Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 970

  • Les États-Unis ont cessé de payer leurs mercenaires opérant dans le nord de la Syrie

    Les États-Unis ont abandonné l’Armée syrienne libre (ASL) dans le nord de la Syrie [1] :

    « Les États-Unis ont cessé de financer la plupart des rebelles pro-occidentaux qui combattent dans le nord de la Syrie, et ont suspendu leurs livraisons d’armes à ces groupes, ont rapporté les généraux rebelles au journal McClatchy. »
    Se retrouvant sans salaire, certains mercenaires de l’ASL rejoignent les groupes djihadistes :

    « Au moins 800 à 1000 combattants provenant des groupes rebelles soutenus par les États-Unis ont déjà rejoint le Front al-Nosra… »

    L’arrêt de ce soutien dans le nord est confirmé par d’autres rapports [2]. De nombreuses vidéos postées sur internet viennent également accréditer cette thèse. En effet, les Américains ont donné aux mercenaires des missiles anti-char TOW, en exigeant qu’ils mettent en ligne des vidéos prouvant leur utilisation. Eliot Higgins (qui n’est pas toujours fiable) les a recensées [3].

     

    Les États-Unis continuent de payer de petits groupes de l’ASL dans la ville d’Alep, mais ceux-ci sont maintenant encerclés par l’Armée arabe syrienne et il est peu probable qu’ils puissent tenir leurs positions. Le fait qu’ils tiennent Alep est un symbole politique, c’est pourquoi les Américains souhaitent que cette situation perdure. Les émissaires des Nations Unies tentent de négocier un cessez-le-feu à Alep pour cette même raison. La Syrie et la Russie sont disposées à coopérer, mais Alep tombera vraisemblablement aux mains du gouvernement, avant que le cessez-le-feu ne soit signé.

    Il faut aussi remarquer que certains médias occidentaux ne sont plus aussi bienveillants envers l’ASL, dont les atrocités sont enfin relayées [5].

    Il n’en va pas de même pour les positions rebelles dans le sud, qui sont soutenues par les États-Unis, via la Jordanie et Israël. Sous le paravent de l’ASL, le Front al-Nosra mène une offensive sur le sud de Damas [6] :

    Dans l’objectif de prendre Damas, le Front al-Nosra a mené une offensive continue au sud de la capitale, qui s’est soldée par des avancées significatives dans la province de Daraa et par la prise de la base militaire de la ville de Daraa. Comme la province de Daraa est voisine de celle de Damas (Rif Dimachq), ces avancées préparent le terrain pour une future offensive sur Damas même.

    Les mercenaires officiels de l’ASL dans le sud ont annoncé une nouvelle alliance [7], mais celle-ci, comme les précédentes, est vouée à l’échec. Les États-Unis savent que le Front al-Nosra (Al-Qaïda en Syrie) est la force dominante dans le sud. D’où leur soutien au sud, mais pas au nord. Le colonel Pat Lang faisait remarquer :

    « On m’a rapporté que l’effondrement quasi complet de l’armée fantoche des modérés de l’ASL a forcé les États-Unis à approcher en secret le Front al-Nosra : ils lui auraient proposé leur soutien, à condition qu’al-Nosra renonce à son habitude de massacrer les prisonniers à la manière de l’État islamique. Cela impliquerait une attitude plus tolérante vis-à-vis des journalistes américains. »

    Chassez le naturel, il revient au galop : al-Nosra poursuit ses décapitations. Une vidéo tournée à Sheikh Miskeen, une ville à mi-chemin entre la Jordanie et Damas, qui est actuellement l’épicentre des combats dans le sud, montre des soldats syriens décapités, après que le Front al-Nosra a capturé un entrepôt militaire, suite à une attaque-suicide au véhicule piégé [9].

    Le soutien américain au Front al-Nosra dans le sud est dirigé par la CIA, depuis la Jordanie. Mais ce soutien, ainsi que le programme d’entraînement en Jordanie, pourrait prendre fin bientôt, dans la mesure où les financements commencent à manquer. Du moins, le Congrès ne participe plus à ces aventures [10] :

    « Alors que le Congrès se bat pour faire passer un projet de loi visant à financer le gouvernement pour le reste de l’année, un élément curieux et significatif a été jeté à la poubelle : une demande de rallonge de 300 millions de dollars pour le programme secret de la CIA visant à armer les rebelles syriens “modérés”, émanant de l’administration de Barack Obama. »

    Je m’attends à ce que les attaques dans le sud s’essoufflent bientôt. Les États-Unis savent que dans cette guerre, leur camp ne peut pas gagner, que ce soit l’Armée syrienne libre ou le Front al-Nosra [11] :

    « Dressant un état des lieux très sombre de la rébellion syrienne soutenue par les États-Unis, un membre officiel du Département d’État a déclaré mercredi [NdT : 10 décembre 2014] que l’opposition armée ne sera pas capable de renverser le régime de Bashar al-Assad, ni maintenant, ni dans un proche avenir, en dépit du programme mis en place par le Pentagone pour entraîner et équiper 5000 rebelles par an. »

    Le Pentagone traîne délibérément des pieds avec ce programme. Il pourrait très bien y mettre fin avant d’avoir obtenu le moindre résultat.

