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insécurité - Page 789

  • HALTE À L’ÉTAT D’URGENCE !

    Ainsi, le président « Degôche » travaille activement à l’avènement d’un Etat policier en France. « Il faut répondre aux gens, à leurs angoisses, à leur besoin de sécurité », soutient mordicus le président «Degôche ». Il ne faut pas "répondre aux gens", crâne de piaf ! Il faut répondre à la réalité ! La meilleure com', c'est l'action concrète.

    Alors, cette « déchéance de la nationalité », ça vient ? Attendez d’avoir compris, nous dit le président « Degôche » : Je fais un pas en arrière, sous la poussée de l’aile gauche du PS ? La droite se dresse sur ses ergots : « Nous ne voterons pas la modification constitutionnelle ! ». Fausse alerte ! Parce que ma vraie intention, c'était de forcer la droite à voter ma loi en faisant un nouveau pas en avant ! Je décherrai donc de leur moitié française de nationalité les mauvais sujets qui se seront retournés contre la Nation pour la poignarder. Et pan dans les gencives de la droite, qui réclamait cette mesure ! Il y aura du déchet dans les rangs de la gauche ? Pas assez pour ne pas atteindre la majorité des 3/5èmes au Parlement réuni en Congrès. Je prends le pari. Fin de "citation". 

    On reconnaît bien là l’habileté manœuvrière du tacticien, digne héritier de Mitterrand, vous savez, cet inoubliable intrigant florentin, son maître en manigances machiavéliques : la « recomposition politique » a commencé. L’objectif : pouvoir immortaliser la photo de François Hollande en chasseur de safari, avec en main sa 600 Nitro Express de la maison Auguste Francotte à Liège (ah, ces "Bige Five", si finement gravés), poser la botte victorieuse sur le cadavre de la droite française, réduite à un champ de ruines. 

    Si j'ai bien compris, on observera donc bientôt une « recomposition », il y aura, selon les vœux du président, dans le paysage, là-bas tout à gauche du tableau, toutes sortes d’inoffensifs menus fretins qui brailleront de plus en plus fort à mesure qu’ils deviendront plus infinitésimaux et groupusculaires ; un ensemble un peu plus consistant de « socialistes frondeurs » qui formeront l’aile « gôche » du PS ; un gros marécage où se retrouvera tout ce qui est rose pâle, centriste et « républicain », qui rassemblera une majorité capable d’enjamber, allègrement et en souplesse, la frontière qui séparait jusque-là la « gauche » de la « droite » ; et puis là-bas tout à droite du tableau, un nouveau parti auquel tous les responsables, depuis trente ans, se seront donné la main pour faire la courte échelle, et qui ne demandera qu’à croître et embellir. 

    Etant entendu qu’il n’est nullement question, dans ce tableau, de changer quoi que ce soit aux vieilles pratiques politiciennes en vigueur, celles précisément qui auront créé cette situation d’un genre nouveau. Les abstentionnistes ? Tous des cons ! Que des non-citoyens ! Qu’ils crèvent ! J'en ai rien à faire ! 

    Chapeau l’artiste ! Et tant pis pour la France ! Le raisonnement de François Hollande, quand il pense à la France, si mon analyse n’est pas trop éloignée de la réalité, est une inversion radicale de l’inscription que Mathias Grünewald place devant la bouche de Saint-Jean-Baptiste désignant le Christ martyrisé, dans le Retable d’Issenheim (« Illum oportet crescere, me autem minui »). En version corrigée, ça donne : « Illam oportet minui, me autem crescere » (traduction libre : qu’importe que la France crève, pourvu que je croisse). 

    Suprême habileté du chef de bord : pendant que la bataille de chiffonniers agite son chiffon rouge dans les partis, faisant monter l’ « actualité » comme une mayonnaise chantilly très prisée par les médias toujours avides de produire de cette bonne « thèse-antithèse-foutaise » qui abreuve et aveugle les gogos, on ne discute plus de l’essentiel : le passage dans la Constitution de la normalisation de l’état d’urgence. C’est tellement bien joué qu’il n’y a plus que quelques juristes renommés et modérés que personne n’écoute pour s’inquiéter de la chose : qui, à part Mireille Delmas-Marty et Dominique Rousseau ? 

