par Thierry Meyssan Réseau Voltaire 9/3/21
La France, et dans une moindre mesure plusieurs autres pays européens, est traversée par un débat sur « l’islamo-gauchisme » ; des personnalités de gauche qui soutiennent l’islam politique malgré l’exemple de Daesh. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas là d’une tactique électorale momentanée, mais d’une conséquence d’une stratégie de la guerre froide, ravivée par l’administration Biden.
RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE) | 9 MARS 2021
La ministre française chargée des universités, Frédérique Vidal, vient de commander un rapport sur la sociologie de l’islamo-gauchisme dans les universités.
Au XVIème et XVIIème siècle, les Européens distinguaient la « sphère publique » visible de tous, de la « sphère privée » plus intime. Cependant au XVIIIème siècle, la Révolution française donna une définition différentes de ces deux expressions : la « sphère privée » devint le domaine du travail, de la famille et de la religion tandis que la « sphère publique » celui de la politique et de la nation. Dès lors, si des militants politiques trouvent dans des religions la force de leur engagement, il paraît incongru qu’ils soutiennent des religions particulières.
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