    Les seuls ennemis que l’Armée arabe syrienne a encore à combattre sont les restes de l’ASL/al-Nosra et l’État islamique.

    La campagne de l’État islamique contre l’enclave kurde de Kobané s’est avérée jusqu’ici infructueuse. Les Kurdes tiennent leurs positions, et bien qu’il faille déplorer que la ville soit ravagée par les combats, l’État islamique est en train de perdre de grandes quantités d’hommes et de matériel. Les États-Unis, qui aident les Kurdes de Kobané avec quelques attaques aériennes, se satisfont de cette situation. Kobané est utilisée comme rempart, sur lequel viennent se briser, les unes après les autres, les vagues d’assaillants de l’État islamique, épuisant ainsi ses réserves.

    L’État islamique a cherché de nouvelles cibles dans l’est de la Syrie, et a décidé d’attaquer l’aéroport militaire de Deir ez-Zor, tenu par l’armée syrienne. Plusieurs vagues d’attaques kamikazes ont été lancées, de grandes quantités d’infanteries ont été engagées, en vain [12]. Deir ez-Zor est bien ravitaillée et bien défendue, et devient un autre front, sur lequel l’État islamique gaspille ses ressources.

    Les États-Unis ont abandonné les attaques dans le nord de la Syrie. Dans le sud, leur soutien au Front al-Nosra est indéfendable, que ce soit sur le plan politique ou sur le plan moral. Ils devront y mettre un terme, avant que les médias ne s’y intéressent de trop près. Sinon, certains républicains au Congrès pourraient estimer que le soutien à al-Qaïda par l’administration Obama relève de la destitution.

    Bientôt, l’État islamique sera la dernière menace réelle en Syrie. Mais il est en train de perdre une grande partie de son énergie (et de son argent), à cause de ses lourdes pertes sur plusieurs fronts. Il représente toujours un ennemi sérieux, et peut encore créer la surprise ici ou là. Mais je doute qu’il représente une menace existentielle pour le gouvernement et le peuple syriens.

    Moon of Alabama
    Traduit par Mathieu pour vineyardsaker.fr

    Notes :

    [1] Rebels in northern Syria say U.S. has stopped paying them (mcclatchydc.com, anglais, 09-12-2014)

    [2] Syrian Rebels See U.S. Abandoning Them (bloombergview.com, anglais, 12-12-2014)

    [3] TOW videos posted by the opposition by month (twitter.com, anglais, 11-12-2014)

    [4] Syria’s Assad backs Russia peace bid, Moscow in touch with US (yahoo.com, anglais, 10-12-2014)

    [5] Syrian rebel ‘hell cannons’ kill 300 civilians : monitoring group (reuters.com, anglais, 12-12-2014)

    [6] Switching Places : New Threats from the Islamic State and Nusra Front(siteintelgroup.com, anglais, 1à-12-2014

    [7] Syria’s southern rebels take step toward unity (reuters.com, anglais, 11-12-2014)

    [8] Israel/Nusra Cooperation w/US help (turcopolier.typepad.com, anglais, 07-12-2014)

    [9] 21 soldats syriens sont morts dans leurs logements militaires (youtube, arabe, 08-12-2014)

    [10] Syrian Rebels See U.S. Abandoning Them

    [11] State Dept: Rebels Are Never Going to Defeat Assad Militarily

    [12] ISIS midnight attack on deir ezzor repelled

    Source : Another Overview Of The Situation In Syria (moonofalabama.org, anglais, 13-12-2014)

    http://www.contre-info.com/les-etats-unis-ont-cesse-de-payer-leurs-mercenaires-operant-dans-le-nord-de-la-syrie#more-36110

  • Poutine : le Slave se rebiffe

    « Loin de s’incliner devant plus fort que lui, Vladimir Poutine vient de réaffirmer sa volonté de continuer à mener en toute indépendance la politique de ses intérêts nationaux ».

    Les médias bien comme il faut notent ces derniers jours, avec une certaine surprise et une réprobation certaine, la tonalité franchement anti-occidentale des récentes déclarations et en particulier de la dernière conférence de presse de Vladimir Poutine.

