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l'emploi - Page 97

  • Et paf pour Hollande! Les chiffres du chômage en août étaient faux

    Simplement grotesque

    "Pôle emploi vient de faire savoir que les chiffres du chômage pour le mois d'août étaient faux. Ce ne sont pas 50.000 chômeurs de moins qu'il fallait comptabliser.

     "On peut estimer que l'impact à la baisse de ce dysfonctionnement sur le nombre d'inscrits en catégories ABC est compris dans une fourchette de 32 000 à 41 000, dont 21 000 à 28 000 en catégorie A. Ainsi, en l'absence de ce dysfonctionnement, on peut estimer que le nombre de demandeurs d'emploi en catégories ABC aurait connu en août 2013 une diminution comprise entre 22 000 et 31 000 (soit entre -0,4 % et -0,6 %) ; pour la catégorie A, la diminution aurait été comprise entre 22 000 et 29 000 (soit entre -0,7 % et -0,9 %)" explique le communiqué paru ce jour. 

    Tant chez SRF que chez Pôle emploi on se renvoie la faute. dans le communiqué de Pôle emploi, il est expliqué que l'opérateur a été victime "d'une grave défaillance dans l'acheminement d'une partie des messages de relance (SMS et messages vocaux) aux demandeurs d'emploi lors de la campagne d'actualisation du mois d'août». 

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Bordeaux : La filière viticole va-t-elle entrer en guerre contre le gouvernement socialiste ?

     

    Bordeaux : La filière viticole va-t-elle entrer en guerre contre le gouvernement socialiste ?

     

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le monde viticole (vignerons, producteurs, négociants) s’inquiète de mesures envisagées en France comme la taxation sur le vin, discutée en octobre dans le cadre du projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS), et interpelle avec vigueur le gouvernement.

     

    En cause, des projets de réglementation que préparerait le gouvernement. Selon le site internet de l’association Vin et société, cinq mesures « contre le vin » sont envisagées par le gouvernement socialiste : « Interdiction de parler du vin sur internet, interdiction de parler positivement du vin dans les médias, taxation du vin au nom de la santé publique, radicalisation du message sanitaire et durcissement des mentions sanitaires sur les étiquettes« .

     

     

     

    Bordeaux : La filière viticole va-t-elle entrer en guerre contre le gouvernement socialiste ?

     

    L’association Vin et société, qui regroupe tous les acteurs de la filière, a lancé jeudi une campagne de mobilisation sur internet, cequivavraimentsaoulerlesfrancais, reprenant notamment un visuel de François Hollande, verre de vin en bouche, avec un message : « Merci, monsieur le président, de soutenir la 2e activité exportatrice de notre pays ».

     

    A Bordeaux, les professionnels menacent le gouvernement : « Nous ne pouvons accepter d’être considérés comme des dealers. La stratégie des Bisounours, c’est fini », lançaient jeudi le président, Bernard Farges, et le vice-président, Allan Sichel du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) à l’occasion de leur conférence de presse de rentrée.

     

    Selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, la polémique n’aurait pas lieu d’être : « Toute cette affaire est partie d’une coquille qui s’est glissée dans la version finale que nous avons publiée sur notre site. Il n’a jamais été question d’interdire la promotion en ligne du vin, c’est une erreur de notre part ».

     

    Deuxième activité exportatrice du pays, la filière viticole est un des poids lourds de l’économie française. De juillet 2012 à fin juillet 2013, 2,36 millions d’hectolitres de vins de Bordeaux ont été exportés, soit près de 314 millions de bouteilles.

    Crédit photo en Une : DR. Crédit photo dans le texte : la campagne cequivavraimentsaoulerlesfrancais

    http://fr.novopress.info/141786/bordeaux-la-filiere-viticole-va-t-elle-entrer-en-guerre-contre-le-gouvernement-socialiste/#more-141786

  • A quand une politique au service des Français et des Européens d’abord ?

    Il y a des annonces qui sonnent comme des surprises, d’autres comme des confirmations. Les médias ont ainsi relaté les accusations portées contre une des personnalités (paraît-il) préférées des Français si l’on en croit les sondages, à savoir le socialiste Yannick Noah.  Selon Le Figaro, Rabra Bendjebbour, l’ancienne nounou des Noah qui s’est occupée du plus jeune fils du couple, estime que ses patrons l’ont exploitée comme une esclave. Ils l’auraient fait travailler nuit et jour pour un salaire de misère. « Je suis arrivée chez eux dès la naissance du bébé, et dès lors je me suis retrouvée prise dans un tourbillon », explique-t-elle. Jusqu’au jour où elle a demandé moins d’heures de travail : « J’expliquais juste à Isabelle Camus (la compagne de M. Noah, NDLR) que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit ! Elle m’a dit : Dans ce cas-là, dégage ! ».

