Comment une démocratie peut-elle survivre avec des citoyens de deux ou trois pays ?
Ils sont tous – politiciens, militants, associatifs, syndicalistes dits de gauche, enfin, entendez de la gauche marxiste et communiste – vent debout contre le projet de déchéance de la nationalité. Pourtant, s’il est une mesure minimale qui devrait, aurait dû recueillir l’assentiment de tous, c’est bien cette sanction contre les djihadistes ayant commis des crimes sur notre sol. D’autres démocraties, et non des moindres tels les États-Unis et l’Australie, prennent moins de gants avec leurs terroristes. Mesure symbolique, mesure ne concernant qu’une poignée de terroristes et binationaux de surcroît. Eh bien, non : une fois de plus, l’unité nationale est impossible. C’est inexplicable ou, plutôt, cela mérite décryptage.
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Derrière la bataille de la déchéance de la nationalité se cache la radicalisation de l’extrême gauche internationaliste et hors-sol contre le pays réel
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Double crime de Rouen : si l’on avait respecté la décision du jury populaire…
Le jury populaire avait prononcé une interdiction définitive du territoire français, mais cette décision n’a pas été exécutée.
Nous connaissons l’assassin mais qui sont les complices de ce double meurtre ?
Élise Fauvel, 24 ans, assistante de direction en recherche d’emploi, et Julien Tesquet, 31 ans, infirmier au CHU de Rouen, ont été assassinés dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre 2015.
Élise a été violée avant d’être tuée.
L’auteur de ce double meurtre, et du viol, vient d’être arrêté. L’ADN retrouvé sur les lieux du double crime (l’appartement d’Élise Fauvel, à deux pas de la place du Vieux-Marché à Rouen) prouve sa culpabilité sans le moindre doute.
Les deux corps dénudés étaient allongés côte à côte sur le sol.
Le « tueur présumé » : il s’agit d’un Rwandais de 34 ans, Jean-Claude Nsengumukiza, en situation irrégulière en France depuis 2001.
Condamné en 2011 à 8 ans de prison par la cour d’assises de la Seine-Maritime pour avoir (déjà) violé une jeune Rouennaise dans la nuit du 4 au 5 août 2009. -
Selon un sondage, 85 % des Français sont favorables à la déchéance de nationalité
Un sondage OpinionWay pour Le Figaro laisse entrevoir un soutien massif des Français à la mesure, controversée à gauche, de déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France et condamnés pour acte de terrorisme – une mesure intégrée au projet de réforme constitutionnelle en vue de lutter contre le terrorisme.
Mise en berne des drapeaux au palais de l’Elysée après les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis. Jean-Claude Coutausse
Selon ce sondage, réalisé les 28 et 29 décembre sur un échantillon de 1 172 personnes représentatif de la population française majeure, 85 % des personnes interrogées se disent favorables à cette mesure, dont 62 % « tout à fait favorables ». Plus en détail, ce sont 80 % des sympathisants socialistes qui se disent pour, 64 % des sympathisants de la « gauche radicale », et également 64 % des sympathisants d’Europe Ecologie-Les Verts. Du côté des personnes se disant proches du parti Les Républicains, 93 % y sont favorables tandis que 96 % des sympathisants FN sont pour. Seules 5 % des personnes interrogées y sont « tout à fait opposées » – et 1 % seulement des 18-24 ans, qui se prononcent massivement en faveur de cette mesure.
Pétition contre une réforme « imposée sans débat »
Dans le même temps, une cinquantaine d’associations et de syndicats ont lancé mercredi une pétition contre ce projet de réforme constitutionnelle et de déchéance de la nationalité française.
« Pour nous, c’est définitivement non ! Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats », écrivent les organisations, parmi lesquelles la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), le Syndicat de la magistrature, la CGT, le Syndicat national des journalistes et de multiples associations tunisiennes ou marocaines. [....]
La suite sur Le Monde.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Selon-un-sondage-85-des-Francais
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Déchéance de nationalité: le "baiser de la mort" du FN à Hollande
Depuis que François Hollande a décidé d'étendre la déchéance de nationalité aux binationaux français, le FN se réjouit ouvertement de la mesure. De quoi gêner un PS déjà très divisé sur la question.
"François Hollande a été touché par la grâce". Pas sûr que le compliment lancé par Florian Philippot touche vraiment le président. Pourtant, dès l'annonce de l'extension de la déchéance de nationalité aux binationaux français, mesure que François Hollande veut inscrire dans la Constitution, le Front national a clamé son accord.
