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insécurité - Page 789

  • État d’urgence : rien à cacher, rien à craindre…

    Source : You Will Die Over There
    Une très bonne analyse de l’État d’urgence et de la réforme constitutionnelle qui servent entre autres de diversion à la préparation de la « loi renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale » (qui ne s’appela peut être finalement pas loi Taubira), laquelle prévoit de faire passer dans le régime courant nombre de dispositions de l’État d’urgence. Quand on vous disait qu’il menaçait de devenir permanent… A lire jusqu’au bout.

    Comme je vous l’écrivais en décembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence semble de plus en plus inéluctable. Avant de continuer ce billet, il me semble indispensable d’inscrire le bilan de ces premières semaines d’état d’urgence, publié jeudi dernier et basé sur les chiffres fournis par les ministères de la Justice et de l’Intérieur :

    En chiffres
    Selon les sources des ministères de la Justice et de l’Intérieur, depuis l’instauration de l’état d’urgence, 3099 perquisitions administratives ont eu lieu. Par ailleurs, 542 procédures judiciaires ont été ouvertes. Et 382 assignations à résidence ont été décidées.
    De manière plus anecdotique, trois fermetures provisoires des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion ont été déclarées. De plus, un couvre-feu a été ordonné, sans oublier que trois zones de protection de sécurité ont été annoncées. En tout, le bilan s’élève à 366 personnes interpellées, 316 gardes à vues et 500 armes découvertes. Ce schéma donne un aperçu de ces chiffres à la date du 7 janvier 2016.
    […]
    Un régime contesté
    En janvier, selon les Décodeurs du Monde, la plupart des infractions n’ont aucun rapport avec le terrorisme. Sur les 464 infractions répertoriées, seules 25 infractions sont en liens avec le terrorisme et 4 concernent les procédures antiterroristes.

    Les 21 infractions restantes concernent le délit d’apologie du terrorisme, inscrit depuis novembre 2014 dans le Code pénal. Les procédures s’appuient alors sur les tracts, les documents divers, ou encore sur des posts sur Facebook ou sur des sites de rencontres, découverts lors des fouilles physiques et informatiques.
    Devant le tribunal administratif, 63 assignations à résidence, deux interdictions de manifester, deux restrictions de la liberté de culte, deux interdictions de vente, une fermeture de restaurants et deux perquisitions administratives ont été contestées. Sur ces recours, 49 recours ont été rejetés, 23 procédures ont en revanche été annulées ou suspendues.

    Selon France inter, six mesures d’assignation à résidence ont été annulées totalement ou partiellement. Un cas reste emblématique, celui de militants écologistes qui ont fait l’objet d’une telle procédure.
    Source L’Express.
    ___________
    Comme vous pouvez le constater, le bilan est médiocre puisqu’une très grande partie des infractions n’a tout simplement aucun rapport avec des faits de terrorisme, motivation unique de la mise en place de l’état d’urgence. Aucune remise en cause du dispositif mis en place ou existant n’a d’ailleurs été faite (obsolescence du « 17 », inefficacité de la loi relative au renseignement, question du port d’arme, etc.). Les débats publics se concentrent essentiellement sur la déchéance de nationalité, mesure symbolique dont l’efficacité dans la prévention du terrorisme est – je l’affirme – nulle. Menacer une personne prête à mourir pour une idéologie de lui retirer un statut administratif ne l’arrêtera pas, cette mesure étant principalement destinée à apaiser la communauté qui rejette officiellement la personne ayant accompli cet acte.
    Cette agitation sur une mesure dont l’efficacité est déjà réputée insignifiante est symptomatique du quinquennat de M. Hollande. Car pendant ce temps, un autre texte, aux conséquences plus profondes sur les libertés publiques, est en préparation. Vous en retrouverez l’avant-projet chez Numerama et en intégralité. En voici les principaux éléments :

    • L’article 2, qui permet d’utiliser des IMSI-catchers dans le cadre de certaines enquêtes pénales, pour recueillir des données de connexion en obligeant les smartphones de tout un secteur géographique à se connecter à une fausse antenne relais ;
    • L’article 3 qui élargit la capacité de capter des données informatiques, y compris d’intercepter des e-mails stockésdéjà reçus ou envoyés par un suspect avant la mise sur écoute, et toujours présents dans sa boîte mails (ce qui était unedemande des juges antiterroristes). Auparavant cette possibilité n’était offerte que sur perquisitions, en présence du suspect qui savait donc qu’il faisait l’objet d’une surveillance et d’une procédure.
    • L’article 9 qui étend la possibilité de géolocaliser un suspect, lorsqu’il est suspecté de détention ou vente illégale de certaines armes, de catégorie A (armes interdites aux civils) ou B (semi-automatiques).
    • L’article 11 qui donne compétence aux juridictions françaises pour toute infraction commise sur Internetlorsque la victime est domiciliée en France, et organise la compétence territoriale des tribunaux. L’article étend également certaines procédures désormais applicables à la cyberdélinquance en bande organisée.
    • L’article 26 modifie le régime des interceptions judiciaires, limitées à un an de mise sur écoute dans les cas normaux, ou deux ans pour les délinquances et criminalités organisées.
    L’article 2 est particulièrement intéressant, ouvrant la possibilité des écoutes à grande échelle de tout citoyen dans une zone géographique donnée du fait de la présence d’une personne suspectée pour « certaines enquêtes pénales », ce qui est assez vague. Ces « écoutes » concernent vos conversations téléphoniques à partir d’un téléphone portable, mais aussi vos SMS, e-mails reçus, mais aussi vos navigations Internet effectuées sur celui-ci. Que les services de sécurité aient accès à ce genre de données pour une personne présentant une menace claire pour la sécurité peut être une bonne idée. Allons voir ce fameux article 2 dans le détail.