     Les syndicats aux ordres aimeraient bien eux aussi que le FN dégage ,et que ce système d’essorage, d’exploitation de la France et des Français par la caste UMPS perdure. Et avec elle, la belle la rente de situation dont jouissent les dirigeants syndicaux et politiciens dont François Hollande, qui, toute honte bue, a même l’audace de se rendre demain comme le fit  son complice   bruxellois Nicolas Sarkozy, sur le site Arcelor Mittal de Florange (Moselle)

     A six mois des élections municipales, explique l’Afp,  «les syndicats se mettent en ordre de bataille pour contrer l’influence grandissante du Front National et trois d’entre eux, la CGT, la FSU et Solidaires, ont déjà prévu une réunion publique en janvier pour démonter les thématiques de l’extrême droite ».

     «Il s’agit de donner des armes aux militants pour combattre la propagation des idées d’extrême droite et du FN en cette année électorale», précise Frédéric Bodin, secrétaire national de Solidaires. Au-delà de la perspective électorale, «il est temps de prendre le flambeau de l’anti-discrimination et contre la banalisation des idées de l’extrême droite», souligne Francine Blanche membre de la direction de la CGT.

     Lui aussi en plein calcul boutiquier et électoraliste, le très immigrationniste  Manuel Valls après avoir insulté Marine Le Pen et le FN , a affirmé hier comme preuve de sa fermeté qu’il était « illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion(…). Les solutions d’intégration ne peuvent concerner que quelques familles et il n’y a pas d’autre solution » que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière.

     A croire que le ministre de l’Intérieur s’est inspiré des propos de Bruno Gollnisch devant le parlement européen sur le dossier rom il y a quelques années que nous rappelions  fin août. « On parle de minorité opprimée expliquait Bruno, mais est-ce que vous pensez sérieusement, que si les Roms ne se sont pas intégrés depuis six siècles dans les pays d’Europe centrale ou orientale, où ils résident, c’est simplement parce que les Roumains, les Bulgares, les Hongrois, sont méchants, c’est parce les Slovaques, les Tchèques, les Slovènes, les Serbes les persécutent ? »

     «Votre angélisme en réalité est une autre forme de racisme, un racisme qui s’applique en fait aux populations indigènes, celles qui, comme dans mon pays, ne souhaitent pas que 12 millions de Roms viennent s’y installer et la seule solution, c’est de sortir de cette Europe-là ! ».

     Bien sûr pleureuses professionnelles ont joué leur rôle de diversion, chargées d’accréditer, de mettre en relief la pseudo fermeté de M. Valls en s’attachant à condamner son  simple constat.

     Des propos « excessifs » et méritant d’être « corrigés » selon  Arnaud Montebourg ; Valls a « franchi la ligne rouge de l’acceptable » (SOS Racisme) ; « (stigmatisé) une population) » (LDH) ; montré « une méconnaissance complète » du mode de vie des Roms qui « sont sédentaires quand ils le peuvent » ( le sénateur PS Jean-Yves Leconte) ; «  Les coups de menton à travers le micro, ça ne fait pas avancer le débat », a encore  estimé le député PS Pouria Amirshahi…

     Au 74e congrès de l’Union sociale de l’habitat à Lille, en présence de la ministre du logement Cécile Duflot, le maire de la capitale du Nord,  Martine Aubry a  déclaré hier que « La responsabilité de l’Etat, ce n’est pas de vider les terrains pour les mettre (les Roms, NDLR) dans la rue, c’est de trouver d’autres solutions. Nous sommes un pays où nous pouvons, tant que la situation n’est pas réglée en Roumanie et en Bulgarie, trouver des solutions pour accueillir les 20 000 Roms qui sont sur notre territoire. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que Lyon, Lille et la Seine-Saint-Denis en accueillent 90% ». faudrait-il disperser géographiquement le problème pour le résoudre ?!

