir par l’habile vernis de tolérance régulièrement utilisé par Boubaker El Hadj Amor, pour cacher la vraie nature de sa mosquée. 

    Ne soyons pas naïfs : oui la mosquée de Poitiers est radicale, oui les plaignants veulent interdire la critique de l’islamisme.

    Maintenons que nous savons qui est qui, je souhaite revenir sur les faits qui me sont reprochés. Après cinq longues et intenses années d’instruction, il n’en reste que deux :

    Tout d’abord les dégradations.On nous reproche d’avoir déplacé des tapis de prières. Aussi je demande aux plaignants de nous expliquer : que faisaient des tapis de prières sur ce chantier ? Ce chantier était-il utilisé comme une salle de prière annexe en toute illégalité ? C’est probable. Je tiens également à rappeler que ces tapis n’ont d’ailleurs été ni volés ni dégradés : ils ont simplement été déplacés et ont pris l’eau, car il pleuvait ce 20 octobre 2012 à Poitiers.

    Ensuite, concernant les faits d’incitations à la haine, on nous reproche notamment d’avoir utilisé le nom d’un personnage historique (4). Faut-il le retirer des livres d’Histoire au nom du politiquement correct et interdire aux Français de prononcer son nom ? 

    Vous en déciderez.

    Je tiens néanmoins à souligner que le premier à avoir inscrit la mosquée de Poitiers dans cette dimension historique, c’est son imam lui même, qui, pour récolter des fonds pour sa construction, avait fait référence à la symbolique de l’histoire de la ville.

    Je rappelle enfin que cette occupation citoyenne d’un chantier s’est déroulée de manière totalement pacifique, et que les participants réclamaient un référendum sur l’immigration et la construction de mosquée, comme cela a été fait chez nos voisins suisses.

    Alors si la méthode peut paraître un peu cavalière, j’en conviens, et même si depuis, ne faisant plus partie de Génération identitaire, j’ai choisi d’exprimer mes convictions patriotes sur d’autres terrains et avec des méthodes plus conventionnelles, il n’y a objectivement rien dans ce dossier qui puisse nous être reproché aux yeux de la loi, hormis peut être le fait d’avoir eut raison trop tôt. 

    Car si en 2012 la chose était peut être moins évidente, personne ne peut aujourd’hui, en 2017, nier le fait que les problématiques de l’islamisme et de l’immigration soient au cœur des débats de société et des enjeux de sécurité qui préoccupent les Français.

    Si votre tribunal décide de nous condamner, alors il offrira une victoire symbolique à des islamistes radicaux et enverra un signal terrible à toutes les victimes du terrorisme islamiste et à tous ceux qui risquent leur vie pour dénoncer cette menace dans notre pays.

    Un islamisme qui, faut-il le rappeler, a tué des centaines de Français, de Charlie Hebdo au Bataclan, de la promenade des Anglais à Marseille.

    Je finis d’ailleurs cette intervention en demandant au tribunal et au public de bien vouloir respecter une minute de silence en la mémoire de Laura et Maurane, tuées il y a 15 jours par un migrant clandestin islamiste. (5) »

    Damien Rieu

    Notes de Novopress :

    (1) Effectivement présent, il s’est même constitué partie civile à l’audience. Il a confirmé avoir été vice-président de l’UOIF mais a déclaré ne plus l’être.

    (2) L’imam El Hadj Amor a confirmé la présence de Youssef al Qaradawi dans l’organigramme de l’IESH, comme président de son « conseil scientifique », mais a expliqué avec art que celui-ci n’y figurait pas à titre personnel mais en vertu de sa fonction au sein du Conseil européen de la fatwa !

    (3) Là encore, l’imam a confirmé mais a expliqué que ces fillettes étaient ainsi vêtues sur décision de leurs parents, et que d’autres n’étaient pas couvertes.

    (4) Il s’agit bien sûr de Charles Martel. Voir à ce propos le long compte-rendu d’audience publié par l’hebdomadaire Minute dans son numéro de cette semaine.

    (5) Minute de silence qui n’a pas été respectée.

    https://fr.novopress.info/208133/mosquee-poitiers-declaration-integrale-damien-rieu-tribunal/

  • Mosquée de Poitiers : les dégradations reprochées aux Identitaires n’ont pas été établies

    Gen1-600x402.jpg

    Minute-Poitiers-Couv-251x350.jpgLe 20 octobre 2012, plus de soixante-dix militants de Génération identitaire investissaient le toit de la mosquée de Poitiers, en construction, pour réclamer un référendum sur l’immigration et la construction de mosquées. Vendredi dernier, l’affaire est arrivée devant le tribunal correctionnel de Poitiers pour une journée d’audience « surréaliste », ainsi que l’écrit l’hebdomadaire Minute qui avait dépêché un envoyé spécial et y consacre deux pages dans son édition de cette semaine. Parmi les incriminations retenues contre les cinq prévenus, des « dégradations ». Malgré les efforts du procureur de la République, de l’imam et des parties civiles pour les faire reconnaître et lourdement condamner par le tribunal, les débats n’ont pas permis d’établir qu’elles avaient été commises. Extrait de l’article de Minute.

