Il paraît donc que ce 18 février à Mulhouse, chef de l'État, chef constitutionnel des armées, le président Macron a exprimé sa préoccupation devant ce qu'il appelle le séparatisme.
On nous assure que ses services et lui-même auraient prudemment réfléchi depuis plusieurs mois devant l'élément de langage le moins explosif face à un politiquement correct, parfaitement rodé quant à lui.
Il aurait désiré le mot qui coûterait le moins cher en termes électoraux et médiatiques.
Et pour cela, il a choisi le terme, sémantiquement, le plus inapproprié : car séparatisme implique un projet de séparation.
Mais, pour se séparer il faut être uni par quelque chose.