     Ce qui n’est pas acceptable surtout, ce sont les traités de Maastricht,  d’Amsterdam, de Nice, de Lisbonne, tous avalisés par l’UMPS qui ont ouvert sciemment nos frontières à tous ceux qui souhaitaient s’y installer. Ce qui est inacceptable  c’est aussi la tromperie entretenue par les caciques socialistes, UMP et le ministère de l’intérieur sur le nombre réel de Roms installés dans notre pays

     Nicolas Dupont-Aignan (DLR) reprenait quasiment mot pour, mot en mars dernier le constat du FN en expliquant que « Nous sommes face à une déferlante. Les chiffres officiels, données en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur, estimaient la population rom à 15 000 personnes, mais nous sommes au moins à 100 000 personnes présentes sur le territoire national. Il n’y a qu’une seule solution, c’est le rétablissement des contrôles aux frontières », alors que la Roumanie et la Bulgarie devraient faire  leur entrée dans l’espace Schengen en janvier 2014…

     «Nous sommes face à de véritables mafias, très organisées poursuivait-il. La circulaire Valls ralentit tout actuellement. Imaginez les services préfectoraux qui viennent dans ces camps et qui demandent aux parents s’ils ont un emploi, aux enfants s’ils sont scolarisés, etc… alors que le plus souvent ces fonctionnaires se retrouvent face à des personnes qui ne parlent pas notre langue… Tout cela est indigne de notre République. »

     A Lyon notamment, la campagne municipale menée par le secrétaire départemental et conseiller régional frontiste  Christophe Boudot  ne fait pas l’impasse sur cette question. Une affiche a d’ailleurs été éditée sur ce thème   («  Camps sauvages, immigration illégale, ça suffit ! »).

     Oui, si l’arbre rom est l’arbre qui cache la forêt de l’immigration massive notait Jean-Marie Le Pen, ce dossier est révélateur du climat malsain généré par les instances bruxelloises. En mars 2010, Bruno Gollnisch tenait des propos dans l’hémicycle qui restent d’une brûlante actualité.

     Il dénonçait la mise en place par les instances européistes d’ « une hiérarchie des hommes qui place désormais au sommet la minorité Rom -10 ou 12 millions de Roms de l’UE-, puis les migrants extra-européens, puis les Européens d’origine non-européenne et enfin, tout en bas, les Européens de souche. «

     « Si l’on ajoute encore la dimension de genre et le jeunisme ambiant, on en conclut qu’il ne fait pas bon, dans votre Union prétendue européenne, être un homme d’âge moyen, Européen et d’origine Européenne ne faisant partie d’aucune minorité ethnique, culturelle, religieuse ou sexuelle identifiée comme telle par vos soins ».

     « A quand, enfin, une politique au service des Européens d’abord ? A quand la priorité à ces travailleurs pauvres, à ces classes moyennes écrasées de taxes, à ces chômeurs, à ces familles simplement européennes qui sont l’immense majorité des habitants de l’Union et des citoyens dont nous avons la charge, et auxquels vous ne pensez qu’à la veille des élections ? ».

     Gageons que les Français se saisiront des élections municipales et européennes de 2014 pour répondre à  cette question.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/25/politique-au-service-francais-europeens-dabord/

