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insécurité - Page 788

  • Pédophilie : la presse de gauche amnésique ?

    Libération publiait, mardi, un article au vitriol dénonçant, à juste titre, les actes pédophiles ô combien honteux d’une minorité de prêtres catholiques et la non moins honteuse couverture qui leur aurait été offerte – la justice n’a pas statué – par le cardinal Barbarin.
    À la lecture de cet article, on est néanmoins en droit de se demander si les journalistes, et en particulier ceux de la presse subventionnée aux ordres du Parti socialiste, souffrent d’amnésie ou se moquent ostensiblement de leurs lecteurs toujours moins nombreux.
    En effet, il y a de quoi rester pantois devant l’impunité d’une certaine caste d’intouchables, celle des intellectuels de gauche. Spécifiquement face au crime terrible qu’est la pédophilie, peut-être le pire d’entre tous. Nombre d’entre eux ont, par le passé, franchi la ligne rouge en assouvissant et en assumant ouvertement leurs plus abjectes pulsions sans jamais être inquiétés par la justice ni freinés dans leurs carrières respectives.
    Revenons sur les faits, au hasard de ma connaissance, qui bien entendu est loin, très loin d’être exhaustive.
    En 1977, trois inculpés pour attentat à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans (excusez du peu) croupissent à la place qui est la leur, à savoir en prison, et ce depuis trois ans. Un certain nombre de personnages, parmi lesquels Guy Hocquenghem, Patrice Chéreau, Philippe Sollers et Gabriel Matzneff, de grands penseurs français, mais aussi Jack Lang, Bernard Kouchner, ex-ministres de la République, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, deux philosophes portés au pinacle pour leurs combats ainsi que leurs écrits, signent une tribune de soutien dans Le Monde, parue le 26 janvier 1977 sous le titre « Trois ans de prison pour des caresses et un baiser, ça suffit ! »
    Quelques temps plus tard, Libération publie un long papier titré « Apprenons l’amour à nos enfants », à l’illustration tristement non équivoque. Je me garderai bien de la publier ici, mais grâce à notre ami Google, elle demeure assez simple à retrouver pour ceux qui auraient la curiosité et le courage de chercher.
    On verra aussi, au début des années 80, le même journal Libération donner la parole à un certain Jacques Dugué, pédophile notoire arrêté un peu plus tard dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine (là encore, excusez du peu), et militer ouvertement pour la sexualisation des enfants à travers des articles de son fondateur Serge July, qui défendait l’idée que l’on puisse aimer des enfants physiquement. Bien entendu, quiconque se permettra d’émettre la moindre critique quant à la morale douteuse de telles pratiques sera aussitôt accusé d’être réactionnaire. Déjà, à l’époque, les vieilles méthodes de terrorisme intellectuel étaient utilisées.
    Évidemment, il ne faudrait pas omettre l’inénarrable Daniel Cohn-Bendit, dit Dany le rouge, chef de file des Verts et député européen, qui se vante à travers son livre Le Grand Bazar se faire ouvrir la braguette et chatouiller par des enfants, et d’en être tout excité.
    Tout cela est passé de mode vers la seconde moitié des années 80. Probablement le monde n’était-il pas prêt, que voulez-vous : les « réacs » et les « bourgeois » avaient triomphé pour cette fois. Néanmoins, le mal était fait. Et comme je le disais plus haut, aucun de ces individus n’a été inquiété. Pire encore : tous ont été érigés en « grands » de leur époque et ont occupé, voire occupent encore, les plus hautes fonctions politico-médiatiques et dispensent à tout va leurs vérités absolues et autres leçons de morale comme si de rien n’était.

    Jérémie Massart - Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVlkEAyplERTijyfJ.shtml

  • Réminiscences algériennes

    A bien des égards, la guerre d'Algérie, ressassée encore par certains, littéralement oubliée et ignorée par beaucoup, porte en elle certains germes permettant de comprendre la situation française d'aujourd'hui. Avec quelques camarades, nous évoquions récemment ce tropisme lourd : la résolution d'un conflit véhicule souvent en elle les ferments du prochain… Les exemples ne manquent guère, surtout pour nous, Français. 1871 donne 1914 et 1918 donne 1939.