    Minute-Poitiers-300x208.jpg« Les différentes incriminations étaient tombées au fil des années mais restait encore la « dégradation ». De quoi ? Des tapis de prière ! Ce devait être de beaux tapis parce que la note présentée s’élève à 8 979 euros. TTC ? On espère. Le 20 octobre 2012, où il pleuvait comme à Gravelotte – bataille de 1870 qu’on se permet de citer vu que monsieur le procureur n’en a pas contesté la réalité –, quelqu’un, qui n’a pas été identifié, a pris ces tapis et les a montés sur le toit… où ils ont pris l’eau !

    Me Jérôme Triomphe a ironisé : « Quand on a un linge mouillé, on le met sur une corde et on le fait sécher ! » Pas l’imam de la mosquée en construction, qui, lui, a laissé ses fichus tapis sous la pluie le temps qu’un huissier vienne constater que la pluie mouille, ce qu’il a fait… au bout de cinq jours !

    D’où un certain nombre de questions qui n’ont pas trouvé de réponses à l’audience et pour cause : pourquoi n’avoir pas fait sécher lesdits tapis ?pourquoi les avoir laissés sous la pluie continue durant tout ce temps ? qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas plutôt ce délai qui les a irrémédiablement dégradés si tant est qu’ils aient été ? au fait, combien de tapis faudrait-il rembourser vu que l’huissier n’en a pas consigné le nombre et que, zut de flûte, ils n’ont pas été placés sous scellés et auraient été jetés ? Etc. Sans compter la question subsidiaire, relative à ce qu’on appelle communément l’« effet d’aubaine »…

    Anticipant peut-être ces difficultés, l’imam avait préalablement invoqué un argument définitif : la « souillure morale » qu’il aurait ressentie ! Par ailleurs, une photographie montre un manifestant en train d’uriner. Sur un tapis ? Non, ça, on ne le voit pas. Ben alors ? « Une souillure morale », on vous dit. Et au fait, monsieur le recteur, avec tout le respect qu’on vous doit, quoi c’est-y qu’ils faisaient là, ces tapis ? Z’aviez les autorisations pour tenir culte dans un chantier ?

    Les explications qui suivirent furent tellement embrouillées qu’on a compris que non mais oui, c’est-à-dire que formellement, pas tout à fait, mais que le préfet était au courant et que d’ailleurs, monsieur le président, je vous le jure, j’ai toujours entretenu d’excellentes relations avec tous les préfets successifs. Sur ce point-là, on veut bien le croire.

    Au chapitre des dégâts (cochez la case dommages et intérêts), l’avocat de la mosquée a bien tenté d’expliquer que toute l’étanchéité du toit était à refaire car elle avait été dégradée par le percement de trous pour accrocher les banderoles, préjudice estimé à 12 295 euros, mais les avocats ont eu vite fait de lui rappeler que cela ne figurait pas dans l’ordonnance de renvoi en correctionnelle, manière courtoise de lui signifier qu’il ne fallait pas non plus trop pousser mémé dans les orties. Restait une histoire de piques pour dissuader les pigeons de se poser sur le toit qui auraient chu (les piques, pas les pigeons) au sujet de laquelle les avocats de la défense ont eu l’élégance de ne pas demander si on ne prenait pas leurs clients pour des colubridés. »

    Extrait d’un long article paru dans Minute n° 2844 daté du 25 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Balance Ton Porc : attention aux dérives

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    8973-20171025.jpgDepuis le 5 octobre, l’affaire Harvey Weinstein fait couler de l’encre, nourrit les chroniques radiophoniques et… délie les langues des femmes. […] Comme dans l’affaire Dominique Strauss Kahn en 2011, « tout le monde savait, personne ne parlait ».Mais l’affaire Weinstein va dépasser l’affaire DSK dans son traitement médiatique, grâce aux journalistes, grâce aux réseaux sociaux, grâce au hashtag #balancetonporc. Les médias ont parlé de « libéralisation de la parole », on pourrait parler de dénonciation.

    Les critiques se sont concentrées sur l’homme blanc dominateur, sans évoquer un instant les problématiques de harcèlement lié à l’immigration.

    Les chrétiens premiers coupables

    L’actrice Florence Darel a été, elle aussi, victime des agissements du réalisateur. Elle était donc (logiquement) l’invitée le 12 octobre de l’émission « Quotidien » animée par Yann Barthès. A émission politiquement correcte, il fallait une déclaration politiquement correcte : « Quand les hommes vont-ils comprendre que les religions ont, depuis des siècles, fait que les femmes portent un poids ? Celles par qui le péché arrive. » En gros, et pour résumer, c’est à cause des religions que les agressions sexuelles existent.

    La séquence est forte en émotion. Elle est reprise dans de nombreux médias pour faire le « buzz ». Florence Darel visait toutes les religions dans sa déclaration. Mais Sophia Aram, la pseudo-humoriste de France Inter, va se servir de cette séquence pour viser directement la religion chrétienne : « Il n’y a que la religion pour introduire des mécanismes aussi pervers dans notre inconscient collectif. (…) On peut toujours déclarer, comme Eugénie Bastié, que le christianisme a inventé le féminisme. »

    Pour Sophia Aram, la chrétienté est machiste, d’ailleurs saint Paul en est responsable : « Dieu est le chef de l’homme, et l’homme est le chef de la femme. »

    Mais Sophia Aram n’est pas théologienne, et outre le fait qu’elle ne peut interpréter les textes de saint Paul comme les Pères de l’Eglise, elle oublie surtout l’histoire de l’Eglise. La chrétienté a su mettre en avant la femme, non seulement par consécration de la Vierge Marie, mais aussi par la canonisation de nombreuses saintes.

