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islamisme - Page 155

  • Les contradictions ou les mensonges de Macron sur l’immigration et l’islam, par Christian Vanneste

    3309368304.jpgDepuis longtemps déjà les Français soucieux de la survie de leur pays pensaient avoir le choix entre ceux qui voulaient en finir avec lui et leur proposaient une France métissée promise à la faillite économique et ceux qui leur promettaient de remettre à flot le pays tout en colmatant les brèches par où entrait une population différente de moins en moins disposée à s’assimiler. La troisième option leur était présentée comme l’horreur absolue aussi bien pour l’économie que pour l’humanité, et servait d’épouvantail pour faire triompher l’une ou l’autre des deux premières. Finalement, c’est une quatrième solution qui l’emporta : la France serait sauvée par un génie de la finance, et la peur du marasme fit disparaître celle de l’invasion. Depuis deux ans, la France n’a guère amélioré ses performances économiques, mais le thème du changement de population perçu naguère comme un fantasme paranoïaque est devenu beaucoup plus puissant, avec l’extension d’une « communauté » musulmane venue d’ailleurs, de moins en moins encline à l’assimilation et de plus en plus disposée à la provocation, voire plus.

    Malgré les efforts conjoints des politiques et des médias, l’idée qu’on puisse mettre sur le même plan, les deux blessés après « l’attentat » commis contre une mosquée à Bayonne par un vieil homme qui n’a plus toute sa tête et les 263 morts des attentats islamistes dans notre pays, n’est pas de nature à rassurer l’opinion. Celle-ci est de plus en plus consciente qu’une communauté différente s’est installée et se développe sur le territoire en affectionnant d’occuper celui-ci avec les signes ostentatoires de sa présence. Les voiles islamiques ne sont pas des fichus qu’on porte par tradition et par habitude, au nom d’une décence féminine, ce sont les marques d’une appartenance qui se veut conquérante, et il faut être bien naïf ou de mauvaise foi, pour en nier l’intention.  Le point de savoir jusqu’où doit être toléré ce signal est anecdotique. La menace qu’il représente pour l’existence de notre pays et pour la permanence de son identité ne l’est pas. Le président de la République a tenté de répondre à cette angoissante question qui n’était manifestement pas à son programme.

    Il l’a fait selon son habitude en tentant de manipuler l’opinion. Il s’est adressé pour évoquer le sujet à un hebdomadaire clairement de droite, « Valeurs Actuelles ». C’était une manière de dire que non seulement il n’esquivait pas le problème mais allait même au-devant de ceux qu’il préoccupait davantage. Peu après avoir dit que le voile dans l’espace public n’était pas son affaire, il a donc reconnu que notre politique de peuplement était mauvaise, que notre intégration économique était en échec au moment même où l’islam était en crise, que l’abandon d’exigences républicaines avait accentué les difficultés. Demande-t-on à un Chef d’Etat des analyses ? Non, on lui demande des actes, et il est clair qu’ici la clarté apparente du discours de contrition n’ouvre la voie à aucune solution. M. Macron a simplement dit : je vois la question et je m’en occupe.

    Peu de temps auparavant, il avait dit qu’il fallait être vigilant contre l’hydre islamiste, et qu’il refusait le communautarisme. La seconde affirmation est évidemment fausse. En 2016, selon le sociologue canadien, Mathieu Bock-Côté, en égrenant l’origine des citoyens venus à son meeting de Marseille, Emmanuel Macron a dévoilé sa vision idéologique multiculturaliste : « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais… Je vois des Français. » 