    Il est judicieux d'évoquer l'Algérie en ces heures. La situation de ce pays, rarement évoquée par les médias français, est absolument catastrophique. Un chômage de masse (plus de 30% chez les très nombreux jeunes, « officiellement ») implique un niveau de dépenses sociales très important visant à acheter la paix intérieure. Or le pays ne vit que de deux mamelles : le pétrole et le surtout le gaz. L'économie algérienne n'est aucunement diversifiée (les exportations d'hydrocarbures représentent plus de 30% du PIB et plus de 60 % des recettes de l’État) et l’effondrement récent des cours du brut (qui est déjà en train d'anéantir littéralement certains États tels que le Venezuela ou encore l'Azerbaïdjan) provoque la fonte des réserves de change algériennes. Résultat : de nombreux produits ne sont plus importés en Algérie depuis plusieurs semaines. La priorité est donnée aux biens de première nécessité (nourritures, médicaments, etc.). Au rythme actuel, le compte à rebours court jusqu'à la fin de l'été 2016 quant à l'épuisement total des réserves de change et donc l'arrêt des transactions avec l'extérieur et des destructions économiques irrémédiables. Cela provoquerait une implosion sociale de grande envergure, voir même une chute de l’État.

    A l'heure où l'ensemble du monde arabo-musulman est parcouru de soubresauts violent, cela ne laisse rien présager de bon. Imaginons un instant un scénario à la libyenne ou à la syrienne pour l'Algérie dans les prochains mois. Où iraient les centaines de milliers de « réfugiés » algériens ? Vous connaissez déjà la réponse, chaque Algérien possédant au moins un membre de son cercle familial en France…

    Cela pose naturellement la question de cette relation « spéciale » qu'entretiennent la France et l'Algérie depuis 1830 et plus largement avec l'ensemble du Maghreb. C'est cette relation spéciale qui explique la présence en France de millions de Maghrébins (dont le chiffrage est toujours complexe aujourd'hui), population accumulée progressivement tout au long de la seconde moitié du vingtième siècle et qui constitue aujourd'hui une véritable tête de pont au profit des grands flux à venir. En effet, ces populations arrivées de manière « diffuses » (via l’immigration de travail, le regroupement familial et les naissances in situ) ne représentent rien en comparaison des masses qui se préparent à la grande transhumance vers le nord...

    Décidément, le « problème algérien » n'est pas prêt de prendre fin… La fameuse guerre d'Algérie, dans laquelle nombre de nos prédécesseurs dans le combat pour la France et l'Europe avaient pris part, avait mis en avant nombres d'éléments qu'il serait bon de se rappeler aujourd'hui : la prise de conscience identitaire face à l'altérité, le rôle des forces de l'ordre et des services de renseignement, la place de l'Armée dans la société, l'intervention de la sphère politique, le combat dissident, etc.
    Il est surprenant de retrouver, pas loin de 60 ans après, des acteurs que l'on avait déjà vu à l’œuvre « en ce temps là ».

    Jacques Thomas pour le C.N.C.

     

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • ls s’apprêtaient à frapper Paris

    8569-Chard.jpg

    (Présent 8569)

    8569-Une.jpgQuatre islamistes soupçonnés de préparer un attentat imminent ont été interpellés mercredi en région parisienne par la DGSI. Ils avaient le projet de frapper Paris.
    Trois hommes et une femme, tous fichés S pour leur appartenance à l’islam radical, ont été arrêtés à l’aube dans deux arrondissements parisiens et en Seine-Saint-Denis. Parmi eux, Youssef E., un islamiste franco-marocain de 28 ans déjà bien connu des services antiterroristes. Il avait été intercepté avec deux complices en 2012 à l’aéroport de Saint-Étienne alors qu’il s’apprêtait à partir faire le djihad en Syrie.

