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immigration - Page 979

  • QUI, EN FRANCE, A PERMIS À M. RAMADAN ET AU SALAFISME D’ACQUÉRIR UN TEL POUVOIR ?

    Lorsqu’il y a farce, le dindon n’est jamais loin, mais il existe au moins deux variétés de farceurs : celui qui fabrique sa farce, et le farceur opportuniste, celui qui se contente, mine de rien mais goulûment, d’étaler à la face du monde celle d’autrui qu’on lui sert sur un plateau. Le plateau en or massif est ici, en l’occurrence, le multiculturalisme, cheval de Troie de la farce, et qui constitue pour notre farceur cette occasion trop belle, celle qui lui permet de sillonner depuis des années l’Europe, ici conseiller pour les problèmes « d’intégration » auprès de multiples municipalités du continent, là invité sur les plateaux télé, mais toujours pourfendeur de cette Europe criminelle qui, oh scandale, accueille massivement un islam pourtant en croissance exponentielle, mais hélas sans les égards qui apparemment lui sont dus, et souffrant le martyre au moindre obstacle.

    Dans le fond, il aurait tort de se gêner, la farce 15 étoiles n’étant pas de son ressort, mais de celui d’élites européennes toujours prêtes à prostituer l’avenir de leurs si « chers » peuples à moindre coût sur l’autel de leurs infectes petites « carrières ». Agoniseraient-elles, comme dans le cas de monsieur Fillon, ils sont recasés aussi sec dans quelque entreprise d’importance et bien entendu juteuse : oublié du jour au lendemain ce feu sacré concernant l’avenir de la nation et de ce peuple pour lequel, s’ils avaient vraiment le feu sacré, ils continueraient violemment à se battre, quel que soit l’obstacle. La vérité éclate alors : ils n’en ont rien à battre, ce que leur fréquentation de Bilderberg laissait d’ailleurs entendre et présager.

    Clamant du coup, à qui veut l’entendre, que les racines chrétiennes de l’Europe sont un mensonge de plus, et que, bien sûr, l’islam est depuis toujours « de culture européenne », notre farceur opportuniste – pour en revenir à lui – étale sa farce au fil des ans. Le problème de l’Europe est un peu comme celui de la police : jamais là quand il le faudrait. Bien qu’opérant à la même tâche dans une multitude de pays européens depuis des années, il n’est perçu dans chacun d’eux que comme symptôme d’une problématique spécifiquement « locale ». Or, monsieur travaille d’arrache-pied à l’islamisation de l’Europe et, au-delà de l’Europe, à celle du monde, et rien d’autre. 

    La nouveauté, c’est que son masque d’irréprochabilité morale se fend quelque peu ces temps-ci, suite à l’affaire concernant un gros porc américain, et ayant eu pour effet salutaire de délier un certain nombre de langues. Eh bien, figurez-vous que ce Tariq Ramadan réclamant à Sarkozy, au cours d’un débat télévisé, un moratoire en France concernant la coutume consistant à battre l’épouse récalcitrante, est accusé aujourd’hui de viol par l’une de ses supposées victimes.

    Des partisans de l’intéressé – faut-il s’en étonner ? – crient, sur les réseaux sociaux, au complot sioniste. Notre victime affirme être une ancienne salafiste, et à l’entendre ici même raconter de quelle façon le sieur Ramadan essaya de la convaincre de ne pas en sortir, l’on peut conclure que le salafisme n’est en rien mauvais pour notre prédateur prédicateur. Les choses commencent ainsi à se décanter malgré, je répète, le répugnant aveuglement de nos propres politiques. Il fallait beaucoup de courage à Henda Ayari pour exprimer cette réalité : chapeau, Madame !

    http://www.bvoltaire.fr/france-a-permis-a-m-ramadan-salafisme-dacquerir-tel-pouvoir/

  • Immigration travail & religion - Interview de Guillaume Faye et Claude Berger

    218162010.jpgImmigration travail & religion

    Interview de Guillaume Faye et Claude Berger

    Guillaume Faye et Claude Berger, se retrouvent sur l'activité salariée qui coupe l'homme de ses racines, sur les racines de l'antisémitisme dans le socialisme, dans le christianisme et dans l'Islam. Un moment rare pour des analyses exceptionnelles.
     