    Car le nœud de l'affaire, l'objectif essentiel de François Hollande, c'est d'occuper tout le monde avec l'os de la déchéance de nationalité, pour que plus personne n'ait présente à l'esprit la saloperie première que constituera en France l'état d'urgence éternisé. L’état d’urgence au quotidien, l’état d’urgence ordinaire, l’état d’urgence à demeure, c'est un chien dangereux qu’on serait forcé de garder à domicile pour garder les enfants.

    Et dire que la « Gôche » fulminait contre Sarkozy chaque fois qu’il faisait une loi à la suite d’un fait divers tragique ! Mais Hollande fait pire : il instrumentalise une Constitution dont il n’a, sur le fond, rien à faire, pour donner au peuple français (pour ce qu’il en reste) un coup de poing communicationnel dont il espère sans doute qu’il le mettra KO. 

    C’est bien cet état d’urgence banalisé, celui qui risque de placer toute la population française sous la coupe administrative de la police et des préfets, c’est-à-dire livrée à l’arbitraire, aux abus et à la violence de forces de l’ordre qui se plaignaient depuis trop longtemps d’avoir les mains liées par l’état de droit (car c’est à ça que ça revient : l’urgence contre le droit). 

    Il suffit pour s’en convaincre d’observer le bilan des presque 3000 cassages de portes (alias « perquisitions administratives », en version médiatique) et la taille des poissons ramenés dans leurs filets par les flics. Comme dirait l’inspecteur Charolles au commissaire Bougret (Rubrique-à-brac, Gotlib) : « Comme indice c’est plutôt maigre ».

    La plupart des poissons ne font pas la maille. Pensez, 51 incarcérations ! Et je voudrais bien avoir la liste de toutes les armes que les perquisitions ont permis de saisir : 39 « armes de guerre », ça fait 10%. Et combien d’armes de chasse non déclarées ? Combien d'opinels ? Combien de pistolets à bouchon ? Je te dis qu'il faut du chiffre, coco !

    La population devrait s’en convaincre : il faut avoir peur de l’état d’urgence. Ce n’est pas à coups d’état d’urgence et de « perquisitions administratives » que Hollande empêchera le prochain attentat meurtrier sur le territoire français. En démocratie – si le mot veut encore dire quelque chose – l’état d’urgence n’est acceptable que sur une durée extrêmement courte (c’était parti pour douze jours au départ). Sa prolongation « ad libitum », et bientôt « ad perpetuum », une fois gravée dans le marbre constitutionnel, est une infamie pure et simple. 

    Qu'est-ce que c'est, ce protecteur, qui commence par abolir la liberté de celui qu’il protège ? Qu'est-ce que c'est, ce loup qui s'érige en gardien des agneaux ? Qu'est-ce que c'est, ce renard qui promet de raccompagner chaque poule à son poulailler après minuit sonné ? Qui veut croire à la fable ? Ceux qui voudraient nous faire croire au père Noël du "Nous sommes tous frères" ? 

    Sans compter le linge sale.

    Qui peut croire, aujourd’hui en France, que l’état d’urgence le protègera ? Pas moi. 

    Voilà ce que je dis, moi.

    http://lantidote.hautetfort.com/

  • Vers un "état d’urgence à volonté" + un "grand parti central à vocation majoritaire permanente" ?

    Institutionnaliser l’état d’urgence est la nouvelle « feuille de route » : il s’agit d’utiliser la peur du terrorisme pour donner à l’exécutif des pouvoirs exorbitants qu’il utilisera dans tous les domaines. La lutte contre « Daech » devient un prétexte pour autre chose. 

    Contre les écologistes et les alternatifs (par exemple), on a vu des débordements à la veille de la COP 21. De nouvelles affaires-de-Tarnac vont se multiplier sous les yeux des populations, inquiètes, par ailleurs, de l’absence de résultats dans la lutte anti-jihadistes : 2898 perquisitions administratives hors de tout cadre judiciaire, 384 assignations à résidence (dont peu concernaient le jihad) avec méprises souvent ubuesques, comme l’interpellation pour « salafisme terroriste » d’un Toulousain catholique qui revenait de Lourdes avec ses enfants *... Cette déferlante attrape-tout n’a fourni au parquet anti-terroriste que la matière de trois enquêtes seulement, et d’une seule mise en examen « en relation (mais vague) avec le terrorisme » – puisque le terrorisme n’était pas la cible unique... ni peut-être la cible principale.