    Numerama a publié ce vendredi matin l’intégralité du projet de loi Taubira « renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale », qui comprend notamment un article 2 sur l’utilisation des IMSI-catchers dans le cadre d’enquêtes judiciaires. Le texte proposé doit modifier le code de procédure pénale pour disposer que :
    « Lorsque les nécessités de l’enquête ou de l’information concernant un crime ou un délit entrant dans le champ d’application des articles 706-73 et 706-73-1 [du code de procédure pénale] l’exigent, le juge des libertés ou de la détention, sur requête du procureur de la République, ou le juge d’instruction, après avis du procureur de la République, peut autoriser les officiers de police judiciaire à mettre en place un [IMSI-catcher] afin de recueillir les données techniques de connexion permettant l’identification d’un équipement terminal ou du numéro d’abonnement de son utilisateur, pour une durée maximale d’un mois renouvelable une fois dans les mêmes conditions de forme et de durée. Ces opérations sont faites sous le contrôle du magistrat qui les a autorisées.
    En cas d’urgence, l’autorisation peut être donnée par le procureur de la République. Elle doit alors être confirmée par le juge des libertés et de la détention dans le délai de 24 heures, à défaut de quoi il est mis fin à l’opération.
    Le procureur de la République, le juge d’instruction ou l’officier de police judiciaire peuvent requérir tout agent qualifié d’un service, d’une unité ou d’un organisme placé sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et dont la liste est fixée par décret, en vue de procéder à l’utilisation du dispositif technique mentionné au premier alinéa. »

    En clair, la loi Taubira telle que soumise pour avis au Conseil d’État autorisait les magistrats instructeurs ou le parquet à mettre en place des IMSI-catchers pour collecter l’ensemble des métadonnées des téléphones portables qui se trouvent dans un rayon géographique donné, dont l’importance varie en fonction du dispositif employé (de quelques mètres à quelques centaines de mètres de rayon).

    Oui, vous avez bien lu. Si l’un de vos voisins, même à une rue de là, fait l’objet d’une enquête – pour laquelle vous n’êtes pas visé(e) –, votre téléphone sera capté par le IMSI-catcher si l’un de ces dispositifs est déployé dans votre secteur. Après tout, qui a encore quelque chose à cacher ? Si tel est votre cas, c’est que vous êtes suspect !
    Encore une fois, ce texte est rédigé par des personnes – nos politiques et leurs conseillers – complètement déconnectées des réalités de terrain. En effet, ces dispositifs pouvant être contournés aisément avec les bons appareils de chiffrement, nous pouvons dire que ce texte, à l’instar de beaucoup d’autres, rate sa cible. Les personnes qui ne voudront pas être surveillées renforceront leurs moyens de chiffrement, passeront sous les radars et finalement ne seront surveillés que ceux qui n’ont pas les compétences ou le temps pour s’en défaire.
    D’une potentielle bonne idée il y a quelques lignes, nous sommes passés à la possibilité d’écouter massivement des quartiers entiers pour « certaines enquêtes pénales ». Voyez-vous comment ce gouvernement continue, loi après loi, à paver le chemin vers la dictature de demain ? La belle route de la servitude que voilà !
    Le problème d’avoir mis en place cet état d’urgence dans un premier temps est que nos politiques ne peuvent plus en sortir aujourd’hui. Valls le reconnaît d’ailleurs ce vendredi dans un entretien à la BBC, admettant que l’état d’urgence doit être maintenu jusqu’à la défaite totale de Daesh (toutefois, pour défaire un ennemi, faudrait-il en avoir les moyens logistiques et donc des munitions, n’est-ce pas ?) :
    Il faut maintenir l’état d’urgence en France « tant que la menace est présente », a déclaré Manuel Valls lors d’une interview à la « BBC » depuis le Forum de Davos. Le Premier ministre s’est dit favorable à la prorogation de cette mesure d’exception jusqu’à ce que la « guerre totale » contre le groupe État islamique soit achevée. « En Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, nous devons éradiquer, éliminer Daesh », a affirmé le chef du gouvernement.
    Source Boursorama