    Condamné à cinq ans de prison en 2014 pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », il avait été libéré en octobre dernier ! Ce qui lui a permis de préparer son djihad chez nous. Il était assigné à résidence depuis les attentats de novembre. Sa compagne ainsi que deux frères français d’origine turque, Aytac et Ercan B., ont été arrêtés avec lui.

    Fan de Ben Laden et Merah

    Lors des perquisitions, une cartouche de kalachnikov et un pistolet d’alarme ont été retrouvés. C’est surtout le matériel informatique que les enquêteurs sont en train d’étudier qui pourrait contenir d’autres éléments de preuve.

    « On ne peut pas parler d’action imminente tant que les auditions n’ont pas été terminées », a tenu à nuancer le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. C’est vrai que la nuance, c’est très important.
    Surtout quand on se souvient du profil nuancé de Youssef E. lors de son procès en 2014. Il avait déclaré que son objectif était de « nouer des contacts » en Syrie pour « s’entraîner au maniement des armes » : « J’ai jamais été radical. Je pratique ce qu’il y a à pratiquer. Je sais pas c’est quoi le fondamentalisme » (sic), avait expliqué ce bon père de famille, papa d’une petite fille prénommée djihad.
    Surnommé « l’émir » il n’avait pas caché lors des audiences son admiration pour Oussama Ben Laden et Mohamed Merah. Voilà le genre de salopard que l’on garde complaisamment au chaud (et en liberté) chez nous. On peut s’étonner après que « le niveau de la menace reste très élevé » comme l’a confirmé François Hollande mercredi soir.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Fusillade à Bruxelles dans le cadre de l’enquête sur les attentats islamistes de Paris

    Une enquête liée aux attentats du 13 novembre à Paris a provoqué une fusillade au fusil à pompe et à la kalachnikov et l’assaut d’un appartement, mardi, dans la capitale belge. Quatre policiers, dont une Française, ont été blessés. L’homme abattu a été identifié ce matin comme étant Mohamed Belkaid, un Algérien en séjour illégal, condamné pour des faits mineurs en 2014, et qui ne figurait pas dans les fichiers des services antiterroristes. Il ne s’agit donc ni de Salah Abdeslam ni de trois autres hommes recherchés dans le cadre des enquêtes sur les attentats de Paris. Deux complices seraient en fuite, selon les médias belges.

    http://fr.novopress.info/

     

  • JT du Mercredi 16 Mars 2016 : Terrorisme / Coup de filet percé en Belgique

  • Pédophilie : et si Manuel Valls commençait par balayer devant sa porte ?

    Mardi, Manuel Valls a demandé au cardinal Barbarin, qui fait l’objet d’une plainte pour « non-dénonciation de faits pédophiles », de « prendre ses responsabilités » : « Je respecte la présomption d’innocence. Je ne suis pas juge », cependant, « j’attends non seulement des paroles mais aussi des actes ».

    De fortes paroles. Qu’on lui recommande de s’appliquer d’abord à lui-même.

    Nous aussi, nous attendons non seulement des paroles mais des actes. Il dit qu’il respecte la présomption d’innocence ? Qu’il le fasse ! En se taisant. Et en laissant la justice suivre son cours, en dehors de tout contexte cinématographique, médiatique, idéologique.

    Nous aussi, nous attendons qu’il prenne ses responsabilités de chef du gouvernement.

    Qui n’est plus un militant socialiste goguenard pour lequel l’Église est une cible facile en même temps qu’horripilante, comme tous les boucs émissaires courbant l’échine sans répondre – la littérature en est truffée -, qu’ils soient femme battue, esclave noir ou enfant du placard.

    Qui ferait bien de commencer par balayer devant sa porte. Il veut parler de pédophilie ? Parlons-en.

    Il y a un an, en mars 2015, éclatait le scandale de l’école de Villefontaine dans l’Isère – où le nouveau directeur, qui était aussi instituteur, a avoué avoir violé des fillettes de CP : il est apparu qu’il avait été condamné en 2008, pour possession d’images pédopornographiques, sans que cela n’empêche sa promotion – et aussi celui du professeur d’EPS d’Orgères, près de Rennes, dont l’ex-compagne avait alerté sans succès le ministère.

