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l'emploi - Page 91

  • Immigration : le MEDEF parle la même langue que l’extrême gauche

    Entretien de Boulevard Voltaire avec Alain de Benoist

    De tout temps, les peuples se sont déplacés, les uns envahissant les autres, certains s’assimilant aux terres conquises, d’autres s’en faisant chasser. Les actuelles immigrations massives paraissent obéir à une autre logique…

    AdeB : Ces migrations relèvent en effet d’une logique purement économique : intériorisation des seules valeurs marchandes et mise en place d’un système globalisé. Elles sont en outre parfaitement conformes à l’esprit du capitalisme. Au XIXe siècle, Adam Smith expliquait déjà qu’un marchand n’a d’autre patrie que l’endroit où il peut faire son plus gros bénéfice. Son principe relevant de l’illimitation, c’est-à-dire du « toujours plus », le capitalisme porte en lui l’impossibilité de demeurer dans l’en-deçà d’une frontière. Il aspire à supprimer les frontières. C’est le principe même du libre-échange : « laisser faire, laisser passer ». La libre circulation des marchandises et des capitaux implique évidemment aussi celle des hommes.

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Immigration-le-MEDEF-parle-la-meme

  • La Bretagne commence à gronder

    RENNES (NOVOpress) – L’incendie couve en Bretagne face à la crise que connaît le secteur agroalimentaire avec la suppression de 900 emplois chez Gad, 500 autres prochainement chez Harvest Marine auxquels s’ajoutent les 1000 emplois supprimés l’année dernière chez Doux. L’agroalimentaire emploie plus de 80 000 personnes en Bretagne qui subit de plein fouet la concurrence des autres pays européens Certains ne sont pas sans comparer la situation de l’agroalimentaire en Bretagne à la crise qu’a connu la sidérurgie en Lorraine, avec la casse que l’on connaît : des régions entières sinistrées économiquement, en proie au désespoir social.

    Dans l’agriculture aussi, directement dépendante des industries agoalimentaires, les temps sont rudes : En 10 ans sur une surface agricole comparable, le nombre d’exploitations et de leurs patrons (chefs ou coexploitants) a chuté d’un tiers, tandis que les salariés permanents non-familiaux progressait, symptôme d’une montée en puissance des grands groupes, au détriment des petits producteurs…

    Autre motif de colère : la mise en place au 1er janvier 2014 de l’écotaxe, perçue par les Bretons comme une nouvelle gabelle. Ce dispositif fiscal à vocation écologique va s’appliquer à tous les camions français et étrangers de plus de 3,5 tonnes qui circulent sur le réseau national non payant et qui seront contrôlés automatiquement par des portiques bardés d’électronique. La Bretagne paiera le prix fort pour cette nouvelle taxe puisqu’elle ne dispose d’aucune autoroute payante et qu’elle constitue une péninsule à l’extrême ouest. Les transporteurs bretons ont d’ores et déjà calculé que cette écotaxe coûtera 70 à 80 millions d’euros aux seules entreprises agricoles et agroalimentaires et dissuaderait d’éventuels investisseurs de s’installer en Bretagne.

     

    Depuis le début de la semaine, les actions coups de poing se multiplient : occupation du tarmac de l’aéroport de Brest, opération escargot sur la RN 12 à Morlaix. Mercredi, l’ensemble des sirènes d’alarme et d’incendie ont sonné dans les entreprises membres de la marque « Produit en Bretagne » tandis que certaines communes faisaient sonner le tocsin au clocher des églises.

    Plus radical encore, les entrepreneurs et routiers bretons sont bien décidés à refuser les portiques écotaxes. Déjà au début d’août, environ 450 manifestants avaient abattu en pleine journée à Guiclan (Finistère) un portique écotaxe enjambant la N12. Au début de la semaine, un portique similaire situé sur un axe routier majeur près de Quimper a été saboté et un autre, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le Morbihan, sur la commune de Saint-Allouestre. Le 11 octobre dernier à Pont-de-Buis, environ 450 opposants, éleveurs, industriels, salariés de coopératives ont défilé sur la RN 165, mais ils ont été stoppés par un cordon de gendarmes mobiles au pied du portique. Mais ce n’est visiblement que partie remise : « Ce portique ne restera pas. J’encourage à le démonter, on n’en restera pas là », a déclaré Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère, lui-même producteur de légumes. « Nous avons demandé aux préfets de dégager les portiques, ils n’ont rien a faire en Bretagne », a affirmé de son côté François Palut, président de l’Association pour le maintien de l’élevage en Bretagne.

