islamisme - Page 156
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ENTRETIEN CHOC avec Sébastien Jallamion - Des Islamistes dans la Police, l'affaire Michaël Harpon
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Élimination d’Al-Baghadi : Macron mauvais joueur
Succès retentissant de Donald Trump dont la politique extérieure semble parfois, au simple observateur, touffue, dirons-nous. N’empêche, l’élimination du « calife » de l’État islamique Abou Bakr al-Baghadi par les forces spéciales américaines est une victoire majeure dans la lutte contre le terrorisme et une page d’histoire.
À sa manière quelque peu hollywoodienne, Donald Trump a conté lui-même au monde entier cet exploit.
« Ce raid était parfait et n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide d’autres nations et populations. Je tiens à remercier la Russie, la Turquie, la Syrie, l’Irak et les Kurdes syriens. »
Dans le récit épique du président américain, une grande absente : la France. Nous disposons pourtant de forces terrestres en Syrie. Et Jupiter en pleine gloire, à ses débuts, avait pourtant commandé de tirer depuis la frégate Aquitaine un missile de croisière afin d’anéantir un centre de recherche présumé « dangerosissime » du préqualifié tyran Bachar el-Assad.
Mais les temps ont bien changé ! Jupiter est descendu de l’Olympe, les déconvenues se sont ajoutées aux gaffes, bévues et boulettes dont la liste est, hélas, bien longue.
Alors, le commentaire présidentiel français laisse transparaître son amertume de petit perdant : « La mort d’al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n’est qu’une étape. Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l’organisation terroriste soit définitivement défaite. C’est notre priorité au Levant. »
Qu’une étape ? Souvenons-nous, c’était le 9 novembre 2017, presque deux ans. Emmanuel Macron déclarait, martial : « Presque deux ans jour pour jour après ces attentats [ceux du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis], nous avons gagné… »
Notons, aussi, le curieux emploi du terme « Levant », terme pour le moins désuet et fleurant bon les années vingt, voire François Ier et la République de Venise. Ah, cette méconnaissance de l’Histoire, toujours évoquée mal à propos !
Dans « ce n’est qu’une étape », je sens, pour ma part, un caprice de petit joueur perdant qui ne peut supporter le verdict des réalités.
Le métier de Président, c’est vraiment dur, pour un jeune. Grâce à Emmanuel Macron, une partie des électeurs français guériront peut-être de leur stupide jeunisme.
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Quelle est l’alternative au projet de transformation de notre pays en terre d’islam ?
La République ? Vous y croyez vraiment ? Comment le pourra-t-elle, dès lors qu’elle ne se donne comme objectif que de laïciser l’islam ?
Sans doute obtiendra-t-elle la neutralité bienveillante d’une majorité de musulmans de France, mais elle sera impuissante devant l’hydre islamiste qui s’est donné comme objectif de nous conquérir au prix d’un combat mené à coups d’attentats. La minorité fondamentaliste qui représente 10 à 20 % des musulmans de France ne sera jamais « laïcisable ». Et la majorité silencieuse des laïcisés sera toujours susceptible de les rejoindre à un moment charnière de bascule. Ajoutons à cela l’argument démographique, le combat semblerait perdu d’avance si la France n’était, de toutes les nations de la terre, sans doute celle à laquelle notre Dieu chrétien a apporté la plus grande attention. Cette France « fille aînée de l’Église » !
Sauf que les chrétiens sont en train d’abjurer, ou à tout le moins de renoncer à ce destin peu commun et exemplaire. Pourquoi ? Comment ? C’est la grande question des années écoulées depuis 1789…
Il demeure que notre peuple est encore modelé par le christianisme.
