Dix jour après l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et après les propos ambigus, voire menaçants, sur Twitter de Yasser Louati, ancien porte-parole du CCIF, Julien Odoul, qui a porté plainte contre ce dernier, donne un long entretien à Boulevard Voltaire. Si c’était à refaire, il recommencerait ce qu’il a fait au conseil régional car, selon lui, « il ne faut plus baisser les yeux ».
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Julien Odoul : « La méthode des réseaux islamistes, c’est à la fois la victimisation et la criminalisation de toute critique de l’islam »
Capture d’écran du tweet de Yasser Louati -
Quand Le Monde se fait le porte-parole de 90 personnalités criant à la haine des musulmans
Le 15 octobre 2019, Le Monde a publié une tribune de 90 “personnalités” intitulée “Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ?”.
Dans cette tribune adressée à Emmanuel Macron et signée par l’acteur (sic) Omar Sy, l’humoriste (sic) Kev Adams, le chanteur (sic) Nekfeu, et bien d’autres, est dénoncée l’islamophobie qui régnerait dans ce pays, et en particulier symbolisée par la prise de parole le 11 octobre de Julien Odoul (désavoué par sa hiérarchie), président du groupe RN au Conseil régional de la Bourgogne-Franche-Comté, pour pointer du doigt le port du voile par une accompagnante d’enfants en sortie scolaire.
Pleurnicheries, pathos, culpabilisation
La tribune commence avec l’éternelle culpabilisation des Français, “responsables collectivement” de tout cela. “Mais par notre lâcheté, par nos renoncements, nous avons contribué, petit à petit, à les laisser passer, à les accepter”. Au grand regret de ces personnalités, il est scandaleux qu’il n’y ait pas eu “d’indignation générale”. Que l’on attend d’ailleurs toujours de leur part, lors d’attentats islamistes.
Succède un petit florilège de termes nous donnant l’impression d’avoir vécu un événement d’une gravité extrême, “violence et haine inouïes” répété à trois reprises, “Qui se préoccupe du traumatisme que peut représenter une telle agression dans la tête d’un gamin d’à peine 10 ans ?”, “humiliation publique”, et tant d’autres… La femme concernée n’a d’ailleurs pas hésité à témoigner par la suite dans Le Parisien dans un article intitulée “ils ont détruit ma vie”. Rien que ça. De quoi alimenter les « mêmes » parodiques sur les réseaux sociaux : « Je suis rentré avec mon casque de scooter dans une banque, ils m’ont obligé à l’enlever. Ils ont détruit ma vie ».
“La droite et la gauche dites républicaines” sont aussi pointées du doigt car elles feraient quotidiennement le jeu de l’extrême droite par le biais de divers agissements. Même l’Université de Cergy-Pontoise en prend pour son grade pour “demander à son personnel de lui faire remonter les “signaux faibles” de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues”. Une demande d’abstention de recherche de « signaux faibles » qui devrait aussi être adressée à la Préfecture de Police peut-être ? Les “Indigènes de la République” seraient ravis, les familles des quatre policiers assassinés le 3 octobre 2019 sans doute moins.
Face au politiquement correct, les langues se délient dans les médias
Au même moment, de nombreuses voix se lèvent à contre-courant de ce type de tribune et les langues se délient désormais sur d’autres médias.
En l’espace d’une semaine, nous avons eu le droit à une critique de cette tribune sur RMC pour affirmer par ailleurs l’absence de “haine anti-musulmans, mais un rejet anti-islamistes”. Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro a déclaré sur LCI “détester la religion musulmane” et que “l’islamophobie n’existe pas”. Et l’émission “Face à l’info” de CNews avec Eric Zemmour a bien été maintenue.
Parmi les signataires de la tribune, on remarque Guillaume Meurice, un des humoristes autorisés de France Inter, Alessandra Sublet autrefois accusée de plagiat par une confrère, et Christophe Girard maire adjoint de Paris. Pour la signature de ce dernier, peut-être un clin d’œil à l’électorat musulman parisien. Un électorat de taille significative dans plusieurs arrondissements de Paris, à quelques mois d’élections municipales fort incertaines dans la capitale.