    Libérer, dénoncer

    Le 15 octobre, la journaliste Sandra Muller lance sur Twitter le hashtag #balancetonporc. Des centaines de milliers de femmes ont « témoigné », ou plutôt balancé leurs agresseurs. Pour les journalistes, joie, jubilation, allégresse, la parole des femmes se libère. Le Parisien, comme Libération, vont, le 17 octobre, en faire leur une : « Harcèlements, viols, agression. Porcs sur le gril. » Si les faits dénoncés sont éminemment condamnables, ce hashtag introduit une confusion entre la « dénonciation » et la « parole libérée ».

    Pour Elisabeth Lévy dans Causeur, « le grand Délathon a commencé ».

    Le philosophe journaliste Raphaël Enthoven souligne, lui aussi, sur Europe 1, les dangers de la dénonciation via les réseaux sociaux : « La meilleure intention du monde culmine parfois dans la délation. (…) La justice met des années à condamner, alors que Twitter met dix minutes (…) seulement sur Twitter votre dossier n’est jamais examiné, un seul témoignage suffit à vous condamner. Les condamnations sont sans appels puisque les réseaux sociaux n’oublient jamais. »

    Pour Eric Zemmour, ce hashtag relève purement et simplement de la délation :

    j’ai-vu-les-memes-abrutis-denoncer-les-juifs-puis-tondre-les-femmes-231x350.jpg« Pendant la guerre, on aurait dit de libérer la parole aussi… Dénonce ton juif ça aurait été parfait. »

    Balance ton porc a été un hashtag pour culpabiliser l’homme et la question du comportement de la femme a été oubliée, évincée. Ingrid Riocreux souligne, dans Causeur, que les propositions indécentes d’un homme de pouvoir n’évincent pas la question de l’honneur.

    Une situation de pouvoir amène des choix : on peut choisir d’être fidèle à soi-même, ou choisir de se soumettre. Un homme aussi pourra subir des pressions. Elles pourraient venir de sa hiérarchie pour qu’il renonce, par exemple, à ses idées politiques.

    Le porc qui cache la porcherie 

    […] Pour Charlotte d’Ornellas au micro de Pascal Praud, il n’y a pas de doute, le hashtag #balancetonporc n’est là que pour stigmatiser le mâle blanc dominateur, « on est encouragé à lui taper dessus ». Peu de journalistes ont évoqué les problèmes de harcèlement venant de populations d’immigrés. Les faits sont simples, Charlotte d’Ornella déclarait : « Je peux me balader dans le XVIe arrondissement en jupe, je ne peux pas dans le XVIIIe. »

    L’affaire Weinstein suivie du hashtag #balancetonporc a été là pour stigmatiser l’homme blanc dominateur. Les journalistes ont refusé de parler des agressions sexuelles mettant en cause des immigrés. En mai dernier, des femmes du quartier de la Chapelle-Pajol se plaignaient de ne pouvoir se déplacer sans être harcelées. La Chapelle-Pajol est un quartier de Paris à forte concentration d’immigrés.

    Lors de la Saint-Sylvestre de 2016 à Cologne, des milliers de femmes ont été agressées sexuellement par des migrants. Ces faits ont été occultés, les migrants ne sont pas blancs. Il ne faut pas les stigmatiser.

    Hervé Grandchamp

    Extraits d’un article paru dans Présent daté du 25 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/208103/balance-ton-porc-attention-aux-derives/

  • Un nouveau cycle?

    soleil-levant-300x200.jpgCe mardi,  les députés allemands élus lors des législatives du 25 septembre  font leur entrée auBundestag.  Le journal de France Inter annonçait  avec le ton de circonstance que, « pour la première fois depuis 1945 »,  « l’extrême droite » sera présente en nombre dans la nouvelle assemblée, avec 92 députés (12,6%) estampillés AfD (Alternativ für Deutschland, Alternative pour l’Allemagne), troisième force du parlement allemand; un parti  co-dirigé par l’ex député CDU Alexander Gauland et Alice-Elisabeth Weidel. Courrier international a relayé un  nombre conséquent d’articles traitant de cette percée historique d’un parti opposé à l’immigration et revendiquant une fierté allemande, laquelle était (?) interdite d’expression à ce peuple depuis son détournement par l’idéologie nazie. « Des milliers de personnes ont manifesté à Berlin devant le Reichstag le  22 octobre pour mettre le pays en garde contre l’entrée (de l’AfD) sur les bancs de l’Assemblée » rapportait le quotidien gauchiste  Die Tageszeitung (taz). « L’objectif de la manifestation selon ses organisateurs, était non de contester la légitimité d’une élection démocratique, mais d’appeler les autres partis à ne pas se laisser droitiser par l’AfD, notamment sur le terrain de la politique migratoire. De surcroît, ce même média a pointé lundi, le manque d’homogénéité de l’AfD (ce qui n’est peut-être pas dénué de réalité, NDLR)  et souligne la charge explosive que constituent les divergences entre tenants farouches de l’extrême droite, défenseurs du libéralisme économique ou d’une politique sociale, populistes et pragmatiques. »