    A les en croire, le « maître du Kremlin » (c’est ainsi qu’ils désignent communément le président russe comme ils appelaient Saddam Hussein « le maître de Bagdad », Slobodan Milošević « le maître de Belgrade » et comme ils qualifient Bachar el-Assad de « boucher de Damas ») assaisonnerait même son borchtch d’accents de guerre froide…

    C’est du reste parfaitement exact. Il est vrai que M. Poutine semble cultiver et exploiter sans vergogne le filon démagogique du patriotisme, voire du nationalisme, voire du chauvinisme russe et n’a pas pour l’Union européenne ou les États-Unis d’Amérique les égards qui leur sont dus. On se demande bien pourquoi.

    Voilà un homme que depuis le début de la crise ukrainienne les dirigeants, les porte-parole, les porte-plume et les porte-coton du « monde libre » qualifient d’agresseur, de dictateur, d’aventurier et à l’occasion de nouvel Hitler. Alors même que l’exemplaire démocratie cubaine est réadmise dans le cercle des nations honorables, la Russie est mise sous embargo, alors même que, dans le monde entier, on déroule le tapis rouge sous les pas des hommes politiques et des hommes d’affaires chinois, on gèle les comptes bancaires des principaux collaborateurs et des plus proches amis de Poutine. Poutine lui-même représente-t-il son pays dans les institutions et les conférences internationales, on le traite en intrus, en indésirable, en paria et les premiers ministres d’Australie ou du Canada, contre tous les usages diplomatiques, l’ignorent ou l’insultent. Le président de la République française, pour sa part, refuse sans autre forme de procès d’honorer la signature de son pays. Le président américain, quant à lui, en rajoute et décide aux dernières nouvelles que la Crimée annexée n’existe plus. Comme aux jours les plus tendus de la confrontation Est-Ouest, c’est un bras de fer qui se joue entre Washington et Moscou. Le leader de l’hyperpuissance s’est juré de faire plier jusqu’à ce qu’il crie grâce et reconnaisse sa défaite. La fuite des capitaux russes, la chute du rouble, la récession, la politique délibérée et concertée de pétrole et de gaz à bon marché devraient dans les meilleurs délais amener à la capitulation de l’insolent qui ose braver le nouvel ordre mondial.

    Or, loin de s’incliner devant plus fort que lui, Vladimir Poutine vient de réaffirmer sa volonté de continuer à mener en toute indépendance la politique de ses intérêts nationaux. Loin de reconnaître son isolement et sa défaite, loin de lécher la main qui le frappe, il tourne le dos à son adversaire, il signe de fabuleux contrats d’armements avec l’Inde, de fourniture d’énergie avec la Chine, et il jure que, pas plus face à Obama aujourd’hui qu’avant-hier devant Napoléon et il y a soixante ans devant Hitler, la Russie ne se laissera dicter la loi.

    Le Slave se rebiffe, en somme, et les conseillers qui ont assuré le président américain que les moujiks ne comprennent que le knout sont de la même race et font la même erreur que leurs prédécesseurs qui croyaient que les nègres ne sont faits que pour le fouet

    Dominique Jamet
    23/12/2014

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/poutine-le-slave-se-rebiffe/

  • Immigration : 17 Etats américains poursuivent Obama

    Lu dans Présent :

    "Le fédéralisme des États-Unis a toujours été l’un des piliers institutionnels du pays, sans cesse soumis à deux sortes de pressions antagonistes : l’une, partie de Washington, cherchant à rogner sournoisement la marge de manœuvre dont jouit légalement chaque État ; l’autre, issue des États fédérés, souhaitant protéger leur autonomie face aux pulsions expansionnistes du pouvoir fédéral. Les Pères fondateurs avaient prévu cet inévitable bras de fer. Et d’ailleurs, les présidents successifs ont tous eu, plus ou moins, les mêmes réflexes centralisateurs aux dépens des petites républiques que représentent les cinquante Amériques en miniature. Mais l’histoire de la rapacité washingtonienne nous apprend que c’est Barack Obama qui est allé le plus loin dans les attaques contre les principes fondamentaux du fédéralisme. Le 20 novembre dernier, il annonça qu’il allait – par simple décret – permettre à plus de cinq millions d’immigrants illégaux de devenir, à plus ou moins brève échéance, des citoyens à part entière.

    Cette décision présidentielle, qui a toutes les allures d’un véritable diktat puisqu’il marginalise complètement le Congrès, fit l’effet d’une bombe non seulement dans le monde politique, mais dans le pays tout entier. Chaque État se sentit humilié dans ses prérogatives et meurtri dans sa définition. De plus, toucher à un dossier aussi brûlant, c’était du même coup faire preuve d’arrogance et même de provocation.Dix-sept États décidèrent de poursuivre devant la justice l’État fédéral représenté par Obama. Une initiative peu commune qui montre bien le degré d’exaspération atteint par la mosaïque américaine. Dix-sept États – pour l’instant – dont le courroux s’exprime à travers cinq griefs condamnant le trop fameux décret : il viole la Constitution car il court-circuite les élus sur un problème crucial ; il va provoquer une nouvelle marée de clandestins le long de la frontière méridionale ; il augmentera dans chaque État les charges financières provoquées par la présence d’étrangers ; il détourne le pouvoir fédéral de sa véritable mission qui est de faire appliquer les lois existantes ; enfin, il pervertit l’esprit des institutions qui donnent au Congrès – et non au Président – la responsabilité des arsenaux législatifs.

