Une fois n’est pas coutume : Emmanuel Macron n’a pas usé de son « en même temps ». Il a pris résolument fait et cause pour Michel Zecler. Se fendant même d’un long commentaire sur Facebook : « Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme. Je crois en une police exemplaire avec les Français… »
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Tout le monde n’a pas le droit à l’indignation du Président
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Michel Onfray : “Il y a une guerre des civilisations (…) L’islam désire s’installer sur toute la planète (…) La France est soumise. ‘Vous n’aurez pas ma haine’ est un effroyable mantra de soumission”
De retour du Haut-Karabakh, Michel Onfray vient d’accorder une interview aux Nouvelles d’Arménie, journal de la diaspora arménienne en France.
Les Nouvelles d’Arménie. En quelques mots, comment caractériser ce qu’il vient de se produire en Artsakh?
Michel Onfray. (…) C’est également une guerre de civilisation entre le christianisme que l’Arménie est le premier État à adopter et l’islam qui, depuis l’hégire, ne cache pas son désir de s’installer sur toute la planète par des conquêtes guerrières. J’y vois la confirmation des thèses défendues par Samuel Huntington dans Le Choc des civilisations (1996). (…)
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Ensauvagement. « Le crime et la société du crime sont inhérents au libéralisme » selon Jure Georges Vujic
Entretien avec Jure Georges Vujic, écrivain franco-croate, politologue ♦ Il y a quelques mois, les violences, notamment dues à une grande proportions de jeunes extra-européens, ont mis dans toutes les bouches le terme « ensauvagement ». Dans un entretien avec Polémia, Jure Georges Vujic revient sur ce terme et sur ce qu’il recouvre.
PolémiaPolémia : Ces derniers temps, le terme d’« ensauvagement » est devenu à la mode, et renvoie avec justesse à une augmentation de la criminalité, de l’explosion brutale et sporadique d’actes de vandalisme et de pillages. S’agit-il selon vous d’actes de barbarie passagers, ou s’agit-il d’un phénomène plus profond qui témoigne d’un malaise de notre civilisation contemporaine ?
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133.000 personnes ont manifesté samedi contre la loi « Sécurité globale », selon le ministère de l’Intérieur
Au total, 133.000 personnes ont manifesté aujourd’hui en France contre le texte relatif à la « sécurité globale », selon un bilan du ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin a précisé que 37 policiers et gendarmes ont été blessés lors de ces manifestations. Des affrontements entre des groupes de manifestants et les forces de l’ordre ont notamment éclaté en fin de journée sur la place de la Bastille à Paris.
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Féminicides : on leur dit quand, la vérité ?
Mercredi, c’était Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Pourquoi pas ? L’intention est bonne, mais la journée… ratée.
Comme les autres années, des associations féministes ont bravé le confinement pour descendre dans la rue et dénoncer « les regards sexistes », « les gestes déplacés », « les viols », « bien plus souvent le fait d’un époux, d’un père ou d’un ami ». Pour Le Monde, c’est dans son foyer que la femme est le plus sûrement exposée au danger : « Chaque année en France, quelque 220.000 femmes subissent des violences conjugales et 93.000 sont victimes de viol ou de tentative de viol. »
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Entretien – Véronique Monguillot (veuve du chauffeur de bus de Bayonne assassiné) : « On m’a arraché 28 ans de ma vie en une minute quarante ! »
Véronique Monguillot est la veuve de ce chauffeur de bus assassiné sauvagement, le 5 juillet dernier, par quatre jeunes à Bayonne.
Elle raconte « l’après »-disparition de son mari, Philippe, son espoir de faire un jour à nouveau confiance à la Justice et son souhait pour que ce gouvernement « ouvre les yeux » sur cette insécurité qui s’est installée dans notre pays.
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I-Média n°324 – Loi sécurité, clandestins : les journalistes faux dissidents, vrais collabos
02:03 L’image de la semaine
Les journalistes français ont préféré se concentrer sur un détail esthétique plutôt que sur le fond de la conférence sur la fraude des avocats de Donald Trump.
04:53 Loi sécurité, clandestins : les journalistes faux dissidents, vrais collabos
Retour sur l’attitude des journalistes face à la loi sécurité globale et face à l’évacuation de la place de la République par la police. Les journalistes jouent aux révolutionnaires, influencés par l’extrême gauche.
18:49 Revue de presse
28:39 Macron : une allocution et des questions
Pour la 6e fois depuis le début de la crise du Covid-19, Emmanuel Macron a longuement pris la parole. Un enfumage de plus ?
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France 2 obligée d’annuler son émission politique en banlieue parisienne car « la police ne peut pas assurer la sécurité des équipes »
Le jeudi 26 novembre, France 2 diffusait un nouveau numéro de son émission politique « Vous avez la parole », présentée par Léa Salamé et Thomas Sotto. Au cours de l’émission, un débat autour de la question « une crise de l’autorité ? » était organisé avec de nombreux invités, dont Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.
Le programme aurait dû se délocaliser à Grigny
Le journaliste Thomas Sotto a révélé qu’initialement, le programme aurait dû se délocaliser à Grigny (Essonne). « C’était notre projet de départ. On nous a dit “On n’est pas sûr, on n’est pas capable de sécuriser les lieux”. Est-ce qu’aujourd’hui, en 2020 en France, ce n’est pas un problème de se dire qu’on ne peut pas faire une émission de télévision en banlieue parisienne en étant sécurisé ? Ce sont les forces de l’ordre qui nous ont dit ça », a-t-il expliqué.
« Évidemment que c’est un problème. Mais vous êtes conscient que c’est un problème qui ne date pas d’aujourd’hui. Peut-être qu’on vous aurait apporté la même réponse il y a quelques années », a botté en touche Gabriel Attal.
« L’État s’est désengagé »
Participant au débat, le maire de Perpignan, Louis Aliot, a réagi vivement : « On peut être d’accord sur le constat, mais qu’est-ce qu’on fait ? L’État s’est désengagé… C’est extravagant, parce que si vous n’arrivez pas à tenir une émission du service public, somme toute assez conventionnelle, dans une ville comme Grigny, c’est que c’est à se désespérer de tout et que les politiques peuvent rentrer à la maison. »
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Le monopole de la violence, par Gérard Leclerc.
« Le monopole de la force armée ne s’exerce pas sans discernement ni mesure »
© Jacqueline Macou / Pixabay
Les affrontements qui ont eu lieu lundi soir, place de la République à Paris, reposent une nouvelle fois la question de la violence de l’État afin de défendre l’ordre public. Avant même d’examiner les faits eux-mêmes, qui provoquent des oppositions entre droite et gauche, il n’est pas inutile de revenir à une question de principe. C’est sans doute Max Weber qui l’a définie avec le plus de clarté, en parlant du monopole de la violence physique légitime qui revient à l’État, et à lui seul sur son territoire.
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Face au Djihad culturel : Politique d’abord !, par Germain Philippe.
La République est incapable de répondre au défi du djihad culturel mené par le pôle idéologique islamiste. Mauvaise réponse que le vieux laïcisme fermé excluant les convictions religieuses de l’espace public. Mauvaise réponse aussi le laïcisme ouvert reconnaissant la pluralité des croyances et assurant l’égalité entre elles.