    La prolongation voulue ne serait-elle pas un moyen de faire passer la réforme constitutionnelle ainsi que le texte présenté plus haut, accordant de plus grands moyens d’investigation et rognant encore un peu plus nos libertés fondamentales ? Les IMSI-catchers ne sont-ils pas une remise en cause du secret des correspondances ? Cette logique d’état d’urgence est en train de dépasser ceux qui ont décidé d’y avoir recours, car ils en sont désormais prisonniers :
    • Faut-il en sortir, au risque d’un attentat et d’être désignés par une partie du spectre politique et de la société civile comme les responsables (ceux qui pensent que l’État peut prévenir efficacement de tous les attentats) ?
    • Ou au contraire s’y maintenir, et alors entrer dans une logique du » tout sécuritaire » et donner de la matière à un(e) candidat(e) à la prochaine élection présidentielle qui décidera de faire campagne – en grande partie – sur cette thématique ? Les récupérations politiques commencent déjà ce sujet, NKM ayant, par exemple,déposé un amendement dans le cadre de la loi numérique pour que la police judiciaire ait accès aux clés de chiffrement.
    Notre gouvernement est entré dans une logique de « guerre totale », pour reprendre les mots de notre premier ministre, contre un ennemi insaisissable. Je faisais dans mon dernier article sur ce sujet un parallèle avec l’œuvre de G. Orwell 1984, par rapport à cette volonté affichée d’augmenter la surveillance de masse. Sauf qu’il est impossible, in fine, d’éviter tous les attentats. Ceci était prévisible, et a d’ailleurs été évoqué dans cet excellent article de H16 en avril 2015.

    C’est la liberté : bien si grand et si doux que dès qu’elle est perdue tous les maux s’ensuivent, et que, sans elle, tous les autres biens, corrompus par la servitude, perdent entièrement leur goût et leur saveur.
    Étienne de La Boétie

    voronmir

    http://fr.novopress.info/197647/etat-durgence-rien-cacher-rien-craindre/#more-197647

  • Mohamed Merah n'est pas un terroriste selon Eric Woerth

    Eric Woerth veut à tout prix sauver le soldat Sarkozy. Il lui a déjà emboîté le pas en reniant lui aussi lâchement son engagement sur la loi Taubira, il veut désormais défendre le mythe d'une France sûre et sans attentat terroriste durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy :

    "Il n’y a pas eu d’attentats terroristes sous Sarkozy. Le niveau de sécurité sous Sarkozy n’a jamais été aussi élevé"

    Et concernant Mohamed Merah, suite à une question de Florian Philippot, Eric Woerth répond :

    "C’est pas un attentat, c’est le crime d’un furieux. C’est pas Daesh, c’est pas un réseau international.Il a été arrêté"

    En mars 2012, Mohamed Merah avait perpétré plusieurs attentats à Toulouse et Montauban au nom de l’islam radical, tuant sept personnes (trois militaires ainsi qu’un professeur et trois enfants d’une école juive) avant d’être tué alors qu’il était retranché à son domicile.

    Dans un tweet, Albert Chennouf-Meyer, père d'une des victimes, a protesté contre cette vision politicienne : 

    "Votre stratégie à nier l'attentat de 2012 à Toulouse pour nettoyer votre bilan est absurde"

    Philippe Carhon

  • Conférence de Régis Chamagne : "Où va la défense de la France ?"

  • La guerre civile inconcevable

    Pendant que l’on amuse le peuple de débats oiseux, l’Etat recule. De renoncement en renoncement, la libanisation de notre pays semble inexorable.

    Le psychodrame national actuel au sujet de la déchéance de nationalité constitue une synthèse pratiquement parfaite des faiblesses de nos institutions et de notre vie politique. Confronté à l’imprévu, le président réagit précipitamment par une combinaison d’astuce tacticienne, d’effets de communication et de récupération politique. Ses frondeurs en profitent pour le mettre dans l’embarras en affichant leurs « valeurs » et leur « conscience de gauche », devant des médias friands de scandales artificiels.

    Les Français cèdent à leur penchant habituel pour les débats idéologiques, tandis que l’opposition cherche à utiliser la dernière polémique pour faciliter son retour au pouvoir.

    Rien donc de nouveau dans l’affaire, et le second élément ne l’est pas davantage ; c’est la peur, celle-là même qui est responsable de la confusion actuelle : peur d’appliquer les lois, peur de nommer les choses, peur d’être accusé de racisme ou d’islamophobie, peur de sanctionner, peur de perdre les élections, peur de la condamnation des instances supranationales, et surtout peur de s’attaquer aux véritables problèmes qui minent le pays.

    L’engrenage

    C’est précisément cette crainte de sévir, de trancher et d’affirmer l’autorité de l’Etat qui explique la pérennité et la multiplication des zones de non-droit, le développement des trafics d’armes, de drogue et d’êtres humains, le délitement du système scolaire, l’envolée des « incivilités » et de la délinquance, l’anarchie du système carcéral, l’immigration incontrôlée, la naturalisation bradée, le communautarisme rampant, les prêches de haine dans les mosquées intégristes et la quasi-absence d’expulsions de déboutés du droit d’asile – ou même de terroristes.

