« Pourquoi les îles de loisirs franciliennes connaissent-elles une flambée de violences cet été ? », c’est la question que se pose, naïvement, Le Parisien après l’épisode survenu, samedi, sur la base de loisirs d’Étampes, et que le journal ne qualifie même pas d’incivilité mais seulement d’une « bousculade » d’environ deux cents personnes.
À vrai dire, les images largement visionnées sur Internet de cette baston généralisée entre « jeunes » évoquent, toutefois, plus les sombres heures du Rwanda que le métro aux heures de pointe, et les policiers ont dû avoir recours aux gaz lacrymogènes pour disperser les combattants. Avant d’en venir aux arts martiaux en plein air, « les jeunes, chauffés par le soleil, ennuyaient les familles présentes, les obligeant à quitter les lieux, et draguaient outrageusement les jeunes femmes », raconte un policier. Mais que fait donc #MeToo ?