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international - Page 638

  • Facebook, Apple, Spotify et Youtube censurent le polémiste de droite Alex Jones : la tyrannie en marche

    Alex Jones InfoWars censure Facebook Apple Spotify YoutubeIl est le premier domino à tomber. Le théoricien Alex Jones, homme de droite penchant pour la théorie du complot, vient de subir une censure coordonnée des géants d’internet à trois mois des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Facebook, Apple, Spotify, Youtube viennent de bannir de leurs réseaux les vidéos issues du site InfoWars de l’animateur radio, réalisateur et acteur américain sous prétexte de protéger leur public des « discours de haine ». Sur Youtube, satellite de Google, le canal Alex Jones capitalisait près de 2,5 millions d’abonnés. Un porte-parole d’Apple, qui a censuré Jones d’iTunes et de son application de podcast, affirme que si la compagnie « représente une très large palette d’opinions » c’est seulement « à condition que les gens respectent ceux qui n’ont pas la leur ». A l’évidence, nos quatre géants du contrôle des cerveaux ne répondent pas, eux non plus, à ce critère.

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  • Le « non » de la Tunisie aux centre d’accueil pour migrants

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    La crise migratoire n’affecte pas que l’Europe. Certains pays méditerranéens africains se trouvent eux-aussi confrontés à une vague d’immigration sub-saharienne sans précédent bien qu’ils ne soient qu’une étape de transit pour des ‘migrants’ décidés à rejoindre le Vieux Continent. Il existe en revanche une différence de taille entre eux et elle concerne la gestion des clandestins. Les pays du Nord de l’Afrique ne font pas dans le sentiment : de ‘migrants’ à demeure chez eux ils ne veulent pas !

    La Tunisie et les autres pays de l’Afrique du Nord disent « Non » à l’idée européenne d’implanter les centres d’enregistrement pour ‘migrants’ au-delà des frontières de l’Europe, soit précisément en Afrique méditerranéenne.

    Ainsi la semaine dernière, après avoir recueilli le bateau Sarost 5 avec à son bord une quarantaine d’immigrés, leur avoir fourni de la nourriture et des soins, le ministre des Affaires étrangères tunisien Jhinaoui a insisté sur le fait que cette action humanitaire ne devait pas être perçue comme la voie libre pour ouvrir des centres d’accueil pour ‘migrants’ comme le demande l’Europe :

    « Nous ne voulons pas être un centre d’accueil pour migrants venant de l’Afrique sub-saharienne. »

    « La Tunisie protège ses propres frontières et s’acquitte de ses devoirs de la meilleure façon qui soit. »

    Et si l’Europe prenait, sur cette question de la gestion migratoire, exemple sur la Tunisie…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-non-de-la-tunisie-aux-centre-daccueil-pour-migrants/96265/

  • En Afrique, tout est toujours à recommencer…

    De Bernard Lugan :

    "Alors qu’ils sont inscrits dans la longue durée, les conflits africains sont paradoxalement analysés à travers une trilogie idéologique étroitement contemporaine : « déficit de développement », absence de « bonne gouvernance » et manque de démocratie.

    Prisonniers de ces trois concepts européocentrés, journalistes et « experts » sont incapables de prendre la véritable mesure des crises africaines. Emblématiques à cet égard, les exemples de l’Ituri et du Mali sont étudiés dans ce numéro de l’Afrique Réelle.

    En Ituri, le 13 juillet 2018, l’ONU a dénoncé des « violences barbares » commises, entre autres, par les miliciens Lendu. Quinze ans après l’opération française Artemis (juin à septembre 2003), en dépit de la présence de plusieurs milliers de casques bleus, et après les procès devant la CPI de La Haye de chefs miliciens impliqués dans les massacres des années 2000, tout a donc recommencé…

    Comment aurait-il d’ailleurs pu en être autrement quand les tueries inter-ethniques y sont d’abord la reprise de mouvements précoloniaux ? La lutte pour les richesses naturelles n’est en effet pas la cause des actuels massacres, mais un facteur aggravant se surimposant à la longue durée historique régionale.