"Dans ces conditions", le FN "pourrait voter" la révision constitutionnelle, a aussitôt dit Florian Philippot, vice-président du Front national. "Premier effet des 6,8 millions de voix pour le Front national aux élections régionales", a réagi à son tour Marine Le Pen. Ces réactions n'étaient que le début d'une série de remarques. "Le gouvernement préfère Marine à Christiane. Encore une victoire idéologique", écrit Florian Philippot sur le même réseau social. Sourire aux lèvres, il n'hésite pas à tresser des lauriers au chef de l'Etat.
Lundi, le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, a affiché sa satisfaction et confirmé que les quatre parlementaires d'extrême droite -Gilbert Collard, Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée, David Rachline et Stéphane Ravier au Sénat- voteraient le texte.
Bapt fustige une "récupération politicienne"
Une stratégie que Gérard Bapt, député socialiste favorable au projet, qualifie de pure "récupération politicienne". Pour l'élu, joint par BFMTV.com, les députés se doivent de répondre par le fond au discours du FN: en rappelant notamment que "cette mesure existe déjà, et a été prise à l'encontre des esclavagistes au 19e siècle" ["Toute infraction à ces dispositions entraînera la perte de la qualité de citoyen français", dit en réalité l’article 8 du décret du 27 avril 1848 sur l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises].
Mais surtout, Gérard Bapt souligne le fait que "cette proposition ne vient pas de l'extrême droite mais de la droite lorsqu'elle était au pouvoir". Nicolas Sarkozy l'avait évoquée lors de son controversé discours de Grenoble, en 2010.
Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste, est elle vent debout contre le projet défendu par Manuel Valls. Et elle semble peu surprise par la réaction du parti de Marine Le Pen. "Le FN est doublement habile: tous les compliments que fait Florian Philippot embarrassent François Hollande, et le fait que les élus votent le texte délégitimise le Front républicain, explique-t-elle à BFMTV.com. Le FN, qui a toujours du mal à casser le plafond de verre, va désormais pouvoir arguer du fait qu'il a été républicain puisqu'il a voté une loi de la majorité".
"Hollande, je n'en ai rien à faire!"
Amère, Marie-Noëlle Lienemann ne cache pas sa colère contre François Hollande: "il faut ressortir les vidéos de lui qui disait, après le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, que c'était une remise en cause du droit du sol!" Et à ceux qui arguent du fait que les choses ont changé, la sénatrice rétorque que "c'était prévisible, au moins depuis le 11-Septembre".
Mais que faire, et comment François Hollande peut-il répondre? Voilà qui n'est pas du ressort de la sénatrice. "Qu'ils prennent leurs responsabilités face à l'Histoire! François Hollande, je n'en ai rien à faire. Je ne suis pas hollandaise, je suis socialiste". Les débats commenceront le 3 février. Au Parlement, l'ambiance promet d'être explosive.
BFM TV
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Zemmour condamné ou la tentation autoritaire du multiculturalisme
Éric Zemmour vient de se faire condamner pour incitation à la haine raciale et religieuse. Immédiatement, ses nombreux ennemis ont célébré: enfin, le vilain essayiste sera reconnu à la manière d’un délinquant dangereux par les Français. Ce sera à nouveau l’occasion de chercher à le congédier de l’espace public, en accusant ses employeurs d’avoir à leur service un propagateur de haine, un polémiste ignoble qui ne devrait pas avoir accès à de grandes tribunes. Ce ne sera pas la première fois, ni la dernière. L’occasion est belle pour tenter d’en finir avec celui qui est devenu le diable de la gauche multiculturaliste française.
Revenons sur les propos sanctionnés de Zemmour. Ils se résument aisément: il craint que la France ne bascule, tôt ou tard, dans la guerre civile. Cette dernière est peut-être même déjà commencée, sans qu’on n’ose la nommer. On se contente de traiter comme des faits divers ou comme des événements isolés les tensions intercommunautaires qui témoignent d’une implosion du pays. L’immigration massive a créé un nouveau peuple et qu’on le veuille ou non, le continent européen sera probablement témoin d’affrontements significatifs dans les années à venir. En fait, l’immigration massive aura représenté un suicide identitaire pour l’Europe.