    « De toute façon on fait ce qu’on veut, on est en état d’urgence », explique un policier à une femme dont on vient d’enfoncer la porte sans raison valable (Le Monde 22/12). Ce que confirme un policier du renseignement territorial : « On profite de l’état d’urgence pour faire du boulot de police basique. Pour se couvrir, on dit qu’il y a un lien entre terrorisme jihadiste et banditisme »**. Le « banditisme » a le dos large, quand on perquisitionne chez des maraîchers bio de Dordogne parce qu’ils ont défilé pour Notre-Dame-des-Landes en 2012 ! [....]

    Patrice de Plunkett

    La suite sur Patrice de Plunkett : le blog

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vers-un-etat-d-urgence-a-volonte

  • Thierry Meyssan / Jean Loup Izambert / Gearoid O'Colmain sur les attentats de Paris / Meta TV 1/2

  • « Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n’êtes pas chez vous ici ! »

    Afin de clarifier la situation, des proches des secouristes relatent ce qui a été dit le soir des faits dans le quartier de l’Empereur à Ajaccio.

    Lorsqu’ils ont essayé de monter dans le camion, les agresseurs auraient lancé selon la même source : « Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n’êtes pas chez vous ici! ». Les « nous sommes chez nous », criés en chœur dans le quartier vendredi soir par les manifestants trouvent alors une autre résonance.

    Si l’agression des deux pompiers la nuit du 25 décembre a déclenché une vive réaction des Ajacciens, ce sont aussi les propos qui auraient été tenus par les agresseurs, et connus de nombreux participants, qui auraient donc mis le feu aux poudres.

    Corse Matin

     

    http://www.contre-info.com/sales-corses-de-merde-cassez-vous-vous-netes-pas-chez-vous-ici

  • La déchéance de nationalité sème le trouble au PS

    En plus de diviser la majorité, la mesure, inscrite dans le projet de révision de la Constitution présenté mercredi, provoque des départs au sein du parti. Un document a été envoyé aux parlementaires PS pour les convaincre du bien-fondé du dispositif, défendu à l’origine par le FN.

    Beaucoup se bouchent le nez, certains au point de quitter le parti. La décision de François Hollande d’étendre la déchéance de nationalité aux terroristes binationaux nés en France provoque des remous au sein de la majorité, et plus largement au sein du Parti socialiste. De nombreux ténors, à l’image de Martine Aubry ou d’Arnaud Montebourg, ont fait part de leur ferme opposition à cette mesure, défendue par le Front national et une partie de la droite. « Tout responsable de gauche et tout responsable républicain doit s’opposer à la déchéance de nationalité », a affirmé au Figaro Pascal Cherki, député PS frondeur. Bernard Roman, député proche de François Hollande, a résumé la situation dans L’Obs : « Près de 80% des députés socialistes sont contre, ainsi que tous les commissaires aux lois PS ». Pour rappel, le gouvernement a besoin du feu vert du Parlement puis un vote à la majorité des 3/5ème des députés et sénateurs pour faire adopter le projet de loi de réforme de la Constitution.

    Le groupe PS à l’Assemblée nationale a donc décidé d’envoyer par mail un argmentaire à l’ensemble des parlementaires socialistes, jeudi. Ce document de trois pages, que Le Lab s’est procuré, défend en six points la déchéance de nationalité, et est censé convaincre les élus réfractaires. Il est rappelé que la mesure existe déjà, qu’elle s’inscrit « dans un contexte très particulier », qu’elle comporte des « effets concrets », à savoir la possibilité de la mise en place d’un éloignement, et qu’elle est « bien comprise par l’opinion publique ». L’argumentaire, non signé, déplore que la déchéance de nationalité ne puisse s’appliquer plus largement à tous les Français. « Il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d’un crime terroriste de la nationalité française, qu’il soit bi-national ou non », est-il écrit. Dans le même temps, de nombreux élus locaux, à l’instar de Vincent Tison et Mohamed Moulay, conseillers municipaux de Joué-lès-Tours, ont demandé aux parlementaires de rejeter le texte lors de son examen, en février. [...]