  • Le prédicateur Metmati veut "humilier les chrétiens" conformément au Coran

  • Un bourreau de DAESH et le commanditaire des attentats du 13 novembre ont touché près de 12 000€/an d’allocations familiales

    Georges Brenier (Service Police TF1) : «Salim Benghalem, qui est l’un des bourreaux de DAESHet qui est aussi l’un des cerveaux présumés des attentats de l’Hypercasher et de Charlie Hebdo, a touché des mois entiers, après son départ en Syrie, des allocations familiales pour 12 485€/an. Ismaël Mostefaï, l’un des tueurs du Bataclan, recevait 290€/mois pendant qu’il décapitait des otages devant une caméra. Dernier exemple sidérant, Jean-Michel Clain touchait 11 095€/an d’aides sociales quand il est arrivé en Syrie pour y commanditer les attentats du 13 novembre. On estime qu’environ un quart des Djihadistes français ont ainsi bénéficié des largesses de l’Etat. Il a fallu chaque fois que les services anti-terroristes alertent l’administration pour que le robinet des allocations soit définitivement coupé une bonne fois pour toutes.»

    – TF1, 26 octobre 2017, 20h00

    (Mirroir : Vid.me)

    Bruno Bilde (FN) : «Nous avions déposé un amendement demandant la suspension des aides sociales aux djihadistes: le gouvernement l’avait rejeté !»

    Nous avions déposé un amendement demandant la suspension des aides sociales aux djihadistes: le gouvernement l'avait rejeté ! 

  • I-Média#173 : Prénoms, le palmarès des provocations (correctif)

  • Suisse : nouvelle initiative anti-immigration de l'UDC

    6a00d83451619c69e201b8d2b945eb970c-800wi.jpgD’ici à deux mois, l’UDC va lancer une nouvelle initiative populaire sur le contrôle de l’immigration. Après de longs mois de discussion, et l’étude de plusieurs variantes, le texte final a été approuvé vendredi par le comité du parti.

    Il ne s’agit plus de renégocier l’accord de libre circulation des personnes, mais de l’abroger. Le Conseil fédéral a douze mois pour convaincre l’Union européenne d’accepter cette sortie partielle des accords bilatéraux. Au terme de ce délai, si aucun accord pour un divorce à l’amiable n’a pu être trouvé, le gouvernement aura trente jours pour résilier l’accord de son propre fait!

    Le nouvel article constitutionnel 121 b précise la nouvelle donne:

    «La Suisse gère de manière autonome l’immigration des étrangers. La Confédération n’a pas le droit de conclure de nouveaux traités de droit international et de prendre des engagements pour accorder la libre circulation des personnes à des ressortissants étrangers.»

    L’immigration liée au travail reste possible pour autant qu’elle réponde aux besoins de l’économie et de la population, lorsqu’il s’agit d’occuper des postes pour lesquels on ne trouve pas de nationaux. Aucun plafond n’est articulé. Le parti estime cependant qu’un solde migratoire de 60 000 à 80 000 personnes par an, soit la moyenne de ces dernières années, est insupportable.

    En lançant cette initiative, l’UDC inscrit la question migratoire à l’agenda des élections fédérales de 2019. Mais ce n’est pas la seule que le parti veut voir davantage débattue. Ce week-end, les délégués ont aussi adopté un document, fort d’une vingtaine de revendications, pour lutter contre l’islam radical. L’UDC veut ainsi fixer des conditions strictes pour la pratique de l’islam en Suisse. Les mosquées doivent être accessibles en tout temps au public et à la police. Les prêches doivent se faire dans une langue nationale. Pas question d’introduire des jours fériés musulmans officiels. Enfin, l’UDC demande de supprimer le travail pastoral des imams dans les prisons et de les remplacer par des psychologues de prison.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Europe : « le succès des partis populistes incarne la résistance face aux migrants »