  • Comment le lobby militaro-industriel américain ruine Renault après PSA

    « Le “diktat” du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. » La Tribune, 26 juillet 2013.
    « Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran. On n’a pas le choix. » Carlos Tavares, directeur de Renault.
    L’année dernière, par le biais de General Motors, qui avait pris une participation de 5 % dans PSA, le lobby militaro-industriel américain provoquait une très nette chute du chiffre d’affaires de Peugeot (plus d’un milliard d’euros), lui interdisant tout commerce et toute relation avec l’Iran, où la marque occupait pourtant la première place du marché automobile. Bien évidemment, en dehors de Faits & Documents n° 339 (et de quelques publications altermondialistes), aucun média ni aucun responsable, en particulier socialiste, ne révélait les vraies raisons des problèmes du groupe PSA, obligé de multiplier les plans sociaux et de fermer divers sites. Rebelote cette année avec le même traitement infligé à Renault. Une fois de plus, la supposée défense de la démocratie en Iran est la couverture utilisée par l’impérialisme industriel américain pour mettre ses concurrents en difficulté.
    « Le “diktat” du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. »
    La Tribune, 26 juillet 2013.
    «  Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran. On n’a pas le choix. »
    Carlos Tavares, directeur de Renault.
    « Les conséquences de ces sanctions pourraient être dévastatrices pour la filière automobile (française). Plusieurs dizaines d’équipementiers ou fabricants de pièces  automobiles risquent de ne plus pouvoir exporter ou fournir leurs produits ou services. Une telle baisse d’activité pourrait entraîner des fermetures de site appartenant à des entreprises contrôlées par des groupes étrangers avec des effets redoutables à très court terme sur l’emploi. »
    Philippe Marini, président de la Commission des Finances du Sénat.
    En mars 2007, Capital publiait un article sur la Logan (de Dacia, détenue par Renault) qui faisait un véritable carton en Iran. Plus de 100.000 Iraniens avaient réservé leur véhicule en dépit d’une attente de plusieurs mois. 70% des véhicules étaient  commandés avec toutes les options. Il s’agissait d’un véritable  succès puisque Renault avait échoué à lancer ce véhicule en Inde.
    Le 10 janvier 2013, La Tribune annonçait que Renault prospérait en Iran, avec notamment 84.000 Logan (rebaptisées localement Tondar) commandées entre janvier et novembre 2012. La Tribune (26 juillet 2013) indique que « Renault (avait vendu plus de 100.000 véhicules l’an dernier et 38.000 encore, au premier semestre, pour l’essentiel des Tondar. » Tout comme Peugeot, Renault travaillait avec ses partenaires locaux, Iran Khodro et Pars Khodro, à qui il livrait des pièces  détachées montées ensuite sur place. Peugeot ayant dû cesser ses activités en février 2012 sous les pressions américaines, avec « un manque à gagner (pour Peugeot) de plus de 313.000 véhicules en 2012, et, potentiellement, de plus de 400.000 unités environ en 2013 », Renault récupérait alors la mise et voyait ses ventes augmenter. On rappellera que PSA était implanté́ en Iran depuis 1978. Il y détenait 30% du marché et vendait en 2011 458.000 véhicules en Iran (soit 22% de sa production) contre 441.790 en France!
    Le Point (4 juin 2013) indiquait que l’Iran représentait déjà en 2011 9,8% de ses ventes (24,2% en France, 6,3% en Italie, 10,7% en Espagne ou 6,6% au Brésil. Mais un pourcentage totalement négligeable aux Etats-Unis). Tous les espoirs paraissaient permis en cette période de crise d’autant que le 23 juillet 2013, Iran Khodro annonçait un nouvel accord pour la construction de Clio en Iran.
    Pourtant, trois jours après  à peine, Renault publiait ses chiffres semestriels, avec une grosse surprise à la clé. Le bénéfice net était divisé par vingt, passant de 746 millions au premier semestre 2012 à 39 millions d’euros pour la même période 2013. Raison: la nécessité de passer une provision de 512 millions d’euros… liée à l’arrêt des activités de Renault en Iran : « Le système des sanctions a été durci au mois de juin puisque l’inactivité automobile a été incluse dans ce régime par les Etats-Unis (NDA: le 3 juin, onze jours avant l’élection présidentielle en Iran, qui vit la victoire du conservateur le plus modéré, Hassan Rohani). La provision qu’on passe aujourd’hui dans nos comptes correspond à la valeur des actifs que nous avons, essentiellement de l’argent qu’on ne peut pas (NDA: en fait « plus ») rapatrier (NDA: en raison de la rupture sans préavis. Exactement ce qui était déjà arrivé à Peugeot). Il y a une situation de fait d’interruption de l’activité dans ce pays.
    Sans que cela soit clairement dit, Renault renonçait  sous les pressions du lobby militaro-industriel américain à̀ son marché iranien. Le décret 13645 de Barack Obama du 3 juin indique la multiplication des sanctions contre toute organisation ou entreprise effectuant des « transactions importantes d’achat ou de vente de rials, ou qui détiennent des comptes (bancaires) en rials, en dehors de l’Iran ». Est directement visé le secteur automobile avec des sanctions « contre ceux qui s’engagent en connaissance de cause dans des transactions financières ou autres liées au secteur automobile iranien ». Sont cités « la vente, la fourniture ou le transfert de biens ou de services importants liés à la construction ou l’assemblage en Iran de véhicules légers et lourds, dont des voitures particulières, des camions, des bus, des minibus, des camionnettes et des motocyclettes, ainsi que les machines servant à fabriquer (ces véhicules) et des pièces détachées ».
    Les raisons fournies sont doubles: d’une part, le secteur automobile iranien est « une source majeure de revenus pour l’Iran ». Le secteur automobile est le deuxième employeur après le secteur énergétique. Seconde raison, délirante, l’importation de véhicules automobiles serait un moyen de se procurer… l’arme nucléaire. Notamment par le biais « de la fibre de carbone qui peut être utilisée pour fabriquer des voitures, mais aussi des centrifugeuses ». Une véritable manipulation qui rappelle l’inclusion des brosses à dents dans l’embargo contre l’Irak car le plastique entrait dans la composition des fameuses (et inexistantes) « armes de destruction massives ».
