Par Julius Muzart, ancien haut fonctionnaire (ER), enseignant en droit public, essayiste ♦ La lecture des listes de signataires des appels à manifester est un exercice fastidieux mais édifiant. Notamment sur le « qui soutient quoi ». La plupart du temps, il est vrai, les listes sont des « copiés-collés », les associations et groupes d’ultra gauche ayant l’habitude de déposent leur signature en permanence auprès de leurs homologues pour être sûres de soutenir sans faute tout et n’importe quoi. C’est pour ça, par exemple qu’on retrouve partout le PCF, la CGT, SUD, la Ligue des droits de l’Homme, le MRAP, le syndicat de la magistrature et bien d’autres. Et pourtant, cette lecture offre parfois des surprises.
Défenseurs des droits des femmes et de l’islam
Quand une personne ou une organisation participe le lundi à une manifestation pour défendre une chose, et le mardi, à une manif qui défend le contraire, vous vous dites sans doute qu’ils doivent être très cyniques, ou très incultes, ou très bêtes. Bien souvent, c’est les trois à la fois.
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Lettre ouverte aux féministes qui luttent contre l’islamophobie
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Le Coran entre apocalypse et empire : nouvelles réflexions sur la genèse d'un corpus coranique
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Frère Macron et les musulmans
En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face au terrorisme islamique. En pratique, sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères musulmans ne se contentent pas de le soutenir, ils le conseillent parfois directement, comme Yassine Bellatar.
Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l'expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.
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Stéphane Ravier (RN) dénonce la tenue de plusieurs conférences données par un prédicateur wahhabite fiché S dans trois mosquées de Marseille
Un tweet du sénateur Stéphane Ravier (RN) révèle que le très décrié prédicateur Eric Younous sera en conférence à Marseille, ce samedi 28 et dimanche 29 décembre, dans trois mosquées de la ville.
« Un prédicateur wahhabite fiché S qui a fait ses études en Arabie saoudite vient donner des conférences à Marseille, dans une mosquée inaugurée par Martine Vassal, qui a remis la médaille du département au président de l’association du lieu de culte », a écrit l’élu sur Twitter.
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Nigeria : une vidéo de l’EI montre l’exécution de onze chrétiens à Noël
Le groupe djihadiste Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) a diffusé jeudi soir une video d’une minute montrant l’exécution de onze hommes présentés comme des chrétiens dans le nord-est du Nigeria.
Cette vidéo d’une minute tournée dans un lieu non-identifié, montre ces hommes les yeux bandés exécutés par balles puis poignardés. C’est « un message aux chrétiens du monde entier » en pleine période de Noël, y affirme un homme au visage masqué. Il ajoute que ces chrétiens ont été exécutés pour venger la mort du chef de l’Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Bagdhdadi.
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Islam en France, islam de France ?
Jérôme Besnard est élu local et conseiller national du parti les Républicains.Il a travaillé comme collaborateur d'élus dans plusieurs villes concernées par une forte activité islamique. Il a également été chargé d'enseignement en droit constitutionnel à l’Université Paris V.
Si toutes les religions se valent, pourquoi accorder une place particulière à l'islam dans l'organisation religieuse de la France ?
Parce que justement toutes les religions ne sont pas égales dans notre pays, du moment que l'on fait un minimum abstraction du droit. Elles n’ont ni la même Histoire, ni le même poids, elles ne posent pas les mêmes problèmes au pouvoir temporel. Le christianisme s’accorde très bien de la laïcité envisagée comme distinction du temporel et du spirituel. Minorité se pensant comme une minorité, le judaïsme a accepté il y a déjà plus de deux siècles de se plier aux règles concordataires imposées par Napoléon. Religion qui a été la matrice de l'unité française à côté de l'œuvre politique des rois de France, le catholicisme continue de modeler le paysage français par ses églises et ses cathédrales. Il n'a cédé ses prérogatives que devant la force déployée par l'idéologie radical-socialiste sous la IIIe République. L'Islam lui, à la différence des deux autres est une religion d'importation et d'implantation récente liée un phénomène politique et économique l'immigration de masse.