    Emmanuel Macron n’est évidemment pas un homme de droite attaché à l’identité de la France. C’est un mondialiste qui pense que les Etats-nations sont voués à disparaître au profit d’une gouvernance mondiale qui devra gérer non seulement la circulation des biens et des capitaux, mais aussi celle des personnes tout aussi indispensable pour répondre aux déséquilibres démographiques de la planète. Son attachement à souligner l’importance du risque climatique, qui ne concerne guère la France, n’est que la conséquence de son idéologie : effectivement, le climat ne peut être traité qu’à un niveau mondial. Selon lui, le réchauffement climatique est un danger, les migrations ne le sont pas : elles conduisent tout naturellement à créer des nations composites sur le modèle américain qui exige le respect mutuel des composantes, et de leurs cultures différentes. Le multiculturalisme est la conséquence logique de cette politique, sauf que la France n’est pas un pays d’immigration de longue date comme le rappelait récemment Michèle Tibalat, que ses immigrants ne sont pas issus de l’Amérique latine catholique, qu’ils ne viennent pas avec l’espoir de devenir les citoyens d’un Eldorado admiré, mais souvent avec l’idée d’une revanche à prendre sur d’anciens colonisateurs, entretenue d’ailleurs stupidement par les Français partisans de l’immigration.

    Les Français ont élu un homme qui est totalement inconscient de la principale menace qui pèse sur eux, car il ne se rend pas compte à quel point le multiculturalisme suicidaire, qui se construit dans les quartiers où les minorités deviennent majoritaires, est le terreau de l’islamisme. Mohamed Merah a été le prototype de ces enfants d’immigrés non assimilés, passant de la drogue et de la délinquance au terrorisme, par la case prison parce que détenteurs d’une double nationalité, et éduqués souvent dans la haine de la France, ils sont la réserve d’une armée hostile au sein même du pays. Entre le quartier où la police n’entre plus par peur du guet-apens et l’acte terroriste à l’extérieur, la différence est de degré et non de nature. C’est la raison pour laquelle l’hydre du terrorisme verra sans cesse ses têtes repousser. L’idée d’une « société de vigilance » dans des quartiers où se pratique l' »omerta » communautaire fait preuve d’un paradoxal aveuglement. On ne peut « en même temps » vouloir l’immigration de masse en provenance de pays musulmans et prétendre s’attaquer à l’hydre de l’islamisme.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/05/les-contradictions-ou-les-mensonges-de-macron-sur-l-immigrat-6187906.html#more

  • Quelle est l’alternative au projet de transformation de notre pays en terre d’islam ?

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    La République ? Vous y croyez vraiment ? Comment le pourra-t-elle, dès lors qu’elle ne se donne comme objectif que de laïciser l’islam ?

    Sans doute obtiendra-t-elle la neutralité bienveillante d’une majorité de musulmans de France, mais elle sera impuissante devant l’hydre islamiste qui s’est donné comme objectif de nous conquérir au prix d’un combat mené à coups d’attentats. La minorité fondamentaliste qui représente 10 à 20 % des musulmans de France ne sera jamais « laïcisable ». Et la majorité silencieuse des laïcisés sera toujours susceptible de les rejoindre à un moment charnière de bascule. Ajoutons à cela l’argument démographique, le combat semblerait perdu d’avance si la France n’était, de toutes les nations de la terre, sans doute celle à laquelle notre Dieu chrétien a apporté la plus grande attention. Cette France « fille aînée de l’Église » !

    Sauf que les chrétiens sont en train d’abjurer, ou à tout le moins de renoncer à ce destin peu commun et exemplaire. Pourquoi ? Comment ? C’est la grande question des années écoulées depuis 1789…

    Il demeure que notre peuple est encore modelé par le christianisme.

    Mais le conformisme ambiant fait qu’il est devenu de règle de critiquer l’Église, de refuser ses dogmes, son intolérance supposée. Il suffit de participer à un dîner en ville où que ce soit, et même de lire les articles de l’excellent Boulevard Voltaire, pour rencontrer ces hommes et ces femmes qui vous assènent leurs jugements fruit d’un anticléricalisme ancien. Pour certains (ils sont une majorité), leurs modes de vie les ont éloignés des dogmes dont ils ne veulent plus, incapables de revenir en arrière et trop jaloux de leurs conquêtes sur le supposé obscurantisme du christianisme. D’autres, moins nombreux, se disent encore catholiques mais vivent en dehors d’une Église qu’ils ne fréquentent plus que de manière épisodique, irrégulière et sans aucun esprit sacrificiel ni sacramentel. Les derniers, enfin, sont simplement indifférents ou ignorants du christianisme.