    Les mesures annoncés par Jean-Marc Ayrault sont considérés comme une provocation par les Bretons, les 15 millions d’euros promis représentent une goutte d’eau par rapport aux fermetures d’usine. Pire encore, malgré quelques assouplissements, les portiques écotaxes resteront en Bretagne.

    Par la faiblesse des mesures annoncées dans son « Pacte d’Avenir », le gouvernement ne semble pas avoir pris conscience de la menace. Le gouvernement semble avoir oublié les terribles colères bretonnes, lorsque des sous-préfectures étaient prises d’assaut par les agriculteurs, ou bien lors des dévastatrices émeutes des marins pêcheurs. Pour lui rafarichir la mémoire, une représentante du personnel de Doux tenait le 16 octobre des propos lourds de menace : « Si rien ne se passe, il y aura le feu. Aujourd’hui, il y a une alliance paysans-ouvriers. On a les moyens, s’il faut qu’on entre en lutte, on le fera. Octobre 2013, ce sera peut être mai 68, la révolution. Alors les moyens pour éteindre le feu devront être à la hauteur. »

    http://fr.novopress.info/142276/la-bretagne-commence-a-gronder/#more-142276

  • Jean-François Copé passe un sale quart d’heure à la télévision, face à la France d’en bas

    Invité jeudi soir de l’émission « Des Paroles et des actes », Jean-François Copé a du faire face à une Alsacienne qui lui a rappelé (ou appris) le sort économique de nombreux Français.

  • Travail : le problème ce n'est pas le dimanche mais le chômage

    De Bruno Retailleau dans Valeurs actuelles :

    "La droite doit avoir le courage de dénoncer ce que la gauche fait semblant d’ignorer depuis trop longtemps. Avec fermeté bien sûr, mais sans se tromper de combat. Car le problème de la France n’est pas le dimanche chômé mais le chômage tous les autres jours de la semaine ! Le chômage créé par l’ineptie des 35 heures, la manie du prélèvement obligatoire ou l’addiction à la dépense publique.

    Le repos dominical n’y est pour rien. Le fragiliser encore davantage n’y changera rien, comme le montre l’exemple de l’Allemagne, où l’ouverture des magasins le dimanche n’a entraîné aucune hausse significative de la consommation. Aucune étude n’est d’ailleurs parvenue à chiffrer l’impact d’une telle mesure sur l’économie, notamment en France, où la loi autorise déjà de nombreuses dérogations.

    Aucune certitude quantitative, donc, mais en revanche une certitude qualitative : la marchandisation du dimanche affaiblira encore davantage la valeur travail en provoquant, au nom d’une fausse conception de la liberté, une injustice économique et un recul social.

    Une injustice économique, car nous prenons le risque de fragiliser encore davantage les moins protégés. Les salariés les plus vulnérables, tout d’abord, car comment refuser de travailler le dimanche lorsque l’on vit sous le couperet d’une rupture de contrat ? Mais également les femmes avec enfants, moins disponibles le week-end que les autres. Sans oublier les centaines de milliers de très petites entreprises qui n’ont ni les moyens ni les effectifs pour ouvrir le dimanche, contrairement aux grands groupes, et ce d’autant plus que le travail dominical coûte plus cher à l’employeur. Voulons-nous une économie à deux vitesses avec deux catégories de salariés et deux catégories d’entreprises ? Ce n’est pas en divisant les Français sur le travail que la France renouera avec la valeur travail.

    Une injustice économique, mais aussi un recul social. Défendre le repos dominical, ce n’est pas défendre un “acquis social”, mais une certaine idée de la société. Car le dimanche n’est pas seulement un moment pour soi ; c’est avant tout un moment pour les autres. Les autres, c’est-à-dire la famille bien sûr, mais aussi le quartier ou la commune, avec les multiples activités associatives, qui, comme l’écrivait Tocqueville, enrichissent la vie démocratique à travers cette « action réciproque des hommes les uns sur les autres ». [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • C’est dimanche, je prends ma bagnole : faut que je bricole

    La polémique du mois, c’est donc « pourquoi empêche-t-on les gentils étudiants de travailler le dimanche » ? Comme d’habitude, on n’a pas besoin d’allumer sa télé ou d’écouter sa radio pour entendre le ramassis intellectuel récurrent « c’est bon pour l’emploi, c’est bon pour la croissance ».