    Parmi les dix-sept États plaignants, on trouve les deux Carolines, l’Alabama, la Louisiane et surtout le Texas. C’est lui qui a pris cette initiative judiciaire au nom de sa propre vulnérabilité face à l’invasion permanente du tiers-monde. Un Texas écœuré par l’inertie des pouvoirs publics de Washington et furieux de constater que le seul geste d’Obama, dans cette affaire d’immigration, est un geste non seulement contraire aux principes fondateurs, mais également contraire aux intérêts du pays. L’attorney general(ministre de la justice) du Texas, Greg Abbott, a donc été chargé de déposer la plainte commune devant une cour fédérale. Abbott semble être un personnage à suivre. Il est à ce poste depuis 2002, mais le 4 novembre dernier il se présenta à l’élection devant prolonger ou renouveler le pouvoir exécutif local. Abbott rafla une substantielle majorité de voix grâce à ses positions nationalo-droitistes et notamment à sa ferme défense de la vie. Voilà donc Abbott futur gouverneur du Texas. Il prendra ses fonctions le 20 janvier 2015. Et promet d’être, au cours des deux prochaines années, l’un des plus irréductibles adversaires d’Obama."

    Michel Janva

  • Face à la menace de l’État islamique, l’Occident n’a plus le choix

    Patrick Karam et Elie Haddad plaident pour une révision de la stratégie et des alliances de la coalition pour combattre Daech.

    Depuis un an, la Coordination Chrétiens d’Orient en danger n’a cessé d’alerter sur les risques de contagion de la situation en Orient.

    Avec l’enfoncement du Levant dans la barbarie, nous commençons à en subir les répercussions en Occident, à travers des phénomènes comme la radicalisation et la banalisation du discours communautaire et religieux ainsi que la stigmatisation en retour des musulmans. La spirale enclenchée menace nos valeurs et nos sociétés : endoctrinement et conversions massives de jeunes, départ par milliers vers les terres du djihad et risques pour la sécurité nationale. Tant que les sanctuaires extrémistes ne seront pas détruits, les actes de violence sur nos sols iront en s’amplifiant.

    Nos pays ont toujours un temps de retard et commettent des erreurs dont profitent nos ennemis, comme l’illustre l’épisode de la chute de Mossoul. Pour affaiblir le premier ministre chiite irakien al-Maliki, proche de Damas et de Téhéran, qui marginalise les sunnites, l’Occident lui refusa un appui aérien. La catastrophe stratégique et humanitaire qui s’ensuivit érigea Daech de simple pion régional en acteur mondial se jouant des grandes puissances, avec un territoire agrandi, un effectif de 30 000 combattants, multiplié par trois en quelques mois, dont de nombreux Occidentaux formés au pire, équipé avec du matériel militaire sophistiqué récupéré sur l’armée irakienne en déroute, des moyens financiers conséquents et un trésor de guerre dépassant désormais 3 milliards de dollars. La politique d’isolement de Damas pour ne pas renforcer le régime dictatorial de Bachar el-Assad, la mise au ban de l’Iran du fait des contentieux passés et de la question du nucléaire, la mise à l’écart de l’Égypte, en raison des critiques liées à la prise de pouvoir et aux méthodes musclées contre les Frères musulmans, le double jeu de la Turquie avec les mouvements terroristes, la non-prise en compte des risques pour le Liban et la Jordanie… tout cela conduit à l’impasse stratégique dont tirent profit les extrémistes et dont sont victimes les minorités notamment chrétiennes qui résident depuis deux millénaires dans la région. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Face-a-la-menace-de-l-Etat

  • Les conséquences dramatiques des « mariages » homosexuels

    Nous apprenons que cette année 3 % des « mariages » en France ont concerné des duos homosexuels. Paris atteint le record avec 1.331 unions homosexuelles soit 13 % de la totalité des mariages. Dans le quartier du Marais, ce chiffre passe à 32 %. Compte tenu des données qui viennent d’Amérique, nous pouvons vraiment leur souhaiter du bonheur car ils vont en avoir besoin.

    Nous avons donné les références de nos affirmations en nous basant sur des recherches scientifiques ; ceci non pas pour allonger le texte mais afin de ne pas pouvoir être accusés d’homophobie. Ces références ont été laissées en langue américaine afin de faciliter d’éventuelles recherches à nos lecteurs. Les titres des articles concernés se suffisent souvent à eux-mêmes.