Posons les choses simplement: on peut être en accord avec Zemmour et le voir comme un homme éclairé et courageux, tout comme on peut être en désaccord avec lui et l’accuser de catastrophisme et dans ce cas, on lui répondra vertement. Mais en quoi ses propos devraient-ils tomber sous le coup de la loi? En quoi devrait-il être interdit d’être pessimiste quant à l’avenir des sociétés occidentales? Le pessimisme devrait-il tomber juridiquement interdit? Redouter un péril et l’annoncer, est-ce le souhaiter? À moins qu’il ne faille prophétiser un avenir radieux pour être le bienvenu dans l’espace public et mériter le titre d’interlocuteur respectable?
Bizarrement, c’est peut-être de cela dont il s’agit. L’idéologie multiculturaliste au pouvoir dans toutes les sociétés occidentales a quelque chose d’une religion politique qui suscite un fanatisme idéologique inquiétant chez ses promoteurs: elle distingue le monde d’avant la révélation diversitaire et celui d’après. Avant, le monde était marqué par des discriminations nombreuses et des exclusions détestables. C’était l’époque de la grande noirceur identitaire, où l’identité nationale justifiait une homogénéité autoritaire au service exclusif de l’homme blanc hétérosexuel. La conscience collective officielle en Occident est traversée par ce fantasme, d’autant qu’il est souvent au cœur des programmes historiques scolaires.
Le monde d’après la révélation diversitaire serait tout autre. Elle prophétise une société nouvelle, fondée sur la reconnaissance mutuelle des différences sous le signe d’un vivre-ensemble harmonieux. La condition pour que ce monde advienne, toutefois, c’est que les nations occidentales renoncent à se placer chacune au cœur de leur propre pays, et à se proposer comme norme identitaire et culturelle. Il ne doit plus y avoir de distinction entre le citoyen et l’étranger, ce qui du coup, aboli la nécessité pour le second de s’assimiler au premier. C’est l’idée d’un monde enraciné qui doit périr. L’homme nouveau, sans préjugés, verra son règne arriver.
Évidemment, les choses ne se passent pas comme le voudrait la prophétie multiculturelle. Les sociétés européennes éclatent. Une crise majeure se laisse deviner. La contagion islamiste de certaines cités n’en est qu’une facette. L’idéologie multiculturaliste doit traduire ces oppositions dans son logiciel sociologique. On y verra en général une crispation des populations «de souche» qui tarderaient à se convertir à la révélation diversitaire. En un mot, la France serait coupable de ses malheurs. Son crime? Ne pas se considérer comme une page blanche et vouloir conserver son héritage historique et sa culture. Cette crispation engendrerait différentes phobies qu’il faudrait combattre politiquement et peut-être même pénaliser juridiquement.
La formule revient souvent: la liberté d’expression ne devrait pas être celle de prêcher la haine, de stigmatiser certaines communautés ou de critiquer certaines religions. Mais la définition de la haine et des phobies est aussi imprécise qu’étendue. D’ailleurs, on assiste à une extension du domaine de l’interdit. C’est peut-être inévitable: au rythme où le nouveau monde s’installe, il tolère de moins en moins ce qui lui rappelle le monde ancien et ceux qui persistent à s’y vouloir fidèles. C’est le paradoxe progressiste: plus il suscite des résistances dans la population, plus il croit devoir se radicaliser. Plus la dissidence idéologique sera forte, et plus il faudra la réprimer.
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Corse : retour sur quatre jours de tensions à Ajaccio
Le calme semble être revenu lundi 28 décembre à Ajaccio, après plusieurs jours de fortes tensions, débutées le jeudi 24 décembre après l’agression de pompiers dans le quartier des Jardins de l’Empereur.
Agression de pompiers, incidents xénophobes : chronologie de quatre jours de friction
A la veille de Noël, des actes de vandalisme sont enregistrés dans le quartier des Jardins de l’Empereur, à Ajaccio. Selon la préfecture, les forces de l’ordre et les services municipaux enlèvent ce jour-là préventivement 400 palettes de bois, une tonne de pneumatiques et un engin incendiaire.
Manifestation à Ajaccio, le samedi 26 décembre. YANNICK GRAZIANI / AFP
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, des pompiers, appelés pour un incendie, tombent en fait dans un guet-apens et sont pris à partie par des dizaines de personnes encagoulées. Ils sont visés à deux reprises par des jets de projectiles – pierres, parpaings, barres de fer, battes de baseball, selon le témoignage d’un des pompiers. Les agresseurs parviennent à briser des vitres du camion, dont deux occupants sont légèrement blessés, ainsi qu’un policier venu rétablir l’ordre.