    Imaginons pourtant, un instant, qu’une majorité de cette France encore catholique retourne à l’Église, qu’elle aille à la messe le dimanche, remplissant à nouveau ses églises, qu’elle retourne au confessionnal. Je sais, je rêve. Mais imaginons quand même…

    Ne serait-ce pas la seule alternative crédible à l’islam en conquête ? Ne serait-ce pas un électrochoc d’une puissance redoutable pour les musulmans qui nous méprisent parce que nous sommes devenus sans religion. La seule opposition qu’ils craignent, c’est celle de Jésus-Christ et ses saints. C’est, en même temps, la seule opposition pour laquelle ils auraient de la considération et du respect.

    Alors oui, je rêve, mais la France n’a-t-elle pas connu d’autres retournements dans son histoire ?

    Il suffirait que tout ce peuple piégé dans son conformisme moderniste comprenne que l’amour ne se réalise pleinement qu’autour du Christ vivant, présent dans ses sacrements, et que si son enseignement est exigeant il est également la seule voie de la paix véritable.

    Le blog de Bernard Hawadier : ICI.

    Bernard Hawadier

    https://www.bvoltaire.fr/quelle-est-lalternative-au-projet-de-transformation-de-notre-pays-en-terre-dislam/

  • Têtes à Clash n°58 avec le sénateur Jean-Louis Masson : Faut-il interdire les listes communautaires ?


    Franck Tanguy reçoit le sénateur Jean-Louis Masson, François Bert, Christian Vanneste et François de Voyer, un proche de Marion Maréchal. Au programme des débats :
    – Listes communautaires aux municipales, fait-on bien de vouloir les interdire ?
    – Brexit : une sortie impossible ?
    – Ouvrir les commerces alimentaires jusqu’à minuit ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n58-avec-le-senateur-jean-louis-masson-faut-il-interdire-les-listes-communautaires

  • Le Sénat interdit le "voile" lors des sorties scolaires : la Turquie condamne !

    Ou : quand le ridicule ne tue plus...

    Le dictateur Erdogan se met à ressembler de plus en plus à une sorte de Hitler - "l'énergumène", comme l'appelait Jacques Bainville... - dans sa politique de provocations à l'extérieur, par exemple en Syrie, où il recule dès qu'il voit une résistance sérieuse, en l'occurrence celle de  Poutine...

    Mais, contesté dans son propre pays malgré, ou à cause de, son autoritarisme et sa brutalité (il a perdu les élections municipales dans les deux plus grandes villes de Turquie) il affecte de garder, bien que vieillissant et manifestement moins tonique qu'avant, ses postures, gestes, discours d'antan...

    Aujourd'hui, il se manifeste en condamnant le vote du Sénat français, interdisant le port du voile aux accompagnatrices de sorties scolaires. Il trouve que c'est "discriminatoire" et que cela "marginalise les musulmans".

    Mais, de quoi se mêle-t-il ? N'est-ce pas là une ingérence dans les affaires internes d'un Etat souverain ? Et par la même personne qui envahit un pays (la Syrie), alors même que ses troupes occupent depuis trente ans le tiers d'un autre Etat membre de l'Europe ?

    Pas de réaction officielle en France, du moins pour l'instant. Macron a pourtant la dent dure, lorsqu'il veut : n'a-t-il pas employé le terme de "lèpre" et d'autres mots tout aussi fleuris pour insulter dirigeants et peuples de plusieurs pays d'Europe, qui ont, il est vrai, commis le crime de dire qu'ils ne voulaient pas que l'Europe cesse d'être elle-même à cause de l'invasion migratoire, et d'agir en ce sens.

    Cette arrogance-là, pour Macron, semble être, doit être, beaucoup plus grave que l'inadmissible ingérence d'un dictateur dans nos affaires intérieures...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/01/le-senat-interdit-le-voile-lors-des-sorties-scolaires-la-tur-6187111.html

  • Zineb El-Razaoui accusée d'être responsable de l'attaque de la mosquée de Bayonne

  • I-Média n°270 – Attentat de Bayonne : la fin du « pas d’amalgames » ?