    Le quotidien suisse Le temps n’est pas en reste et dévoile à ses lecteurs son lot d’informations anxiogènes, reprises quasiment dans les mêmes termes par La Voix du Nord: «Tout a été fait aussi pour empêcher qu’un député AfD prononce le discours d’ouverture de la session. Cette tâche revient au doyen de l’assemblée et en l’occurrence aurait dû être l’apanage du  député AfD, Wolfgang von Gottfried, 77 ans. Mais l’homme a qualifié l’Holocauste de mythe. Afin de lui barrer la route, le Bundestag a changé ses règles. Désormais le doyen n’est plus le député le plus âgé, mais celui élu depuis le plus longtemps et c’est finalement un élu libéral de 76 ans qui s’exprimera. »

    « L’arrivée de l’extrême droite au Parlement constitue un choc pour une large partie de l’opinion allemande toujours hantée par le souvenir du nazisme (…).  L’AfD a déjà brisé plusieurs tabous nationaux durant la campagne, remettant notamment en cause la repentance pour les crimes du nazisme (…). L’AfD clive jusque dans ses propres rangs. L’une de ses dirigeantes, Frauke Petry,vient d’en claquer la porte en dénonçant la radicalisation nationaliste du parti.  J’ai un mauvais pressentiment, je le dis franchement, s’inquiète le président de la communauté juive allemande, Josef Schuster. Il est préoccupant de savoir que des gens vont maintenant siéger au Bundestag, qui aimeraient qu’on passe sous silence le passé nazi et mobilisent l’opinion contre les musulmans et les demandeurs d’asile. »

    Dans les faits, vouloir refiler le mistigri du nazisme à un parti comme  l’AfD pour faire trembler dans les chaumières,   même si ce parti a considérablement durci son discours identitaire depuis sa création en 2012,  relève largement de la mystification et de la basse propagande. Le CV de la coi-présidente de l’AfD, Alice-Elisabeth Weidel, la met d’ailleurs à l’abri de toute assimilation avec une quelconque nostalgie pour le IIIe Reich. Née en 1979, économiste ayant travaillé pour Goldman Sachs et le groupe Allianz, sinophone,  spécialiste de l’Asie, elle assume son admiration pour Margaret Thatcher…et un rejet de l’immigration musulmane  directement liée à sa vie privée que relate sa fiche wikipedia. 

    « N’ayant pas d’accointance avec l’aile dure (de l’AfD), elle se défend d’être raciste, prônant  une immigration qualifiée », Mme Weidel est « lesbienne», «  elle a pour compagne une femme d’origine sri-lankaise. Elles ont deux enfants, qu’elles élèvent en Suisse. Elle déclare que sa vie personnelle a influencé son engagement politique :  L’immigration homophobe musulmane est un risque pour notre avenir.  Je connais ça depuis mon enfance. Je viens d’un petit village qui a été submergé par une immigration musulmane. J’ai entendu à l’école ou à la piscine des insultes parce que j’étais une jeune Allemande. J’ai vu se développer des zones de non-droit pour les femmes et c’est de pire en pire. (Il y a en Allemagne) des no-go areas (zones de non-droit, NDLR) où ma compagne et moi nous ne pouvons plus aller. C’est aussi une question pour les droits de femmes en général. Notre Constitution est claire en ce qui concerne l’égalité des sexes. Mais dans l’islam, dans la charia, les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Je n’en veux pas dans notre pays. »

    Tremblement de terre, catastrophe, menace... les  termes employés dans le monde politique, la  presse allemande et européenne pour qualifier cette percée de l’AfD sont ceux que de très nombreux allemands attribueraient beaucoup plus volontiers à l’infâme politique de submersion migratoire dont s’est rendue coupable  ces dernières années Angela Merkel et son entourage. Cela a été dit, sous la pression de son opinion publique, la chancelière allemande a certes réduit la voilure, mais au terme de l’accord conclu avec ses alliés conservateurs de la CSU, ce sont encore 200 000 immigrés, dits réfugiés, migrants,  qui seront accueillis chaque année (en attendant les effets collatéraux du regroupement familial…),  sans même parler des déboutés du droit d’asile qui dans les faits ne sont pas ou peu expulsés et que l’on retrouve déjà dans les villes françaises… C’est cette même Mme Merkel qui déclarait en 2010, on a vu dans les faits ce qu’il en était: « nous n’avons pas besoin d’une immigration qui pèse sur notre système social,»  le modèle multiculturaliste a « totalement échoué… » 