    Il suffit de suivre l’enchaînement et l’imbrication de tous ces facteurs pour comprendre l’impasse actuelle : l’immigration incontrôlée a provoqué entassement, chômage, déracinement, déscolarisation, haine de la France, phénomènes de bandes et petite délinquance. D’abord non sanctionnée, celle-ci a prospéré dans les zones de non-droit, puis elle a abouti à une criminalité plus dure, débouchant souvent sur la case prison ; que ce soit durant une incarcération mal contrôlée, dans les mosquées ou sur Internet, les délinquants sont tombés sous l’influence des intégristes prêcheurs de haine, qui leur ont donné une raison de vivre – et même de mourir. Ce n’est là que le schéma « standard », auquel s’ajoutent les « copy cat killings », crimes d’imitation commis par des esprits faibles ou perturbés. Les autorités étant incapables d’intervenir efficacement à l’une quelconque des étapes de ce processus infernal, il ne pourra que s’amplifier à l’avenir – d’autant que les enfants de ces intégristes, élevés dans une ambiance de haine, risquent d’être encore plus féroces et meurtriers que leurs parents…

    Peur de la peur

    Ce sombre tableau sera rejeté par bien des lecteurs, non parce qu’il ne correspond pas à la réalité, mais parce que l’admettre obligerait à avoir peur. Or, non seulement nous craignons la peur, mais encore nous craignons d’admettre que nous avons peur. Dès lors, la suite prévisible des événements se verra opposer un déni encore plus catégorique ; cette suite, c’est la conséquence logique de la faiblesse des autorités et de l’expansion du communautarisme dans les zones de non-droit. « La charia s’applique là où nous sommes majoritaires ! » a-t-on entendu en Allemagne et aux Pays-Bas. « Les agents de l’Etat français ne peuvent pas entrer chez nous ! » entend-on de plus en plus fréquemment dans certaines banlieues françaises. Quel que soit l’avenir de Daech – qui finira par disparaître, victime à la fois de ses ennemis et de ses dissensions internes –, la France connaîtra inévitablement l’accentuation d’un processus de communautarisme et de libanisation.

    Des scénarios « inconcevables »

    Bien entendu, ce processus ne mènera pas à la guerre civile, car ce serait inacceptable et, dans la pensée magique, l’inacceptable ne saurait se produire. D’autant que la perspective d’une telle guerre alarmerait le peuple, et rien n’est plus dangereux qu’un peuple alarmé – sinon un terroriste fanatisé. C’est d’ailleurs dans l’espoir de « rassurer les populations » que les autorités envoient des militaires en uniforme patrouiller et servir de gardes statiques – tout en sachant parfaitement qu’ils ne peuvent rien prévenir et constituent des cibles idéales pour un tueur bénéficiant de l’effet de surprise.

    Bref, cette guerre civile impossible, impensable et inacceptable peut se déclencher de l’une des quatre manières suivantes :

    • le premier scénario, un affrontement entre l’extrême droite et les salafistes, est aussi le moins vraisemblable ; en France, comme partout en Europe, les extrémistes s’en prennent rarement aux extrémistes, préférant les affrontements à moindre risque contre les modérés et l’Etat désarmé – même si l’on peut craindre des actions de représailles pour remédier à une démission trop ostensible des autorités.

    • dans le deuxième cas, certaines banlieues, villes ou conurbations du pays entreront en dissidence, hissant le drapeau noir de Daech, le drapeau blanc et noir d’Al-Qaïda, le drapeau jaune du Hezbollah ou le drapeau vert des nouveaux islamistes qui auront émergé dans l’intervalle ; même un gouvernement faible ne pourra le tolérer, et les opérations de reconquête par l’armée, la gendarmerie et les groupes d’intervention seront longues et sanglantes.

    • le troisième scénario est celui d’un effondrement de l’économie française, consécutif aux multiples errements que nous connaissons déjà ; dans un tel cas, les innombrables allocations assurant la paix sociale devront être réduites ou supprimées, ce qui provoquera des émeutes difficilement contrôlables, eu égard à la masse des bénéficiaires de l’assistanat, à l’échauffement des esprits, à l’effervescence religieuse et à la libre circulation des armes de guerre…

    Les conflits importés

    Le dernier cas est celui d’une dérive fatale des affrontements intercommunautaires, précipitée ou non par des événements extérieurs ; les hostilités déjà familières – et minimisées – entre Roms et Beurs, musulmans et juifs, Corses et Marocains, Kurdes et Turcs, Tamouls et Sri-Lankais, mafias italiennes et tchétchènes peuvent se doubler à l’avenir de conflits ouverts entre chiites et sunnites, Serbes et Kosovars, Erythréens et Somaliens, Indiens et Pakistanais, ajoutés à de possibles règlements de comptes d’ampleur entre Nigérians partisans ou non de Boko Haram, Syriens alaouites et opposants à Assad, Iraniens proches des ayatollahs et activistes des Moujaheddines du Peuple, Libyens affidés à Tripoli ou à Tobrouk, Afghans pro- et anti-talibans, Pakistanais de diverses confessions, voire Hutus et Tutsis rwandais si les guerres tribales devaient reprendre en Afrique de l’Est.

    A tout cela s’ajoute que les nouvelles vagues d’immigration massives vont sans doute charrier quelques courants de haines mortelles encore inconnues sous nos latitudes. Bien sûr, beaucoup de ces affrontements importés ne se produiront pas, mais qui osera affirmer qu’aucun n’éclatera ? Et que pourra faire dans cette éventualité une armée française épuisée par les gardes statiques, peu sûre de ses effectifs et moins encore de ses matériels ? (Ce qui ne signifie pas qu’elle ignore le danger : dès 2006, elle a ouvert dans l’Aisne le CENZUB, Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine).