    Il ne s’agit pas de faire un concours sordide. Ni de minimiser les faits. « C’est encore plus horrible quand c’est fait par un prêtre », a affirmé Mgr Barbarin. Et les catholiques, dont je suis, partagent son avis, pour mille raisons, dont l’une, bien égoïste, est que leurs enfants sont les premiers concernés, et une autre encore que les coupables ne peuvent ignorer ces paroles de l’Évangile :

     Si quelqu’un scandalisait l’un de ces petits enfants qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et que l’on jette au fond de la mer. »

    Il ne s’agit pas non plus d’exonérer sans savoir Mgr Barbarin – on ne peut reprocher à Manuel Valls de se substituer à la justice et l’imiter – mais de faire montre d’un minimum d’équité : Manuel Valls a-t-il demandé à l’inspectrice, à Najat-Vallaud-Belkacem ou à tout autre échelon de la chaîne hiérarchique de l’Éducation nationale de démissionner ? La protection des écoliers du « public » importerait-elle moins que celle des scouts catholiques ?

    Rappelons que les derniers « attouchements » dans l’affaire lyonnaise ont eu lieu en 1991, soit 11 ans avant que Mgr Barbarin ne soit nommé archevêque, 17 ans avant qu’il n’en soit informé par la rumeur publique.

    Si l’on veut remonter en arrière, remontons ! Mais pour tout le monde. Dans un article de 2001 intitulé « École, le tableau noir de la pédophilie », Libération parle de « culture de l’étouffement » jusqu’à la fin des années 90, quand « le combat laïque était vif » et l’école publique préférait « tenir secrètes ses mauvaises histoires » en « refilant le mistigri » – entendez en mutant le problème. Et le papier fourmille d’exemples.

    On le sait, le célibat des prêtres dans ce monde libertaire est une anomalie. Suscite tous les fantasmes. Il faut mettre les curés sur un bûcher, comme on brûlait, dit-on, les roux. Que des études anglo-saxonnes, comme celle du professeur Thomas Plante de Stanford, montrent que les prêtres sont statistiquement deux à quatre fois moins concernés que la population masculine en général par la pédophilie importe peu. On connaît le comique de répétition. Il y a aussi la vérité de répétition.

    À force d’entendre bruisser côte à côte les mots « prêtre » et « pédophile », ils finiront bien par former pléonasme, n’est-ce pas ?

    Source

    http://www.altermedia.info/france-belgique/bvoltaire/pedophilie-et-si-manuel-valls-commencait-par-balayer-devant-sa-porte_155840.html#more-155840

  • Ce que cache le lynchage « médiatico-idéologique » du cardinal Barbarin.

    A l’heure , ou après l’affaire de Villefontaine, on s’aperçoit que des enseignants pédophiles déjà condamnés continuent d’exercer auprès de mineurs et que l’Education Nationale a décidé d’étudier 900.000 casiers judiciaires , voilà qu’une affaire vieille de 20 ans refait curieusement surface contre un cardinal très populaire au sein de l’Eglise française et très volontaire dans sa lutte contre le mariage homosexuel..

    Pourtant , ce n’était pas contre l’Eglise que Christophe Barbier journaliste de l’Express, exprimait ainsi son dégout en avril 2015 : « Des enseignants ou des directeurs d’école qu’un rectorat se contente de muter quand il y a des soupçons ou des rumeurs, des condamnations que l’administration escamote, des parcours erratiques que les hiérarchies trouvent normaux… Quand un enfant est violé, le malaise s’installe dans la civilisation ; quand il apparaît que le système fait preuve d’une passivité coupable, sinon complice, et l’Etat, d’une cécité catastrophique, sinon criminelle, c’est la nausée qui monte »

    Mais, au-delà de ces faits de société, il y a des choix purement idéologiques que Zemmour dénonçait encore récemment et qui laissent à penser que l’Etat souhaite s’accaparer l’éducation de nos enfants jugés par lui, victimes de leurs parents réactionnaires avec le dispositif « ligne Azur » en demandant notamment à des enfants dès l’âge de 11 ans quelles sont leurs pratiques sexuelles.