    Société multiculturelle, société multiconflictuelle… Une évidence qui fait son chemin dans les pays de l’UE constate Bruno Gollnisch.  Une prise de conscience qui s’est aussi matérialisée lors des législatives en Autriche avec la victoire obtenue  par le  parti conservateur ÖVP du jeune et futur chancelier  Sebastian Kurz qui a  repris à son compte ces dernières années  les thématiques  identitaires portées de longue date par  nos camarades du  FPÖ de Heinz-Christian Strache. Polemia le signalait à ses lecteurs le 22 octobre, « les médias germanophones bruissent déjà de rumeurs sur la volonté de Sebastian Kurz (une coalition de gouvernement   ÖVP/FPÖ  est en cours de constitution, NDLR) de rejoindre le groupe de Višegrad – voire de son ambition d’en prendre la tête. Quel impact sur le grand voisin du Nord ? Écoutons (Angela Merkel):  Le résultat de l’élection (en Autriche) ne signifie pas que les problèmes sont déjà réglés  ou encore je ne trouve pas que l’actuelle configuration politique soit un exemple à suivre pour l’Allemagne. La dame a vu le danger. Il est jeune, il est charismatique, il a redonné vie à une formation politique dont rien ne semblait pouvoir enrayer le déclin, et, surtout, il tient compte des attentes des petits et des humbles. Et de ce côté-ci des Alpes, c’est une petite musique qui n’a pas tardé à se faire entendre :  Tu felix Austria . Et pourquoi pas nous aussi ? » En France,  avec des soumis du calibre d’un  Laurent Wauquiez ou d’un Eric Ciotti, il faudra certainement attendre que la roue tourne…puissent les Français s’en rendre compte rapidement!

    https://gollnisch.com/2017/10/24/un-nouveau-cycle/

  • « La remigration des islamistes serait une chance pour la France »

    Pour notre confrère Alexandre Mendel, auteur de Partition, chronique de la sécession islamiste en France (Editions de l’Artilleur, 2017), les territoires perdus de la République ne le sont pas pour tout le monde. Dans une partie croissante de notre pays, les islamistes grignotent peu à peu notre mode de vie. Ainsi les attentats ne sont-ils que la partie émergée d’un djihad sociétal bien plus pernicieux que le terrorisme. Entretien (2/2).

    Retrouvez la première partie de cet entretien ici.

    Confirmant une enquête de l’Institut Montaigne, vous montrez que la jeune génération de musulmans français est bien plus orthodoxe, autoritaire voire fanatique que les précédentes. A quoi attribuez-vous ce raidissement ?

    Les jeunes intégristes haïssent très souvent leurs grands-parents chibanisLes chibanis venaient en France avec – avant le regroupement familial, en tout cas – l’idée que leur installation sur notre territoire n’était pas durable. Ils se crevaient à la tâche. Le week-end, ils s’habillaient à la française. Ils ne demandaient rien et allaient prier dans des lieux de fortune. Sans aucune espèce d’hostilité envers nos valeurs ou envers notre modèle. Ils vivaient leur foi de manière discrète. Aujourd’hui, la troisième génération est en pleine hallucination identitaire.

    Suite et fin sur CAUSEUR

  • ça craque?

    europe-des-nations-276x300.jpgSix mois après le premier tour de la présidentielle quel serait aujourd’hui le vote des Français ? Selon le sondage IFOP  pour le JDD, Emmanuel Macron conforterait son score du 23 avril dernier avec 24% des voix (+4 points grappillés principalement à droite) devant Marine Le Pen qui recueillerait 21,5% des suffrages (+0,3 point). Tous les autres gros candidats dévissent et si Jean-Luc Mélenchon pointe à la troisième place dans cette enquête, bénéficiant du recul du républicain François Fillon, il ne bénéficierait que de 18% des suffrages exprimées (-1,6 point)Marine apparaît donc confortée dans son rôle d’opposante numéro un au macronisme, grâce à un coefficient de fidélité particulièrement élevé  au sein de l’électorat national  – 81% revoteraient pour elle et  91% des sympathisants frontistes. De fidélité à la couronne espagnole, telle est  la  question centrale qui agite la Catalogne depuis le référendum contesté sur l’indépendance. Une interrogation sur le poids réel du soutien populaire aux velléités de séparation avec l’Espagne qui pousse un grand nombre de Catalans à souhaiter de nouvelles élections pour dénouer le conflit et clarifier la situation politique. Selon le sondage paru vendredi dernier dans le quotidien El Periodico,  68,6 % d’entre eux  seraient favorables  à la  tenue de « nouvelles élections pour essayer de résoudre le conflit. »

    Samedi, lors d’un conseil des ministres extraordinaire, le chef du gouvernement espagnol et membre du Parti populaire (droite),  Mariano Rajoy,  a renforcé  la pression sur  le  gouvernement catalan de  Carles Puigdemont. Ce dernier et ses ministres régionaux ont déjà été mis en examen, sous les chefs  de « désobéissance, abus de fonction et malversation de fonds publics»,  depuis la convocation  jugée illégale  pour le référendum d’autodétermination du  1er octobre Fort du soutien du  Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et de Ciudadanos (parti anti-indépendantiste), Madrid a franchi une étape supplémentaire.  Il a été  décidé d’un plan d’ensemble dont les différentes mesures seront soumises à un vote du sénat  vendredi prochain.  Sans suspension de l’autonomie dont jouissait déjà la Catalogne, lesdites mesures s’apparentent à une mise sous tutelle, telle qu’elle est prévue par article 155 de la Constitution espagnole dans le cas de régions  qui nuiraient  « gravement l’intérêt général ». M. Puigdemont et ses amis ont dénoncé sans grande originalité le retour aux heures noires du franquisme que constituerait notamment selon eux la reprise en main en Catalogne par le gouvernement espagnol de la police régionale, des médias publics, l’interdiction de transfert de fonds à  des « organismes ayant des relations avec le processus sécessionniste »…