    Les scores historiques de l’extrême droite aux dernières élections en Allemagne, Autriche et en République tchèque menacent-ils l’unité de l’UE? Anti-Europe, anti-immigration, parfois ouvertement islamophobes, comment l’UE doit-elle réagir face à ces partis populistes qui gagnent du terrain? Des députés européen de France, d’Allemagne et de Slovénie en débattent avec Caroline de Camaret.

    http://www.fdesouche.com/899953-europe-le-succes-des-partis-populistes-incarne-la-resistance-face-aux-migrants

  • Fabrice Robert : « Nous avons imposé les slogans d’un peuple qui ne veut pas mourir »

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    Entretien avec Fabrice Robert paru dans le journal Présent (numéro 8718) le 20 octobre 2016.

    Fabrice Robert, le 13 juillet dernier, vous avez annoncé la transformation du Bloc Identitaire en un mouvement associatif baptisé Les Identitaires. Quelle portée à cette transformation ? A quels objectifs répond-elle ?

    Ce n’est pas la première fois que le mouvement identitaire connaît une telle mue afin de s’adapter au mieux à une situation nouvelle. Du côté des jeunes militants identitaires, la résistance s’est incarnée, dès 2002, à travers les Jeunesses identitaires. Puis sont venues L’Autre Jeunesse et, enfin, Génération Identitaire.

    Dans le domaine de l’action politique, le réel impose sa loi : la suivre, c’est être en mouvement. Là est la seule condition de l’efficacité. A chaque fois, les mues – au sein du mouvement identitaire – répondent à un impératif de développement dans un contexte différent.

    Le Bloc identitaire s’est transformé en parti politique en 2009. Mais, au fond, cela ne correspond pas à notre ADN. Plus qu’un parti, nous sommes avant tout un réseau, une communauté. Depuis quelques années, nous avons cessé toute confrontation électorale avec le Front National. Nous avons refusé de persister dans une concurrence sans issue tout en mettant en avant notre complémentarité. Partout, nos militants ont agi là où les militants du FN ne le pouvaient. Cette complémentarité est essentielle. Quand nous montons sur le toit d’un chantier de mosquée à Poitiers, nous donnons des voix à marine Le Pen. Quand celle-ci parle à la télévision, elle éveille des consciences qui, parfois, viendront à nous pour des questions de caractères. Le mouvement identitaire ne vaincra pas seul. Mais personne ne vaincra sans nous. Personne ne vaincra si nos méthodes, nos mots d’ordre ne sont pas repris.

    Pour mieux coller au réel et continuer à jouer un rôle politique, nous avons considéré que le temps était venu de transformer le Bloc identitaire en un mouvement baptisé Les Identitaires. Les Identitaires sera une centrale d’agitation et de formation. Seule habilitée à décerner un label identitaire, elle sera la rampe de lancement des principales offensives identitaires, qu’elles relèvent de l’agit-prop ou de la pénétration de nos idées dans la société française.

    Les Identitaires sont dirigés par 2 directeurs nationaux : Jean-David Cattin et moi-même.

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    En parallèle, le mouvement Génération Identitaire poursuit un fort développement sur le terrain, permettant à la fois un ancrage local et des actions coup-de-poing qui obtiennent un écho national voire international …

    Génération Identitaire continue, bien évidemment, sa route sous son nom. Fort de ses 2 000 adhérents, il est un des plus importants mouvements de jeunesse de France. Ses actions coup-de-poing ont, par ailleurs, suscité de nombreuses vocations en France mais aussi en Europe. Aujourd’hui, des mouvements identitaires locaux – s’inspirant de notre ligne politique – ont vu le jour en Italie, en Suisse, en Autriche, en Tchéquie, en Allemagne.

    Plus de 14 ans ont passé depuis la création des Identitaires, quelles sont vos plus grandes satisfactions ?

    En 14 ans d’existence, nous avons su innover et surprendre. Nous sommes parvenu à transformer un petit groupe en un mouvement qui existe sur la scène nationale. Nous avons fait le plus difficile : nous avons créé une marque.
    Notre principal succès est donc surtout d’ordre sémantique. Qui employait – voici à peine quinze ans – le terme identitaire ? Quasiment personne. Aujourd’hui, tout le monde utilise ce concept. Soit pour le dénoncer soit pour se l’approprier.