Mais le conformisme ambiant fait qu’il est devenu de règle de critiquer l’Église, de refuser ses dogmes, son intolérance supposée. Il suffit de participer à un dîner en ville où que ce soit, et même de lire les articles de l’excellent Boulevard Voltaire, pour rencontrer ces hommes et ces femmes qui vous assènent leurs jugements fruit d’un anticléricalisme ancien. Pour certains (ils sont une majorité), leurs modes de vie les ont éloignés des dogmes dont ils ne veulent plus, incapables de revenir en arrière et trop jaloux de leurs conquêtes sur le supposé obscurantisme du christianisme. D’autres, moins nombreux, se disent encore catholiques mais vivent en dehors d’une Église qu’ils ne fréquentent plus que de manière épisodique, irrégulière et sans aucun esprit sacrificiel ni sacramentel. Les derniers, enfin, sont simplement indifférents ou ignorants du christianisme.
Imaginons pourtant, un instant, qu’une majorité de cette France encore catholique retourne à l’Église, qu’elle aille à la messe le dimanche, remplissant à nouveau ses églises, qu’elle retourne au confessionnal. Je sais, je rêve. Mais imaginons quand même…
Ne serait-ce pas la seule alternative crédible à l’islam en conquête ? Ne serait-ce pas un électrochoc d’une puissance redoutable pour les musulmans qui nous méprisent parce que nous sommes devenus sans religion. La seule opposition qu’ils craignent, c’est celle de Jésus-Christ et ses saints. C’est, en même temps, la seule opposition pour laquelle ils auraient de la considération et du respect.
Alors oui, je rêve, mais la France n’a-t-elle pas connu d’autres retournements dans son histoire ?
Il suffirait que tout ce peuple piégé dans son conformisme moderniste comprenne que l’amour ne se réalise pleinement qu’autour du Christ vivant, présent dans ses sacrements, et que si son enseignement est exigeant il est également la seule voie de la paix véritable.
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Jordan Bardella sur les tirs à la mosquée de Bayonne : "Vous avez tort de nous pointer du doigt"
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Islam : oui, Macron est bien « complice de la confusion collective »
De Bernard Antony :
Ce lundi matin, Emmanuel Macron rencontrait à l’Élysée les représentants du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), cet organisme jadis créé à l’initiative (malheureuse) de Nicolas Sarkozy.
Feu le cardinal Lustiger exprima alors sur ce fait une juste réprobation, regrettant que ce dernier ait ainsi fait de l’islam en France une sorte de « religion d’État ».
Ce n’est en effet que par la reconnaissance de l’État que l’islam en France existe en tant que religion !
Or, combien de fois faudra-t-il répéter qu’ils se trompent lourdement, les laïques qui fondamentalement ne voient l’islam que comme un phénomène religieux somme toute très semblable au catholicisme en particulier et au christianisme en général, dont les églises s’appelleraient mosquées, les curés imans, et dont la bible s’appellerait Coran ?
Cela, alors que l’islam est avant tout une « orthopraxie », c’est-à-dire une pratique de vie conforme au modèle du prophète Mahomet, et non une « orthodoxie », c’est-à-dire d’abord une doctrine théologique juste.
Emmanuel Macron affirme préférer parler de laïcité que d’islam pour n’être pas « complice d’une espèce de confusion collective ».
En termes chrétiens, cela se traduirait par une affirmation de volonté de ne pas mélanger ce qui relève de l’État et ce qui relève de la religion (« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ! »). Et donc, en termes laïques, de ne demander aux musulmans que de respecter les lois de la République.
Mais c’est là qu’est l’erreur et même une macro-erreur !
Car l’islam est une gouvernance sociale totalitaire, depuis le gouvernement de Médine par le prophète Mahomet, à la fois chef politique, chef de guerre, chef religieux, chef des mœurs.
Sa constitution fondamentale, régissant tous les ordres, est la charia, c’est-à-dire la loi tirée, pour tous les aspects de la vie, du Coran et des Hadîths, les actes et les paroles du prophète.
Emmanuel Macron hélas s’inscrit totalement dans la confusion collective en croyant que l’on peut établir dans l’islam la distinction entre le religieux et la politique, entre ce que l’on appelle en terme chrétien « le spirituel » et « le temporel ».
Ce serait là vouloir un islam sans la charia !
Mais sans la charia, l’islam ne serait plus l’islam ou deviendrait un autre islam. Et dans ce cas, il n’y aurait certes plus, et très heureusement, « d’islamisme » !