    Les naïfs diront que ces déchaînements de violence se produisent certes en Afrique, au Proche- et au Moyen-Orient, mais qu’ils ne peuvent s’exporter en France, pays du vivre-ensemble et des droits de l’Homme ; les craintifs trembleront et se réfugieront dans un silence assourdissant ; les attardés et les indignés hurleront au contraire que le seul fait d’évoquer de telles possibilités pourrait les amener à se produire – tout comme au Moyen Age on s’interdisait de prononcer le mot de peste par crainte de la convoquer… Et comme nous sommes en France, tout cela se terminera par des procès futiles et des joutes verbales stériles à visées électoralistes.

    Le salut dans l’improbable

    Pourtant, il faut bien ménager une place au hasard, car dans les destinées humaines, c’est souvent le plus imprévu qui est le plus certain. Dans ce cas, les scénarios probables nous seront épargnés, et la France trouvera finalement son salut dans la survenue de l’improbable…

    François Kersaudy, 13/01/2016

    Source : Le Point.fr (13/01/2016)

    http://www.polemia.com/la-guerre-civile-inconcevable/

  • La Russie accuse l’Allemagne de cacher le viol d’une enfant de 13 ans par des clandestins

    Sources:TV 1 / BBC

    Le viol présumé d’une jeune fille russe de 13 ans à Berlin, par des demandeurs d’asile, a provoqué de fortes réactions de l’importante communauté russe d’Allemagne.
    Mais le scandale a été déclenché par la machine de propagande médiatique russe avec l’appui du Kremlin. Des milliers de russophones sont descendus dans les rues dans toute l’Allemagne ce week-end pour protester contre ce qu’ils pensent être une dissimulation de la police. « Nos enfants sont en danger, » peut-on lire sur une pancarte, « Touche pas à mon enfant, » sur une autre.

    700 manifestants se sont rassemblés devant la chancellerie samedi dernier et d’autres manifestations ont eu lieu devant des foyers de demandeurs d’asile à Berlin et dans le sud de l’Allemagne.
    Les manifestants étaient en colère après que la télévision russe Channel One ait signalé qu’une enfant russe de 13 ans avait été enlevée sur le chemin de l’école et violée par les demandeurs d’asile « d’origine arabe ».
    Mais la police allemande a indiqué qu’après un interrogatoire et des examens, il était clair que Lisa F. n’avait pas été enlevée et violée. Les rapports sexuels n’avaient pas été forcés a expliqué la police.
    Cependant vu l’âge de la jeune fille, seulement 13 ans, le procureur va poursuivre deux hommes pour maltraitance sur enfant. L’âge du consentement sexuel en Allemagne est de 14 ans et des relations sexuelles avec un enfant mineur sont considérées techniquement comme un viol, mais si la force n’est pas utilisée cela sera généralement classé comme de la simple maltraitance.

    Le 11 janvier, Lisa F. a été portée disparue par sa famille auprès de la police. Elle est réapparue le lendemain. Mais une interview télévisée donnée par la tante supposée de la jeune fille a laissé entendre que la jeune fille avait été violée par plusieurs hommes pendant les 30 heures de sa disparition. Cette intervention s’est répandue sur les réseaux sociaux et a été vue plus d’un million de fois sur Facebook.
    L’Avocat allemand Martin Luithle a déposé plainte à la police pour incitation à la haine raciale contre le journaliste russe qui a lancé cette histoire, Ivan Blagoy.
    L’affaire a été reprise avec enthousiasme par les extrémistes de droite pour discriminer encore plus les migrants qui est récemment devenu un sujet explosif en Allemagne.
    L’extrême-droite du NPD et la branche berlinoise du mouvement anti-Islam PEGIDA ont aidé à organiser des manifestations. Les liens entre la Russie et des groupes d’extrême-droite en Allemagne ne sont pas inhabituels. Les drapeaux russes sont souvent brandis aux manifestations de PEGIDA. Le quartier de Marzahn, où vit la famille de Lisa F., peuplée de russophones, est connu pour ses tendances xénophobes et extrémistes de droite.
    Mais maintenant, l’affaire pourrait se transformer en un contentieux diplomatique entre l’Allemagne et la Russie. « Il est clair que la jeune fille n’a pas disparu volontairement pendant 30 heures, » a lancé le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov au cours d’une conférence de presse mardi à Moscou, accusant les responsables allemands de couvrir cette agression.
    « J’espère que ces crimes ne sont pas cachés sous le tapis et qu’il n’y a pas d’autres cas comme celui de notre Lisa. »