    La vraie raison est fournie par La Tribune (26 juillet 2013) : Renault et PSA « détenaient tous les deux une part très importante du marché local… contrairement aux multinationales de Détroit, General Motors ou Ford, qui en étaient absentes ! »
    Car en réalité,  derrière ce diktat américain pseudo-humanitariste (non-respect des droits de l’homme en Iran, volonté d’interdire le développement du nucléaire iranien pour préserver Israël) se dissimule une organisation, officiellement « non gouvernementale », plus qu’active auprès des industriels américains. Une organisation truffée d’anciens dirigeants politiques et de militaires néoconservateurs américains ou étrangers (cette organisation a été dévoilée par le remarquable site indépendant Gestion des Risques Interculturels.com ou GRI, à qui cet article doit l’essentiel), l’UANI ou United Against Nuclear Iran, qui avait été à l’origine du départ de Peugeot. Pour le GRI, on a affaire à un « redoutable lobby américain, à une véritable puissance nucléaire du lobbying et des relations  publiques, avec en prime des connexions extrêmement étroite avec le monde du renseignement.
    Pour résumer, l’UANI est le lobby le plus influent, le plus actif et le plus offensif pour obliger les entreprises étrangères à quitter l’Iran.
    On trouve à̀ son conseil d’administration ou à son comité consultatif des personnalités comme :
         - Mark Wallace (directeur). Fondateur de l’UANI avec l’ancien directeur de la CIA James Woolsey (membre du comité consultatif), Richard Holbrooke (décédé), qui fut notamment envoyé  spécial des Etats-Unis en Afghanistan, et Dennis Ross, à la fois proche des Démocrates et des Républicains. La femme de Wallace a été la directrice de la communication de George W. Bush et la principale conseillère de John McCain durant sa campagne de 2008.
         - August Hanning, conseiller principal de l’UANI pour l’Europe, ancien chef du BND, les services secrets allemands de 1998 à 2005.
         - Gary Samore, ancien membre du Conseil national de sécurité (1995-2001) puis assistant spécial de George W. Bush.
         - Meir Dagan (membre du comité́ consultatif), ancien directeur du Mossad, les services secrets israéliens.
         - France Townsend (membre du comité consultatif), ancienne conseillère pour la sécurité ́intérieure de George W. Bush (2000- 2007).
         - Richard Billing Dearlove (membre du comité consultatif), ancien directeur du MI6, les services secrets britanniques (1999- 2004).
         - Charles Guthrie (membre du comité consultatif), ancien général britannique, ancien chef d’état-major (1997-2001).
         - Henri Sokolski (membre du comité consultatif), spécialiste des questions de prolifération nucléaire, conseiller de la CIA en 1995-1996.
         - Wolfgang Schussel (membre du comité consultatif), ancien chancelier d’Autriche (2000-2007).
         - Pauline Neville-Jones (membre du comité consultatif), ancien ministre britannique de la sécurité (2010-2011).
         - Ana Palacio (membre du comité consultatif), ancien ministre espagnol des affaires étrangères, directrice internationale et marketing d’Areva, membre du Groupe de Bilderberg et du club d’influence Le Siècle.
    Comme l’écrit le GRI, « pour résumer, nous avons là des anciens de l’administration Bush, des services de renseignement américains, britanniques, allemands et israéliens, et d’anciens hauts responsables européens pro-Bush. Peut-on imaginer la puissance de lobbying de l’UANI lorsque se conjuguent toutes ces influences ? »
    Le 4 avril 2012, une première  lettre de l’UANI est envoyée à Carlos Ghosn. Ce courrier, truffé́ de références juridiques et de décisions du gouvernement américain, rappelle le contexte des sanctions contre l’Iran, l’implication de Renault dans ce pays, ses partenaires locaux et leurs liens avec le gouvernement iranien, afin d’inciter le groupe automobile à suivre l’exemple d’autres sociétés menacées par l’UANI comme Caterpillar ou Komatsu. L’UANI se montre clairement menaçant en rappelant que son partenaire japonais Nissan a gagné un contrat d’un milliard de dollars pour la fourniture de 26.000 taxis à New York : « Comme vous le savez, l’UANI et ses soutiens trouvent très dérangeantes les affaires de Nissan en Iran à la lumière du fait que Nissan s’attend à recevoir 1 milliard de dollars en contrepartie du programme de la ville de New York Taxi of Tomorrow. [...] les dollars des contribuables de New York ne devraient pas bénéficier à̀ une entreprise, telle que Nissan, qui est en partenariat avec un régime qui est l’Etat musulman numéro un dans le monde pour le soutien au terrorisme et qui a formé une alliance avec Al-Qaeda. »
    Plus c’est gros… Etant partenaire de Nissan (qui n’a rien à̀ voir dans le dossier iranien), Renault devient un financier de Al-Qaeda… Afin de mieux faire pression, le courrier est évidemment envoyé en copie au maire de New York et au gouverneur de l’Etat de New York. Le courrier, dont on ne sait s’il obtiendra réponse, se termine par cette phrase : « Il est temps pour Renault de mettre fin à ses affaires en Iran. »
    La seconde salve intervient le 16 juillet, quelques jours après la décision de Barack Obama. Le courrier rappelle que Renault a pour actionnaire l’Etat français et qu’il serait inconcevable que le groupe français n’agisse pas conformément aux directives du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, visant à interdire à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Le courrier est envoyé en copie à Barack Obama et John Kerry, entre autres, mais aussi au responsable du gouvernement américain pour les liens terrorisme-financement, David S. Cohen. Très clairement menaçante, la lettre se termine par une formule condescendante à l’égard des valets de l’impérialisme américain: « Merci de nous faire savoir d’ici le 22 juillet 2013 si oui ou non vous allez agir pour mettre fin aux affaires de Renault en Iran. »
    On connaît la réponse : céder au diktat américain sans se préoccuper de l’emploi français.
    Faits & Documents, avec l’aimable autorisation d’Emmanuel Ratier.
    1er au 15/09/2013
    http://www.polemia.com/comment-le-lobby-militaro-industriel-americain-ruine-renault-apres-psa/