Article repris du site OJIM
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Contre le voile musulman, il ne suffit pas d’invoquer la « France des Lumières » et la « laïcité »
Le Père Danziec revient dans Valeurs Actuelles sur la polémique concernant le voile islamique :
[…] Evidemment, la question du voile islamique est une question bien trop grave, et déjà hélas trop prégnante dans la vie de nombreux Français, pour qu’elle puisse être prise à la légère. Pour cette raison, les réponses se doivent d’être à la hauteur de l’enjeu. Or la défense d’une civilisation ou d’un art de vivre ne saurait relever du buzz ou d’un tweet « d’élu en mal de notoriété », pour reprendre l’expression de l’éditorialiste Vincent Trémolet de Villers. Ceux qui pensent aujourd’hui qu’une posture médiatique du type « balance ton voile » suffirait à régler le problème de l’islamisme en France se méprennent. Il y a deux ans exactement, nombreuses ont été les femmes qui, naïvement pour beaucoup, ont cru pouvoir résoudre les attitudes discourtoises ou franchement inconvenantes de certains hommes en usant du hashtag #BalanceTonPorc. Le résultat laisse songeur… La vérité se trouve donc ailleurs. Une réflexion de fond sur le modèle de société que nous pensons devoir offrir aux générations futures : voilà ce qui s’impose.
Disons-le sans fard, le Christ n’avait pas la culture du buzz ou du like. Seulement celle de la vérité. Pour lui, il s’agissait de la proclamer. Envers et contre tout. A temps et contre temps. Et même sur tous les toits. Cependant durant sa vie, le Messie qui maitrisait comme personne l’art de la punchline, au point de confondre Caïphe ou Pilate, Hérode ou Judas, s’est toujours refusé à tomber dans la facilité oratoire. L’esbroufe ou l’esclandre pour se faire entendre prouve un déficit de raison. Jésus-Christ tient davantage du démineur que du surfeur, ses cheveux longs n’y faisant rien. La pratique du surf est un loisir qui s’accommode du fracas des vagues. Le déminage, un travail qui réclame silence et concentration. Pour les disciples du Christ, le bruit fait rarement du bien et le bien ne fait souvent pas de bruit.
On l’aura bien compris, le problème des propos de Julien Odoul ne réside pas tant dans ce qu’il fustige que dans le buzz qu’il souhaite susciter et l’argumentaire qu’il utilise. Invoquer la « France des Lumières » et la « laïcité » comme on brandit un totem, c’est aller un peu vite en besogne. C’est oublier que la première a guillotiné sur l’échafaud ou noyé dans la Loire de nombreuses soutanes et religieuses tandis que la deuxième, au début du siècle dernier et à l’heure de la spoliation des biens ecclésiastiques, a déclaré des catholiques hors la loi. C’est surtout mettre, en soi, une femme voilée proche des frères musulmans sur le même plan qu’une religieuse clarisse ou une sœur de la charité. Qu’on me permette de le dire en toute charité mais l’une et les autres n’ont rien à voir. Chez les catholiques, la prise de voile d’une jeune fille au couvent se déroule dans le cadre d’une cérémonie bouleversante. Il est le signe d’une consécration totale à Dieu. A travers ce voile, la religieuse cache volontairement ce qui pouvait faire sa gloire. Dans le secret de sa cellule, elle use de cinq épingles, symbolisant les cinq plaies du Christ, pour fixer leur voile. Elle masque ainsi librement sa féminité, sans pour autant la détruire. Elle matérialise de cette manière à tous son renoncement au monde au bénéfice d’un autre, celui spirituel de la vie consacrée au Christ.
La difficulté du voile islamique ne relève pas de ce qu’il cache mais au contraire de l’idéologie religieuse qu’il suggère. Plus que de polémiquer sur lui, il serait plus pertinent de le dévoiler. De se demander pourquoi le coran considère la femme comme ontologiquement inférieure à l’homme. Pourquoi la femme, selon la loi islamique reçoit la moitié de part de ses frères à l’heure de l’héritage et pour quelle raison le témoignage d’un homme vaut celui de deux femmes devant un tribunal. Mais sans doute, les 90 artistes ayant signé dans le Monde une tribune engagée sur la défense des musulmans et le danger de « l’amalgame » ne manqueront pas de revenir sur ce sujet à l’approche de la prochaine coupe du monde de football organisée au Qatar… Comme Macron et son gouvernement, ils ont encore deux ans pour répondre à ces questions.
