l'emploi - Page 93
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Les Sanofi chante la Salsa du pognon
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DUCROS/MORY: 5000 EMPLOIS MENACES 22/11/13
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Mafia atomique, les ouvriers jetables de Fukushima - RT 20.11.13
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Qui se cache derrière le Jour de Colère ?
Réponse de Louis Dumont, interrogé par Nouvelles de France :
"Le Jour de Colère est une plate-forme logistique sur laquelle tout mouvement de contestation peut venir se greffer, pour peu qu’il se retrouve dans tout ou partie de notre manifeste. Elle a été mise en place et animée par des citoyens (qui sont pour la plupart aussi des contribuables), libres de toute attache politique et syndicale, excédés par la politique menée par ce gouvernement mais aussi héritée des précédents, conduisant à la ruine de notre pays, économique et morale. Même si certains membres du collectif ont fait leurs armes lors des grandes manifestations de l’année dernière, ils ont été rejoints par d’autres depuis. Les uns comme les autres ont pris acte du fait que les anciens clivages idéologiques étaient caducs. La coagulation prend forme : familles, contribuables, victimes de l’injusice et de l’insécurité… À l’exemple des Bretons, des ponts sont franchis et les barrières sautent. Patrons de PME et syndicalistes défilaient main dans la main pour sauvegarder leurs intérêts communs, à savoir leur emploi, et donc la capacité de vivre dignement du fruit de leur travail. L’équipe de « Hollande-Dégage » participe activement à la communication du Jour de Colère. Celle-ci a déjà prouvé son efficacité et sa force de frappe logistique et médiatique par la tournée des plages de la banderole aérienne « Hollande Démission » cet été. Celle-ci a d’ailleurs été revue récemment à Quimper, lors de la grande manifestation des Bonnets Rouges. La plateforme n’a pas de représentant ni de porte-parole officiel. Les mouvements qui la rejoignent n’ont pas d’étiquette et refusent toute récupération politique. L’heure n’est plus aux querelles byzantines, mais à une prise de conscience collective de l’impasse dans laquelle la France se trouve à cause des lâchetés successives des politiques de gauche comme de droite. Ce n’est que tous ensemble que nous pourrons redresser la situation par un changement de cap radical et faire évoluer ce système à bout de souffle, incarné par un régime en pleine décomposition."
Jour de Colère organise une manifestation nationale le 26 janvier à Paris.
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Pour les agriculteurs, les manifestations de jeudi matin en Île-de-France ont été un succès
PARIS (NOVOpress via Kiosque courtois) - On a compté, dès le petit matin, une douzaine de points de blocage et de barrages filtrants sur les accès autoroutiers et les nationales, notamment à l’ouest de Paris, et quelques convois de tracteurs sur les autoroutes. Lors de cette « Foll Journée », les agriculteurs ont surtout dénoncé le « matraquage fiscal » dont ils sont les victimes et l’excès de réglementations parfois contradictoires.
A voir la taille des tracteurs, on peut se demander si ce sont seulement les « gros » qui ont manifesté.
Pour un œil averti, la question n’est pas anecdotique ! En effet, les tracteurs vus sur les routes étaient loin de tous avoir le format des énormes machines des sous-traitants auxquels les céréaliers font souvent appel. Les médias du système, cherchant à semer la zizanie, ont insisté sur le fait que les manifestants étaient de « gros céréaliers » qui refusaient le rééquilibrage de la nouvelle Politique agricole commune (PAC) en faveur de l’élevage. Une analyse marxiste un peu simpliste.
C’est oublier que l’Île-de-France compte aussi de nombreuses exploitations maraîchères mises en difficulté par la hausse des charges.
Une mobilisation des agriculteurs de «tout le bassin parisien» est prévue le 29 novembre.
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L’école, responsable du chômage des jeunes ?