    La suite dans Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-decheance-de-nationalite-seme

  • Natacha Polony : Tirer les leçons de 2015… ou pas

    « Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau », qui doit pousser la France à « reprendre en main son destin », écrit Natacha Polony dans une chronique du Figaro, parue le jour de Noël. Sans-doute faudra-t-il aller plus loin qu'elle ne le fait dans la remise en cause des idées, des pratiques et des hommes qui nous ont conduits à la situation présente qu'elle dénonce avec le talent que l'on sait. Il n'empêche : les lignes bougent et, selon toute apparence, leur mouvement ne fait que commencer.  LFAR

    Bien sûr, il y a les familles rassemblées, les enfants ravis, les festins, même modestes. Une fin d'année comme les autres, avec ses images de père Noël et son ambiance de plus en plus écœurante de grande fête de la consommation. À peine a-t-on ressenti les tensions de plus en plus grandes autour de ces crèches que certains maires veulent absolument au cœur de leur mairie comme un nouvel argument électoral. Mais cette fin d'année 2015 a comme un goût étrange.

    L'an dernier, à la même période, les chaînes d'information continue ressassaient en boucle des commentaires vides sur trois fous armés de couteaux ou d'une voiture bélier qui avaient tenté de semer la panique au cri de « Allah Akbar ! ». Et l'on nous expliquait que, bien entendu, ces hommes étaient des cas isolés de déséquilibre psychiatrique. On brassait un discours officiel lénifiant à souhait, destiné à ne fâcher personne, et surtout pas les autoproclamés représentants de la générosité et de « l'ouverture à l'autre ». L'an dernier, la France poursuivait tranquillement son invisible transformation. Le résultat de trente ans de déni. Trente ans à décréter que la France n'avait pas à se perpétuer, que l'idée même d'une identité française était fasciste, que nous devrions expier jusqu'à la dissolution ces « heures les plus sombres…». Aux oubliettes, l'humanisme, les Lumières… La France n'était comptable que du pire, de ce racisme latent qui justifiait la frustration et la rancœur que l'on instillait au cœur de ses enfants nouveaux venus.

    Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau.Un monde dans lequel chacun de nous doit avoir au fond de lui cette infime inquiétude, ce sentiment diffus qu'il peut « arriver quelque chose » à ceux qu'il aime. Un monde dans lequel nous ne serons plus en paix.

    Oh, certes, elle va résister en nous, cette paix. Il y a si longtemps qu'elle s'est installée qu'elle va tenter de nous faire oublier novembre comme elle nous a fait oublier janvier. Mieux, on se paye le luxe d'un pas de deux sur les promesses solennelles lancées par le chef de l'État au lendemain du 13 novembre. Ces annonces censées rassurer les Français, leur montrer qu'enfin on allait agir, ces annonces sont donc contredites par rien de moins que le secrétaire général du Parti socialiste, et, mieux encore, la ministre de la Justice elle-même. « Pas une idée de gauche », la déchéance de nationalité, pourtant mise en place il y a soixante-dix-sept ans par Édouard Daladier en 1938. La pantalonnade d'une ministre de la Justice décrédibilisant un peu plus encore la politique de son propre gouvernement achève de démontrer que cette gauche-là a une conception bien étrange des valeurs autrefois portées par Jaurès ou Blum. Elle nous prouve surtout que les forces qui nous ont conduits au bord de l'abîme sont toujours à l'œuvre.