    Dans une lettre du 4 janvier 2013 adressée aux « rectrices et recteurs », M. Peillon, alors ministre de l’Éducation nationale, nous faisait savoir que dans la mesure où nos mentalités lui déplaisaient, il se proposait de les changer en s’appuyant sur la jeunesse par l’intermédiaire, entre autres, du dispositif « Ligne Azur ».[....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ce-que-cache-le-lynchage-mediatico

  • Syrie : le joueur d’échecs

    En prenant ses distances, Moscou dissipe les soupçons et les accusations.

    Objectifs atteints ? Il y a cinq mois, l’immixtion spectaculaire de la Russie dans le conflit syrien faisait penser à celle d’un médecin, ou d’un chirurgien, appelé trop tard au chevet d’un malade condamné. À bout de force, à bout de souffle, exsangue, le régime syrien, abandonné à son sort par les Occidentaux comme par ses voisins sunnites, chancelait sur des bases progressivement rétrécies. En dépit de l’engagement à leur côté des volontaires du Hezbollah et de leurs alliés iraniens, les forces gouvernementales cédaient peu à peu du terrain. Le pouvoir de Bachar el-Assad tendait à se circonscrire aux dernières grandes villes qu’il tenait tant bien que mal. Le réduit alaouite même, autour de Lattaquié et de Tartous, n’était plus sûr. La fin, inéluctable, semblait proche.

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  • Les Sans-nation et les Sans-peuple

    Il y a un extraordinaire paradoxe derrière la violence du débat sur la déchéance de nationalité que nous avons connu ces dernières semaines. On s’inquiète d’éventuels apatrides et on en affriquée tous les jours. Et treize à la douzaine.

    Le principal problème des sociétés européennes d'aujourd'hui, qui sont multi-culturelles de fait, c'est qu'un grand nombre des habitants qui composent ces États n'ont plus l'impression de faire partie d'un peuple et ne savent pas ce qu'est une nation. L'exemple vient de haut : depuis vingt ans, la l’hyper class internationale a pris l'habitude de considérer que ce qui se rapporte aux patries européennes est dérisoire et que n'existe au fond que la grande Europe, où les meilleurs, ceux qui ont réussi, sont avant tout des cosmopolites, des citoyens du monde, des Sans-nation et des Sans peuple.

    Certes, il y a eu quelques recrudescences imprévues du patriotisme, recrudescences particulièrement sensibles depuis les attentats de 2015. Le vote Front national est en lui-même un symptôme de ce que la Grande nation, comme on disait au XIXe siècle, ne veut pas mourir, sans fleurs ni couronnes, étouffée petit à petit par la réglementation bruxelloise. Si on met en route la machine à remonter le temps, il faut reconnaître que, malgré de tonitruantes déclarations contraires, c'est sous Nicolas Sarkozy, à l'époque où l'on avait cru bon de créer un ministère de l'identité nationale que cette identité nationale a été le plus mal comprise. Eric Besson, ex-socialiste, rallié à celui que l’on appelait « l'hyperprésident », avait déclaré à La Courneuve, au nom sans doute de ceux de sa caste : « La France n 'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c 'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a qu'une France de métissage ». À la recherche de son identité, la France, par la voix d'un ministre chargé administrativement de cette identité, déclarait qu'elle n'était pas un peuple (il a fallu un ex-socialiste pour déclarer que le peuple n'existait pas), qu'elle n'était pas une langue (ne va-t-on pas tous parler anglais ?), qu'elle n'était pas une religion (il a suffi d'un siècle pour détruire le catholicisme français), qu'elle n'était pas un territoire, doué d'une âme prégnante, mais juste un espace, un hexagone... Le Français était l'inverse de tout cela, aucune identité d'origine ; il devait se considérer comme toujours déjà métissé. Son identité, voulait-on lui expliquer, c'est le mélange. Et l'agent du Mélange, c'est l'État, en particulier parce qu'il peut redistribuer à tous l'argent de ceux qui produisent et de ceux qui font.