La France, autrefois, dispensait à ses jeunes un excellent enseignement professionnel. Jusqu’aux dernières décennies du siècle dernier, Paris – et particulièrement les XVIIIe et XIXe arrondissement – disposait des lycées techniques les plus performants et les entreprises faisaient la queue pour embaucher les jeunes à la sortie.
Tout cela, c’était avant le « collège unique », « les territoires perdus de la République » et les rêves bafoués d’égalité des chances. On sait ce qu’il est advenu de nos enthousiasmes soixante-huitards : faute de pouvoir mettre tout le monde à Polytechnique, on a mis tout le monde au chômage. C’est l’égalité de la malchance.
Le 12 novembre, François Hollande recevait ses homologues européens pour parler – justement – du chômage des jeunes de moins de 25 ans : 7,7 % en Allemagne, 25,9 % chez nous. Une Allemagne qui fait toujours la part belle à l’apprentissage.
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La désindustrialisation continue
On achève bien le quaternaire…
Qu’arrive-t-il quand on ne fait plus que compter ses sous, qu’on n’a pas de stratégie politique et qu’on raisonne avec des œillères idéologiques ? On s’enfonce chaque jour un peu plus dans le marasme et là, le marasme c’est la désindustrialisation à coupes sévères du pays. Les réductions dans le budget Défense inquiètent, par exemple, fortement les industriels.
Le ministre du Budget préparerait en effet des coupes nouvelles et brutales dans le budget de la défense que le président François Hollande s’était engagé pourtant à préserver. Bercy et le gouvernement le feraient, faute de vouloir toucher là où cela fait mal : la couverture maladie universelle, le RSA, le mille-feuille administratif, l’abaissement de la dépense publique trop importante, elle-même générée par l’absence de réforme des structures territoriales (suppression du département) ou de l’éducation nationale. « On parlerait d’annuler 600 millions d’euros de crédits supplémentaires sur le budget de la défense », a déclaré à l’AFP Marwan Lahoud, président du Gifas, qui regroupe les sociétés spécialisées du secteur de l’industrie aéronautique, spatiale et militaire, et qui est aussi le chef de la stratégie du groupe d’aéronautique et de défense EADS.
Les nouvelles annulations vont porter cette fois-ci sur des dépenses d’équipement et l’impact de ces réductions en sera terrible dans la société civile. Pourquoi ? Une fois de plus, nos dirigeants oublient le quaternaire, ce concept économique de Gaston Bouthoul qui ne fut d’ailleurs nulle part enseigné alors qu’il était novateur en son temps car il stipulait et soulignait bien que la clef de voûte d’une économie moderne, d’une économie de puissance était son industrie militaire.
Les grands groupes industriels seront touchés par les coupes brutales prévues mais ce n’est pas le pire. Le pire, c’est l’atteinte à la recherche développement et ce qui suivra, les deux tiers des annulations qui affecteront les laboratoires de recherche et les équipementiers avec qui les grands groupes sous-traitent la plupart du temps. Tout le tissu de la sous-traitance militaire, un savoir-faire et un dynamisme exceptionnel, par exemple dans la robotique ou les nanotechnologies va être attaqué. Or, il représente à lui seul des milliers d’emplois mais surtout l’usine de l’avenir. L’industrie de la défense se prépare donc à accepter contrainte et forcée la réduction des crédits militaires dans son industrie, ce qui va entraîner des réductions et des étalements de programme dans les années à venir.
En touchant aux programmes militaires industriels, le gouvernement poursuit la désindustrialisation accélérée du pays et accélère le processus de fuite des cerveaux. Que restera-t-il alors en France ? On n’entend plus le verbe haut d’Arnaud Montebourg devenu le commissaire à la désindustrialisation. On nous dira qu’il n’y a pas d’autre politique possible mais oh que si !… Il faut réduire les dépenses sociales, les subventions aux associations, supprimer une grande partie des niches fiscales, s’attaquer au nombre d’élus, bref s’attaquer au parasitisme français mais surtout pas aux forces vives de l’industrie du futur.
