L’« ensauvagement » de la société française est à la une, et c’est inévitable. Que signifie l’ensauvagement ? En premier lieu, l’augmentation de la brutalité dans les rapports humains. En second lieu, le fait que les auteurs de ces violences sont étrangers à la culture nationale, que leurs comportements sont ceux de « sauvages » qui n’ont pas assimilé la civilisation dont nous héritons et qu’ils n’ont pas été assimilés à la nation réduite à « la République ».
Il y a, dans notre pays, des espaces où le rapport de force domine l’État de droit parce que, démographiquement, des groupes d’origine étrangère sont plus nombreux que les autochtones et ne peuvent donc imiter le modèle de ces derniers, que les trafics et autre activités illicites constituent une part décisive de l’économie de ces secteurs et qu’enfin, l’école inhibée par les pressions, les menaces, les réticences ne remplit plus son rôle intégrateur. Quand la formation conduit à de petits emplois mal rémunérés alors que la délinquance et le crime rapportent bien davantage, notamment en raison du laxisme judiciaire à l’égard des mineurs, prétendre que la construction d’une école permettrait de fermer une prison est grotesque.