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Vers la révolution culturelle islamique
Un nouvel islam est apparu ces dernières décennies. Un islam qui a forgé le concept d'islamophobie pour réduire au silence ses opposants. Un islam qui peut enfin prétendre à l’universalité car il s'uniformise grâce à l’islamophobie, ce nouveau délit, qui est aussi l’outil uniformisateur d'une communauté qu se constitue au fur et à mesure qu'on en parle.
La nouvelle communauté politique - que l’on peut appeler faute de mieux l'islam à l'Occidentale - est une coproduction, que se partagent les musulmans réformateurs et des Occidentaux déconstructeurs.
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«La menace terroriste demeure élevée en cette fin d’année» indique le patron de la DGSI
Nicolas Lerner, le directeur général de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a rappelé que la menace terroriste était toujours présente en France. « La menace terroriste demeure élevée en cette fin d’année 2019 », a-t-il notamment affirmé.
Dans un interview accordé à franceinfo, le patron de la DGSI a passé en revu plusieurs sujets. « La menace terroriste demeure aujourd’hui élevée en cette fin d’année 2019. Je rappelle que plusieurs attentats ont été tentés. Souvenons-nous de Lyon au mois de mai dernier, souvenons-nous aussi du drame qui s’est passé au sein de la prison de Condé-sur-Sarthe« , a déclaré Nicolas Lerner.
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Sur Sud Radio avec André Bercoff, Alexandre Del Valle "L’alliance avec les islamistes ne paye jamais"
Alexandre Del Valle, géopolitologue, essayiste et auteur de "Le Projet", (co écrit avec Emmanuel Razavi) Edition L'artilleur est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio !
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Recension de « La France djihadiste » d’Alexandre Mendel, par Jean-Gérard Lapacherie
Alexandre Mendel, La France djihadiste. Document. « En ce moment à 15 minutes de chez vous ». Préface de Thibault de Montbrial, Ring, 21016, 20 €
Alexandre Mendel est « reporter ». Le nom reporter est emprunté à l’anglais (« celui qui recueille des informations pour les publier dans un journal »), lequel l’a emprunté à l’ancien français, langue dans laquelle le verbe reporter avait pour sens, aux XIIe et XIIIe siècles, « porter témoignage de ou sur… » ou « rapporter » (des paroles ou ce que l’on a vu). Même si le mot est anglais (en français, il devrait s’écrire reporteur), l’activité qu’il désigne s’enracine dans la longue histoire de la France et de sa langue. Cette activité a été illustrée au XXe siècle par des journalistes, tels Albert Londres ou Joseph Kessel, ou par des écrivains qui se sont illustrés dans le reportage, tels Georges Bernanos, André Gide ou Albert Camus, pour ne citer que ces trois noms. Elle est ou elle a été l’honneur du journalisme, honneur hélas perdu et depuis longtemps jeté aux oubliettes, les journalistes actuels préférant le mol oreiller des enfants de chœur qui, « précédant les processions », comme dirait Albert Londres, « plongent la main dans une corbeille de pétales de roses », qu’ils répandent dans leurs écrits et discours. En bref, manger dans la main des dominants et des puissants est plus rémunérateur que de porter des faits à la connaissance des citoyens désireux d’être éclairés. Albert Londres résume ainsi son activité : « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » : bagnes, colonisation, exactions, comme Kessel a porté sa plume dans la plaie de la traite par de bons musulmans de malheureux noirs qu’ils ont réduits à l’esclavage – et cela en 1930 ! – (lire Marchés d’esclaves), comme Gide la sienne dans l’exploitation coloniale ou le communisme, Bernanos dans l’assassinat d’innocents en Espagne au nom du Christ, Camus dans la misère des indigènes cherchant dans les poubelles des quartiers repus d’Alger de quoi ne pas mourir de faim.