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l'emploi - Page 90

  • France : Le chômage à son plus haut niveau depuis 1997

    Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a augmenté de 0,1 point au troisième trimestre en France, pour atteindre 10,5 % en France métropolitaine, son plus haut niveau depuis fin 1997, et 10,9 % avec les départements d’outre-mer, selon les données publiées, jeudi par l’Insee.

    Sur un an, sa hausse est de 0,6 point. Calculé selon la méthode BIT, le nombre de chômeurs atteignait 3 011 000 au troisième trimestre.

    Ces chiffres sont meilleurs que ceux anticipés par l’institut, qui tablait en octobre sur 10,6 % en métropole (11 % outre-mer compris) au 3e trimestre. Il prévoyait alors ensuite une stabilisation du chômage au quatrième trimestre 2013 à ce niveau, sans entrevoir l’inversion promise par François Hollande.

    En hausse depuis mi-2011, le chômage est à un niveau inégalé depuis plus de quinze ans, mais n’atteint pas le record absolu de 10,8 %, enregistré en 1994 et 1997.

    • Le taux de chômage des 15-24 ans est stable, à 24,5 %, sur le trimestre comme sur un an.
    • Celui des 25-49 ans est lui aussi stable sur le trimestre et en hausse de 0,5 point sur un an, à 9,5 %.
    • Celui des 50 ans et plus a augmenté de 0,5 point sur le trimestre, à 8 %, en hausse de 1,1 point sur un an.

    Le deuxième « thermomètre » du chômage, celui du nombre d’inscrit à Pôle emploi, a été publié le 28 novembre. Le nombre des demandeurs d’emploi sans activité en métropole a nettement baissé en octobre, tout en restant à un niveau historiquement élevé (3,27 millions).

    François Hollande y a vu le signe que l’inversion promise de la courbe du chômage avant la fin de l’année est « amorcée ». En incluant les chômeurs exerçant une activité réduite, la tendance restait toutefois fortement négative le mois dernier : avec 39 600 inscrits supplémentaires, un nouveau record de 4,88 millions a été enregistré par Pôle emploi en métropole.

    LeMonde.fr

    http://fortune.fdesouche.com/336965-france-le-chomage-son-plus-haut-niveau-depuis-1997#more-336965

  • Le dimanche sans soleil

    Le rapport Bailly enterre encore un peu plus le congé dominical

    « Travailler plus pour gagner plus » scandait Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007, excitant la convoitise de quelques-uns et la frustration de beaucoup.

    Deux ans plus tard, la loi du 10 août 2009 autorisait, par la grâce du préfet, les entreprises de commerce et de distribution installées dans les zones d’intérêt touristique ou à l’intérieur de périmètres d’usage de consommation, une ouverture sept jours sur sept. On jurait alors que le dimanche d’autrefois restait la règle, le travail dominical l’exception. Et on moquait les petits clercs qui osaient s’offusquer, oubliant un peu vite que la loi Lerolle du 13 juillet 1906 avait érigé en règle, dans un contexte clairement anticlérical, une relâche hebdomadaire fixée le dimanche, au nom du repos et de la famille.

    Quelque années ont passé depuis et l’alternance politique n’a pas altéré l’esprit de la loi libéralisant le travail dominical, tant s’en faut. Au nom de l’égalité, le pouvoir « socialiste » entend désormais étendre les zones et périmètres visés par la loi de 2009, afin que ceux qui en sont exclus ne puissent alléguer d’une inégalité de traitement. Lundi dernier, l’ancien directeur de La Poste, Jean-Paul Bailly, a donc remis ses conclusions au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, accompagné de suggestions qui, nous prévient-on déjà, en toucheraient une sans faire bouger l’autre. Le jour dominical resterait donc naturellement sanctuarisé, mais les dérogations restrictives aux effets parfois déloyaux devraient être assouplies. En un mot, une loi viendra remettre à plat le système et augmenter le quota d’autorisations annuelles d’ouvertures le dimanche, qui plus est au plus grand nombre. [...]

    Théophane Le Méné - La suite sur Causeur

  • Le parti socialiste contre les salariés

    Le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault veut une nouvelle fois s’attaquer aux salariés. Le rapport remis au premier ministre par l’ancien patron de La Poste Jean-Paul Bailly ce 2 décembre 2013, vise à élargir encore un peu plus le travail le dimanche. Et pourtant, comme le note le rapport, ce sont déjà 6,5 millions de salariés qui travaillent le dimanche.