    Comparaison  n’est pas raison, mais difficile de ne pas faire le lien entre le la crise catalane, voire le Brexit, et le vote qui se déroulait ce dimanche dans les régions  de Vénétie et Lombardie (Italie du nord). Un référendum qui posait la question   d’une autonomie accrue ardemment promu par le parti identitaire (mais qui a abandonné depuis longtemps son programme indépendantiste) de la Ligue du Nord, actuellement au pouvoir dans ces deux régions.   Dans  une Italie contemporaine  sans tradition centralisatrice, dont l’unité s’est faite tardivement balayant royaumes, principautés, villes,  républiques indépendantes , et dans un contexte économique  inquiétant, les partisans d’une prise de distance avec Rome ont su trouver une audience. Le OUI en faveur de « formes supplémentaires et conditions particulières d’autonomie  » – soutenu également par les populistes du Mouvement cinq étoiles,  le parti de droite centriste Forza Italia de Silvio Berlusconi, des syndicats et des organisations patronales- a atteint   98 % en Vénétie et 95 %  en Lombardie avec une participation conséquente  -respectivement  57% et 40%.  

    Comme pour la Catalogne (entre 17 et 20% du PIB espagnol) , la question financière et de redistribution des richesses est au cœur des souhaits accrus d’émancipation-autonomie en Italie du nord, la Lombardie et la Vénétie pesant au total  30 % au PIB italien et 15 millions d’habitants. Le sentiment ( ancien, assez généralisé et souvent vérifié dans les faits)  d’une mauvaise gestion des fonds publics par le pouvoir central (auquel peut s’amalgamer un rejet de la tutelle bruxelloise); le ras-le-bol d’être des vaches à lait , de  payer  pour les autres régions moins riches du sud de la botte et/ou appréhendés comme parasites,  ont  fini par se substituer chez certains à la défense première de l’unité et de la solidarité nationales… pour laquelle les patriotes et  nationalistes italiens avaient tant œuvré.

    Matteo Salvini, le dirigeant de la Ligue du Nord, dont les députés européens siègent avec ceux du Front National au sein de l’ENL, s’est félicité hier soir que des millions d’électeurs aient exprimé leur vœu d’« une politique plus proche, plus concrète et efficace, moins de bureaucratie et de gâchis ». Électeurs qui ont aussi approuvé, via cette question sur l’autonomie, la défense de l’identité lombarde et  vénitienne qui en est le soubassement. Une problématique plus actuelle que jamais note Bruno Gollnisch,  au moment ou l’Italie est en première ligne face à la submersion migratoire, laquelle est aussi une conséquence de l’inféodation du gouvernement italien à la  politique pusillanime menée par  les instances bruxelloises dans ce domaine. 

    Électeurs italiens  parfaitement conscients du combat identitaire mené ces dernières années par la Ligue du Nord contre l’immigration sauvage. Les Italiens du nord sont eux aussi confrontés à une augmentation considérable  des viols, des agressions violentes,  des exigences  communautaires islamiques.   En réaction,  une loi  a été votée en Vénétie -dénoncée immédiatement  par l’évêque de Venise…–   restreignant   la construction de nouveaux lieux de culte mahométans. Nos voisins transalpins ont été choqués à cette occasion par la provocation  d’un  groupe  islamiste basé en Italie, dénommé Rumiya Al-Mawu. Cette entité dont  la page internet compte 80 000 inscrits,  a appelé  les membres de l’oumma à travers le monde  à rejoindre l’Italie,  afin de «renforcer notre communauté et nous aider à garantir un futur meilleur pour tous »,  car « si la communauté islamique en Italie était plus forte et nombreuse cela (cette loi en question, NDLR) ne serait pas arrivé »…

    La Ligue du nord et Matteo Salvini ont aussi donné de la  voix  en juin dernier en menant campagne contre la refonte de la loi  de nationalité voulue par  la gauche,  les centristes et la conférence des évêques italiens afin d’imposer le droit  du sol pour fabriquer des Italiens de papier. Comment ne pas voir que l’incapacité de Bruxelles et des gouvernements a protéger leur peuple contribue grandement au développement de forces centrifuges qui menacent l’existence même des Etats européens en les minant de l’intérieur?  Affaiblissement de nos nations dont on peut sérieusement douter qu’il  puisse être bénéfique aux  régions, provinces et patries charnelles, autonomes ou non,  de notre continent européen.

    https://gollnisch.com/2017/10/23/ca-craque/

  • David Rachline : « Le gouvernement refuse de lutter contre l’islamisme »

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    8973-20171025.jpgEn réponse au projet de loi laxiste du gouvernement contre le terrorisme islamiste, le Front national a lancé une pétition et propose de nombreuses mesures aux Français. Maire de Fréjus et responsable du pôle communication du parti, David Rachline en précise les objectifs.

