Aziz Zemouri est le pseudo-journaliste du Point (c’est d’abord un disciple de Tariq Ramadan), qui a publié l’intox sur la messe soi-disant clandestine de Saint Nicolas du Chardonnet la nuit de Pâques. Comme cela était prévisible, il s’agissait simplement d’excuser les futurs débordements, très prévisibles du ramadan. Voilà ce qu’il explique dans son article d’aujourd’hui :
À Lyon, « un appel à la prière » avait retenti du haut du minaret le 25 mars. La fachosphère s’est rapidement emballée et Marine Le Pen à sa suite s’est fendue d’un courrier au ministre de l’Intérieur pour le dénoncer. « Comme on ne peut pas sonner les cloches, c’était un appel de solidarité avec le personnel soignant. Personne n’est venu prier ce jour-là, comme tous les autres jours d’ailleurs depuis le confinement », répond-on.
Imiter Saint-Nicolas-du Chardonnet ?
Les contacts réguliers avec les représentants locaux du gouvernement sont confirmés quasiment dans toutes les régions où les musulmans représentent une part importante de la population, selon Abdallah Zekri, délégué général du CFCM.
« À Nîmes où je suis, le préfet est un interlocuteur régulier et à l’écoute », précise-t-il. Cette figure de l’islam de France, président de l’Observatoire contre l’islamophobie en plus de ses fonctions nationales au sein du CFCM, estime que les musulmans ont compris les enjeux sanitaires et ne dérogeront pas aux règles durant le ramadan.
Néanmoins, il a pu noter que quelques « agitateurs » de l’islamosphère appelaient à tenir des prières collectives hors des mosquées durant le ramadan au prétexte, dit-il, « qu’à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, le préfet de police a laissé se dérouler une messe sans faire intervenir la police ».
Sauf que les messes dans les églises ne sont pas interdites. Les mosquées n’ayant pas pour vocation de rassembler les fidèles pour le culte, puisqu’il n’y a pas de culte en islam, il est malhonnête de vouloir faire un rapprochement avec la messe.