    Voilà donc pourquoi aucun intervenant extérieur ne pourra régler la question de l’Ituri puisque c'est celle des relations séculaires entre les Lendu, les Héma, les Alur et les Bira. Voilà également pourquoi le « remède » électoral y sera sans effet.

    Au Mali, les jihadistes ont perdu leurs sanctuaires sous les coups de boutoir de l’armée française. Contraints de réduire leurs capacités d’action, pourchassés nuit et jour et incapables de lancer des opérations coordonnées d’ampleur notable, il ne leur reste plus que le terrorisme. Ayant échoué à constituer un califat régional, eux qui voulaient dépasser les ethnies, sont tout au contraire contraints d’enraciner leur survie sur elles. Mais, ce faisant, ils ont réveillé les chaînes de solidarités et d’inimitiés séculaires dont ils se trouvent désormais prisonniers…

    A supposer que les jihadistes soient définitivement éliminés, aucune paix durable ne sera pour autant instaurée au Mali puisque le problème de fond, celui de l’incompatibilité nord-sud, n’y sera pas réglé. Tous semblent avoir oublié qu’en 2012, c’est en effet sur la permanence de l’irrédentisme touareg que s’est opportunément greffé l’islamo-jihadisme.

    En Ituri comme au Mali et en bien d’autres parties de l’Afrique, les interventions étrangères sont sans issue. Parce qu'elles ne sont pas en mesure de régler la question de la cohabitation de populations que tout sépare  et qui sont condamnées à vivre ensemble dans des Etats artificiels. Elles peuvent donc éteindre des incendies, mais, comme elles sont incapables de s'attaquer à leurs causes, tout est donc toujours à recommencer..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Turquie. La victoire d’Erdogan et le profil bas de l’Europe

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    Par Michel Lhomme, philosophe, politologue  

    L’islamiste Recep Tayyip Erdogan continuera donc à diriger la République de Turquie. Cela a été décidé par 53 % des électeurs, qui sont allés voter lors d’élections anticipées mais décisives puisqu’elles étaient à la fois présidentielles et législatives. C’était tout de même la sixième fois en cinq ans que les Turcs se rendaient aux urnes.

    Cependant, cette fois, l’enregistrement de la participation (92 %) fut l’un des plus élevés de l’histoire du pays, manifestant clairement que les Turcs veulent être gouvernés et pas par n’importe qui, par Erdogan même si la censure de la presse, l’arrestation et l’intimidation contre de nombreux opposants au quotidien y sont aussi pour quelque chose. Ces élections à répétition ont aussi du bon puisque de nouveaux visages politiques sont apparus comme celui du nationaliste Meral Aksener. Pour sa part, le chef du parti gauchiste et pro-kurde, Selahatin Demirtas, a dû faire campagne derrière les barreaux, alors que le candidat kémaliste du vieux Parti populaire républicain, Muharrem İnce est devenu le nouveau visage de l’espoir des laïcs et des progressistes du pays devenant même le principal adversaire de l’islamiste Erdogan.

    Cependant, il faut bien reconnâitre l’exploit d’Erdogan car ni l’état d’urgence, qui a suivi le coup d’État raté de 2016, ni la crise pour ne pas dire la débâcle économique que traverse le pays – la livre turque a perdu en une année 20% de sa valeur par rapport à l’euro, les prix ont augmenté de 11% en avril ! – n’ont réussi à arrêter le candidat conservateur et nationaliste du Parti Justice et Développement, en coalition avec le Parti d’action nationaliste. Ils ont obtenu tous deux le contrôle du Parlement avec 348 députés sur un total de 600 sièges. Avec un tel soutien et sans même avoir besoin d’un second tour, Erdogan et son exécutif se dirigent vers un exercice totalitaire du pouvoir.

    Mais qui est donc Erdogan ?