    — Vous estimez le projet de loi contre le terrorisme insuffisant, pourquoi ?

    — Il est très insuffisant parce que c’est un projet de loi qui est une régression par rapport à l’état d’urgence. Il ne retranscrit qu’a minima certaines dispositions de l’état d’urgence en en supprimant même d’autres, il sera par exemple quasiment interdit de fermer définitivement une mosquée salafiste.

    Il sera également interdit d’imposer un bracelet électronique sans l’accord du présumé terroriste, ce qui est complètement effarant.

    — Quelles mesures proposez-vous ?

    — Nous pensons qu’il faut lutter contre le véritable problème qui conduit au terrorisme, c’est-à-dire l’islamisme, qui progresse dans notre pays, et tout cela est en lien avec une immigration massive incontrôlée qui augmente le risque d’infiltration terroriste.

    Nous proposons la dissolution de l’UOIF, structure proche des frères musulmans, il faut une surveillance accrue et la dissolution de toutes les associations culturelles, sportives, et loi 1901 qui constituent des paravents de groupuscules islamistes.

    Nous souhaitons évidemment l’interdiction du voile islamique dans les universités et du burkini sur les plages, ainsi que de tous les dispositifs de défiscalisation en provenance des pays du Golfe, et une réforme du Code du travail pour lutter contre l’islamisme dans les entreprises.

    — Quel est l’objectif de la pétition lancée par le Front national ?

    — L’objectif est de mobiliser l’opinion autour d’une proposition des députés et des parlementaires du Front national. Nous avons besoin d’une loi qui s’attaque en même temps à l’islamisme et au terrorisme, qui freine voire arrête l’immigration, et qui permette de lutter véritablement contre les terroristes. Nous faisons, là aussi, de nombreuses propositions,

    nous avons par exemple dit qu’il fallait créer une liste des organisations terroristes qui permette de poursuivre les terroristes pour intelligence avec l’ennemi, c’est un point important de notre dispositif.

    Nous demandons aussi la création d’une cour de sûreté de l’Etat, la création de cellules d’isolement pour les détenus islamistes… En bref, il faut mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sont proches des islamistes et des terroristes. Pour être clair, il faut expulser les fichés S étrangers, fermer les mosquées salafistes, renforcer les moyens de la police, de la gendarmerie et de notre armée.

    propos recueillis par Alexandre Rivet

    Extrait d’un entretien publié dans Présent daté du 24 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/208090/david-rachline-le-gouvernement-refuse-de-lutter-contre-lislamisme/

  • On importe aussi les maladies avec l’immigration…

    Avec l’immigration, on constate aussi un essor des maladies rares en France. On évoque parfois la tuberculose tchétchène ou le sida, maladie particulièrement développée dans les populations noires et venues des Caraïbes. 
    En juin 2015, par exemple cinq CRS ont contracté la tuberculose alors qu’ils étaient en service dans la « jungle » de Calais, c’est-à-dire au milieu des clandestins. L’administration de la police a osé affirmer qu’il s’agissait d’un « simple problème de santé personnel des fonctionnaires de police »… Et une pure coïncidence, aussi, sans doute ? 
    Il faut noter que le vaccin contre la tuberculose a cessé d’être obligatoire en 2007, signe d’une raréfaction tendancielle antérieure de la maladie, que l’immigration faire repartir à la hausse. Dans un article publié le 25 août 2015, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Hôtel-Dieu rappelait qu’en 2012, deux cas de tuberculose sur trois déclarés en France concerne « des personnes nées à l’étranger et fraîchement immigrées »
    A Paris, en 2015, c’est une épidémie de gale qui était crainte aux abords des camps de clandestins installés sauvagement porte de la Chapelle. Le signe d’une insalubrité que la France n’avait pas connue depuis de longues décennies. Depuis l’après-guerre. 
    Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ?

  • LÉGISLATIVES TCHÈQUES : À L’EST DU NOUVEAU

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    La Tchéquie vient de prendre, elle aussi, à la faveur des élections législatives de vendredi et samedi, une orientation souverainiste et sociale.

    Après l’Autriche, la Tchéquie vient de prendre, elle aussi, à la faveur des élections législatives de vendredi et samedi, une orientation souverainiste et sociale. Relativement prospère, la Tchéquie s’inquiète avant tout de préserver, face à Bruxelles, ses libertés et son identité.

    Le mouvement ANO 2011 d’Andrej Babiš a largement remporté les élections législatives, avec 29,7 % des voix, après avoir fait campagne contre la corruption, contre l’accueil des migrants imposé par Bruxelles et contre la zone euro. Il obtient 78 sièges à la chambre basse, qui en compte 200. Il sera ainsi obligé de former une coalition, mais l’ODS (droite eurosceptique) et le KDU-ČSL (chrétien-démocrate) ont annoncé qu’ils ne négocieraient pas avec M. Babiš. Il sera donc obligé de chercher la vingtaine de parlementaires qui lui sont nécessaires chez le Parti pirate ČSP (10,8 %) et/ou chez le SPD (nationaliste, 10,7 %), fermement opposé à l’intégration européenne et à l’immigration. Quatre autres partis franchissent également le seuil d’éligibilité de 5 % : le parti communiste KSČM (7,8 %), les chrétiens-démocrates KDU-ČSL (5,8 %) et deux petits partis centristes, TOP 09 et STAN.