Nous avons été heureux de lire sous la plume de Rémi Brague, grand historien et philosophe des religions, grand scientifique de l’islam, « qu’entre l’islamisme et l’islam, il y a différences de degrés, non pas de nature ».
C’est ce que nous écrivions en 2006 dans notre livre « L’islam sans complaisance ». C’est ce que nous n’avons cessé de répéter au long des années. Quant au recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ancien président du CFCM, aujourd’hui comme si souvent, reçu à l’Élysée, qui prétend défendre un islam non politique, n’écrivait-il pas :
« L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. (…) Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire ».
Ainsi la France selon M. Dalil Boubakeur doit-elle accueillir et intégrer un ensemble qui est à la fois religion, communauté, loi et civilisation !
Mais cet ensemble, selon lui, serait étranger à toute dimension politique !
Bon courage à monsieur Macron qui veut d’un islam non communautariste !
https://www.lesalonbeige.fr/islam-oui-macron-est-bien-complice-de-la-confusion-collective/
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Laurent Obertone : « Les jeunes musulmans sont bien plus radicaux que ne l’étaient leurs aînés »
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Une guerre de conquête, à peine voilée…
Tout pour « la voilée et son fils », Rien pour les victimes de ceux qui partagent la même idéologie qu’elle…Julien Odoul, président du groupe RN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, avait demandé à ce qu’une femme parmi le public, dans cette enceinte retire son voile…
Et c’est le scandale du siècle, lourdement médiatisé !
Et pourtant cela aurait été si simple de le faire (ou à défaut de quitter la salle) ; sous la Présidence de l’Assemblée Nationale de Laurent Fabius un prêtre et une religieuse n’avaient-ils pas dû respectivement retirer leur croix et leur voile pour pouvoir s’asseoir dans l’hémicycle !
Mais cette jeune femme n’a pas voulu obtempérer aux injonctions du Président du Groupe, d’où le tohu-bohu qui en a résulté avec indignations et pleurs d’enfant.
Apparemment, comme l’a fait judicieusement remarquer l’écrivaine, journaliste franco-marocaine Zineb El Rhazaoui : « Cette femme (la maman voilée) préfère faire pleurer son enfant qu’enlever son voile, garder son voile est plus important pour elle que les larmes de son enfant ».
Par ailleurs des photos grossies montrent le sourire béat de la donzelle au moment de l’esclandre, enfin passons…
L’affaire aurait pu en rester là, mais que nenni : une première plainte contre le vilain monsieur a été déposée auprès du parquet de Dijon afin de réclamer des poursuites pour « des violences commises en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique sur mineur et majeur à caractère racial » ; rien que cela !
Mais pour bien enfoncer le clou une deuxième plainte doit également être activée auprès de la justice pour « provocation publique à la haine raciale par des élus ».
L’avocate de la plaignante ayant déclaré : « Ce n’est pas qu’une question de laïcité mais de racisme… (en effet) Ma cliente a été humiliée, son image a été diffusée partout, elle est très marquée et son fils voit un psychologue » ; et depuis cet esclandre, Fatima E., la victime a confié avoir « peur de tout, j’ai des frissons et je tremble. Sincèrement ils ont détruit ma vie ».
Un certain nombre de remarques s’imposent à ce stade :
Aurait-elle eu peur des foudres de son mari, pour insoumission, si elle avait retiré son voile ?
Alors que de nombreuses femmes luttent, dans le monde musulman, pour s’émanciper de ce marqueur identitaire de déni d’égalité et de défi à la fraternité, en risquant leur vie…
« Quand je vois un voile, s’écrie Zined El Razaoui, je ne peux pas m’empêcher de penser aux iraniennes qui s’immolent pour pouvoir enlever cette prison, aux afghanes qui se font tirer dessus si elles ne le portent pas, aux jeunes filles dans les banlieues françaises ».