    Un garçon qui vendait des beignets salés dans le quartier modeste de Kasimpasa d’Istanbul nous raconte-t-on, un adolescent qui aspirait à retrouver les racines islamiques et ottomanes de son pays et qui dirige le pays depuis 2002 sans interruption. Dans cette nouvelle étape, il assumera, comme le stipule la réforme approuvée en 2017, le contrôle total de l’État et du gouvernement, la figure du Premier ministre n’existant plus. En outre, par ce nouveau mandat, le président ne pourra être convoqué. On ne pourra plus en somme lui poser de questions. Il aura en outre le pouvoir de nommer une grande partie des juges c’est dire qu’Erdogan concentrera à la tête de l’État tous les fils et les ressorts pour gérer le pays à volonté et arriver à réaliser son rêve d’enfant : reconstituer au Proche-Orient l’Empire ottoman.

    L’Europe aura du souci à se faire du côté du Bosphore

    D’autant qu’Erdogan se rêve aussi en « Sultan de l’Europe », maître de la diaspora musulmane et de fait les Turcs de France, d’Allemagne et d’Autriche ont voté massivement pour lui. Élevé sur les rives de la mer Noire, dans la petite ville côtière de Rize, Erdogan n’était pas seulement un vendeur de beignets car fils d’une bonne famille de classe moyenne inférieure, il a grandi à Istanbul, où il a poursuivi ses études dans des écoles islamiques puis de commerce de l’Université de Marmara. Durant ses études, il a rejoint dans une Turquie délétère et vendue dans les années 80 aux affairistes, les jeunes nationalistes islamistes, écoutant avec attention les leçons de Necmettin Erbakan, le premier leader islamiste de la Turquie moderne et éphémère premier ministre de 1996 à 1997, poussé à démissionner par la direction militaire des Loups gris encore kémalistes et laïcs.

    Dans les années quatre-vingt, Erdogan fut élu maire d’Ankara, la capitale, et il était devenu le martyr de l’opposition islamiste turcs pour avoir récité publiquement un poème pan turque de l’idéologue Ziya Gökalp . «Les mosquées sont nos casernes / dômes nos casques / les minarets nos baïonnettes / et les croyants nos soldats ». Ces versets guerriers lui valurent quatre mois de prison. Après on connaît l’histoire, devenant chef de l’Akp, il sera Premier ministre de 2003 jusqu’en 2014, date où il assumera la présidence de la République, titre qu’il détient de nouveau depuis le 24 juin 2018.

    La victoire absolue d’Erdogan et de l’AKP marque un affaiblissement du système de freins et de contrepoids qui existait encore contre la dictature. Il est aussi le résultat de la mise au pas efficace et rude de la presse et des médias en faveur du pouvoir exécutif, qui conduisent finalement à une érosion des pouvoirs démocratiques de la Turquie. Mais les électeurs turcs furent motivés  par un autre argument, celui de la stabilité politique, avec une majorité parlementaire pleinement conforme à l’autorité présidentielle. On ne dira pas la même chose d’élections réalisées sous d’autres cieux avec un taux d’abstentions records alors oui, Erdogan : chapeau !

    En Syrie, la Turquie d’Erdogan s’est en tout cas imposé comme un acteur majeur en se rapprochant, fait étonnant pour un pays membre de l’Otan, de Moscou. Si la Turquie s’est attaqué aux Kurdes d’Afrin, c’était en effet paradoxalement avec le feu vert de la Russie. Après l’avion russe abattu par l’armée turque à la frontière syrienne en novembre 2015, les deux pays se sont réconciliés, se sont rapprochés, et la Turquie entend continuer à être considérée malgré tout comme un interlocuteur incontournable sur la Syrie alors que le conflit syrien semble reprendre en ce début d’été 2018. Lors des discussions sur la mise en place de zones de désescalade en Syrie, la Turquie s’était faite le porte-voix des rebelles. Aussi n’oublions qu’Erdogan doit aussi sa victoire au massacre des civils d’Afrin.

    Une Turquie, néo-ottomane ?