     

    Personne ne se posera donc les bonnes questions :

     

    Pourquoi si le commerce est bon pour l’emploi et pourquoi si les grandes surfaces aiment tant les étudiants, trouve-t-on autant de caisses automatiques ?

     

    N’est-ce pas dans ces mêmes magasins que l’emploi est devenu si précaire, les horaires complétement absurdes, que les caméras de surveillance surveillent plus le personnel que les clients ?

     

    N’est-ce pas ces mêmes grandes structures qui ont bousillé plus d’emplois qu’ils n’en ont créé au cours des 50 dernières années ?

     

    N’est-ce pas ces mêmes grandes structures qui détruisent la planète pour nous vendre du bois exotique sous forme de parquet, et qui fabriquent des produits en Chine sous leur marque enseigne sans se poser aucune question sur ce que cela provoque sur les usines françaises ?

     

     

     

    N’est-ce pas ce même système qui pousse à la périphérie de chaque ville et qui ne vit que grâce à la bagnole ? La sacro-sainte bagnole et la publicité en 4x3m qui nous vend un monde qui n’existe pas ?

     

    Qui se pose la question dans ce pays, la fameuse question: « pourquoi les étudiants doivent-ils travailler le dimanche ? » alors que c’est ce même pays qu’on vante dans les pays étrangers comme « chez nous, l’enseignement est gratuit ».

     

    Qui demandera combien coûte un missile M51 et combien cela nourrirait d’étudiants si on arrêtait d’en fabriquer car « Dans ce monde, en vérité, la haine ne se détruit pas par la haine. C’est seulement par la compassion que la haine s’éteint. Ceci est un principe ancien. » (Enseignement du Dhammapada)

     

    Comment se fait-il qu’on envoie des camions remplis de CRS à chaque manifestation anti-nucléaire, anti-OGM parce que tous ces méchants extrémistes ne respectent pas la loi ? Comment se fait-il que des gérants de supermarchés avides de vendre leur merde pour augmenter leur chiffre d’affaire ne subissent pas le même sort quand ils ne respectent pas la loi ?

     

    Qui gagne dans l’affaire ? Les étudiants à qui ont donne des miettes qu’ils s’empressent de manger dans la servitude volontaire la plus basse ? VRAIMENT ?

     

    Dans cette affaire, il n’y a que deux gagnants :

     

    - Les grands groupes qui vont continuer de s’empiffrer les poches.
    - La bagnole qui à défaut de rouler 6 jours sur 7, roulera maintenant 7 jours sur 7 car… « Chérie, je prends la bagnole. Je cours à Leroy-Merlin, faut que j’aille chercher un paquet de clous pour accrocher l’armoire IKEA dans la chambre du petit ».

     

    Le triptyque de la croissance est donc bien d’actualité dans cette affaire : ma voiture, mon supermarché, mon ignorance !

     

    PS : Chérie, je suis revenu. Ils étaient en rupture de stock. Ils seront livrés mardi. Si j’avais su je l’aurais commandé sur Ebay.

     

    PS2 : Chérie, il est 3 heures du matin, je regardais Nabilla à la télé mais elle vient de tomber en panne. Comment ça se fait que ce pays qui se dit moderne ne permet pas d’aller à 3 heures du matin avec ma voiture chez Darty pour acheter une nouvelle télé ? C’est pas normal !!! En plus, y’a des étudiants et des chômeurs qui veulent travailler !!

     

    Carefree

      http://fortune.fdesouche.com/326849-cest-dimanche-je-prends-ma-bagnole-faut-que-je-bricole

  • Emploi : la préférence étrangère (arch 2009)

