Les banlieues françaises sont-elles en train de s’embraser ? Quelle est la réalité du terrain dans les banlieues ? Ces quartiers « sensibles » vivent-ils un nouveau 2005 ? Xavier Raufer, criminologue, enseignant au CNAM (Conservatoire national des arts & métiers) au pôle sécurité-défense/criminologie a répondu à toutes les questions de Sputnik France
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Xavier Raufer sur les émeutes dans les banlieues : « Il y a une grande lâcheté de l’appareil d’État » (Vidéo)
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Marion Maréchal : « Au prétexte de ne pas embraser les banlieues, on refuse d’intervenir […] Où sont les moyens qui ont été déployés face aux Gilets Jaunes ? » (Vidéo)
Marion Maréchal sur Sud Radio au sujet de la politique du gouvernement sur la gestion des violences dans les banlieues: « Le gouvernement ne veut surtout pas embraser les banlieues. Au prétexte de ne pas les embraser, on refuse d’intervenir. Il y a toujours une bonne raison pour ne pas intervenir … Où sont les moyens qui ont été déployés face aux Gilets Jaunes ? » via FDS
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Sur Figaro Vox, Céline Pina : « Castaner préfère excuser les émeutiers plutôt que défendre les policiers ».
Ancienne élue locale, Céline Pina est essayiste et militante. Elle est la fondatrice de «Viv(r)e la République», elle a également publié Silence coupable (Kero, 2016).
Invité ce jeudi matin sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur a minimisé les émeutes survenues dans plusieurs quartiers sensibles depuis samedi, y voyant «l’effet de la dureté du confinement». Des propos qui indignent l’essayiste Céline Pina.
Ceux qui ne supportent pas le confinement et décident d’aller faire du jogging à Paris en dehors des horaires réglementés, l’exécutif n’a pas de mots assez durs pour les réprimander. Ceux qui passent le confinement ailleurs que dans leur appartement en s’installant pour un temps à la campagne sont régulièrement traités d’égoïstes irresponsables, voire de criminels en puissance sur les réseaux sociaux. En revanche, ceux pour qui le confinement serait «trop dur» peuvent attaquer un commissariat, caillasser les forces de l’ordre ou brûler la voiture de leurs voisins, ils trouveront alors chez le ministre de l’Intérieur de la bienveillance et de la compréhension...
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Villeneuve-la-Garenne, pour en finir avec le mythe de la banlieue abandonnée
Un fait divers en plein confinement a enflammé les réseaux sociaux puis les rues de cette commune des Hauts-de-Seine, une énième poussée de violence dans une ville pourtant loin d’avoir été défavorisée.À la fin du XIXe siècle, Villeneuve est un hameau charmant établi sur les bords de Seine, un lieu où l’on vient facilement depuis Paris avec l’arrivée du chemin de fer.
On y compte alors près de trente bistrots et guinguettes.
Ce lieu lumineux et pittoresque attire les peintres, et notamment l’impressionniste Alfred Sisley, qui y pose son chevalet en 1872.
Caillebotte, Monet, Manet, Signac, Morisot peignent un peu plus loin sur les mêmes berges face à Argenteuil, autre charmante bourgade.
Villeneuve-la-Garenne, qui compte alors un peu plus de 3.000 habitants, se détache de Gennevilliers et devient une commune indépendante en 1929.
Le bourg prospère, avec notamment deux usines automobiles, une usine à gaz, des ateliers de chantier naval et de nombreuses cultures maraîchères.
Mais c’est dans l’après-guerre que la commune se transforme à toute allure : de 1954 à 1965, un programme immobilier incroyable entraîne la construction de près de 8.000 logements, essentiellement des barres juxtaposées les unes à côté des autres.
La population est multipliée par six en quinze ans. -
Des policiers attaqués à coups de tirs de mortiers et de cocktails Molotov la nuit du 23 avril en région parisienne
Les forces de l’ordre ont une nouvelle fois été prises pour cible dans la nuit de jeudi à vendredi en région parisienne, notamment par des tirs de mortiers mais également par des jets de cocktails Molotov. Un homme a été interpellé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), deux autres à Évry (Essonne), rapporte le site Actu17.
Jets de pavés, tir de mortiers et cocktails Molotov
(…) Peu avant minuit dans la cité du Luth à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), deux équipages de CRS venus en renfort pour faire face aux violences urbaines, ont été soudainement pris pour cible par le jet de deux cocktails Molotov. Plusieurs individus les auraient lancés à partir du toit de la tour Léonard de Vinci. Les engins incendiaires n’ont toutefois pas atteint leur cible.