    Mais en parlant aussi crûment sur qui est connu comme l’« affaire Lisa », M. Lavrov souligne la faillite des autorités allemandes sur le problème de la délinquance immigrée. Ces allégations sont particulièrement solides depuis la débâcle de Cologne, lorsque la police a été incapable de protéger des centaines de femmes contre les agressions sexuelles du réveillon du Nouvel An.
    Le ministre de l’Intérieur de Berlin, Frank Henke, a répondu en disant qu’il était surpris par l’intervention de Moscou sur une enquête de police en cours, et que la police allemande se conformait à la loi en vigueur.
    « L’accusation selon laquelle les enquêteurs dissimulent quelque chose n’est pas vraie même si on le répète sans cesse », a-t-il déclaré. D’autres politiciens allemands ont exprimé leur indignation, accusant Moscou d’alimenter les théories du complot de l’extrême-droite en Allemagne.
    Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier est catégorique, il n’y a aucune justification à utiliser cette affaire « pour la propagande politique et pour enflammer et influencer ce qui est déjà un débat difficile sur l’immigration en Allemagne ».
    Le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, demande à ce que les autorités puissent enquêter sans pression extérieure. « Il n’y a aucune raison, et c’est même inadmissible, de faire un usage politique de cette affaire, » dit-il de son côté.
    Le Président de la Commission des affaires étrangères du gouvernement allemand, Norbert Roettgen, s’est plaint que « manipulations et mensonges sont des méthodes courantes dans la propagande utilisée par les dirigeants russes. Le cas montre que les questions nationales en Russie semblent être plus importantes que les relations avec les autres pays. »

    Mais certains commentateurs allemands ont critiqué la police de Berlin pour son manque de communication. Bien que les enquêteurs gardent les accusations de violence contre un enfant, les critiques disent que ce n’était ne pas clairement indiqué dans la déclaration initiale de la police.
    Cette imprécision a été reprise par les militants anti-immigrations dans l’espoir d’attiser les tensions.
    Les médias soutenus par le Kremlin ont souvent été accusés de propagande pour semer le trouble chez les russophones vivant dans les pays baltes. Mais maintenant, certains craignent que la même tactique puisse être utilisée en Allemagne, peut-être pour déstabiliser la chancelière Angela Merkel à propos des sanctions européennes imposées à la Russie en raison du conflit dans l’est de l’Ukraine.

    http://fr.novopress.info/197623/russie-accuse-lallemagne-cacher-viol-dune-enfant-13-ans-immigrants-illegaux/

  • Prison à vie requise pour des journalistes turcs dissidents

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Ceux-ci sont enfermés depuis le 26 novembre pour avoir diffusé une vidéo prouvant le soutien militaire turc à des rebelles islamistes. Ils publiaient auparavant pour un des principaux journaux turcs dissident.

    Qualifiant l’acte de trahison, le président Erdogan lui-même serait plaignant avec le chef de ses services secrets. Il avait promis à la télévision turque que les deux hommes paieraient le prix fort pour avoir dévoilé cette vidéo.

    Les procureurs du tribunal d’Istanbul ont requis à l’encontre des deux hommes une peine de réclusion à perpétuité aggravée, ainsi qu’une peine de perpétuité ordinaire.

    http://fr.novopress.info/

  • La guerre civile en Europe planifiée

    Comme l’a récemment soulevé le journaliste de guerre Arnold Karskens dans le journal NRC, repris par 7sur7 à propos de la situation en Europe dans les mois à venir, « Tous les éléments sont présents pour un soulèvement de foule ». Il y fait le parallèle entre des troubles possibles en Europe et les Printemps arabes.

    Depuis les attentats de Paris de janvier 2015, une certaine tension est palpable en Europe. Cette tension s’est amplifiée avec les attentats du 13 novembre. Le dernier événement qui est venu pourrir un peu plus ce climat déjà tendu est celui des vols, attouchements et viols ayant eu lieu la nuit de la Saint-Sylvestre dans plusieurs villes d’Europe, particulièrement en Allemagne.

    Les Musulmans sont identifiés comme les ennemis et les prémices d’une guerre civile sont observables. La Finlande a vu se créer sur son sol des groupes d’autodéfense citoyenne et des débordements sont prévisibles.

    « Printemps européen »

    Le lien fait par Arnold Karsken entre la situation européenne et les Printemps arabes est très intéressant car il nous amène à nous poser la question de la cause des troubles qui menacent la paix en Europe. Les soulèvement populaires dans le cadre des Printemps arabes nous ont d’abords été décris comme spontanés mais peu à peu, il est apparu comme claire que ces soulèvements étaient en fait soutenus par les Etats-Unis par l’entremise du Qatar. (Explication ci-dessous de Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Science Po Paris et auteur du livre Le printemps arabe : une manipulation  ?) Alors si il est indéniable que les Printemps arabes étaient soutenus voir pilotés de l’extérieur, qu’en est-il d’un éventuel « Printemps européen » ?

    Immigration massive

    L’immigration massive sans précédent des derniers mois et  qui sera l’une des cause d’un éventuel conflit a été soutenue par des ONG, souvent américaines et ayant leur ramifications dans la haute finance à Wall Street. L’ONG Open Society de George Soros ne se cache pas et dit soutenir « les associations oeuvrant à apporter des solutions relatives à la sécurité et au bien entre migrants légaux et illégaux ».

    Crise économique

    A noter que le même George Soros joue les oiseaux de mauvaise augure en venant nous prévenir d’une possible crise financière semblable à celle de 2008 lors d’un récent discours à Colombo. L’un des ingrédients important pour le déclenchement d’un conflit est la mauvaise santé économique d’un pays ou d’une région, souvenons-nous du Krach de 1929 et de la crise économique qui s’en est suivie qui allait être l’une élément déclencheurs de la Seconde guerre mondiale. Une telle déclaration de la part de Soros peut avoir une influence sur les marchés, même si elle était injustifiée car il est très écouté par les milieux financiers. Ce n’est évidemment qu’une hypothèse mais l’on peut imaginer un George Soros ayant parié sur la baisse des index européens et asiatiques. Dans ce cas, son soutien aux ONG favorisant l’immigration ne serait finalement qu’un investissement. De plus, les conflits sont une aubaine pour les banques car les pays ravagés par les conflits doivent contracter des dettes afin de financer leur reconstruction.