    Nous pensons réellement rendre service aux homosexuels en leur exposant ces faits établis par des travaux scientifiques.

    1. Une étude a suivi 156 couples de même sexe. Seulement sept d’entre eux pratiquaient la fidélité dans leurs relations sexuelles. Il est noté que cette situation favorisait la diffusion des maladies vénériennes et les états de détresse psychologiques. (McWhirter, D. and Mattison, A. “The Male Couple: How Relationships Develop.” (Upper Saddle River, NJ: Prentice Hall).
    2. Les couples de lesbiennes sont statistiquement très instables par rapport aux couples hétérosexuels. (“Comparative Relationship Stability of Lesbian Mother and Heterosexual Mother Families: A Review of Evidence,”  Marriage and Family Review 46: 499-509).

    Lire la suite

  • La Chine face au dollar

    par Jean-Paul Baquiast
     
    A la mi-décembre, le président du Nicaragua Daniel Ortega et le milliardaire hong kongais Wang Jing, à la tête du Hong Kong Nicaragua Development Investment (HKND), créé à cette fin, ont inauguré un chantier qui devrait occuper 50.000 ouvriers d'ici à 2020 et coûter plus de 50 milliards de dollars. Il s'agit d'un canal à grand débit destiné à concurrencer celui de Panama.

    Le projet, dont la gestion est confiée à HKND pour une centaine d'années, prévoit également la construction de deux ports, d'un aéroport, d'un complexe touristique, d'un oléoduc et d'une voie ferroviaire qui relierait elle aussi les deux océans...1)

    Sans faire officiellement partie du Brics, le Nicaragua est en bons termes avec ses membres, notamment la Chine, le Venezuela, le Brésil et la Russie. La participation, directe ou indirecte (via Hong-Kong) de la Chine au financement est généralement considérée comme une première concrétisation des intentions affichées lors des derniers sommets de cet organisme visant à la mise en oeuvre de grands projets de développement et d'infrastructures communs. Cependant l'Etat vénézuélien annonce conserver une part majoritaire dans le financement du projet.

    On peut s'interroger cependant sur les ressources dont l'Etat disposerait en propre pour ce faire. Clairement, la participation chinoise s'inscrit dans les nombreux programmes dans lesquels la Chine investit en Amérique centrale et latine. L'objectif est tout autant politique qu'économique. Il s'agit de disputer aux Etats-Unis le monopole qu'ils se sont assuré depuis deux siècles, en application de la doctrine de Monroe, dans cette partie du monde. Dans l'immédiat, Washington n'aura guère de moyens politiques pour réagir, sauf à provoquer un changement de régime à la suite d'un coup d'état qu'il aurait organisé.

    Cependant le projet de canal suscite de nombreuses oppositions: d'abord parce que le tracé du canal passe par la plus grande réserve d'eau douce d'Amérique latine, le lac Cocibolca. Ensuite parce qu'il conduirait à déplacer près de 30.000 paysans et peuples locaux qui vivent sur les terres où il sera percé. Ces craintes pour l'environnement et la population sont parfaitement fondées. Mais elles sont relayées par divers ONG d'obédience américaine, ce qui leur enlève une part de crédibilité. Les entrepreneurs américains redoutent en effet l'arrivée de nombreuses entreprises chinoises dans une zone qu'ils considéraient jusque-là comme une chasse gardée. Le Nicaragua et la Chine n'ont aucune raison de continuer à leur concéder ce monopole.

    Au delà de toutes considérations géopolitiques, les environnementalistes réalistes savent que de toutes façons, dans le monde actuel soumis à des compétitions plus vives que jamais entre pouvoirs politiques, économiques, financiers, ce canal se fera, quelles que soient les destructions imposées à la nature et aux population. Il s'agira d'une destruction de plus s'ajoutant à celles s'étendant sur toute la planète, en Amazonie, en Afrique, au Canada, dans les régions côtières maritimes censées recéler du pétrole. Les perspectives de désastres globaux en résultant ont été souvent évoquées, sur le climat, la biodiversité, les équilibres géologiques. Inutile d'en reprendre la liste ici. Mais on peut être quasi certain que ces perspectives se réaliseront d'ici 20 à 50 ans.

    Les investissements chinois dans le monde.