  • Le suicide des hommes : L’autre effet de la crise de 2008

    Après la crise économique de 2008, le nombre de suicidés a augmenté de 40% en Grèce. Un phénomène similaire avait été observé après la crise asiatique de 1997, explique le British Medical Journal. Le site de recherche révèle que la crise économique de 2008 a eu un impact global sur le taux de suicide.

    Les taux de suicide pour 100.000 habitants en 2009. Carte: BMJ.

    Après avoir étudié les données de 54 pays (27 Européens et 27 non-Européens) concernant les personnes âgés de 15 ans et plus, le BMJ a constaté un «excédant» de 4.884 suicides en 2009. En Europe, ce sont les jeunes hommes, âgés de 15 à 24 ans, qui ont connu la plus forte augmentation (+11,7%).

    Aux Etats-Unis, les hommes se sont également suicidés davantage, mais le plus gros changement s’est opéré chez ceux âgés de 45 ans à 64 ans (+5,2%).

    A contrario, le taux de suicide chez les femmes n’a pas du tout été impacté en Europe et très peu aux Etats-Unis (+2,3%).

    «Les augmentations dans le taux de suicide à l’échelle nationale chez les hommes semble être associé avec l’ampleur de l’augmentation du chômage, particulièrement dans des pays avec de faibles taux de chômage avant la crise», note le BMJ. Une conclusion que Slate avait déjà relayé après la crise de 2001.

    Slate

      http://fortune.fdesouche.com/323371-le-suicide-des-hommes-lautre-effet-de-la-crise-de-2008

  • Malaise à Pôle emploi après le suicide d’un cadre

    Jacques Potelet, 55 ans, cadre de Pôle emploi, s’est suicidé en se jetant sous le TGV qui devait le mener au siège national de l’organisme, à Paris, lundi 9 septembre. Ce suicide, le troisième d’un cadre à Pôle emploi depuis le début de l’année, mais le premier qui se produit dans un cadre professionnel, a profondément choqué au sein de l’organisme.

    par Jean-Baptiste Chastand

    Les syndicats, jusqu’ici très prudents, ont en effet tous convenu de demander l’ouverture d’une enquête du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sur les circonstances de ce drame. Une demande acceptée par la direction, mardi 17 septembre. L’enquête devrait aboutir d’ici fin octobre.

    “Cette série de drames doit conduire à interpeller sévèrement et profondément notre institution dans toutes ses composantes”,(…) Il y a actuellement une ambiance délétère à la direction générale”,

    assure Frédéric-Paul Martin, de la section CFE-CGC de la direction générale. “S’il faut s’interdire de tirer des considérations hâtives sur ce drame, (…) Pôle emploi doit à minima investiguer sur la situation”, a également écrit la CFDT, premier syndicat de l’organisme, à la direction.

    Réorganisations internes

    Les syndicats estiment notamment que les profondes restructurations que connaît l’organisme depuis l’arrivée du directeur actuel, en janvier 2012, a déstabilisé en interne. Après avoir géré la fusion entre l’ANPE et les Assedics, les cadres doivent en effet mener le déploiement du plan stratégique 2015 de Jean Bassères, qui prévoit de revoir en profondeur le fonctionnement de Pôle emploi.