Michel Lhomme
le 12/11/2013
Source : Metamag.fr
http://www.polemia.com/la-desindustrialisation-continue/ -
Vous avez été sélectionné pour être sacrifié !
« Bonjour, vous êtes bien M. Rigaud. Au nom de la République, vous avez été sélectionné pour être sacrifié. » Le clip Les Sacrifiés illustre mieux qu’un long discours le sort des chefs d’entreprise de proximité, artisans, indépendants, commerçants entrés en résistance ce 13 novembre. Dans toute la France, des affiches noires « Sacrifié mais pas résigné » collées sur leur vitrine ou leur camion témoignent, dès aujourd’hui, de leur révolte contre un gouvernement qui a décidé de les asphyxier. 1,1 milliard d’euros de charges fiscales et sociales supplémentaires en 2013, encore 100 millions de plus en 2014, de nouvelles hausses de la TVA au 1er janvier… Après le rouge des bonnets bretons, place au noir de la France qui travaille, celle de votre boucher, boulanger ou plombier.
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Cherbourg : le socialiste Hollande préfèrent des Roumains sous-payés à des travailleurs français
Désillusions aux chantiers navals de Cherbourg
Le 30 septembre dernier, accompagné de quatre ministres dont Arnaud Montebourg et Bernard Cazeneuve, François Hollande avait annoncé à Cherbourg la commande par le Mozambique de 30 navires (24 chalutiers ; 6 patrouilleurs et intercepteurs) auprès des Constructions mécaniques de Normandie de Cherbourg, pour une valeur globale de 200 millions d’euros.
Représentant un carnet de commandes de deux ans, ce contrat tombait à pic pour les CMN qui, quelques mois plus tôt, avaient pris des mesures de chômage partiel pour 80 de ses 350 salariés.
L’annonce triomphale cède à présent la place à l’amertume et à la désillusion. Sur les trente navires prévus, les CMN vont construire huit chalutiers à Cherbourg et y réaliser l’assemblage et l’intégration des six patrouilleurs et intercepteurs. Pour des raisons de rentabilité, les autres navires seront construits à bas coût en Roumanie. Pour ce même motif, le chantier vient de faire appel à la main d’œuvre étrangère « low cost » en provenance de Roumanie et de Lituanie : 13 travailleurs intérimaires sont arrivés sur le chantier fin octobre et 40 travailleurs « sous forfait » ont pris leurs fonctions cette semaine à Cherbourg...[...]
Karim OUCHIKH, Président exécutif du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés), Administrateur du Rassemblement Bleu Marine - La suite ici
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Cherbourg-le-socialiste-Hollande
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La fin de la société industrielle n’est pas seulement imminente et souhaitable, elle est aussi nécessaire
Par le Dr Guy R. McPherson, Professeur émérite d’écologie et de biologie de l’évolution, Université d’Arizona
L’oligarchie croit pouvoir prétendre que la crise actuelle n’est que financière et que nous sortirons du tunnel en nous serrant (nous) la ceinture. Les analystes les plus cyniques font remarquer qu’il s’agit d’une crise globale systémique scellant la mort de la démocratie de marché (mais pas du capitalisme génocidaire).
Parfois on nous rappelle la crise écologique et climatique, mais jamais en se posant la question de l’adaptation (im-)possible de notre habitat à une hausse de seulement quelques degrés de la température mondiale et donc des conditions de survie de l’espèce humaine.
Les rares scientifiques qui se posent cette question dérangeante obtiennent une réponse bien plus précise. On connaissait Lovelock qui, par souci de controverse, aime à rappeler son attachement à l’électronucléaire. Voici McPherson qui, par souci d’authenticité, nous met face à nos responsabilités. Soulignons qu’elles ne sont pas du même ordre que celles de l’oligarchie, pour qui tout effondrement est et sera profitable.