    Terrorisme

    Parmi les causes principales qui risquent de nous amener vers un conflit européen car elle ont créé la peur parmi la population est la haine produite envers les Musulmans par effet d’amalgame, les plus importantes se trouvent être les attaques terroristes de Paris de janvier et novembre de l’année dernière. De nombreuses zones d’ombre entourent ces attaques et il est possible de douter de leurs versions officielles. Prenons pour exemple la participation constatée aux attentats de novembres de tueurs de type caucasien ayant plutôt le profil et le modus operandi de membres d’un commando d’une armée régulière, d’une police ou d’un service secret. Toutes les organisations terroristes d’extrême-gauche de la période des années de plombs étaient dirigées ou au moins infiltrées par les services secrets, ce qui offre un précédent crédible à la situation actuelle des groupes terroristes se revendiquant islamistes.

    Evénements de la Saint-Sylvestre

    Derniers événements en date à nous rapprocher d’un possible conflit, les nombreux vols, attouchements et viols perpétrés par des personnes décrites comme arabo-musulmanes. Il ne fait aucun doutes que ces crimes ont eu lieu mais ce qui est plus douteux, c’est la spontanéité de ces actions. Toutes les conditions semblent avoir été méticuleusement réunies en amont afin de produire ces débordements. La chancelière Angela Merkel devait bien se douter qu’en créant l’appel d’air migratoire provoqué par son invitation à l’immigration, sachant que la plupart des migrants sont des jeunes hommes, cette immigration poserait problème un jour ou l’autre.  Angela Merkel a donc créé un terrain fertile pour l’émergence de crimes à connotation sexuelle. Au vu des premiers commentaires faits par des personnes proche du dossiers sur les débordement survenus à Nouvel an à Cologne, il semble que ces débordements aient été organisés. En atteste le commentaire du chef de la police Arnold Plickert qui a dit : « On n’a jamais vu un tel excès de violence et de manière si organisée. » (voir vidéo ci-dessous) Il suffit d’un petit groupe de meneurs qui peut pousser des masses à commettre des crimes grâce à l’effet de groupe. C’est d’ailleurs ce qui se produit souvent lors des manifestations de la gauche ou de l’extrême-gauche ou viennent se mêler des groupes de casseurs qui font dégénérer ces manifestations souvent à but pacifique. Preuve de la préméditation et planification des agissements des criminels, l’arrestation de « deux hommes, un Marocain et un Tunisien, [qui] ont été par ailleurs arrêtés à Cologne en possession de téléphones portables sur lesquels étaient consignées des vidéos des agressions sexuelles de Cologne, ainsi qu’une liste d’insultes et de menaces à caractère sexuel traduites de l’arabe en allemand. »

     


    Arnold Plickert : ""On n'a jamais vu un tel... par LaPravdaCH

    A noter aussi l’étrange présence d’un ressortissant américain parmi les premiers suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur les débordements de Cologne. Il est bien possible que ce soient les mêmes ONG, liées au gouvernement américain et ayant aidé les immigrés à venir en Allemagne qui les poussent à présent à semer la zizanie dans leur nouveau pays d’accueil.

    Bénéficiaires

    Pour conclure, voyons à qui profitera la guerre en Europe si elle devait avoir lieu. Les Etats-Unis en seraient les grands bénéficiaires car l’Union Européenne et le les Etats européens en général sont d’importants concurrents commerciaux. N’oublions pas que dans sa guerre économique contre l’Europe, la fin justifie les moyens pour les USA. Nous pouvons prendre pour exemple l’Iran ou après avoir fait quitté le marché automobile de ce pays, les USA s’y sont précipités afin d’occuper ce marché. Il y a aussi l’exemple des sanctions envers la Russie que les USA ont imposées à l’Union Européenne alors que les échanges commerciaux entre les USA et la Russie ont eux augmentés. Un conflit en Europe éloignera évidemment l’espoir de voir un jour se créer une union eurasiatique qui bénéficierait autant à la Russie qu’à l’Europe, au détriment des Etats-Unis d’Amérique.

    Le second bénéficiaire serait Israël car tant que les Européens seraient embourbés dans des conflits internes, ils se désintéresseraient du sort des Palestiniens. De plus, l’amalgame fait par de nombreux européens entre terrorisme dit islamiste et islam les pousse plutôt à prendre parti pour Israël dans le conflit qui l’oppose aux Palestiniens. Si l’Etat hébreu décidait un jour d’étendre ses frontières, il n’y aurait que peu de protestations de la part des seuls pays qui pourraient peser contre cette décision et que sont les Etats européens. Il est intéressant de remarquer que le pays qui subit le plus les effets néfastes de l’immigration massive est l’Allemagne (voir l’article d’E&R), dont le gouvernement avait édicté des lois discriminatoires envers les Juifs dans les années trente, suivie par les pays scandinaves qui sont les plus sensibles à la cause palestinienne en Europe et qui se montrent les plus critiques face à Israël.