    La discrimination positive a été inventée aux États-Unis sous prétexte de compenser des injustices passées : en France, elle vise à favoriser l'immigration.
    En quarante-huit heures, une violente offensive a été déclenchée contre l'emploi des salariés français et européens. Coup sur coup, un rapport du Haut Conseil à l'intégration, suivi d'une communication en conseil des ministres de la pétroleuse Aubry, ont gravement mis en cause l'égalité des demandeurs d'emploi. Des mesures discriminatoires sont annoncées, visant à restreindre l'accès au travail des Français d'origine européenne, et plus généralement des Européens. Pour la première fois, il ne s'agit plus seulement de pratiques officieuses, mais bien de textes officiels, destinés à entrer en vigueur dès le début 1999.
    L'affaire a été astucieusement montée. Le but, avoué, consiste à supprimer toute possibilité de « préférence nationale » dans le choix par l'employeur de ses salariés, et au delà d'instaurer une authentique « préférence étrangère et ethnique ». L'opération a été montée en deux temps, parfaitement articulés. Premier temps, la remise du rapport annuel du Haut Conseil à l'intégration à Jospin. Le dit Conseil affirme en cent six pages qu'il y aurait «une montée» des discriminations à l'embauche des étrangers et des « Français d'origine étrangère », expression signifiant en réalité « titulaires de la carte d'identité nationale d'origine africaine ou asiatique », et ne recouvrant pas les Français d'origine d'autres pays européens.
    Manipulations des statistiques
    Le rapport n'hésite pas à baser cette thèse très discutable sur des éléments tronqués, et des contrevérités assénées en vérités d'Évangile. Ainsi est-il énoncé sans rire que « placées en situation de concurrence par la crise, les personnes d'origine étrangère souffrent des réflexes de préférence nationale de l'employeur ». En guise de preuve, une «étude» menée sur trois cent soixante grandes entreprises regroupant 1,5 million de salariés permettrait d'établir qu'entre 1979 et 1987, l'emploi «étranger» y aurait été réduit de 41 % alors que les effectifs globaux, dans le même temps, n'auraient diminué que de 12 %. On se sera rarement autant moqué du monde. La « préférence nationale » n'a rien à voir avec cette évolution, qui semble au demeurant avoir été très grossie par les réalisateurs de «l'étude», qui n'ont sans doute pas tenu compte de données allant à l'encontre de leur théorie.
    Les grands industriels ont fait venir massivement en France, au début de la Ve République, des immigrés, en pratiquant une « préférence étrangère », reconnue par tous les sociologues et statisticiens. Leur volonté était de privilégier un certain type d'embauche plutôt que d'investir dans de nouvelles machines et de comprimer les salaires des ouvriers français. Tous les syndicats, tous les partis de gauche, en tout état de cause, le proclamaient à l'époque, et ce n'était pas faux. En revanche, la solution proposée par ces syndicats et partis était mauvaise, mais ce n'est pas notre propos. Les changements technologiques, la pression de la concurrence internationale ont diminué les effectifs, d'abord parmi les personnes les moins qualifiés, c'est-à-dire les immigrés. Il n'y a pas une once de « préférence nationale » dans ce phénomène, mais un problème très classique de qualification. Si elles avaient le sens de leurs responsabilités sociales, les directions des entreprises visées devraient exiger du Haut Conseil à l'intégration une rectification. Par ailleurs, il convient de signaler que beaucoup de ces immigrés ont été naturalisés français, ce dont «l'étude» ne paraît pas tenir compte, et qu'ils ne sont pas repartis dans leur pays pour la plupart mais sont toujours en France, soit retraités, soit commerçants, soit employés dans des PME-PMI.
    De la même façon, une autre «étude» du rapport se focalise sur le chômage des «jeunes», l'estimant révélateur. S'il y a révélation, elle concerne surtout le caractère peu scientifique d'un rapport tordu. On nous informe donc que « 42 % des 22/29 ans dont les deux parents sont nés en Algérie sont touchés par le chômage contre 11 % pour les Français de souche. A niveau bac ou plus, il est le double de celui des jeunes Français ». Il convient de signaler que ces éléments ont été relevés - comment ? - dans un seul endroit (frontalier) du territoire français, qu'ils n'ont pu être collationnés que par des procédés illégaux et aléatoires (il n'est pas licite de faire des recherches sur l'origine de parents de chômeurs) et que, s'ils s'avéraient exacts, il faudrait les compléter par, entre autres, le taux de criminalité de l'échantillon retenu, donnée indispensable à traiter lorsque l'on s'interroge sur les capacités d'intégration, et sur l'économie parallèle éventuelle d'un tel groupe (travail au noir, existence de trafics, etc, susceptibles d'expliquer une telle singularité).
    «L'étude» du Haut Conseil aux méthodes et conclusions pour le moins scabreuses, se basant sur des chiffres sortis de leur contexte, aboutit à des conclusions forcées, destinés à justifier un a priori politique :
    - 1) les employeurs exercent une discrimination envers les étrangers et certains Français d'origine étrangère comprendre : non européenne) ;
    - 2) c'est intolérable, il faut changer cela «sans délai» (l'expression se trouve dans le rapport). Comment ? En « instaurant un débat public »,   « en créant les instruments permettant de mieux connaître le phénomène » .
    Aubry verrouille
    En vingt-quatre heures, la journée séparant la remise du rapport à Jospin de la tenue d'un conseil des ministres, le Haut Conseil à l'intégration obtenait satisfaction totale. Ce qui prouve, soit dit en passant, que la remise du texte n'était qu'un geste formel, les «études» ayant été réalisés d'ordre et pour le compte politique du gouvernement, et très précisément de Martine Aubry, ministre de l'Emploi. Laquelle avait cité des semaines auparavant des passages du rapport, sans indiquer sa source.
    Néanmoins, Aubry n'a pas accepté toutes les demandes du Haut Conseil, elle en a reporté une, celle réclamant que « seule une autorité administrative indépendante » remplisse trois missions de  sensibilisation de l'opinion » (propagande), «observation» (délation serait peut-être plus approprié comme terme) et « étude des dossiers ». «Indépendante» signifie autonome par rapport au pouvoir en place, et Aubry tient à avoir sous sa coupe la nouvelle institution.
    René-Louis DUVAL national Hebdo