    Ce que révèlent ces événements, c’est que la politique extérieure turque aura été marquée par des revirements et des renversements d’alliances, certains la présentant comme « néo-ottomane », concept pour le moins anachronique et sans consistance car n’aidant pas à comprendre à notre avis le pragmatisme machiavélien du pouvoir. Après les mouvements contestataires du printemps arabe, Ankara avait certes caressé ce rêve de devenir le leader régional, brandissant la carte du sunnisme politique pour installer partout des régimes proches du mouvement des Frères musulmans et la diplomatie turque avait opéré ici un premier aggiornamento conservateur en délaissant sa politique pro-occidentale traditionnelle pour une rhétorique à la fois anti-occidentale, antisémite et pro-islamiste même si ce rêve heurtait de plein fouet la modernité culturelle effective du pays, l’écart immense entre le discours petit bourgeois de province du pouvoir en place et les élites médiatiques du pays, les LGBT turcs d’Istanbul par exemple.

    Erdogan a alors utilisé les ressorts machiavéliens de la dictature, déjoué le coup d’état ”commandité” de son principal adversaire Fethullah Guhlen pour imposer par la force et la censure son modèle islamique autoritaire mais ce fut en même temps l’aveu d’un pathétique échec, celui d’un islam politique turc qui s’était promis de réconcilier après le 11 septembre la religion et les valeurs libérales. En ce sens la victoire d’Erdogan nous concerne aussi.

    Demain soumise selon les prémonitions de Houellebecq, il n’y a aura pas d’Islam du vingt-et-unième modéré si on l’entend comme islam libéralisé. Les gouvernements successifs du Parti de la justice et du développement (AKP) se sont peu à peu éloignés de la promesse salutaire d’un Islam des Lumières en optant pour une ligne musulmane conflictuelle et plus clivante, à la fois pour des raisons électorales — le discours belliqueux et viril vaut bien plus en Turquie que le discours pacifiste — et idéologiques l’objectif d’un islam politique, ottoman dirigé par la Turquie. À travers la sur-« turquisation » et la sur-islamisation de l’histoire ottomane, le pouvoir en place a déclaré en tout cas l’ensemble du Proche-Orient puis, à défaut et a minima la Syrie, comme un hinterland mérité et légitime, s’écartant de fait de l’axe européen.

    Indéniablement, la politique étrangère en dents de scie d’Ankara au Proche-Orient est un facteur supplémentaire de déstabilisation, par la diaspora de l’immigration, la menace de « lâcher » les plus de trois millions de déplacés syriens présents dans son territoire avec celle des djihadistes qui pourraient mettre en péril les villes européennes, et puis aussi par l’ennemi éternel, la Grèce. D’ailleurs, le chantage marche puisque ni l’UE ni même le Conseil de l’Europe dont la Turquie est membre depuis 1949 n’osent élever des protestations sérieuses au sujet de la politique étrangère turque ou des violations constantes des droits humains à l’intérieur de la Turquie.

    Michel Lhomme 06/08/2018

    Source : Metamag

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/turquie-victoire-erdogan-profil-bas-europe/

  • Le sud de la Syrie entièrement reconquis par l’armée

    Analyse d'Antoine de Lacoste :

    "La résistance a cessé dans le sud de la Syrie. Les trois provinces de Deraa, Qouneitra et Soueïda ont été entièrement reconquises par l’armée et cette victoire est une étape importante dans cette guerre qui ravage la Syrie depuis sept ans.

    La dernière poche islamiste était tenue par Daech à proximité du plateau du Golan. C’est à cause d’elle que d’autres combattants de l’État islamique venus de l’est avaient lancé un raid spectaculaire contre des villages druzes la semaine dernière, faisant plus de 250 morts. Surtout, une quarantaine de femmes et d’enfants ont été emmenés en otages afin de servir de monnaie d’échange.

    Mais Russes et Syriens ont refusé toute négociation et la reconquête s’est achevée par la mort ou la fuite de centaines de combattants de Daech.