Vendredi 25, une première manifestation pacifique de soutien aux pompiers et aux policiers rassemble 600 personnes devant la préfecture d’Ajaccio. Mais, en fin de journée, entre 200 et 300 d’entre eux rejoignent le quartier des Jardins de l’Empereur. Scandant pour certains « Arabi fora [les Arabes dehors] ! » ou « On est chez nous ! », les manifestants tentent d’identifier et de retrouver les auteurs de l’agression de la veille. [...]
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Rouen : l’auteur du double meurtre serait un Rwandais condamné pour viol en 2011, qui devait être expulsé il y a plusieurs semaines…
Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre, Julien Tesquet, 31 ans, et Elise Fauvel, 24 ans, sont morts étranglés à Rouen. La jeune femme, originaire de Dieppe, a également été violée. Moins de dix jours après ce double meurtre, la Police judiciaire a placé un suspect en garde à vue ce mardi matin. L’homme, un Rwandais de 34 ans, est sorti du centre pénitentiaire du Havre il y a trois semaines. En 2011, il avait été condamné à huit années de prison pour viol par la Cour d’assises de la Seine-Maritime. Son ADN correspond à celui retrouvé sur la scène de crime.
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2016 : les responsables économiques allemands craignent l’explosion de l’Europe
"L’année prochaine sera l’année du destin", lance Ulrich Grillo, président du Syndicat fédéral de l’industrie (BDI).
Les présidents des syndicats économiques les plus importants d’Allemagne avertissent, dans une enquête de l’agence Reuters, que si le projet d’une Europe commune devait se fracasser sur les égoïsmes nationaux, ce serait la fin de la prospérité, du succès économique ainsi que de la sécurité.
« L’année prochaine sera l’année du destin », lance Ulrich Grillo, président du Syndicat fédéral de l’industrie (BDI). « Je me fais beaucoup de soucis pour l’avenir de l’Union européenne. En cette période, où la solidarité et la coopération sont indispensables, je vois une augmentation du retour à l’isolement et la constitution de “cercles défensifs”. » Le nationalisme n’a jamais mené à la prospérité, mais à plus d’instabilité économique. Le président du syndicat des artisans, Hans Peter Wollseifer, confirme : « L’Europe se met elle-même en danger. Si jamais les pays européens persistent à penser “petits États” et refusent la solidarité, nous allons tout perdre. Cette attitude met en danger tous les acquis de ces dernières décennies. J’appelle de mes vœux un symbole fort pour l’unité de l’Europe. » -
SOS Chrétiens d’Orient : « Nous apportons un message d’espoir et de paix »
Quatre jeunes hommes et femmes de SOS Chrétiens sont depuis quelques jours au Liban, en Syrie et en Jordanie pour soutenir les populations locales, en particulier les réfugiés chrétiens qui ont fui les combats de l’État islamique. Ils ont confié à Charlotte d’Ornellas le sens de leur mission et leurs actions concrètes sur le terrain. Un témoignage brut, poignant et sincère.
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Corse : la République molle
Se rendent-ils compte que « ça n’imprime plus », c’est-à-dire que leurs propos péremptoires, déclarations solennelles et autres mâles attitudes ne rencontrent que l’incrédulité de leurs auditeurs ou au mieux l’ironie ? « Ils », ce sont les princes qui nous gouvernent. Ecoutons-les commenter les événements dont la Corse a été le théâtre ces derniers jours. Valls : « l’agression contre la police et les pompiers, tout comme le saccage de la mosquée sont inacceptables ». Que faire ? Le premier ministre a la réponse : « Respect de la loi républicaine ». C’est simple, il suffisait d’y penser, frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. Il suffit en effet que la loi républicaine soit respectée pour qu’elle ne soit pas violée et qu’en conséquence les pompiers ne soient pas lapidés et que la « mosquée » demeure intacte. A l’Elysée, on est sur la même longueur d’ondes : « Respect de la loi et respect de l’ordre public. » Du côté du ministre de l’Intérieur, on assure que, c’est promis « La lumière sera faite, les auteurs en répondront, ainsi sont nos règles de droit et vie commune. »
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