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Michel Thooris : « Dans les zones de non-droit, la plupart du temps les policiers évitent les contrôles sur des femmes voilées »
Vendredi soir, en Seine-Saint-Denis, une femme, vêtue d’une burqa, a été interpellée par la police, interpellation qui a enflammé la Toile car la scène a été filmée. Pour Michel Thooris, il s’agit en fait d’« une affaire très simple » : celle du contrôle routier d’un véhicule qui circulait à vive allure. Explications au micro de Boulevard Voltaire.
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Marine Le Pen (RN) : « Je souhaite que le voile soit interdit dans l’intégralité de l’espace public et je le souhaite depuis des années »
Invitée du Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé que le port du voile islamique était « une infraction » à la laïcité. Selon elle, « Le voile est un marqueur idéologique, identitaire ». Un marqueur qui « n’existait quasiment pas » il y a vingt ans et qui est « devenu un sujet (…) majeur et prégnant dans notre société » à cause de « l’immigration massive », source de « communautarisme ». Marine Le Pen poursuit : « Les femmes dans leur immense majorité qui portent le voile aujourd’hui, c’est soit par soumission, soit par sécession ».
La patronne du RN plaide également pour une prohibition du salafisme car selon elle, « On a bien interdit un certain nombre d’idéologies totalitaires sur notre territoire », « le fondamentalisme islamiste (est) une idéologie totalitaire ».
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Les vrais chiffres des mosquées radicales en France sont plus élevés que l’estimation des politiques
Breizh Info – Le Figaro Magazine rapporte le chiffre de 80 mosquées salafistes pour la seule région Île-de-France. Pour l’Observatoire de l’islamisation, les chiffres du nombre de mosquées radicales en France sont bien plus élevés que l’estimation qu’en font les politiques depuis quelques semaines.
Une semaine après l’attentat de la Préfecture de police, des personnalités politiques de droite présentent le nombre de cent mosquées salafistes en France, en se basant sur un chiffrage datant de plus de dix ans. Déjà, une étude du Service central du renseignement territorial de juin 2016 relevait 120 mosquées salafistes hors Préfecture de police de Paris qui ne relève pas de sa zone de surveillance, avec une hausse de 170 % entre 2010 et 2016. Si on ajoute les vingt mosquées salafistes de la petite couronne parisienne surveillées par la PPP, le chiffre était déjà de 140. Le 10 juillet 2018 Le Figaro[1] révélait le chiffre de 132 mosquées salafistes toujours pour la zone de compétence du SCRT. Donc le chiffre dépasse les 150 pour toute la France. On est donc bien au-delà du chiffre de cent évoqué par les responsables du RN et de LR.
Mais pourquoi se limiter aux seuls lieux de cultes salafistes, alors que l’organisation Tabligh appliquant le même type d’islam que les Talibans (courant Déobandi) est une grande pourvoyeuse de terroristes depuis trente ans ? Le SCRT comptait 147 mosquées Tabligh en 2017. Ce mouvement très hiérarchisé et encadré par la direction indo-pakistanaise, avec des stages obligatoires pour ses cadres et des missions de prosélytisme pour ses militants de base, reste une pépinière de « radicalisés ». Khaled Kelkal, Zacarias Moussaoui, Djamel Loiseau ont en effet été formés et recrutés par le Tabligh avant de passer à l’action. Plus récemment, les six familles de djihadistes français de Lunel partis en Syrie ont été fanatisés dans la mosquée Tabligh de Lunel.
En ce qui concerne le mouvement des Frères musulmans, dont un ex-président de l’UOIF admettait être membre[2], on dénombre 170 mosquées où la littérature des théoriciens de la confrérie justifiant le djihad armé offensif est très présente (lire cette enquête de terrain). Rappelons cette phrase de Hani Ramadan qui fut longtemps un des principaux conférenciers itinérants de l’UOIF avant son interdiction de séjour :
« Le monde musulman est en ébullition. Cette force peut et doit être orientée vers un État islamique, un État appliquant le Coran et la Sunna.(…) Les musulmans ne retrouveront jamais leur bonheur perdu s’ils ne reviennent pas au jihad et ne cherchent pas à établir un État islamique ». (Hani Ramadan, Sermons du vendredi rappels et exhortations, éditions Tawid, 2011, page 465.)
Beaucoup d’imams et prédicateurs des Frères musulmans de l’UOIF (rebaptisé Musulmans de France) sont de nationalité étrangère, et le ministère de l’Intérieur ne sera pas crédible dans sa lutte contre l’« hydre islamiste » tant qu’ils seront toujours tolérés sur notre sol. Ils ont été identifiés par le Centre des études du Moyen-Orient basé à Paris.