     

    L’image de la semaine

    02:04 En dépit des conséquences médiatiques potentiellement funestes, Louis de Bourbon, duc d’Anjou était au premier rang des porteurs du cercueil de son arrière-grand-père, le général Franco.

    Attentat de Bayonne : la fin du « pas d’amalgames » ?

    04:34 L’attaque d’une mosquée à Bayonne par un homme psychologiquement instable de 84 ans a provoqué un véritable tsunami médiatique. L’assaillant avait en effet été candidat local FN en 2015. Du pain béni pour les médias !

    Revue de presse

    18:15 L’émission de Zemmour en différé et Yassine Belattar, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, en plein discours islamiste virulent. Voilà deux sujets qui seront notamment traités dans la revue de presse de la semaine

    Quotidien en croisade contre Nadine Morano

    31:04 Encore un beau reportage totalement biaisé de Quotidien. Cette fois, c’est pour tourner en dérision Nadine Morano, revenue dans le quartier de son enfance avec Valeurs actuelles. Yann Barthès a enchaîné les bobards !

    Coup de chapeau

    37:23 En Allemagne et en Italie, les derniers résultats électoraux ont démontré que les partis identitaires avaient le vent en poupe. Au grand dam des médias français !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n270-attentat-de-bayonne-la-fin-du-pas-damalgames

  • Le terrorisme islamique tue massivement en Europe

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    Alors les pleurnicheurs islamophiles du camp du bien, on en parle?

  • L'islamisme et la paralysie des idéologues de gauche

    6a00d8341c715453ef0240a497c22e200c-320wi.jpgL'audition, ce 30 octobre, du préfet Lallement devant une commission de l'Assemblée nationale ouvre un nouveau champ de réflexion. Et, dans son ensemble d'ailleurs, l'affaire Mickaël Harpon remet en cause la doxa politiquement correcte, à propos de l'islamisme.

    On découvre en effet, au gré de ce dossier, des concepts inattendus. Les députés travaillant très officiellement sur "l'attaque" du 3 octobre dans l'enceinte de la préfecture de police, font ressortir, qu'ils le veuillent ou non, un certain nombre de notions nouvelles.

    Et celles-ci contredisent largement les idées reçues, lesquelles dans notre malheureux pays, viennent de la gauche et de ses idéologues.

    Court-circuitant la notion de terrorisme (article 421 du Code pénal), on nous dit en effet que l'intéressé n'a pris ses ordres auprès d'aucun "calife". Il ne se rattache pas plus au défunt al Baghdadi, – que nous ne regrettons certes pas mais dont la mort ne change pas grand-chose, - que du bien vivant Recep Tayyip Erdogan. On nous révèle que les services spécialisés n'enquêtent pas dans ce sens.

    On nous dit simplement que ce sinistre traître était simplement atteint d'un "délire mystique" alimenté par une idéologie, le fondamentalisme islamique.

    Cela veut donc dire que cette forme de délire d'inspiration islamiste peut tuer. Dont acte.

    Cela veut dire que ce "mysticisme" lui-même appelle, et par conséquent aussi ce qui l'alimente, appelle, tout autant que le "terrorisme", puisqu'ils tuent eux aussi, un traitement répressif. Ils nécessitent une riposte policière et pénale, riposte fondée sur des  définitions légales inédites à ce jour, riposte qui requiert l'appui des citoyens, riposte qui impose particulièrement la mobilisation des fonctionnaires. La négligence, a-t-on découvert, a provoqué l'incendie de Notre-Dame : en face, à la préfecture de Police, la même insouciance coupable a laissé un serpent se réchauffer au sein des services censés protéger les citoyens.

    On doit donc désormais se préoccuper grandement de cette absence de vigilance. Ceux qui ont repéré les changements d'attitude fort significatifs du converti salafiste Harponne ne les ont pas signalés soulignent les enquêteurs. Ses scandaleux propos de 2015, approbateurs sur l'attentat de Charlie Hebdo, n'ont donné lieu à aucune sanction. Toute cette déplorable inaction pourrait donc, à l'avenir, être considérée comme de la complicité.

    Un sophisme courant consiste à nous objecter les sacro-saints principes de la laïcité qui se définirait comme liberté "de croire ou de ne pas croire".