    Un incident important s’est produit au cours de cette fuite : sept islamistes ont escaladé le plateau du Golan vers la frontière israélienne. Très vite repérés, ils ont été aussitôt abattus par des tirs de missiles de l’aviation de l’État hébreu. Ils étaient armés de fusils d’assaut, de grenades et de ceintures d’explosifs. En commentant cet événement, qui est une première, Israël a déclaré que, selon toute vraisemblance, ces hommes voulaient s’infiltrer dans le pays pour y commettre des attentats. Rien n’est moins sûr, en réalité. Jamais, jusqu’à présent, Israël ne s’était attaqué aux islamistes, quels qu’ils soient. De plus, chacun sait que les frontières israéliennes sont totalement infranchissables. Ils n’avaient donc aucune chance. Dès lors, il semble plus probable que ces sept combattants, fuyant l’avancée des troupes syriennes, aient espéré pouvoir compter, comme par le passé, sur la mansuétude d’Israël.

    Mais les temps ont changé. Lieberman, le ministre de la Défense israélien, vient de se réjouir du retour des institutions syriennes le long du Golan et affirmé que Bachar el-Assad était le représentant de la Syrie. Il y a deux ans, le même Lieberman traitait Bachar de « boucher »…

    Ce revirement israélien marque le succès spectaculaire de la diplomatie de Poutine. Il a reçu Netanyahou le 11 juillet et Sergueï Lavrov, son ministre des Affaires étrangères, a beaucoup parlé avec son homologue israélien.

    Ce n’est donc pas un hasard si les Russes ont annoncé la création de plusieurs postes militaires sur le Golan, qui seront tenus par leur armée. C’est probablement Israël qui a exigé cela, certain, alors, que ni le Hezbollah libanais ni les Iraniens n’oseront aller contre la présence russe. Des Casques bleus de l’ONU vont également faire leur retour. On sait qu’ils ne servent généralement à rien, mais le symbole est là.

    Dans le même temps, on parle d’un recul de 80 kilomètres des forces iraniennes. Israël juge cet effort insuffisant mais, là aussi, personne n’aurait parié sur une telle souplesse de l’Iran.

    Le très délicat dossier du Golan est donc en passe d’être réglé. Trois sujets brûlants attendent maintenant Poutine : Idleb et ses milliers d’islamistes au nord-ouest, la présence turque et la présence américaine."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Afrique du Sud veut accélérer les expropriations de terres agricoles des Blancs

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    Un racisme brutal et spoliateur, clairement affiché, qui ne choque nullement la communauté internationale. Parce qu’il vise les Blancs ?

    Et une fois les Blancs partis, l’Afrique du Sud va-t-elle finir comme l’Algérie ex-française, c’est-à-dire pauvre ?
    « Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé que son parti allait chercher à modifier la Constitution pour accélérer l’expropriation sans compensation des terres arables et leur redistribution en faveur de la majorité noire et pauvre du pays. […]
    « Il est devenu évident que notre peuple veut que la Constitution soit plus explicite à propos de l’expropriation des terres sans dédommagement », a déclaré le président.
    Une grande partie des terres les plus productives d’Afrique du Sud appartient toujours aux fermiers blancs qui contrôlent [sic] 73 % des terres arables, 24 ans après la fin de l’apartheid.
    Ce sont ces terres qui pourraient être saisies de force et transférées la population noire.
    La question de savoir s’il faut prendre ces terres sans indemniser les propriétaires actuels est de loin le problème qui divise le plus l’Afrique du Sud. »
    Source et suite Le Point
    http://www.contre-info.com/lafrique-du-sud-veut-accelerer-les-expropriations-de-terres-agricoles-des-blancs#more-53193

  • « Pour rester en Syrie, Lafarge a financé Daech et sacrifié ses salariés syriens »

    Entretien avec l'avocate Marie Dosé

    D’après les révélations du Monde, de juillet 2012 à septembre 2014, le groupe cimentier français Lafarge aurait maintenu son usine syrienne de Jalabiya en payant un tribut à divers groupes djihadistes dont l’Etat islamique. Poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité et travail incompatible avec la dignité humaine, Lafarge doit aujourd’hui prendre des comptes. Entendu comme témoin fin juillet, l’ex-ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius dit tout ignorer du dossier. Pour nous aider à y voir plus clair, Marie Dosé, avocate de l’association Sherpa, partie civile dans l’affaire, a répondu à nos questions. Entretien.