Article paru sur Breizh Info
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La musulmane Nadia Remadna accuse La France Insoumise de radicaliser les jeunes des banlieues
Nadia Remadna est une mère de famille musulmane qui a fondé l’association Brigade des Mères dans le but de mobiliser les mères musulmanes pour que leurs enfants ne tombent pas dans l’islamisme et le terrorisme ou la délinquance.
Sur un plateau de télévision, elle explique comment le parti La France Insoumise sème la haine contre la France et pousse à la radicalisation des jeunes des banlieues.
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Sept personnes soupçonnées de financement du terrorisme mises en examen dans la Drôme
Sept personnes, dont trois prisonniers du centre pénitentiaire de Valence (Drôme), ont été mises en examen vendredi pour « financement du terrorisme » et « association de malfaiteurs terroriste » à l’issue de quatre jours d’interrogatoire, selon une source judiciaire. Elles sont soupçonnées d’avoir récolté de l’argent destiné à des femmes djihadistes actuellement détenues dans le nord de la Syrie, afin de les aider à fuir.
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Le hijab est-il un signe religieux ou un signe politique hostile aux démocraties?
«Le voile noir n’est pas un signe religieux. C’est un étendard» estime Christine Clerc. PHILIPPE HUGUEN/AFPFIGAROVOX/TRIBUNE - Le débat sur le port du hijab divise la classe politique jusque dans la majorité. Mais pour la journaliste Christine Clerc, ce voile musulman n’est pas un signe religieux comme un autre: il est l’étendard d’un islam radical estime-t-elle.Par Christine CLERCMême Frédéric Péchenard! Interrogé lundi 14 octobre au matin sur Europe 1 par Sonia Mabrouk, l’ancien directeur général de la police le déclare d’un ton martial: les centaines de femmes djihadistes jusque-là gardées dans des camps kurdes ne sont pas des victimes mais bien des terroristes, comme les cinq femmes jugées ces jours-ci pour avoir tenté de faire exploser la cathédrale Notre Dame de Paris au moyen de bonbonnes à gaz.
Si ces femmes voilées de noir regagnent la France, elles tenteront à leur tour d’y commettre des attentats.Faut-il donc les empêcher de revenir?Oui, tranche notre sarkozyste à poigne, d’autant que nos prisons sont déjà surpeuplées d’ennemis de la République.Par mesure de sécurité, faut-il aussi interdire dans les lieux publics le voile noir dit hijab , comme le RN Julien Odoul , aussitôt violemment critiqué dans son propre camp, a tenté de le faire au Conseil régional de Bourgogne?Là, Péchenard hésite: «Il faut interdire tous les signes religieux».Comment lutter contre un ennemi que l’on n’ose nommer ?
Le hijab ne serait-il qu’un banal signe religieux parmi d’autres?Étrange, inquiétant déni, d’un haut responsable non pas de la gauche France insoumise mais de la droite républicaine.
Il explique l’aveuglement - ou l’auto-censure peureuse? - de toute une hiérarchie, qui a permis le quadruple meurtre au couteau en plein cœur de notre République, à la Préfecture de Police de Paris.
Il nous promet de nouvelles tragédies.
Car comment lutter contre un ennemi que l’on n’ose nommer et que l’on s’obstine même à excuser en le mettant sur le même plan , sous la même appellation «religion», que nos propres sœurs, frères et amis?Il faut oser le répéter: le voile noir n’est pas un signe religieux.
C’est un étendard.
Un étendard d’importation récente, puisqu’il n’appartient pas à la tradition du Maroc, pays du commandeur des croyants, ni à celle de la Tunisie de Bourguiba, non plus qu’à celle de l’Égypte de Nasser.
Pas davantage à celle de l’Algérie et d’autres pays d’Afrique et du Proche Orient d’où sont venus, une fois proclamée l’indépendance de leur pays, de nombreux migrants musulmans dont les mères et les femmes ne portaient pas encore le voile.Je me souviens d’avoir vu pleurer le leader algérien Hocine Aït Ahmed ( décédé en 2015 ) qui s’était battu à la tête du FLN pour l’indépendance de son pays. C’était en décembre 1989. De retour en Algérie après dix ans d’exil, il allait se présenter à la présidentielle. Dans les rues d’Oran, sa ville natale, il demandait, découvrant avec stupeur des silhouettes vêtues de noir de la tête aux pieds: «Mais qu’est-ce que c’est que ce vêtement? Ma grand-mère, qui était une fidèle musulmane, se coiffait d’un simple foulard qu’elle enlevait en rentrant à la maison…»
Le soir même, deux femmes seulement, son épouse et moi-même, allions assister à son meeting de 6000 personnes.