    Les Tchèques ont, par ailleurs, rudement sanctionné le parti social-démocrate ČSSD du Premier ministre sortant Bohuslav Sobotka, qui subit un recul brutal et n’arrive que sixième, avec 7,3 % des voix. La question de l’Union européenne et de l’OTAN a été très présente dans la campagne. Mais aussi la question sociale, car la saine économie tchèque (chômage 4 %) a ses oubliés : travailleurs pauvres et retraités.

    Brexit, Catalogne et maintenant un groupe de Visegrád dopé par l’arrivée au pouvoir d’une majorité social-souverainiste en Autriche, voisine et partenaire historique. Comme si les peuples d’Europe se préparaient en vue de révisions drastiques de l’usine à gaz bruxelloise.

    http://www.bvoltaire.fr/legislatives-tcheques-a-lest-nouveau/

  • Dans la famille Merah, je demande la mère, par Caroline Parmentier

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    8971-20171021.jpgChaque jour, le procès Merah a sa bombe. Celle de l’ancien patron du renseignement toulousain d’abord : un policier avait identifié le terroriste islamiste au milieu d’une douzaine de noms de djihadistes toulousains. Il a été ignoré car sa hiérarchie privilégiait la piste de l’extrême droite. Celle du patron des renseignements Bernard Squarcini sur tous les ratés de la DCRI dans cette affaire. Et celle de la mère de Mohamed et Abdelkader Merah qui multiplie les mensonges au tribunal. 

    Abdelkader Merah est jugé pour complicité des sept assassinats dont trois enfants, commis par son frère. Le délinquant algérien, Fettah Malki, comparaît également pour avoir fourni des armes au tueur.

    Zoulikha Aziri vêtue d’une djellaba beige et d’un foulard moutarde, sexagénaire sans emploi, vivant des allocations de la France, a scandalisé l’assistance, déclenchant la colère des familles de victimes par son hypocrisie et son aplomb. Elle a chargé son fils mort pour mieux disculper celui qui est encore vivant : « Abdelkader n’a rien à voir dans l’histoire qui s’est passée. » La mère d’Abdelkader et Mohamed Merah a tenu des propos invraisemblables, réécrivant l’histoire et gardant le silence sur un élément clef de l’enquête.

    Si Mohamed était « un fou » selon sa mère (comme tous les terroristes islamistes selon nos experts, là on ne voit pas bien en quoi le discours de la mère Merah est si gênant…), Zoulikha Aziri a dépeint une image idyllique de son frère « Kader » « gentil à la maison » pratiquant « un islam normal » (ce qui n’a pas plu non plus aux sectateurs du pas-d’amalgame), quand des proches ont décrit sa violence et son prosélytisme salafiste. « C’est moi qui ai appris la religion, la prière à mon fils », « c’est moi qui l’ai envoyé en vacances et suivre des cours en Egypte », a-t-elle notamment affirmé.

    En réalité tandis que Mohamed Merah séjournait au Pakistan, Abdelkader était allé parfaire sa connaissance du coran en Égypte, à l’instigation des têtes pensantes des réseaux djihadistes toulousains : Olivier Corel, les frères Clain et Sabri Essid. Pour Zoulikha Aziri, Olivier Corel, connu par les services antiterroristes comme l’« émir blanc » et claquemuré dans sa ferme d’Artigat, dans le Gers, n’est rien d’autre que « le vieux qui vendait des moutons, on allait en acheter chez lui ».

    Sur son antisémitisme, rapporté notamment par l’ex-compagne de son fils aîné, elle lance : « Tous mes médecins sont juifs ». Une phrase qui provoque des ricanements dans la salle. Du moment qu’elle bénéficie du tiers payant.

    Au final, la mère des frères Merah aura gardé le silence sur un point clef de la procédure : les connexions effectuées chez elle le 4 mars 2012, vers 23 heures, à une annonce postée par la victime (le premier militaire assassiné par Merah) sur le site Le Bon Coin pour vendre sa moto. Imad Ibn Ziaten avait précisé qu’il était militaire, un détail qui lui a été fatal.

    « Il n’y avait personne chez moi, j’étais seule », affirme Zoulikha Aziri. Elle reconnaît qu’Abdelkader était bien chez elle vers 19 h 30, mais affirme qu’il n’est resté que 20 minutes avant de partir et dit ne pas avoir vu Mohamed. Les policiers n’ont jamais pu établir qui des deux frères s’était connecté à cette annonce.

    « Qui était derrière votre Freebox ? », demande le président.

    « Y’avait personne, j’étais seule, y’avait personne ! (…) Peut-être ils se trompent les techniciens. »

    Une proche de la famille Merah a raconté mardi à la barre que Zoulikha Aziri lui avait dit juste après les attentats être « fière de son fils pour avoir mis la France à genoux ».

    Caroline Parmentier

    Article paru dans le quotidien Présent

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