Les pleurnicheries d’un gamin à cause d’un voile non retiré par sa mère valent apparemment plus, médiatiquement parlant, qu’à titre d’exemple, la détresse des enfants du couple de policiers égorgés par des islamistes adorateurs du Coran et de la sunna, comme elle !
Là encore Zined El Razaoui est extrêmement pertinente quand elle proclame : « Je pense aux orphelins des attentats de la préfecture de police de Paris dont personne ne parle, qu’on a complètement évincé du débat pour parler d’un gamin avec une histoire de voile et de victimisation ».
Je veux rappeler à tous ceux qui se réfugient derrière l’expression miraculeuse du « Pas d’amalgame » qu’il est temps de prendre officiellement position pour dénoncer les atrocités commises au nom d’un islam, soit disant radical, et s’en dissocient définitivement.
Si l’Islam, après ses crimes atroces et lâches sur des innocents depuis des années (remontons au 5 juillet 1962 à Oran) en vient à mettre le feu en Europe et que nous nous trouvions face à face comme l’a dit un précédent ministre de l’intérieur, ne croyons surtout pas qu’il y aura des modérés pour nous venir en aide.
Alors, les musulmans de France montreront le vrai visage de l’Islam.
Patrick VERRO – VPF Ile de France
sourceLien permanent Catégories : actualité, anti-national, immigration, islamisme, magouille et compagnie 0 commentaire -
Sondage : les Français vent debout contre le voile (et la mollesse de Macron)
Nouveau sondage choc, après celui du bilan de mi-mandat d’Emmanuel Macron : pour Le Journal du dimanche, l’IFOP a interrogé les Français sur leur perception du voile islamique après la nouvelle « affaire du voile » du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté soulevée par Julien Odoul.
Et les résultats sont édifiants : une très forte majorité de Français se dit opposée à la présence du voile dans l’espace public, et au-delà même de ce qu’interdit actuellement la loi.
Pour Hervé Gattegno, cette enquête « révèle un net durcissement de l’opinion face à toutes les manifestations religieuses dans l’espace public et confirme une focalisation particulière envers la religion musulmane. À Emmanuel Macron, qui assurait jeudi que le port du voile hors des enceintes scolaires n’était « pas [son] affaire », les citoyens répondent en quelque sorte que c’est la leur. »
Et quand on dit « majorité », les chiffres sont nets, et en augmentation depuis les précédentes enquêtes : 78 % des Français estiment le modèle français issu de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État « en danger » (+4). De plus, 80 % jugent que la question de la laïcité « se pose différemment s’agissant de la religion musulmane » et 61 % que l’islam est « incompatible avec les valeurs de la société française » (+8 par rapport à février 2018). On assiste donc à une véritable cristallisation (d’aucuns diront durcissement ou même « radicalisation »…) de l’opinion. Sur l’islam, les Français, désormais, se sont fait leur religion. Et ils ont peut-être quelques raisons pour cela.
Et une fois cette conviction acquise, ils demandent toute une série d’interdictions : 73 % des Français veulent interdire le port de signes religieux lors de sorties scolaires, 75 % pour les usagers des services publics, mais ils sont aussi 72 % à le demander dans les entreprises du secteur privé.
Ce qui est frappant, dans cette évolution de l’opinion publique, c’est qu’elle touche tous les milieux, tous les âges et toutes les couleurs politiques.
Par rapport à cette cristallisation, les positions (ou les calculs électoraux) du président de la République, qui se lave les mains, et même de son ministre Blanquer, qui se contente de vœux pieux mais n’agit pas, apparaissent en total décalage : désormais, l’islamisation, dont le voile est le signe et l’étendard, a suscité une prise de conscience chez une majorité de Français qui attend des réponses fermes. Force est de constater que, pour le moment, la mollesse d’Emmanuel Macron ne les rassure guère.
https://www.bvoltaire.fr/sondage-les-francais-vent-debout-contre-le-voile-et-la-mollesse-de-macron/
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Mort du chef de l'Etat islamique : une simple péripétie.
