Parmi eux, 110 signalements ont été effectués dans la police, aboutissant à deux mises à l’écart.
Le chiffre est inquiétant. Ce jeudi 5 mars, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a fait le bilan des cas de radicalisation islamiste chez les agents publics, depuis l’attentat de la préfecture de police du 3 octobre dernier, rapporte notamment Le Figaro. D’après le décompte de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), « 287 signalements » ont été effectués.





Alors que l’analyse par les enquêteurs des ordinateurs et du téléphone portable de Mickaël Harpon a apporté ces derniers jours de nouveaux éléments confirmant la motivation islamo-terroriste de l’auteur de la tuerie de la préfecture de police de Paris du 3 octobre dernier, Laurent Nuñez était auditionné mercredi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les fameux « dysfonctionnements » qui ont permis à Harpon de commettre ce carnage. Une audition au cours de laquelle le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, ne craignant pas l’euphémisme, a admis un « loupé » dans la détection de Harpon.