    En soi, notre bilan est, tout de même, assez remarquable. Je ne connais pas d’autre exemple sur ces vingt dernières années de mouvement passé du néant à une existence réelle et reconnue comme telle.

    Nous avons réussi à imposer nos méthodes, nos slogans, nos combats, dans le paysage médiatique. En incarnant un rôle d’aiguillon politique, nous sommes parvenus à influencer, de manière indéniable, le débat politique  français sur des questions cruciales telles que l’islamisation de la France, la racisme anti-blanc, la banalisation du halal, le Grand Remplacement ou encore la Remigration. « Les nôtres avant les autres » et « On est chez nous ! » sont devenus les slogans d’un peuple qui ne veut pas mourir !

    Aujourd’hui, Les Identitaires, c’est : un mouvement activiste, un pôle de réflexion et de création, un réseau de Maisons de l’identité, un magazine, une maison d’éditions, une agence de presse indépendante, des associations sportives, culturelles, sociales, des cercles de formation et de conférence et une Université d’été.

    Il est incontestable que les thématiques identitaires se sont imposées dans le paysage médiatique et politique … Cela suffira-t-il à imposer une « politique identitaire » – telle qu’elle existe en Hongrie par exemple – à court ou moyen terme ?

    Remporter la bataille culturelle nous permet d’espérer l’amorce de futures victoires politiques. Ensuite, toutes est question de véritable volonté politique. Être élu pour ne pas mettre en place une politique identitaire serait pire que ne pas être élu.

    Les succès des « petits gaulois » ont accompagné ceux des Identitaires dans d’autres secteurs : la réinformation, les écoles indépendantes, la formation de la jeunesse via le scoutisme, l’entraide professionnelle. Là encore, c’est la force du réseau qui a triomphé ? Ou tout simplement le choc du réel ? Les deux ?

    Je pense surtout que la stratégie du réseau s’adapte au réel. D’ailleurs, au sein du mouvement identitaire, nous avons toujours privilégié l’action en réseau qui nous paraît plus souple et plus interactive. En fédérant des hommes et des projets, il est possible de relancer une dynamique de résistance face aux tentatives d’effacement de notre identité. Avec le déploiement de structures variées et complémentaires, ce travail en réseau permet alors de développer une contre-culture tout en faisant émerger des contre-pouvoirs.

    http://www.les-identitaires.com/2016/10/fabrice-robert-avons-impose-slogans-dun-peuple-ne-veut-mourir/

  • Comparaison Hertz/Merah: la manipulation de l’histoire continue

    L’historien Thibault Tellier revient sur la polémique créée par la comparaison, faite par son collègue Nicolas Mariot dans Libération, entre le poilu Hertz et le terroriste Merah. C’est, pour lui, une nouvelle tentative délibérée de nuire à notre histoire nationale.

    La tribune intitulée « Du Poilu Hertz à Merah, une radicalisation en famille »  publiée par l’historien Nicolas Mariot dans Libération, le 4 octobre 2017, a jeté la consternation au sein de la communauté historienne, et plus largement, chez tous ceux qui s’intéressent à notre histoire nationale. Au-delà d’une certaine tendance actuelle à remettre en cause, voire à faire de cette dernière un enjeu de propagande et de prosélytisme, il convient de s’interroger sur ce que dit la thèse qui y est défendue, et en quoi elle intéresse, au-delà des seuls historiens, la communauté nationale elle-même.

    Nausée intellectuelle

    Il faut tout d’abord rappeler le contexte dans lequel la polémique est née. Comme chaque année, quelques jours avant le festival d’Histoire à Blois, Libération a ouvert ses colonnes à une équipe d’historiens parmi lesquels Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, afin de réaliser ce que le journal appelle « Le Libé des historiens ». Le texte de Mariot n’est donc pas un acte isolé jeté en pâture aux réseaux sociaux, mais renvoie à l’image que la communauté des historiens veut donner d’elle-même auprès d’un large public, universitaire ou non. De même, l’argumentation utilisée empêche de songer à une simple provocation ayant pour objectif de faire connaître un auteur qui vient précisément de publier un ouvrage sur le personnage cité dans le texte. En réalité, le propos est parfaitement maîtrisé et les soi-disant « regrets » exprimés par la suite par l’auteur n’invalident en rien la thèse initiale.

