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L’incursion ukrainienne en territoire russe aura temporairement boosté le moral des forces armées ukrainiennes et régalé les médias de l’occident otanien. Elle aura eu au moins trois effets dommageables pour la partie kiévienne.
• Elle aura détourné des forces importantes du front Est (celui du Donbass) et permis aux forces russes d’y accélérer leur progression sans changer leurs objectifs et leur dispositif.
Quelques points qu’il ne faut pas perdre de vue : tout à fait d’accord avec Franck sur le fond des points notés, l’essentiel n’est pas dans les péripéties de la guerre et la manière dont la propagande exploite au maximum ce qu’elle tend à présenter comme un retournement en faveur de l’Ukraine. Cette propagande enthousiaste ose de plus en plus avouer que, comme le dit Franck Marsal, c’est une opération de l’OTAN et des États-Unis. Si l’euphorie des plateaux se poursuit, bientôt on osera en tant que Français revendiquer notre part. Une opération préparée de longue date avec des moyens nécessaires, cela signifie que les faucons l’ont emporté et si l’on donnait dans le psychologique le vieux et belliciste Biden, son équipe partout choisit l’escalade à commencer au Moyen Orient mais aussi avec les Philippines.
En quoi cette opération joue-t-elle face à ce qui se passe entre Israël et l’IRAN, en tous les cas elle a un rôle dans le désarroi des campagnes électorales et du mécontentement populaire. Partout face à la crise du dollar, à la perte d’hégémonie, les masques tombent y compris au Mali, au Venezuela. La Chine le sait et la relation avec la Corée du nord est un autre fer au feu même si jusqu’au bout, elle empêche la guerre en jouant de ses atouts économiques. Mais cette opération et c’est là le point essentiel de la démonstration de Franck est très inquiétante parce que visiblement l’OTAN est entrée en guerre sur le territoire d’une puissance nucléaire. Cela dit je ne partage pas sa confiance dans les capacités de l’OTAN ni même celle de l’armée américaine qui n’a, à ce jour, gagné aucune guerre mais a causé des massacres et des ruines énormes. Il faut sortir du prisme français encore plus que ce Franck ne le fait. Les Russes n’ont pas peur mais ils disent tous : maintenant nous sommes devant une autre guerre et c’est ça qui se joue partout. Si nos camardes du KPRF manifestent devant les bâtiments des institutions européennes, s’ils en appellent à nous antifascistes européens c’est parce qu’ils savent depuis des années où tout cela mène. L’incursion, le jeu de com n’ont de l’importance que par rapport à ce contexte et c’est là-dessus qu’il importe de se réveiller. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Laurent Vinatier, 47 ans, citoyen français accusé en Russie d’avoir ignoré ses obligations d’agent étranger, risque jusqu’à 5 ans de prison. L’enquête est terminée et l’affaire est prête pour le tribunal.
La Commission d’enquête de Moscou a conclu son investigation sur Laurent Vinatier, un citoyen français accusé en Russie de ne pas avoir respecté ses obligations en tant qu’agent étranger. Selon le service de presse du département, l’affaire est désormais prête à être jugée.
12 000 militaires des forces armées ukrainiennes sont entrés sur le territoire de la région de Koursk, dont de nombreux étrangers, a déclaré le chef adjoint de la direction militaro-politique principale des forces armées russes, commandant des forces spéciales d’Akhmat, le général de division Apty Alaudinov.
En Europe, le déploiement du programme de défense - le projet de bouclier antimissile européen (ESSI), qui profitera des technologies américaines et israéliennes, lancé en septembre 2022 à l'initiative et sous les auspices de l'Allemagne, prend de l'ampleur.
Le 16 juillet, la Suisse a présenté une demande de participation à ce projet militaire. La Belgique, la Bulgarie, l'Estonie, la Finlande, le Royaume-Uni, la Lettonie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Hongrie participent déjà au programme ESSI. France Info soulignait : « il n'aura aucun équipement de fabrication française ».
Alors que les pays occidentaux ressentent un sérieux déclin de leur économie, la Russie, malgré de nombreuses sanctions, affiche une forte croissance. Le magazine britannique faisant autorité, The Economist, écrit à ce sujet. La publication note que cette année, le PIB du pays augmentera de plus de 3 %.