    Une telle affirmation ne veut rien dire.

    En quoi, en effet, est-on libre "de croire", selon cette formule, dans la France républicaine ? Il ne s'agit pas, en l'occurrence de dire que l'on peut légalement professer que la terre est plate, encore qu'une telle contre-vérité n'entraînera pas de poursuites judiciaires.

    La laïcité, c'est-à-dire la liberté religieuse telle que définie par la loi de 1905, concerne exclusivement au départ les diverses formes du judéo-christianisme en déplorant qu'elles n'aient cessé de se combattre entre elles depuis 2000 ans.

    Sur ce point, au moins, je crois que nous sommes tous d'accord. Nous ne voulons plus jamais en France de saint-barthélemy, quel que soit le camp qui la provoque, ni de révocation de l'édit de Nantes. Ce sont en effet leurs déchirements, aux temps de la Guerre de Trente Ans (1618-1648) que les rose-croix du XVIIe siècle prétendaient dépasser. C'est à ces diverses confessions que pensaient au XVIIIe siècle les constitutions d'Anderson fondatrices de la franc-maçonnerie spéculative anglaise, laquelle prohibait en 1717, et condamne encore, l'athéisme[1]. C'est à elles que se réfère l'édit de tolérance du roi Louis XVI de 1787, la déclaration de 1789, quand elle affirme (article 10) que "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi." ce sont elles, également, et elles seules, que le concordat de 1801 en France, le sanhédrin de 1807, puis la loi de séparation de 1905, eurent la prétention d'organiser, etc. Ajoutons, à deux siècles de distance, que les diverses familles spirituelles de nos pays européens doivent d'autant plus aujourd'hui savoir dépasser leurs divergences qu'elles se trouvent confrontées aux mêmes adversaires.

    L'islamisme a-t-il été du nombre, tout au long de notre histoire ? À la vérité, au départ, non. Pas plus que la Turquie n'a d'autre place que celle des menaces qu'elle a incarnées pendant des siècles et qu'elle réaffirme aujourd'hui.

    Une mosquée, lieu de prédication, et non de "culte", ne devrait donc pouvoir s'installer et prétendre rayonner légalement, – à l'instar de la pagode bouddhiste, par exemple, qui ne dérange personne, – qu'à la condition de prouver désormais, pour chacune d'entre elles, que sa prédication n'est pas contraire à la cohabitation sociale et n'incite pas à la haine. Non pas entre des "communautés", car ce concept n'existe pas en droit français, mais entre les personnes.

    En effet "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" (article 4 de la déclaration de 1789).

    Contrairement à ce que l'on entend trop souvent, il est dans notre république des opinions interdites. J'ai cru comprendre que tout ce qui s'apparente à l'hitlérisme, à son apologie, à l'expression d'une quelconque nostalgie, y compris par voie de collection d'objets fétiches, est susceptible de poursuites judiciaires. Rien de plus compréhensible. Je m'étonne seulement quant à moi, que le stalinisme et le maoïsme qui ont fait quantitativement, et sur une plus longue période, dans un plus grand nombre de pays, des millions de morts ne soient pas mis sur le même plan. D'autres croyances, d'ailleurs, sont légitimement suspectes et nous les appelons des sectes.

    Tant que toutes ces questions ne sont pas résolues, on ne doit pas accepter comme deuxième religion de France, la première religion de l'Arabie.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Jordan Bardella : "Les musulmans radicaux ont gagné la bataille face à la République"

  • Les médias et la gentille maman voilée, de l’instrumentalisation à la soumission

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ La demande de Julien Odoul, président du groupe RN à la région Bourgogne-Franche-Comté, adressée à la présidente du Conseil régional de bien vouloir faire sortir une mère de famille voilée accompagnant une sortie scolaire n’en finit plus de faire débat ! Sur tous les plateaux, dans tous les journaux, la question brûlante de l’islam et du voile resurgit. Pierre Boisguilbert revient sur cet épisode qu’il analyse d’une double manière : à la fois comme une instrumentalisation et comme une soumission.
    Polémia

    Ainsi Fatima a une « opinion négative de ce qu’on appelle la République ». Voila qui est plus facile à affirmer face aux caméras qu’une opinion négative de ce qu’on appelle l’islam. Cette affaire de femme voilée, et non pas porteuse d’ un simple foulard, dans le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté aura vu tous les médias audiovisuels solidaires de la pauvre maman « stigmatisée » (cf. Macron) serrant sur son sein son fils éploré.