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  • ANGELA MERKEL CONTESTÉE POUR SA POLITIQUE MIGRATOIRE AU SEIN DE SON PROPRE PARTI

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    Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Alors que la chancelière démocrate-chrétienne Angela Merkel a, contre vents et marées, imposé à son parti, la CDU, et à son pays, l’Allemagne, une immigration de masse, les revers électoraux subis au fil du temps par la CDU et son allié social-chrétien bavarois la CSU portent peu à peu leurs effets. Un vent de fronde souffle désormais au sein des deux partis politiques contre la chancelière, responsable, en ayant ouvert à tout vent en 2015 les frontières du pays et engendré ainsi un flux migratoire important dont la population subit au quotidien les répercussions négatives, de ces piètres résultats obtenus dans les urnes.

    Les conséquences du recul de la CDU et de la CSU lors des élections législatives du 24 septembre 2017, les deux partis ayant subi une lourde défaite et obtenu, chacun, leur plus mauvais score depuis 1949 – auquel s’ajoutent les résultats des élections pour le Parlement de Basse-Saxe du 15 octobre 2017 qui ont vu, contre toute attente, la CDU reculer légèrement et perdre la première place au profit des sociaux-démocrates du SPD, qui ont progressé, ainsi que l’entrée au sein de cette assemblée du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) décrochant du premier coup 6,2 % -, engendrent des contestations au sein même du parti de la chancelière.

    De plus, la victoire, sous la direction de Sebastian Kurz qui a axé sa campagne sur une politique restrictive en matière d’immigration, des sociaux-chrétiens autrichiens de l’ÖVP arrivés premiers lors des élections législatives du 15 octobre 2017 et qui négocient désormais la formation d’un gouvernement avec les patriotes du FPÖ dirigés par Heinz-Christian Strache apporte de l’eau au moulin des contradicteurs d’Angela Merkel. Cette dernière déclarait pourtant, à l’issue du scrutin autrichien, qu’elle ne voyait pas dans la percée de l’ÖVP un exemple et ne se réjouissait pas non plus des bons résultats des patriotes du FPÖ, ayant finalement obtenu, à l’issue de l’addition des nombreux votes par correspondance qui leur sont défavorables, la troisième place. Par contre, la CSU se félicitait des résultats de l’ÖVP et estimait que le futur chancelier Sebastian Kurz serait un partenaire fort de la Bavière, aussi dans la lourde tâche de la limitation de l’immigration en direction de l’Europe.

    Après les législatives allemandes, des sections de la CSU demandaient le départ du poste de président du parti de Horst Seehofer. Depuis lors, le nombre de cadres et membres de la CSU qui adhérent à cette revendication augmente sans cesse.

    Angela Merkel est désormais atteinte par le même phénomène au sein de son propre parti. Alors qu’en Saxe, le ministre-président CDU Stanislaw Tillich a annoncé, le 18 octobre, sa démission, conséquence du fait que, lors des législatives, l’AfD est arrivée en Saxe devant la CDU, diverses voix s’y élèvent afin de demander une modification de la ligne idéologique du parti. Un élu local exige même qu’au niveau municipal, une coalition entre la CDU et l’AfD ne soit plus exclue. Un député CDU au Parlement de l’État de Berlin, qui demande le rejet définitif de la politique migratoire de la chancelière fédérale, écrit que la CDU a dégénéré et qu’elle applaudit inconditionnellement la chancelière. Dans le sud du pays, le secrétaire général de la CDU du Bade-Wurtemberg demande que le parti soit au centre, mais pas à gauche du centre.

    Même si Angela Merkel reste encore accrochée solidement à son siège, en continuant à ignorer la contestation, par une partie de la population et des cadres de son propre parti, de sa politique migratoire, elle se place dans une situation de plus en plus inconfortable. Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Écrivain et journaliste belge francophone Son blog