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Xavier Raufer sur les émeutes dans les banlieues : « Il y a une grande lâcheté de l’appareil d’État »
Les banlieues françaises sont-elles en train de s’embraser ? Quelle est la réalité du terrain dans les banlieues ? Ces quartiers « sensibles » vivent-ils un nouveau 2005 ?
Xavier Raufer, criminologue, enseignant au CNAM (Conservatoire national des arts & métiers) au pôle sécurité-défense/criminologie répond à toutes ces questions.
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Banlieues : au diable la tiédeur !
Par Etienne Defay
Depuis l’accident ayant causé une fracture ouverte à un multirécidiviste à Villeneuve-la- Garenne, les banlieues s’embrasent à nouveau. Le feu ultra communicant touche une liste non négligeable de communes dans le 92 et le 93. Montreuil, Aulnay-sous-Bois, Villeneuve-la-Garenne, Nanterre, Gennevilliers, Asnières, Meudon, Clichy, Rueil-Malmaison, Saint-Denis, Clichy-sous-Bois, Drancy, Neuilly-sur-Marne, Montreuil, La Cour- neuve, Bobigny, Bondy, Villepinte, Fontenay-sous-Bois, Orly, Champigny, Boissy-Saint-Léger... Toute la litanie des cloaques, pardon des territoires perdus de la République, pardon à nouveau, des territoires en reconquête républicaine comme le dirait Christophe Castaner, se dévide sous les yeux impuissants des policiers, hallucinés des patriotes, sous le regard veule des politiques et biaisé des journalistes.
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Tandis que Castaner nie la gravité des violences, les émeutiers en sont à leur 5e nuit de guérilla
Interrogé sur BFMTV et RMC ce jeudi 23 avril, Christophe Castaner a estimé que ce qu’il qualifie de simples « tensions » n’était pas « d’un niveau de gravité exceptionnelle », déclenchant une vive polémique.
En plus de minimiser la situation, le ministre de l’Intérieur a également tenté de défendre les racailles :
« Les causes sont nombreuses mais il y a notamment l’effet du confinement, la dureté du confinement pour ces jeunes gens ». « Ce sont des petits groupes qui pensent que ce serait ludique d’attaquer les forces de l’ordre et de brûler des poubelles ». « Mais je pense aussi à cette galère dans laquelle ils sont, à cette pauvreté qu’ils vivent auprès de leurs proches et qui peut provoquer une colère. La bonne réponse à la colère, ce n’est pas de casser, ce n’est pas de brûler la voiture de son voisin, qui lui aussi vit dans cette colère-là. Nous devons accompagner ces jeunes ».
L’idéologie gauchiste dans toute sa splendeur. Face aux gilets jaunes, bien plus pauvres, le ministre tenait un tout autre discours.
Peut-on dire que ces propos ont encouragé les émeutiers à poursuivre leur guérilla ? Ils ne s’en sont pas privés, cette nuit à Strasbourg, Tourcoing, Hem, Roubaix, Gennevilliers, Chanteloup, Neuilly sur Marne,
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Marine Le Pen : « L’état d’esprit d’un certain nombre de racailles n’a pas du tout changé, ils ne sont pas solidaires ! »
Pantin, Saint-Denis, Champigny-sur-Marne, Strasbourg, Villejuif et d’autres nombreuses communes de France connaissent des émeutes après l’épisode de Villeneuve-la-Garenne.
Voici la Réaction de Marine Le Pen sur le site Boulevard Voltaire.
En France, et particulièrement en Île-de-France, des scènes d’émeutes se sont produites après l’épisode de Villeneuve-la-Garenne. Comme qualifiez-vous la situation ?
On sait, depuis des années, que ce sont des zones de non-droit et sont en partie des zones de non-confinement. L’état d’esprit d’un certain nombre de racailles n’a pas du tout changé avec la crise sanitaire. Ils ne sont pas du tout solidaires de la situation que nous vivons. Par conséquent, la moindre excuse est utilisée pour déclencher des émeutes, s’attaquer aux policiers et aux pompiers. Les mesures mises en œuvre et les instructions données aux forces de l’ordre par le gouvernement relèvent toujours de cette culture de l’excuse et de l’achat à coût très onéreux de la paix civile.
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Michel Onfray sur les émeutes de Villeneuve-La-Garenne : « Il y a des centaines de territoires perdus »
Interrogé sur les émeutes de Villeneuve-La-Garenne, Michel Onfray tacle la lâcheté des autorités et rappelle une vérité : « Il y a des centaines de territoires perdus ».