Alors que l’insécurité galopante contribue à la déliquescence du lien social, certaines images suscitent un réel enthousiasme ! Le courage n’est pas toujours là où on l’attend le plus…
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Alors que l’insécurité galopante contribue à la déliquescence du lien social, certaines images suscitent un réel enthousiasme ! Le courage n’est pas toujours là où on l’attend le plus…
archive du 5 octobre 2011
Le projet de résolution des pays gravitant dans l’orbite de l’Otan et de Washington, menaçant le régime syrien de « mesures ciblées » si le président al-Assad poursuivait sur la voie de la répression, s’est heurté mardi soir au Conseil de sécurité de l’ONU au véto de la Chine et de la Russie. Le texte concocté par la France l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Portugal, a recueilli neuf voix; l’Afrique du Sud, l’Inde, le Brésil et le Liban se sont abstenus. Le dernier « pointage » du bilan des émeutes, manifestations et de leur répression en Syrie fait état de 2700 morts depuis la mi-mars. Un régime syrien qui bénéficierait des conseils des services de sécurité iraniens, et qui écarte de plus en plus l’armée de la répression, pour la confier à des milices, les Chabbiha, soutenues par des militants du Hezbollah libanais…
Vitali Tchourkine, ambassadeur de Russie aux Nations Unies, a affirmé que « la menace de sanctions était inacceptable » contre son allié syrien. Il a dit logiquement sa préférence pour le projet russe, basé sur le volontarisme de la communauté internationale, incitant fermement à la reprise du dialogue entre le régime syrien et son opposition. Une déception, une de plus, pour Alain Juppé, puisque selon le ministre français des Affaires étrangères, la Russie s’était montrée favorable lundi à la résolution proposée avant de se rétracter…
Le représentant chinois à l’ONU, Li Baodong, a rappelé que Pékin souhaitait que soit « respecté totalement la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie .» « Une résolution du Conseil devrait s’attacher à contribuer à réduire les différences par un dialogue politique. »
L’ambassadeur français à l’ONU, Gérard Araud, a estimé que le veto russe et chinois « est une expression de mépris pour les aspirations légitimes qui s’expriment courageusement en Syrie depuis cinq mois. C’est un rejet de ce formidable mouvement en faveur de la liberté et de la démocratie qu’est le Printemps arabe ». « Ce veto ne nous arrêtera pas », a-t-il ajouté.
Avec une hypocrisie assez confondante, le Canada a renforcé hier ses sanctions économiques contre Damas… sans restreindre en quoi que ce soit les activités du puissant consortium canadien Suncor Energy en Syrie. Dans le même registre, la réaction de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, Susan Rice, mérite d’être rapportée : « Les Etats-Unis sont furieux du fait que ce Conseil ait complètement échoué (dans sa tentative de traiter) un défi moral urgent et une menace croissante à la paix régionale ».
Mme Rice a également de manière très transparente accusé Russes et Chinois de « préférer vendre des armes au régime » de Damas. « Les Etats-Unis pensent qu’il est grand temps que ce Conseil assume ses responsabilités et impose des mesures ciblées dures et un embargo sur les armes contre le régime », a-t-elle déclaré. Il est entendu que les Etats-Unis ne font jamais de bizness avec des autocrates et ne vendent jamais d’armes à des régimes corrompus et/ou ne respectant pas les droits de l’homme…
Après s’être très sensiblement rapproché du régime de Damas à mesure qu’elle prenait ses distances avec Israël, notamment depuis l’opération Plomb durci menée au Liban par Tsahal, la Turquie a fait machine arrière ces derniers mois. Aussi, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé hier que son pays prendrait rapidement des sanctions contre le régime syrien, pariant sur sa chute et accueillant de ce fait de nombreux opposants à Bachar al-Assad.
Au nombre de ceux-ci, le colonel syrien Hussein Harmousch, ingénieur du génie qui a déserté au début des manifestations contre le gouvernement en place à Damas pour se réfugier en Turquie, a cependant été kidnappé le 29 août à la suite d’une opération des services secrets syriens, pour réapparaitre quinze jours plus tard à Damas pour une confession publique à la télévision.
