Léonel Houssam
C'est faux, archi faux, complètement faux !
Ma femme et moi étions assis avec d'autres sur les marches d'entrée de l'hôpital.
Fumant des clopes tranquilles.
Le cortège a été bloqué par les flics un peu plus loin et tout le monde était cool lorsqu'une colonne de CRS a traversé le cortège (filmée par mon épouse, vous verrez ma gueule d'ailleurs), remontés à bloc avec des ordres d'attaquer les manifestants hurlant dans leurs talkies-walkies.
Nous avons tout vécu au cœur.
Et dans la foulée, les CRS ont gazé et balancé des grenades dans la foule totalement pacifique, créant un mouvement de panique pour beaucoup et la colère pour d'autres.
S'il y a eu des manifestants dans l'hôpital, c'est uniquement le fait d'un mouvement de panique et d'une tentative d'échapper aux assauts des forces de l'ordre et en aucun cas une attaque délibérée contre un établissement hospitalier.
Et pas un journaliste pour restituer la réalité.
Aujourd'hui, les flics ont attaqué la foule et l'état a choisi de mettre en danger des centaines de manifestants pour le seul profit de ces malades postés au pouvoir...
Je ne conteste pas l'intrusion dans l'hôpital de la Pitié-salpêtrière, je conteste le terme d'attaque délibérée qui sous-entend un souhait de détruire, nuire et même tuer.
C'est ce que signifie le terme "attaque" dans la bouche de Castaner.
Quand nous avons été littéralement attaqués par un premier cordon de CRS puis un autre qui s'est refermé alors que nous tentions de rebrousser chemin, aucun manifestant n'était hostile.
C'était tranquille.
On a tout filmé et Yentel a filmé juste l'instant avant l'attaque où je dis d'ailleurs "ça va chauffer".
Les personnes qui ont pénétré dans l'hôpital étaient paniquées, apeurées, tentaient de fuir l'attaque des forces de l'ordre qui nous asphyxiaient sans raison depuis un bon moment.
Toutes les rues étaient bloquées.
Ces personnes sont passées là où elles le pouvaient encore.
Tout le monde s'est mis à gueuler "tout le monde déteste la police", des vieux, des jeunes, des femmes, des valides, des invalides.
Les CRS (et gardes mobiles il me semble) qui nous empêchaient de sortir étaient eux-mêmes asphyxiés mais avaient ordre de nous contrôler un à un.
Des centaines de personnes étaient entassées et on a commencé à taper sur des panneaux, les grilles en leur criant de laisser sortir tout le monde.
Certains commençaient à hurler qu'on allait passer en force.
Il n'y avait pas d'autre choix.
La colère est montée chez tout le monde, la panique chez certains.
L'un des cordons a cédé (il y avait un troisième cordon à cet endroit là) sous la pression énorme de la foule.
Des gens auraient pu être écrasées, asphyxiées ou faire des malaises.
Voilà ce qui s'est passé.
Et les témoins comme Martin Hirsch, stop.
Le mec est un imposteur et un sbire de Macron après avoir été celui de Sarkozy.
Avec sa tête de gendre idéal et de mec vachement humain, il sert simplement la soupe dans ce scénario parfaitement huilé.
Voilà filmé par les infirmières, infirmiers et aide-soignants ce qui s'est vraiment passé, on est loin, très loin de l'attaque de Blacks blocs sanguinaires...
Plutôt des manifestants pacifiques totalement paniqués par les assauts gratuits des forces de l'ordre dont j'ai parlés plus haut. ça dure 6 minutes:
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=468671137238549&id=100022870005751