    Concernant la montée en puissance de la Chine, il faut bien voir que ce projet de canal ne sera qu'un petit élément s'ajoutant aux investissements en cours et prévus le long du vaste programme chinois dit de la Nouvelle Route de la Soie. Un article du journaliste brésilien Pepe Escobar vient d'en faire le résumé. Certes l'auteur est complètement engagé en soutien des efforts du BRICS à l'assaut des positions traditionnelles détenues par les Etats-Unis et leurs alliés européens. Mais on peut retenir les éléments fournis par l'article comme indicatifs d'une tendance incontestable. L'auteur y reprend l'argument chinois selon lequel les investissements de l'Empire du Milieu seront du type gagnant-gagnant, tant pour la Chine que pour les pays traversés. 2)

    Encore faudrait-il que ces derniers aient les ressources nécessaires pour investir. Aujourd'hui, comme la Banque centrale européenne, sous une pression principalement américaine, refuse aux Etats de le faire, et comme les industriels européens se voit empêcher d'accompagner les investissements chinois et russes, du fait de bilans fortement déficitaires, la Nouvelle Route de la Soie risque de se transformer en une prise en main accrue des économies européennes par la concurrence chinoise. Les résultats en seraient désastreux pour ce qui reste d'autonomie de l'Europe, déjà enfermée dans le statut quasi-colonial imposé par Washington.

    D'où viennent les capacités d'investissement de la Chine ?

    La Chine détient près de 1 200 milliards de dollars de bons du Trésor américain. En effet, ces dernières années, grâce notamment à des salaires bas, elle a pu beaucoup exporter sur le marché international en dollars, alors que sa population achetait peu. Elle a donc accumulé des excédents commerciaux. Cette situation change un peu en ce moment, du fait d'une augmentation de la consommation intérieure et de la concurrence sur les marchés extérieurs de pays asiatiques à coûts salariaux encore plus bas. Mais elle reste une tendance forte de l'économie chinoise. Que faisait-elle ces dernières années de ses économies? Elle les prêtait massivement aux Etats-Unis en achetant des bons du trésor américain. Aujourd'hui ces réserves en dollars, tant qu'elles dureront, lui permettront de financer des investissements stratégiques dans le monde entier

    Mais d'où viennent les capacités d'investissement des Etats-Unis?

    Dans le même temps en effet que la Chine économisait, les Etats-Unis dépensaient largement au dessus de leurs revenus, dans le cadre notamment des opérations militaires et interventions extérieures. Pour couvrir ces dépenses, la Banque fédérale américaine (Fed) émettait sur le marché international des sommes largement supérieures, sous forme de bons du trésor (emprunts d'Etat). La Fed s'en est servi pour prêter des sommes considérables aux principales banques américaines, Morgan Stanley, City Group. Merril Lynch, Bank of America Corporation, etc. Les dettes de ces banques auprès de la Fed atteignent aujourd'hui plus de 10.000 milliards de dollars. Les banques disposent certes en contrepartie de milliards de dollars d'actif, mais insuffisamment pour couvrir leur dette auprès de la Fed en cas de nouvelle crise financière. 

    Ces actifs eux-mêmes ne sont évidemment pas sans valeur. Ils correspondent à des investissements financés dans l'économie réelle par les banques. Mais en cas de crise boursière, ils perdent une grande partie de leur valeur marchande. Les grandes banques se trouvent donc en situation de fragilité. Lors des crises précédentes, elles se sont tournées vers la Fed pour être secourues. La Fed a fait face à la demande en empruntant à l'extérieur, notamment en vendant des bons du trésor. Mais ceci n'a pas suffit pour rétablir les comptes extérieurs de l'Amérique, en ramenant la dette extérieure à des niveaux supportables. Bien que le dollar soit resté dominant sur les marchés financiers, du fait que les investisseurs internationaux manifestaient une grande confiance à l'égard de l'Amérique, il n'était pas possible d'espérer qu'en cas d'augmentation excessive de la dette il ne se dévalue pas, mettant en péril les banques mais aussi les préteurs extérieurs ayant acheté des bons du trésor américains.

    dollar-vs-china-609x250.jpg

    Ce scénario catastrophe est celui qui menace tous les Etats, lorsqu'ils accumulent une dette excessive. Mais, du fait de la suprématie mondiale du pouvoir américain, celui-ci a pu jusqu'ici s'affranchir de cette obligation d'équilibre. La Fed a fait fonctionner la planche à billet, si l'on peut dire, dans le cadre des opérations dites de quantitative easing ou assouplissement quantitatif qui se sont succédées ces dernières années. Dans le cadre de cette politique, la Banque Centrale se met à acheter des bons du trésor (ce qui revient à prêter à l'État) ainsi que d'autres titres financiers . Elle met donc de l'argent en circulation dans l'économie . Ceci augmente les réserves du secteur bancaire, lui permettant en cas de crise et donc de manque de liquidités des banques, à accorder à nouveau des prêts. Lors de la crise dite des subprimes, les banques  n'avaient pas pu le faire par manque de réserve.

    Et l'Europe ? Elle est ligotée.