I. Nous voilà en octobre 2013, début octobre, et durant ces dernières semaines, John Davies, publiant au nom du Groupe d’étude d’urgence sur le méthane arctique, établit que la plupart des humains perdront leur habitat naturel d’ici 2040.
De plus, récemment le cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a été rendu public, rapport qui recommande l’utilisation de géoingénierie sous peine de ne pouvoir maîtriser l’effet de serre [galopant].Il faut donc conclure que, de fait, nous avons déclenché un effet de serre galopant [rapide, non-linéaire, imprévisible].
Aucunes de ces estimations ne prend en compte les vingt-cinq boucles de rétroaction positives que nous avons créées par nos activités. Vingt-cinq de ces boucles sont irréversibles à l’échelle du temps humain Nous en avons déclenché une en 2010 avec les fuites de méthane de la banquise arctique (cf. Science, mars 2010). Quatre de plus furent décrites en 2011 dans la littérature scientifique, six en 2012 et une douzaine (à ce jour) en 2013.
A cela il faut ajouter deux boucles de rétroaction positive qui pourraient être interrompues par une simple décision humaine. La première date d’août 2012, lorsque l’administration Obama a autorisé les forages au pôle Nord. La seconde date du début de cette année lorsque des superpétroliers se sont frayés un passage à travers la glace fondante du pôle Nord afin d’épargner quelques dollars en frais de transport.
II. Au point où nous en sommes, il semble bien que la civilisation industrielle soit un piège [mortel]. D’autres civilisations se sont effondrées mais l’humanité a poursuivi son existence. Au moins dans certains cas les survivants ont pu adopter le mode de vie des chasseurs-cueilleurs.
Ceci n’est toutefois plus possible à cause de toutes ces centrales électronucléaires répandues de part le monde. D’une part, si la civilisation s’effondre maintenant, c’est-à-dire sans avoir le temps de démanteler ces centrales nucléaires (soit une vingtaine d’années), elles finiront par irradier la totalité de notre environnement. D’autre part, si nous ne mettons pas un frein définitif à la civilisation industrielle, nous déclencherons un effet de serre galopant. En fait, l’effet de serre galopant est déjà une réalité. En somme, l’extinction de la race humaine à court terme est inévitable.
III. Comment vivre avec cette information ? Comment intégrer cette information ? Comment agir à la lumière de cette information ? Mike Tyson (le boxeur, pas le philosophe) a fait remarquer que tout le monde a un plan jusqu’à ce qu’il se prenne un poing dans la figure. Nous avons pris un poing dans la figure.
Nous ne disposons que peu de temps sur cette planète. En fait, nous n’avons jamais disposé que de peu de temps sur cette planète. Agissons conformément. Agissons comme si nous étions dans un hospice pour incurables, comme si nous étions tous dans un hospice.
Comme si la planète elle-même était un hospice. Lorsque j’observe le comportement des pensionnaires d’un hospice, de ceux à qui on n’a donné que quelques semaines à vivre, je ne les vois jamais essayer de grappiller encore quelques centimes, comme s’ils avaient encore besoin de plus de richesses alors que leur monde s’effondre.
Ce que je constate par contre, c’est que les gens recherchent l’absolu. Ils poursuivent ce qu’ils aiment. Ils agissent avec compassion. Ils deviennent créatifs et se délestent de leurs biens matériels. Ils agissent comme dans une économie du don. Faisons cela. Faisons tout cela. Chercher l’absolu, poursuivre ce que nous aimons, agir comme si nous étions dans un hospice, agir en être humain digne de ce nom. […]
Faisons ce que nous aimons. Agissons comme si nos vie insignifiantes importaient à ceux qui nous entourent. Et je ne suggère d’aucune manière d’abandonner l’action [politique]. Je ne suggère pas qu’on se laisse faire et [finalement] qu’on se laisse mourir. Ce que je suggère fondamentalement c’est que l’action constitue l’antidote au désespoir, comme Edward Abbey l’a fait remarquer il y a longtemps. Agissons donc !
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