    Les peuples européens se réveilleront-ils à temps ou se laisseront-ils embarquer dans un conflit dont ils seront les premières victimes ? L’histoire nous le dira…

    Joseph Navratil

    http://www.lepouvoirmondial.com/

  • Les services de renseignements se préparent à une attaque à la voiture piégée

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    "D’après les informations de Valeurs actuelles, la menace terroriste est montée d’un cran ces derniers jours en France. Les services de renseignements se préparent à plusieurs scénarios d’attaques. L’État islamique, qui dispose de plusieurs camps d’entraînement en Europe (notamment dans les Balkans) est en train de former des commandos qui pourraient mener des attentats suicide avec un nouveau mode opératoire provoquant un maximum de dégâts. En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, l’organisation terroriste est aujourd’hui prête à envoyer des convois de véhicules en opération suicide : une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts, suivie d’un second véhicule transportant des djihadistes chargés de tuer le plus grand nombre de civils. Et enfin, un troisième véhicule dont la mission est de “terminer le travail” et de récupérer les commandos.

    Parmi les cibles privilégiées par l’organisation terroriste pour faire ces “bains de sang”, des églises remplies de fidèles le dimanche, des écoles, des centres commerciaux et des lieux touristiques. Les services de police et de gendarmerie s’attendent à des attaques multiples, à plusieurs endroits du territoire français au même moment, dont le seul objectif est d’ « essayer de mettre la France à genoux », comme le confie un haut fonctionnaire de la Place Beauvau.

    Autre crainte des services : des opérations de type “cheval de Troie” avec des migrants qui pourraient se servir de leur présence dans des camps en France pour s’organiser, s’entraîner et passer à l’acte en un temps record, au nez et à la barbe de la police et de la gendarmerie. Pour cette raison, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a décidé en urgence la création d’antennes du GIGN dans plusieurs villes de province et a renforcé l’organisation et la décentralisation des unités du Raid. Les unités d’élite de la police et de la gendarmerie se préparent à faire face à tout type d’attaque et « s’attendent à l’inattendu », comme l’écrivait il y a quelques jours Europol dans un rapport. Déjà hier, de manière inédite, le Raid est intervenu dans le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le Nord, où une fusillade a éclaté. Ce matin, ce sont six lycées parisiens qui ont été fermés après la réception d’appels anonymes faisant état d’une attaque d’un commando muni « de bombes et de fusils d’assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes. » La menace est prise en compte avec la plus grande gravité au plus haut sommet de l’État, qui s’attend au pire."

    Un homme avec deux armes et un Coran a été arrêté jeudi dans un hôtel du parc d'attractions Disneyland Paris (Seine-et-Marne).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’État français complice de groupes criminels de Jean Loup Izambert - TOME 1

    Des dirigeants politiques et hauts fonctionnaires à la tête de l’État français soutiennent des criminels et terroristes. Hier, ils ont protégé certains d’entre eux des recherches d’Interpol, aujourd’hui ils en soutiennent d’autres pour renverser le gouvernement syrien. De la « génération Mitterrand » à la « république exemplaire » de François Hollande, en passant par celle de Nicolas Sarkozy, 56 d’entre eux sont impliqués.

    Avant-propos : Au cœur de l’État, ils protègent et arment des criminels

    Chapitre 1 : « Confidentiel. À l’usage exclusif de la police et de l’autorité judiciaire »
    De François Mitterrand à François Hollande en passant par Nicolas Sarkozy, les relations de dirigeants français avec des groupes criminels n’ont cessé de se développer.

    Chapitre 2 : Frères musulmans, des dirigeants néocolonialistes
    L’organisation criminelle des Frères musulmans soutenue par Paris est au cœur des conflits contre les pays arabes laïcs.

    Chapitre 3 : Les deux faces de l’« opposition » anti-syrienne
    La répartition des rôles au sein des organisations qualifiées d’« opposition » par les dirigeants français.

    Chapitre 4 : Une « opposition » façonnée par des tueurs
    Les principaux dirigeants de l’ « opposition » sont tous liés aux Frères et/ou aux milieux atlantistes et sionistes.

    Chapitre 5 : Les « modérés » du président Hollande
    Les activistes anti-syriens présentés comme « modérés » par les dirigeants français sont impliqués dans des activités délictuelles et criminelles. Portrait de famille.

    Chapitre 6 : D’Alger à Damas, le même plan de subversion
    La stratégie de destruction de l’État et de la société par les organisations des Frères musulmans.

    Chapitre 7 : L’Élysée arme la main de l’ennemi
    Chronologie du crime d’agression de la présidence et du gouvernement français contre la République arabe syrienne.

    Chapitre 8 : Président ou trafiquant ?
    François Hollande a décidé seul, avec l’état-major de l’Élysée, d’armer des organisations terroristes. Quid de la Constitution, du droit européen et international ?

    56 - Tome 1 : L’État français complice de groupes criminels de Jean Loup Izambert
    2015 - IS Edition 2015
    prix : 20,00 €

    http://www.lepouvoirmondial.com/