Il fut le fondateur en juin dernier du Mouvement des officiers libres (MOL), avec les lieutenants Bassim Al Khalid et Abd Al Odeh et les capitaines Amar Al-Wawi, Yahya Youssef et Qais Alqtaana. Ce groupe fut à l’origine de l’attaque menée le 4 juin dernier contre le poste de police et la caserne de la ville de Jisr Al-Shughour, qui avait entraîné la mort de 120 policiers et soldats syriens.
Il est à noter que les opposants au régime de Damas sont comme il se doit protégés en Turquie par les services secrets turcs, le Mili Istihbarat Teskilati (MIT) qui n’a donc pu empêcher l’enlèvement du colonel Harmoush. Pas plus que l’assassinat à Istanbul, le 16 septembre, de trois terroristes tchétchènes venus s’y replier et s’y faire soigner, Berkhadzi Musaev, Rustem Altamirov et Zaurbek Amriev. Ce qui porte à six en trois ans, le nombre de militants islamistes tchétchènes éliminés sur le sol turc, vraisemblablement par des agents Russes.
On se souvient de la formule de Vladimir Poutine disant qu’il fallait « buter les terroristes tchétchènes jusque dans les chiottes ». Une Russie qui ne voit pas forcément d’un bon œil ce pays membre de l’Otan servir de sanctuaire à des terroristes…
Pareillement, les Chinois ont pointé la responsabilité des services secrets turcs dans l’agitation séparatiste de la province du Xinjiang, zone tampon entre l’Asie centrale et le monde chinois, très riche en matières premières, et peuplée historiquement par les Ouïgours musulmans… et turcophones.
Au-delà du cas syrien, on constate que Russes et Chinois font face à des menaces similaires et ont des préoccupations communes. Toute la question est de savoir a souvent relevé Bruno Gollnisch, une nouvelle fois, si les menées des Washington et de l’Alliance atlantique, dans le monde arabe comme ailleurs, sont (toujours) conformes aux réels intérêts de la France et de l’Europe.
PARIS (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation) - Le député socialiste Gérard Bapt a dénoncé l’attitude du planning familial dans les affaires de scandales relatifs aux pilules de troisième génération. Il critique l’association qui accuse l’État français d’« aggraver l’angoisse des femmes » avec la suspension prochainement de Diane 35.
Pour le député, « Le gouvernement et l’agence du médicament ont eu raison de prendre leurs responsabilités ». « Le Planning familial, qui donne des leçons aujourd’hui, a distribué aux jeunes filles les pilules de 3ème et 4ème génération comme des bonbons. Certaines étaient même fournies gratuitement par les labos, sous la forme d’échantillons ! ».
Le monde selon Orwell ! Les pays musulmans sont les plus grands persécuteurs de minorités dans le monde et l’islam est la seule religion qui voudrait faire disparaître toutes les autres. Chacun le sait, ou devrait le savoir. Le djihad menace de broyer l'Afrique.
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Chrétienne torturée:
La photo a été prise en Égypte en 2011.
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Pour sa part, l'Égypte vit une grave crise politique et son économie est en ruines. Et pourtant, quelles sont les priorités du président Morsi et de l'OCI ?... La lutte contre l'intolérance dont les musulmans prétendent être les victimes ! Ben voyons !...
Extrait d’article : Sommet de l'OCI au Caire pour discuter de la lutte contre l'islamophobie - Le président égyptien Mohamed Morsi sera l’hôte du 12e Sommet de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) du 2 au 7 février 2013 au Caire. Depuis 1969, l'OCI est la deuxième plus grande organisation intergouvernementale après les Nations Unies, avec 57 pays membres. Tous les membres participeront au Sommet, y compris le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui prendra part au sommet pendant deux jours en tant que président du Mouvement des pays non-alignés.
Les sujets abordés au cours du Sommet de 5 jours tournent autour des défis auxquels est confronté le monde musulman. Les dirigeants des pays musulmans comptent plus particulièrement mettre au point une stratégie juridique internationale qui aidera à lutter contre l’intolérance religieuse dont les musulmans sont les victimes.
Selon le secrétaire général de l'OCI Ekmeleddin Ihsanoglu, les dirigeants des pays islamiques ont besoin d'une nouvelle approche pour lutter contre la menace de l’islamophobie. Ils aborderont également la crise syrienne et la cause palestinienne, ainsi que la situation en Afghanistan et en Somalie. Lors du sommet, l’Égypte assumera la présidence de l'OCI pour les trois prochaines années.