    Cette perspective purement étatique est structurellement la nôtre. Eric Besson ne s'est pas trompé, même si, à l'époque, il avait éprouvé le besoin de faire un mea culpa après avoir offert cette page trop vraie au public. En réalité, il avait tout compris... Il avait dit, il avait avoué non pas ce que nous sommes mais ce que l'on veut faire de nous, à force dérègles, de normes et d'absence de transmission.

    Ce que l'on peut en conclure pour notre sujet ? La question de la déchéance de nationalité n'a aucun intérêt. Elle est plus formelle que réelle, plus juridique que vraiment identitaire. La question qui se pose n'est pas celle de savoir si l’on peut et si l'on doit déchoir de la nationalité française tel djihadiste qui n'a jamais eu la culture française et qui n'est français que pour l'administration internationale. La question c'est qu'en France nous sommes de plus en plus nombreux à vivre concrètement sans patrie. Il n'y a plus de références communes. Il n'y a plus de mœurs communes. La vie commune est constituée par une réglementation commune (réglementation scolaire, routière ou fiscale), que des consommateurs tous identiques, et donc idéalement

    déchus de leur identité, doivent respecter sous peine d'amende. Notre identité nationale, c'est en vivant dans cette société sans entrailles que nous en sommes déchus. Nous sommes déchus de notre culture commune, de notre foi commune,de notre langue commune (puisque l'État, par le biais de la réforme de l'orthographe veut se saisir de la langue). Nous sommes déchus aussi de notre mémoire commune, l'histoire n'existant plus que sous la férule de l'État enseignant. Si de plus nous étions, pour une raison ou une autre, juridiquement déchu de notre nationalité, ce serait bien l'occasion de parler de double peine.

    Mais je ne veux pas non plus verser dans le pessimisme le plus noir. Il est bien évident que cette situation difficile a son revers : ceux qui ont conscience d'appartenir à un peuple, quelle que soit leur origine, peuvent devenir français par la conscience, aujourd'hui comme avant-hier et sans doute mieux qu'hier. Comme dit le pape François, à l'époque archevêque de Buenos Aires : « La patrie est un don et la nation un devoir ». Et dans son premier entretien aux revues jésuites du monde en 2013, il explique ; « L'appartenance à un peuple a une forte valeur théologique. Dieu dans l'histoire du salut a sauvé un peuple. Il n'y a pas d'identité pleine et entière sans appartenance à un peuple ». Cette appartenance allait sans dire jusqu'ici. Aujourd'hui elle est devenue une tâche exaltante, un devoir sacré.

    Abbé G. de Tanoüarn monde&vie  24 février 2016

  • Immigration : 3 militants de Génération Identitaire condamnés à de la prison ferme

    6a00d83451619c69e201b8d1aeb2a3970c.pngSamedi dernier, 80 militants de Génération identitaire bloquaient des ponts à Calais. Lors de l'intervention des forces de l'ordre, ils se sont allongés sur les ponts en attendant d'être délogés. Ce qui a été fait, mais la police de Bernard Cazeneuve a voulu réprimer ces militants. Génération Identitaire dénonce le 2 poids 2 mesures du régime socialiste : "Suite à l’action de Calais où Génération Identitaire a occupé trois ponts afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins,trois de nos militants ont été condamnés à trois mois de prison ferme et à des amendes pour « faits de rébellion ». Heureusement, le juge n’a ordonné aucun mandat de dépôt, les militants identitaires dormiront donc auprès des leurs ce soir.

    Cette action symbolique a duré deux heures, avant que les forces de l’ordre ne délogent violemment nos militants. Au sol et non-violents, ces derniers ont été durement matraqués et gazés comme le prouvent les vidéos que nous avons publiées. Un policier a même avoué devant le tribunal avoir mis deux coups au visage d’un militant pendant son transport vers le commissariat.

    La sévérité de la justice socialiste contraste fortement avec sa clémence pour les casseurs d’extrême-gauche et les immigrés clandestins qui font tant souffrir Calais depuis des années."

    Michel Janva