    “L’encadrement est véritablement entre le marteau et l’enclume, en devant gérer simultanément la mise en œuvre de changements toujours plus urgents et les difficultés vécues quotidiennement par les agents placés sous leur responsabilité”,

    dénonce la CFE-CGC.

    Tout cela dans un contexte où les cadres, plutôt nombreux à Pôle emploi, ont dû subir des réorganisations. Le premier cadre qui s’est suicidé, en mars à Montpellier, avait récemment vécu une mutation, tout comme M. Potelet. 

    “Après avoir tout donné à l’établissement pendant des années, de nombreux cadres se trouvent déclassés, voire mis au placard, sans explication, sans accompagnement”,

    estime ainsi le SNU.

    “Mon mari n’a pas été placardisé”

    Le malaise est d’autant plus grand au sein de l’organisme, que M. Potelet était largement reconnu pour ses qualités professionnelles dans le Rhône, où il assurait jusqu’à juillet la direction territoriale. Les syndicats de la région ont d’ailleurs rendu hommage à son travail. Début août, M. Potelet avait été muté à la direction générale.

    “Cette mutation était volontaire, il voulait en effet progresser dans la hiérarchie et un passage au siège était nécessaire dans cette logique”,

    assure la veuve de M. Potelet, jointe par Le Monde. “Mais il l’a mal vécu”, explique Monique Potelet, qui est persuadée que le geste de son mari est dû à des raisons professionnelles, tout en assurant que “Pôle emploi n’est pas responsable”. “Je n’en veux pas aux syndicats de réagir, mais je refuse de mettre de l’huile sur le feu. Mon mari n’a pas été placardisé”, assure-t-elle.

    Depuis début août et sa mutation, ce cadre de l’organisme quittait tous les lundis son domicile à Bourg-en-Bresse pour la direction générale de l’organisme, d’où il revenait seulement le vendredi soir.

    Après avoir piloté une équipe de plusieurs dizaines de personnes, M. Potelet avait hérité d’un poste de “correspondant réseau”. Bien que situé à la direction générale,ce poste n’était pas un travail de manager, mais plutôt de coordinateur avec les directions régionales de Pôle emploi.

    Relations difficiles avec la hiérarchie

    “Ce profil de poste ne correspondait pas à celui qu’il espérait et l’équipe de Paris ne l’attendait visiblement pas”, explique Mme Potelet, qui a vu la déception de son mari grossir en quelques semaines. En plus, les relations avec sa hiérarchie directe sont difficiles : M. Potelet s’était publiquement fâché avec sa supérieure, le vendredi précédant son suicide. A cela s’ajoute le lourd sacrifice financier consenti pour obtenir ce poste :

    M. Potelet n’était pas indemnisé pour les nuits d’hôtel passées à Paris et n’avait pas obtenu d’augmentation de salaire, selon sa veuve.

    M. Potelet n’a toutefois laissé aucun message et n’a prévenu personne de son geste. Mais les circonstances de son suicide, sur le chemin du travail, laissent penser que son malaise professionnel était réel, estiment les syndicats et Mme Potelet. “Je ne veux nullement accuser qui que ce soit, prévient toutefois Mme Potelet, je pense que le geste qu’il a accompli n’est pas propre à Pôle emploi, mais au monde actuel du travail.

    Cela aurait pu se produire dans n’importe quelle entreprise.

    Je n’en veux à personne en particulier.” “Sa vie était simplement basée sur sa réussite professionnelle. Aider les chômeurs le passionnait”, explique Mme Potelet, en laissant entendre que son mari n’aurait pas supporté de se retrouver en situation d’échec.

    La direction de Pôle emploi n’a pas donné suite aux demandes d’entretien du Monde.

    lemonde.fr   http://fortune.fdesouche.com

  • Projet de budget 2014 : pas un mot des hausses d’impôt

     Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi à l'issue du Conseil des ministres que le projet de budget 2014 allait prévoir des économies d'un montant « sans précédent » de 15 milliards d'euros.
    Le Premier ministre a fait une brève déclaration sur le projet de budget à l'issue du Conseil des ministres. Les ministres Pierre Moscovici (Économie) et Bernard Cazeneuve (Budget) devaient ensuite donner une conférence de presse pour lever le voile sur le budget 2014, présenté le 25 septembre en Conseil des ministres.
    Selon M. Ayrault, « il était important pour les Français de dire exactement ce que le gouvernement veut faire pour consolider la croissance ». « C’est un budget pour le redémarrage de l'emploi, c'est la bataille centrale », a-t-il martelé.
    Pas un mot toutefois sur la spectaculaire hausse des impôts. Bah, si les socialistes n’en parlent pas, c’est que ça n’existe pas !
    Ce projet de loi de finances pour 2014 prévoira notamment, a annoncé M. Ayrault, des économies d'un montant « sans précédent » de 15 milliards d'euros.
    Le Premier ministre a outre confirmé qu'il n'y aurait pas d'augmentation de la CSG ni de la TVA, en plus des hausses déjà prévues à partir du 1er janvier 2014 pour financer le crédit d'impôt compétitivité en faveur des entreprises.
    M. Ayrault a aussi assuré qu'il n'y aurait « pas d'augmentation du coût du travail ». Au contraire, « la baisse se poursuit », a-t-il fait valoir.
    « Dans ce budget, il y a une priorité ? c'est la croissance et l'emploi (...) Ne nous dispersons pas », a lancé M. Ayrault.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com