    Les arguments sont toujours les mêmes : apporter plus de souplesse pour mieux payer les salariés et favoriser l’économie. Deux arguments entièrement faux pour les raisons suivantes :

    -         on sait que si les salariés travaillant le dimanche sont dans un premier temps un peu mieux payés, très vite, une telle disposition disparaît et le travail le dimanche devient même, dans beaucoup de cas, une contrainte et une obligation sous peine, soit de ne pas être embauché, soit même d’être licencié.

    Lire la suite....

  • chômage: Explosion des radiations administratives

    Vrais chiffres chômage octobre 2013, 55900 chômeurs en + malgré 285900 radiés

    Explosion des radiations administratives ( les punis ) : + 25.8% en 1 mois, + 34,5% en 1 an.

    Des petits kapos se sont bien lâchés, c’est pas bien grave si quelques suicides de + au passage, ou si un jour un agent se fera probablement buter, les médias diront que la personne était dérangée psychologiquement ces derniers temps.

    111 020 offres d’emplois (majoritairement précaires) pour environ 9 500 000 chômeurs et travailleurs précaires et intermittents, y compris les invisibles (détails en bas de page)

    Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indémnité de Pole emploi.

    Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour “reprise d’emploi déclarée”

    Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Octobre 2013 :
    - Défauts d’Actualisation : 185 500, 41,4 % des sorties des listes.
    - Radiations Administratives (les punis) : 52 600, 11,7 % des sorties.
    - Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 47 800 et 10,7 % des sorties.

    soit 285 900 radiés des listes (63,8 %) pour autres motifs que :
    - Stages parking : 37 300, 8,3 % des sorties.
    - Arrêts maladie, maternité etc : 32 200, 7,2 % des sorties.

      - Reprises d’emploi déclarées : 92 500, ne représentent que 20,7 % des sorties des listes de pôle emploi.
    Demandeurs d’emploi par catégories :

    A : 3 275 200 -0,6 % ( + 6 % sur 1 an )
    B : 651 200 +3,7 % ( + 8,7 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures
    C : 946 600 +4 % ( + 8,5 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures
    D : 279 200 +3,1 % ( + 7,9 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc
    E : 366 700 +2,2% ( + 2,8 % sur 1 an ) contrats aidés etc

    TOTAL : 5 528 900 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 6,6 % sur 1 an, soit 55 900 chômeurs de + par rapport à Septembre.
    TOTAL, dom-tom compris : 5 946 600 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )

    Quelques chiffres qui parlent :
     
    Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 16,5 % sur 1 an

    Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 17,6 % sur 1 an

    Chômage des 50 ans et +, + 11,4 % sur 1 an

    + d’1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,5 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER …)

    Offres d’emploi dispo, dernier chiffre connu : 111 020

    Le + scandaleux,LES INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques
    Ne sont pas comptés dans ces 5 946 600 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
    1 362 800 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 230 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 867 200 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein, donc si on parle en nombre d’individus c’est pire.
    + 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d’ accès à emploi adapté.
    + d’1 million de SANS-DROITS, principalement :
    - des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe)
    - des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d’allocation chomage, ou 790€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 621€ par mois, si vous ètes NON SDF.

    - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable

    - des bénéficiaires de pensions de reversions (veufs, veuves) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA, et qui n’ont pas encore l’age pour prendre la retraite ou encore percevoir le minimum vieillesse “ASPA” ( 67 ans) ASPA récupérable sur le patrimoine, au décès.

    - des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

    - on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voir gratuits)
     
    - on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.
     
    Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9 MILLIONS demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
     
    Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p…

    Source

    http://francelibre.tumblr.com/post/68448677357/chomage-explosion-des-radiations-administratives#.Up2TBo2XVXY

  • François Hollande brouille son message sur le recul du chômage

    PARIS (Reuters) - François Hollande a réaffirmé jeudi sa volonté d’inverser la courbe du chômage mais instillé le doute sur la possibilité d’y parvenir comme annoncé avant la fin de l’année.