    Il s'agit d'un avantage exorbitant du droit commun dont les Etats-Unis se sont attribué le privilège du fait de leur position dominante. Ni la banque de Russie ni celle de Pékin ne peuvent le faire. Quant à la BCE, elle est autorisée depuis le 18 septembre à consentir des prêts aux banques de la zone euro, dans le cadre d'opérations dite « targeted long-term refinancing operations », ou TLTRO. Ceci devrait inciter les banques à augmenter leurs volumes de prêts aux entreprises., face à la crise de croissance affectant l'Europe. Les sommes considérées sont cependant faibles au regard de celles mentionnées plus haut, quelques centaines de milliards d'euros sur plusieurs années.

    De plus et surtout, la BCE n'a pas été autorisée à prêter aux Etats, de peur que ceux-ci ne cherchent plus à réduire leur dette. Le but est louable, en ce qui concerne les dépenses de fonctionnement. Mais il est extrêmement paralysant dans le domaine des investissements productifs publics ou aidés par des fonds publics. Ni les entreprises ni les Etats ne peuvent ainsi procéder à des investissements de long terme productifs. Au plan international, seuls les Etats soutenus par leurs banques centrales peuvent le faire, en Chine, en Russie, mais également aux Etats-Unis.

    Que vont faire les Etats-Unis face à la Chine ?

    Revenons aux projets chinois visant à investir l'équivalent de trillions de dollars actuels tout au long de la Nouvelle Route de la soie, évoquée ci-dessus. Dans un premier temps, la Chine n'aura pas de difficultés à les financer, soit en vendant ses réserves en dollars, soit le cas échéant en créant des yuans dans le cadre de procédures d'assouplissement quantitatifs. La position progressivement dominante de la Chine, désormais considérée comme la première puissance économique du monde, lui permettra de faire accepter ces yuans au sein du Brics, comme aussi par les Etats européens. Quant au dollar, il perdra une partie de sa valeur et la Fed ne pourra pas continuer à créer aussi facilement du dollar dans le cadre d'assouplissement quantitatifs, car cette création diminuerait encore la valeur de sa monnaie. Ceci a fortiori si la Chine, comme elle aurait du le faire depuis longtemps, cessait d'acheter des bons du trésor américain.

    Ces perspectives incitent de plus en plus d'experts à prévoir que, face à la Chine, l'Amérique sera obligée de renoncer à laisser le dollar fluctuer. Ce serait assez vite la fin du dollar-roi. Des prévisions plus pessimistes font valoir que ceci ne suffisant pas, l'Amérique sera conduite à généraliser encore davantage de politiques d'agression militaire. La Chine pourrait ainsi en être à son tour victime.

    Notes

    1) Cf http://www.pancanal.com/esp/plan/documentos/canal-de-nicaragua/canal-x-nicaragua.pdf

    2) Pablo Escobar Go west young Han http://www.atimes.com/atimes/China/CHIN-01-171214.html
    Traduction française http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/23/loeil-itinerant-vers-louest-jeune-han/

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/12/27/la-chine-face-au-dollar.html

  • LBO

    Technique de crédit ayant permis aux fonds de pension et aux fonds spéculatifs américains d’acheter la moitié du CAC 40 avec de l’argent qui n’existe pas. En effet, le LBO permet d’acheter une entreprise avec un crédit s’élevant jusqu’à 90% de la valeur de celle-ci, crédit censé se rembourser directement sur les résultats de l’entreprise. Est-il besoin de préciser que le retour sur investissement s’en trouve impacté ?

    Adrien Abauzit, Né en 1984

    http://www.oragesdacier.info/

  • La guerre par les médias et le triomphe de la propagande

    John Pilger, journaliste australien, ancien correspondant de guerre en Afrique et en Asie, est aussi scénariste et réalisateur. L’un de ses premiers films, Year Zero, a attiré l’attention de la communauté internationale sur les violations des droits de l’homme commises par les Kmers rouges.

    ♦ « Il ne suffit pas pour les journalistes de se considérer comme de simples messagers sans comprendre les intentions cachées du message et les mythes qui l’entourent » John Pilger.

    John Pilger dénonce l’autocensure, la déformation et la servilité des médias et, plus spécialement des journaux, au Pouvoir.
    Polémia

    Pourquoi tant de journaux ont-ils succombé à la propagande ? Pourquoi la censure et les déformations sont-elles de pratique courante ? Pourquoi la BBC se fait-elle si souvent le porte-parole d’un pouvoir rapace ? Pourquoi le New York Times et le Washington Post trompent-ils leurs lecteurs ?

    Pourquoi n’enseigne-t-on pas aux jeunes journalistes à comprendre les préoccupations des médias et à contester les hautes prétentions et les basses intentions de leur fausse objectivité ? Et pourquoi ne leur enseigne-t-on pas que la substance d’une grande part de ce qu’on appelle les médias mainstream n’est pas l’information, mais le pouvoir ?