    Alors qu’il semble bel et bien qu’il s’agisse d’une provocation, d’un testing selon le procédé cher à SOS Racisme, comme le confirme la proximité de cette citoyenne avec le CCIF proche des si républicains Frères musulmans et le fait que cette provocation a été retournée en victimisation. La photo témoin diffusée jusqu’à saturation de la nouvelle Pietà islamico sensu visant à rendre sympathique la musulmane et à clouer au pilorie le vilain islamophobe Julien Odoul — contre lequel Fatima va porter plainte.

    Instrumentalisation

    Le problème, c’est que les Français sont sur la position de principe de ce dernier et qu’ils ont pour certains appris avec stupeur qu’être voilée était compatible avec l’accompagnement scolaire, y compris dans un lieu officiel qu’un Conseil régional. Les médias, comme toujours, en font trop dans l’indignation vertueuse et leur acharnement dévoile, si l’on ose dire, leurs arrière-pensées. Le plus révélateur de cette instrumentalisation en faveur des voilées a été sans doute la haine de Laurence Ferrari sur CNews voulant absolument obtenir du méchant Odoul l’aveu d’un sentiment de honte pour avoir agressé une maman (terme repris jusqu’à la nausée) et fait pleurer sa chère petite tête brune. Après ce passage où Ferrari s’est assumée comme militante exaltée, qui peut encore croire en sa possibilité de traiter l’actualité avec une honnêteté sinon une objectivité journalistique ? Elle s’est discréditée. Mais est-ce bien grave dans ce milieu ou on l’aura certainement trouvée admirable ?

    On aimerait savoir ce qui se passerait demain si un accompagnateur de sortie scolaire arborait un gigantesque Sacré-Cœur ou une énorme croix celtique sur son blazer ? Pas difficile de trouver la réponse…

    Pire même. Que se passerait-il si un parent apprenant — mais informe t-on de cela ? — qu’une sortie au zoo serait conduite par une femme voilée, en privait ses enfants ? Il serait traîné dans la boue par les médias.

    Exit le faux Dupont de Ligonnès, haro sur Dupont-Lajoie

    Cette affaire aura permis aux journalistes — est ce un hasard ? — de se refaire rapidement une santé déontologique. Cela faisait deux jours en effet qu’ils étaient empêtrés dans leur fake news généralisée sur le vrai-faux Dupont de Ligonnnés. Ils ont encore un peu plus perdu de crédibilité et du droit de s’autoproclamer presse de référence par rapport aux autres. Ils sont tous allés dans le même sens sans vérification ni esprit critique dans la course à l’audience et la peur d’être devancé par la concurrence. C’est le fameux banc de poisson. Ils en sont même arrivés à se demander s’il ne faudrait pas revenir au respect du secret de l’instruction ? C’est dire s’ils se sont sentis morveux, même si la faute a été vite rejetée sur les Ecossais, pas assez rigoureux dans le décodage des empreintes. Mais la gentille maman musulmane humiliée par les ennemis du vivre-ensemble est arrivée à point nommé.

    Oublié Dupont de Ligonés au profit du retour de Dupont-Lajoie, l’ignoble franchouillard. Comme quoi c’est pratique de choisir les informations que l’on va traiter. Sauf que la même info sur toutes les chaines, avec les mêmes commentaires, alors que le Kurdistan syrien est écrasé par le régime turc, c’est se dévoiler dans l’espace public, c’est toléré, c’est légal… Mais, comme dirait Blanquer, est-ce souhaitable ?

    Pierre Boisguilbert 25/10/2019

    Crédit photo : Capture d’écran YouTube

    https://www.polemia.com/medias-gentille-maman-voilee-instrumentalisation-soumission/