  • Le chômage s’aggrave : pas d’amélioration en vue

    La situation s'est aggravée au 2e trimestre sur le front de l'emploi avec la disparition de près de 35.000 postes dans le secteur marchand et, les perspectives restent moroses jusqu'à fin 2013.
    Aujourd’hui, l’inversion de la courbe du chômage promise par le gouvernement socialiste n’est plus à l’ordre du jour.
    Malgré un rebond surprise de la croissance au 2e trimestre (+0,5% selon l'estimation de l'Insee), les chiffres publiés mercredi par l'Institut de la statistique révèlent une détérioration de l'emploi salarié: 34.600 postes ont été rayés de la carte au 2e trimestre, après 4.700 au trimestre précédent.
    Au 2e trimestre, tous les secteurs d'activité ont été frappés par cette dégradation, amorcée mi-2012.
    Signe jugé inquiétant par les économistes: après une fugace embellie au début de l'année, l'intérim, sensible à la conjoncture et réputé précurseur des évolutions à venir du marché de l'emploi, repart à la baisse (4.000 postes supprimés).
    Au total, depuis l’élection de Hollande, plus de 140.000 emplois ont été rayés de la carte (-0,9%).
    L'institut de recherche économique Natixis prévoit encore 76.000 nouvelles destructions d'emploi dans la 2e partie de l'année, soit une année 2013 plus noire encore que 2012.
    "On est sorti du creux de la crise. On aura des taux de croissance nuls ou légèrement positifs dans les trimestres à venir, mais il est probable que cette croissance ne sera pas très riche en emplois: on restera de fait dans des rythmes de croissance très insuffisants pour créer de l'emploi", pronostique-t-il en fixe la barre à 1,5% de croissance annuelle environ, à l'instar de nombreux autres économistes.¢
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • En économie aussi, le pays réel se réveille

     

    C'est du moins ce que semble indiquer le site Infoguerre, qui relate d'intéressants épisodes de la dernière université d'été du MEDEF. Partant notamment du constat que

     

    "La surreprésentation des fonctionnaires à l’Assemblée Nationale et l’empreinte de la technostructure dans les cabinets ministériels constituent un blocage majeur. La fonction publique est déconnectée de la mondialisation des échanges et vit dans un mode de perception hexagonal, coupé de la perception des enjeux économiques et surtout incapables de se projeter dans la définition des choix industriels à prendre pour sauver le positionnement à long terme de la France."

     

    l'article salue notamment la prise de conscience de la nécessité "d'une autre vision pour gagner des marchés et créer des emplois." L'équipe d'infoguerre entrevoit donc, avec intérêt mais prudence des développements inédits:

     

    "Une nouvelle génération de chefs d’entreprise serait-elle en train de comprendre qu’il faut changer de modèle ? Ce serait une très bonne nouvelle. En revanche, ni la haute administration, ni la classe politique ne sont prêts à un tel changement de posture mentale. Trop ancrés dans la préservation de leurs intérêts personnels et rétifs à toute forme de prise de risque, ces élites bureaucratiques se contentent de gérer les affaires courantes."

     

    Au final est soulignée que

     

    "la nécessité d’inventer des réponses hors du système est désormais une évidence. L’appareil est incapable de se réformer pour se mettre en ordre de marche afin de relever les défis des nouvelles puissances économiques et se mettre au service de l’intérêt collectif pour nous permettre d’affronter les économies de combat (...) que sont les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et qui ne dissocient pas la finalité de l’intérêt privé de l’intérêt national."

     

    Ce réveil, qui touche d'abord les jeunes chefs d'entreprise, s'il n'est pas écrasé dans l'oeuf par les apparatchiks du système, peut et doit participer à la sortie de la France de sa léthargie, de son état de "dormition", évoquée dimanche dernier par Aymeric Chauprade sur Radio Courtoisie.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/