Nous voici donc partis pour le gigantesque procès des attentats du 13 novembre 2015. En principe cela durera 9 mois. Dès la semaine écoulée cette actualité aura été supposée de nature à consoler les Français de la disparition de l'un des plus sympathiques de leurs compatriotes en la personne de Jean-Paul Belmondo.
Et, si le souvenir de ce qui s'est passé il y a 6 ans de cela au Stade de France de Saint-Denis, au Bataclan et aux plus pacifiques des terrasses des cafés reste douloureux, son évocation pourrait, et par conséquent devrait, se révéler plus féconde que les stériles pseudo débats dont on nous assome, plus positive que les agitations irrationnelles de la rue, plus sincère que les campagnes électorales aussi incessantes que biaisées, et leurs préparatifs.