    Ces questions sont urgentes. Le monde fait face à un risque majeur de guerre, peut-être une guerre nucléaire – avec les Etats-Unis clairement résolus à isoler et à provoquer la Russie et finalement la Chine. Cette vérité est travestie dans tous les sens par les journalistes, y compris par ceux qui se sont faits les chantres des mensonges qui ont mené au bain de sang irakien de 2003.

    La propagande, c’est le gouvernement.

    Les temps que nous vivons sont si dangereux et si déformés dans la perception qu’en a le peuple que la propagande n’est plus, comme l’appelait Edward Bernays, un « gouvernement invisible ». Elle est le gouvernement. Elle règne directement sans craindre la contradiction et son principal objectif c’est de nous conquérir : notre vision du monde, notre capacité à séparer la vérité des mensonges.

    L’ère de l’information est en réalité une ère des médias. C’est par les médias qu’on a la guerre ; par les médias la censure ; par les médias la démonologie ; par les médias les châtiments ; par les médias les diversions – une chaîne de montage surréaliste de clichés de soumission et d’hypothèses erronées.

    Cette capacité à forger une nouvelle « réalité » se construit depuis longtemps. Il y a quarante-cinq ans, un livre intitulé The Greening of America [Le Verdissement de l’Amérique] avait fait sensation. Sur la couverture on pouvait lire ces mots : « Une révolution arrive. Elle ne ressemblera pas aux révolutions du passé. Elle émergera de l’individu. »

    J’étais correspondant aux Etats-Unis à l’époque et je me souviens de l’accession instantanée au rang de gourou de son auteur, un jeune universitaire de Yale, Charles Reich. Son message c’était que la vérité et l’action politique avaient échoué, et que seules la « culture » et l’introspection pourraient changer le monde.

    Lire la suite

  • Libye : le but de la guerre était-il d’assassiner le colonel Kadhafi[1] ?

    Mardi 16 décembre 2014, à Dakar, lors de la clôture du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, acclamé par les participants, le président tchadien Idriss Déby a lâché une véritable bombe quand, en présence du ministre français de la Défense, il déclara qu’en entrant en guerre en Libye : "l’objectif de l’OTAN était d’assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint".

     

    Cette accusation est gravissime car, si ce qu’a dit cet intime connaisseur du dossier est fondé, c’est en effet toute l’histoire d’une guerre insensée et aux conséquences dévastatrices qui doit être réécrite. Sans parler d’une possible saisine de la Cour pénale internationale. D’autant plus que ce conflit rationnellement inexplicable fut déclenché au moment où, paradoxalement, le régime libyen était devenu notre allié à la fois contre le jihadisme et contre les filières d’immigration.

    Revenons donc en arrière : l’intervention décidée par Nicolas Sarkozy influencé par BHL ne prévoyait originellement qu’une zone d’exclusion aérienne destinée à protéger les populations de Benghazi d’une prétendue "extermination". Il n’était alors pas question d’une implication directe dans la guerre civile libyenne. Mais, de fil en aiguille, violant avec arrogance la résolution 1973 du 17 mars 2011 du Conseil de sécurité des Nations Unies, la France et l’Otan menèrent une vraie guerre tout en ciblant directement et à plusieurs reprises le colonel Kadhafi.

    L’attaque la plus sanglante eut lieu le 1er mai 2011 quand des avions de l’Otan bombardèrent la villa de son fils Saif al-Arab alors que s’y tenait une réunion de famille à laquelle le colonel assistait ainsi que son épouse. Des décombres de la maison furent retirés les cadavres de Saif al-Arab et de trois de ses jeunes enfants.

    Réagissant à ce qu’il qualifia d’assassinat, Mgr Martinelli, l’évêque de Tripoli, déclara : "Je demande, s’il vous plaît, un geste d’humanité envers le colonel Kadhafi qui a protégé les chrétiens de Libye. C’est un grand ami." Telle n’était semble t-il pas l’opinion de ceux qui avaient ordonné ce bombardement clairement destiné à en finir avec le chef de l’État libyen sans tenir compte des "dégâts collatéraux"... La guerre "juste" permet bien des "libertés".

    Les chefs d’État africains qui s’étaient quasi unanimement opposés à cette guerre et qui avaient, en vain, tenté de dissuader le président Sarkozy de la mener, pensèrent ensuite avoir trouvé une issue acceptable : le colonel Kadhafi se retirerait et l’intérim du pouvoir serait assuré par son fils Seif al-Islam et cela, afin d’éviter une vacance propice au chaos. Cette sage option fut refusée, notamment par la France, et le colonel Kadhafi se retrouva assiégé dans la ville de Syrte soumise aux bombardements incessants et intensifs de l’Otan. [...]

    La suite sur le blog officiel de Bernard Lugan

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libye-le-but-de-la-guerre-etait-il