Bientôt, Aït Ahmed repartirait pour la Suisse.
Peu à peu, la marée noire de l’islamisme venu d’Iran allait s’étendre, menaçant le Maroc et la Tunisie et gagnant la France.Je me souviens aussi d’avoir vu, en vingt ans, changer le visage de l’Égypte où j’avais rencontré le président Sadate quelques semaines avant son assassinat.
Reniant son passé magnifique, oubliant même la révolution nassérienne, le pays qui vit naître notre civilisation allait, comme la Turquie, tomber sous la coupe des imams et des militaires.
Peu à peu, la marée noire de l’islamisme venu d’Iran allait s’étendre, menaçant le Maroc et la Tunisie et gagnant la France.Faut-il rappeler le nombre de morts causés depuis moins de dix ans dans notre pays par des fanatiques - et par leurs compagnes vêtues de noir - au nom d’un islamisme radical?19 mars 2012: à Toulouse, Mohammed Merah tue, à bout portant devant l’école juive, une fillette de 8 ans qu’il a attrapée par les cheveux.
Il abat ensuite huit personnes, dont un jeune militaire musulman, Imad Ibn Ziaten.
7 janvier 2015: les frères Cherif et Saïd Kouachi assassinent, à coups de rafales de kalachnikov, 12 journalistes et gardiens de Charlie Hebdo.
13 novembre de la même année: trois djihadistes mitraillent la salle du Bataclan: 130 morts.
14 juillet 2016: un «radicalisé» fonce au volant d’un camion bélier sur la Promenade des Anglais: 86 morts et 434 blessés graves.
26 juillet 2016: alors qu’il célèbre la messe à Saint-Étienne-du-Rouvray, le père Jacques Hamel est égorgé par deux islamistes aux cris de «Allah Abkar!»
4 avril 2017: Sarah Halimi est défenestrée par un jeune voisin qui scande le même appel à la haine.
10 septembre 2018: cinq femmes voilées de noir tentent de faire exploser la Cathédrale Notre Dame de Paris.
5 mars 2019: armée de deux couteaux en céramique, l’épouse, voilée de noir, d’un détenu «radicalisé» agresse à la prison de Condé-sur-Sarthe deux surveillants.
24 mai: à Lyon, un homme ayant prêté allégeance à l’État islamique fait exploser une bombe devant l’enseigne «Brioche dorée» . 13 victimes.
27 juin: à Brest, devant une mosquée, un fou d’Allah fait deux blessés graves…
4 Octobre, à la Préfecture de police de Paris, un «converti» armé de deux couteaux en céramique…
Les vêtements, comme les gestes et les mots, ont un sens .Combien de morts faudra-t-il aux adeptes du déni pour qu’ils voient enfin que le hijab - qu’il soit de ville, de sport ( «running» ) ou de plage - n’est pas l’expression d’une forme de coquetterie ou de liberté, à comparer à un serre-tête, un short ou une minijupe, mais un emblème de guerre contre notre civilisation et notre peuple?Les vêtements, comme les gestes et les mots, ont un sens .
À travers l’Histoire, tous les totalitarismes assassins ont imposé leur uniforme sombre .
La chemise noire, aujourd’hui si banale, fut dans les années 1930 le signe d’appartenance à un régime funeste.Qu’il nous soit permis de penser que par respect pour nos morts il est préférable, comme l’a fait Latifa Ibn Ziaten, la «mère courage» du soldat assassiné par Mohammed Merah, de porter un foulard de couleur laissant voir le front et la couleur des cheveux, plutôt qu’un long hijab noir qui rappelle tant de tragiques souvenirs.
lefigaro -
Nadine Morano contre le port du voile islamique
L’eurodéputé Nadine Morano (PPE/LR) a affirmé sur BFM-RMC qu’elle était favorable à l’interdiction du port du voile dans l’espace public et dressé le bilan de l’arrivée de l’islam en France.
Elle revient aussi sur la polémique au sujet du port du voile par une maman d’élève lors d’une sortie scolaire et prise à partie par un élu du RN de Bourgogne.