    Cette déchéance de nationalité serait inutile parce qu'elle ne concerne qu'un nombre infime de cas ? C'était le même argument pour expliquer que 2000 femmes portant le voile intégral, ça ne vaut pas une loi. Et quelques jeunes filles (même poussées par des associations pilotées de l'étranger) qui refusaient d'ôter leur foulard pour entrer au collège, on n'allait pas non plus en faire toute une histoire. Et quelques imams prêchant l'enfermement des femmes ou l'enfer pour les mécréants (sur un mode quiétiste, donc totalement inoffensif, comme persistent à le prétendre certains sociologues), mais voyons, c'est anecdotique ! Tout ce qui remettait en cause la laïcité et le pacte social en découlant, tout ce qui attaquait l'intégration et la possibilité pour des jeunes gens aux origines diverses de se sentir français, tout ce qui aurait pu atténuer les effets délétères d'une crise brutale et d'un chômage ravageur, tout cela a été cultivé avec la plus parfaite bonne conscience. Défendre la France contre des assaillants extérieurs qui instrumentalisent nos faiblesses, punir, même symboliquement, ceux qui renient notre pays et clament leur haine de nous, ce n'est « pas une idée de gauche ». Et si l'on daigne maintenant parler de « patrie », c'est en insistant bien : rien à voir avec celle qu'évoquaient les Cassandre qui ont eu le tort d'avoir raison trop tôt…

    Et cette année 2015 se referme sur des atermoiements qui nous laissent craindre que tout cela n'ait pas suffi. Elle nous enseigne pourtant qu'il est plus que temps de reprendre en main notre destin et de comprendre que dans un monde devenu violent nous devrons notre survie non pas seulement à la qualité de nos services de renseignements ou au déploiement de nos armées (même si leur préservation eût pu intervenir un peu plus tôt) mais à notre capacité à nous repenser comme une nation, une collectivité appuyant son avenir sur un passé et des valeurs transmis à tous, qui donneraient sens à l'idée de nationalité française, comme à l'idée de sa perte. 

    Natacha Polony

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Irak : la bataille de Ramadi se poursuit

    Si l’appui américain pourrait permettre une victoire rapide dans cette ville, il est peu probable que Daesh lâche la capitale de la plus grande province irakienne, Al-Anbar, sans se battre férocement. Les combattants de l’EI auraient creusé un réseau de tunnels sous la ville pour mener de petites escarmouches contre les forces loyalistes irakienne. L’armée aurait perdu plusieurs parties du centre-ville après les avoir repris…

    http://www.contre-info.com/

  • Ukraine : les services secrets français dénoncent les mensonges de l’OTAN

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    Les services secrets français n’ont constaté aucun préparatif militaire de la Russie en vue d’une invasion de l’Ukraine, contrairement aux allégations de l’OTAN et notamment les américains. Ces mensonges visaient en fait à justifier la montée en puissance diu dispositif américaine en Europe de l’Est.

    Le directeur du renseignement militaire français, le général Christophe Gomart, a critiqué la prépondérance américaine sur l’OTAN dans les questions relatives aux informations militaires. Il contredit aussi la doctrine officielle de l’OTAN, selon laquelle la Russie aurait fait des préparatifs massifs pour envahir l’Ukraine. Gomart explique textuellement : « En réalité nous avons constaté que les Russes n’ont ni installé des centres de commandement, ni pris des mesures logistiques, comme par exemple l’installation d’hôpitaux de campagne. Il n’y a eu aucune activité qu’on aurait dû trouver dans le cas de préparatifs pour une invasion militaire. Dans le deuxième rang du commandement il n’y a pas eu non plus d’ordres donnés dans ce sens. »

    On ne saurait être plus clair.

    http://fr.novopress.info/

  • 450.000 fausses identités « recensées » en Europe. Et combien en circulation ?

    On a recensé en 2014, sur le seul territoire français, 120.000 personnes détenant une double identité. On les a recensées parce qu’elles étaient suspectes ou impliquées dans des affaires délictueuses, très exactement « mises en cause dans une affaire pénale ». « Contrefaçon ou falsification de documents, vols de passeports et de cartes d’identité vierges… », le nombre des fausses identités a augmenté de 21 % ces cinq dernières années.

    Ce chiffre émane d’un rapport de l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) et ne prend en compte, soulignons-le, que les personnes ayant maille à partir avec la justice. C’est dire que le nombre d’individus circulant avec de faux papiers est considérablement plus élevé. Selon les confidences faites au Figaro par Christophe Naudin, expert en criminalité identitaire, on compterait « sans doute 200.000 fraudes à l’état civil, si l’on croise [les chiffres du ministère de l’Intérieur] avec les données des acteurs privés, comme les organismes sociaux ou les banques ».

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