    Daoud Boughezala. Vous défendez l’association Sherpa qui se fixe pour mission de « protéger et défendre les populations victimes de crimes économiques ». Mais dans le procès contre le groupe cimentier Lafarge en Syrie, il s’agit carrément de complicité de crimes contre l’humanité perpétrés par l’Etat islamique. Que reprochez-vous à Lafarge ?

    Marie Dosé. Il est établi qu’entre juillet 2012 et septembre 2014, le cimentier Lafarge ne pouvait pas rester en Syrie sans financer plusieurs groupes terroristes, dont Daech. Pour que la cimenterie de Jalabiya maintienne ses activités, il a bien fallu, par exemple, qu’elle achète du pétrole à Daech. En commerçant avec l’État islamique, Lafarge lui a fourni des moyens de commettre des crimes contre l’humanité.

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  • « Migrants » ramenés en Libye : le Haut Commissariat aux Réfugiés (UNHCR) dénonce une violation du droit international

    Italie Libye migrants HCR violation droit international Haut Commissariat RéfugiésLundi et mardi, les garde-côtes libyens ont ramené à bon port 611 « migrants » expédiés par les passeurs sur des canots pneumatiques. Parmi eux, 108 clandestins récupérés par le navire italien La Asso 28, un remorqueur travaillant pour les plateformes pétrolières. Pour l’Italie, le navire opérait sous les ordres de la garde côtière libyenne et les candidats à l’immigration illégale en Europe ont été récupérés dans les eaux libyennes. C’est pourquoi ils ont été débarqués dans le port de Tripoli. Mais pour le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), une agence de l’ONU, Tripoli n’est pas un port sûr et l’Italie pourrait donc s’être rendu coupable d’une violation du droit international. Le HCR annonce une enquête. L’ONG espagnole Proactiva Open Arms est à l’origine de la délation. Elle affirme que l’équipage de son bateau a écouté les conversations radios entre La Asso 28 et les autorités libyennes et que l’opération de récupération des « migrants » a eu lieu dans les eaux internationales.

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  • L’ingérence au nom des droits de l’homme est le comble du racisme


    Il y a un autre reproche qui vous est souvent fait, c’est de choisir toujours des causes qui battent en brèche les principes humanistes. Vous avez dit : « Je ne veux pas plaider aux côtés de la Ligue des droits de l’homme, etc. » Alors je vous pose la question : êtes-vous un raciste, au sens où vous privilégiez une autre ? Ne considérez-vous pas que la notion des droits de l’homme soit une notion universelle et acceptable ? 
    Jacques Vergès : C’est précisément la volonté d’imposer à l’univers entier sa propre conception des droits de l’homme qui est du racisme. Cela suppose que nous, Parisiens ou New-Yorkais, avons atteint le top de la civilisation ; notre conception des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant, des animaux, doit s’imposer à l’univers tout entier. Et nous avons même un droit d’ingérence ! Cela me semble le comble du racisme ! Moi, je pense au contraire que l’univers est fait de peuples différents. Heureusement différents ! Et tout aussi respectables les uns que les autres. Chacun de ces peuples a une vision de l’espace, chacun de ces peuples a une vision de l’Histoire, chacun de ces peuples a une vision des arbres dans la nature, des animaux, des rapports sociaux. C’est cela que je demande qu’on respecte, c’est tout. Au nom de quoi M. Mitterrand, qui a été ministre pendant la guerre d’Indochine, ministre pendant la répression à Madagascar, ministre pendant la guerre d’Algérie, irait-il dire aux Chinois ce qu’ils doivent faire ? Les Chinois ont raison de le renvoyer à ses affaires. Je ne vois pas du tout pourquoi on irait reprocher à certains peuples leurs mœurs extrêmement libres, et pourquoi on reprocherait à d’autres leurs mœurs extrêmement sévères. Les uns ont des mœurs sévères, les autres des mœurs libres. Eh bien tant mieux !
    Jacques Vergès, Intelligence avec l’ennemi. Conversations avec Jean-Louis Rémilleux