Le bon shérif Trump a finit par abattre le méchant du désert syrien. Tant mieux. Il l'annonce avec tambours, trompettes et hymne étoilé. C'est de bonne guerre.Le cadavre d'un ennemi sent toujours bon. Celui du chef du soi-disant État islamique plus que tout autre. Mais ne nous y trompons pas : une ordure islamique tuée, c'est dix de retrouvées.D'autres viendront a la suite d'al-Baghdadi. De nouvelles organisations surgiront qui remplaceront Daech, toutes embrasées par l'ambition eschatologique de la reconstruction du Califat et animées par la volonté d'instaurer l'Islam universel. Un islam universel dont l'entreprise stratégique de domination ne passe pas seulement par le djihad ou le terrorisme.La mort de Bakr al-Baghdadi est réjouissante. Elle n'en est pas moins une péripétie. Presque une anecdote. En quelque sorte un point de détail de la guerre de conquête plus que millénaire declarée à l'Occident par les fous d'Allah.Ce n'est pas le commencement de la fin. Pas même la fin du commencement.Une guerre, pour être gagnée, doit être reconnue comme telle afin que soient mobilisées toutes les ressources militaires, logistiques, économiques, morales et spirituelles nécessaires à la victoire.Pour le moment nous en sommes loin.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, islamisme 0 commentaire -
Mantes-la-Jolie : un guet-apens avec plus de 100 individus, des blessés et… « aucune interpellation » ?
Je n’ai aucune compétence judiciaire ou policière. Simple citoyen, je vois défiler, depuis des années, au sujet des violences qui embrasent régulièrement le pays, toujours les mêmes séries de faits, avec exactement les mêmes éléments de langage – et de réalité – dans la presse. Ainsi, pour les féminicides, le conjoint ou l’ex était déjà violent, souvent connu de la police et de la Justice, mais celle-ci n’a pas réussi à le mettre hors d’état d’assassiner sa femme. Pour les attentats, les terroristes radicalisés étaient aussi connus, parfois signalés, parfois fichés S, mais là encore, la Justice n’a pas su, ou voulu, éviter le passage à l’acte meurtrier. Et puis, pour les pièges tendus par des « jeunes » de banlieue aux pompiers et aux policiers, on a, aussi, toujours le même scénario : la voiture qui brûle comme appât, le coup de fil, les pompiers escortés et le guet-apens. À Mantes-la-Jolie, c’est encore ce qui s’est produit, jeudi soir.
Certes, on retrouve toujours les condamnations des ministres, dont l’un, Laurent Nuñez a reconnu que c’était une « attaque extrêmement violente ». Certes, la Justice a ouvert une enquête pour « violences avec guet-apens, arme et en réunion », « participation à un groupement formé en vue de la commission de violences » et « outrages » sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Mais on retrouve aussi, dans le compte rendu de ce « fait divers » par 20 Minutes, la phrase fatidique : « Aucun individu n’a été interpellé. »
Et le simple citoyen de s’interroger. Pourquoi ? La nuit était trop noire ? Les individus cagoulés ? Et ceux qui sont allés directement aux urgences après leur petite attaque ? Ou bien fallait-il laisser retomber la tension ? Permettre à ces jeunes de retrouver leurs esprits après leur coup de feu ? Par crainte d’un embrasement ? Parce que la Justice avance à son rythme ? Parce que la police, déjà contrainte de battre en retraite, n’aurait pas les moyens de ? Il faudra, un jour, nous le dire. Sinon, le simple citoyen se fera son idée. Mais toutes ces raisons cumulées n’ont rien de rassurant. Surtout quand on sait comment la Justice et la police, par exemple lors de manifestations de gilets jaunes, ont procédé à des interpellations « préventives » en mobilisant des moyens exceptionnels, on s’interroge.
Et le simple citoyen pourrait se dire, un jour : si la police ne peut pas, alors… Alors qui ? L’armée ? Mais peut-être que les chefs de la police, et les hommes au-dessus d’eux, ceux pour qui ces choses qui se déroulent dans l’espace public sont un petit peu l’affaire quand même, s’interrogent aussi : alors qui ? Alors quand ?