
Marc Baudriller. Gabrielle Cluzel, quel est votre sentiment après votre agression à Versailles ?
Gabrielle Cluzel. Mon sentiment est que l’insécurité n’en est pas un, contrairement à ce qu’a pu prétendre notre Garde des Sceaux, elle est une réalité ! Pour voir le bon côté, il est peut-être utile que les journalistes la touchent de temps en temps du doigt, comme des citoyens ordinaires. Et encore, j’ai conscience que ce n’est rien comparé à ce que vivent certains : il ne s’agissait « que » de menaces verbales, de nombreux Français subissent bien pire.