    A quelques heures de la publication des chiffres du chômage pour le mois d’octobre, le président a tenu à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) un discours qui relance les interrogations sur la réponse du pouvoir au problème numéro un des Français.

    "Ça sera une bataille, c’est une bataille que nous avons engagée, elle se fera mois par mois, elle s’est faite mois par mois, et nous devons y travailler sans cesse et ça prendra tout le temps qui est nécessaire, ce mois-ci comme les autres mois, mais ce qui compte c’est cette tendance que nous devons maintenant imposer, c’est que le chômage doit cesser d’augmenter", a-t-il déclaré lors d’une table ronde.

    Un peu plus tard, le chef de l’Etat a rappelé son objectif d’inverser la courbe en rappelant la difficulté de la tâche.

    "Nous allons y arriver à cette inversion de la courbe mais avant que ça rentre dans la perception de nos concitoyens, il conviendra de montrer à des hommes et des femmes que leur vie a changé", a-t-il dit.

    Interrogé par des journalistes sur le maintien de la date de la fin de l’année pour modifier la tendance, le chef de l’Etat a toutefois répondu ultérieurement "oui".

    "L’objectif de la courbe du chômage à la fin de l’année est maintenu, bien évidemment", a assuré son entourage.

    "L’idée est d’être à l’horizontale à la fin de l’année ensuite d’avoir une pente descendante", a-t-on ajouté.

    Interrogé sur ce thème dans la cour de Matignon, le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a mis en garde contre "une espèce de dramatisation sur la date, le calendrier".

    "Il ne faut pas nous créer nous mêmes je ne sais quelle contrainte sur le jour, la semaine, le mois à partir duquel nous pourrons constater cette inversion de la courbe du chômage", a-t-il dit avant un entretien avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. "L’essentiel, c’est qu’elle ait lieu et que les Français puissent constater que nos efforts sont payants et que ces efforts amènent des résultats".

    Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse - News Yahoo

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Francois-Hollande-brouille-son

  • Cherbourg : Le « Made in France a l’accent roumain »

    Pour honorer la commande de 30 bateaux au Mozambique, les CMN font appel à de la main-d’œuvre étrangère.

    Un contrat de 30 bateaux pour 200 millions d’euros. C’est l’aubaine qu’avait saluée le 5 septembre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, accompagné de Nicole Bricq (Commerce extérieur) et de Bernard Cazeneuve (Budget), en visite sur le chantier naval des Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) de Cherbourg, en difficulté depuis plusieurs mois.

    Le triomphe du made in France et du made in Cherbourg a, depuis, vécu. Pour honorer la commande du Mozambique, soit 24 navires de pêche et 6 patrouilleurs militaires, les CMN viennent en effet de faire appel, dans le cadre de contrats de sous-traitance ou d’intérim, à de la main-d’œuvre étrangère, roumaine et lituanienne.

    Une situation aussitôt dénoncée par les syndicats CGT et CFDT de l’entreprise. Aujourd’hui, après une vive polémique locale, ils se bornent à dénoncer « les dures règles liées à la concurrence qui amènent à cette stratégie de “dumping social” ».
    Côté direction, la justification est portée sur le terrain économique. « La commande est à réaliser dans une enveloppe financière et des délais très serrés imposés par le client, assure Pierre Balmer, le président du chantier naval cherbourgeois. Pour les respecter, les CMN n’ont pas d’autres solutions que de recourir à des sociétés étrangères, dont les coûts de production sont très inférieurs aux coûts français. »

    Une situation sociale bien connue dans la région. Une procédure est toujours en cours devant le tribunal de Cherbourg à propos du chantier de l’EPR de Flamanville. « Le recours à ces détachements de salariés étrangers est exponentiel », souligne Renaud Dorchies, responsable du service contre le travail illégal à l’Urssaf de Basse-Normandie. Cela concerne des petits comme des grands chantiers. Nous faisons face à des montages très bien huilés. »

    Et, pour honorer le contrat, outre le recours à de la main-d’œuvre étrangère, 16 chalutiers sur 24 seront finalement construits en Roumanie.

    Pour mémoire, salaire minimum brut :

    France: 1430 euros par mois.
    Lituanie: 290 euros par mois.
    Roumanie: 179 euros par mois.

    Les Échos

    http://fortune.fdesouche.com/335765-cherbourg-le-made-france-laccent-roumain