Source : Morsi hosts Islamic summit, Egypt assumes OIC presidency, Zapaday, 11 janvier 2013.
Traduction par Poste deveille
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/
Nous reproduisons ci-dessous un texte de Laurent Obertone, cueilli sur Atlantico et consacré à l'absence de lien automatique entre criminalité et pauvreté. Laurent Obertone vient de publier La France orange mécanique, aux éditions Ring, une description hallucinante de l'insécurité et de la violence qui règne dans notre pays...
Non, la criminalité n'est pas forcément liée à la pauvreté
La criminalité est-elle liée à la pauvreté, à l’environnement ou au chômage ? La Creuse (96e), le Cantal (89e), et le Lot (71e), présentent les PIB les plus bas de France. Ce sont aussi les trois départements les moins criminels et délinquants. On peut les comparer avec trois départements parmi les plus criminels et délinquants, c’est à dire la Seine-Saint-Denis (15e), les Bouches-du-Rhône (11e) et le Rhône (3e).
En 2012, toutes les cinq minutes, un chrétien a trouvé la mort pour sa Foi. C’est le bilan abominable de l’Observatoire de la liberté religieuse, organisme créé par le ministère italien des Affaires étrangères. À sa tête, le sociologue et chercheur turinois Massimo Introvigne alerte l’attention publique sur les persécutions dont sont victimes les chrétiens : « C’est devenu aujourd’hui la première urgence mondiale en matière de violence et de discrimination religieuse. Il n’existe aucune autre foi qui soit autant combattue. »
http://petitions.institutpourlajustice.com/el-shennawy/petition.html
LE PACTE NATIONAL DE 1991
Le Pacte national a été signé le 11 avril 1992 à Bamako entre le gouvernement et le bureau de coordination des mouvements et fronts unifiés de 1’Azaouad à la suite de négociations menées à Alger sous la médiation de l’Algérie. Outre le ministre algérien des Affaires étrangères, deux personnalités ont joué un rôle important dans ces négociations : M. Ahmed Baba Miské, mauritanien, directeur des PMA à l’Unesco (pays les moins avancés), et M. Edgar Pisani, président de l’Institut du monde arabe de Paris et ancien chargé de mission à l’Elysée.
Le Pacte national est un long document de 86 articles qui détermine les modalités du cessez-le-feu et organise un statut particulier pour le Nord du Mali. Après le cessez-le-feu, il sera procédé à l’intégration (sur une base individuelle, volontaire et selon les critères de compétence) de combattants de l’Azaouad dans les différents corps en uniforme de l’État. Des unités spéciales des forces armées (mises sur pied pour une année) et un corps de sécurité intérieure seront chargés du maintien de l’ordre. Sont prévus également un allègement substantiel des forces armées dans le Nord et le rapatriement des personnes déplacées. Une commission de cessez-le-feu, présidée par le médiateur algérien sera chargée de veiller à l’exécution de l’accord. En outre une commission indépendante d’enquête composée de représentants des deux parties et d’experts étrangers aura une mission d’investigation sur les événements et devra évaluer les dommages et réparations dus aux victimes.
Le statut particulier du Nord qui s’appliquera aux 6°, 9°, 7° et 8°régions (Tombouctou, Gao et Kidal), établit ainsi la liste des collectivités locales : régions, communes, arrondissements et cercles. Chacune de ces collectivités est dotée d’une Assemblée élue et d’un Exécutif. Un représentant de l’Etat siégera auprès de chaque région.
En outre est instituée une Assemblée inter-régionale, dotée d’un secrétariat permanent.
Ces Assemblées sont compétentes pour :
- organiser la vie communautaire urbaine et rurale ;
- définir et promouvoir les programmes de développement économique, social ;
- assurer le maintien de l’ordre ;
- participer à la sécurité de la région et de la nation ;
- organiser les échanges et actions de complémentarité entre les collectivités du Nord et le reste du pays.
En outre un Fonds de développement et un Fonds d’indemnisation sont créés, et un programme de développement du Nord du Mali sera arrêté pour les 10 ans à venir. (crédit E. Bernus, Politique africaine)