
Le journaliste Fabrice Nicolino a témoigné mercredi au procès des attentats de janvier 2015. Il s’en est pris aux journalistes qui suivent aujourd’hui le procès, mais ne se sont pas intéressés à la façon dont la liberté de la presse était entravée dans le Paris de 2020. Il s’adresse « aux grands esprits qui défendent la liberté à Pétaouchnok ou en Biélorussie », mais ne regardent pas ce qu’ils ont sous les yeux. Aux
« gens épouvantables qui nous attaquent et qui ruinent notre réputation, à ceux qui ne comprennent pas que la liberté, ça ne se discute pas, ça se défend. Je les vomis, tous. »
A commencer par le trotskiste Edwy Plenel, « Plenel, la conscience morale de cette société », qui s’était fâché en 2017 d’un dessin de Coco – elle avait imaginé « les fameuses moustaches de Plenel qui s’entortillaient, lui bouchaient les yeux, les oreilles et l’empêchaient de voir que Tariq Ramadan était un petit salaud. »

"Charlie Hebdo rappelle qu’une liberté, en l’occurrence celle de moquer les religions, n’existe pas si on ne l’applique pas, que ce soit par "respect" des croyances des autres ou par peur. Pour avoir affirmé cela, en notre nom à tous, les dessinateurs de Charlie Hebdo sont morts. Ils sont morts parce qu’ils étaient seuls", explique Natacha Polony.