  • IMMIGRATION : Le Conseil constitutionnel valide la nouvelle loi. Mais cela ne suffit pas ! (arch 2011)

    Un seul article partiellement censuré sur les 111 que compte la nouvelle (et énième) loi sur l'immigration, portant cette fois la signature de Claude Guéant. Le PS avait saisi les juges constitutionnels pour faire annuler, par exemple, la possibilité de créer des « zones d'attente temporaires », pour 26 jours au plus, en cas d'afflux importants d'immigrés illégaux à telle ou telle frontière. Les juges ont validé cette innovation, tout comme ils ont accepté que soit repoussé à 5 jours, contre 2 actuellement, le moment où doit intervenir le juge des libertés et de la détention sur le régime des étrangers retenus parce qu'en situation irrégulière. C'est censé constituer le cœur de la réforme.
    Le seul article censuré est l'article 56 qui prévoyait la possibilité de prolonger de douze mois la rétention des étrangers condamnés pour des activités à caractère terroriste et ayant purgé leur peine : il faut s'en tenir aux six mois actuels sous peine de contrevenir à la Constitution - et à une directive communautaire...
    Tout cela va-t-il permettre la mise en place d'un arsenal juridique vraiment efficace, concrètement efficace contre la venue d'étrangers qui ne sont et qui ne peuvent être tous les bienvenus en France ? L'expérience et l'étendue du problème des illégaux montre amplement le contraire puisque la France est et demeure plus que jamais un Eldorado dans le contexte de la crise économique et de l'instabilité créée par le « printemps arabe ». L'expulsion n'est qu'un risque de parcours. Un risque généralement assumé en connaissance de cause et compensé par les dispositions protectrices des droits des clandestins, qui certes ne sont pas nuls, mais qui sont interprétés de manière à priver la France de ses droits en tant que nation face à des populations qu'elle a le droit de ne pas vouloir accueillir.
    Le problème est que cette volonté n'est pas en réalité si nette. Les ministres de l'Intérieur des 27 pays de l'Union se sont réunis jeudi pour réaffirmer que l'Europe a besoin de main-d'œuvre, et donc de nouveaux immigrés extracommunautaires. Les différentes organisations patronales chantent le même refrain.
    Les lois et les actions visibles contre l'immigration clandestine, dans ce contexte-là, apparaissent davantage comme des concessions d'apparence à une exaspération qui ne veulent pas s'assimiler, que comme des programmes politiques vigoureux destinés à réellement protéger les siens et assurer d'abord le maintien de la tranquillité de l'ordre.
    Il faut pourtant le dire et le redire, malgré le poids du politiquement correct : un pays ne peut « accueillir l'autre » indéfiniment sans y perdre son identité, sa cohérence, son être propre de « famille des familles » qui en fait, charnellement, une patrie.
    Il faut le dire encore : il n'est pas juste que des familles françaises vivant pacifiquement dans leur propre pays soient exposées aux vexations, aux agressions, aux trafics, aux crûmes, aux affrontements armés entre bandes, et même à la guérilla contre les forces de l'ordre, et qu'on leur ordonne « d'accueillir l'autre » sans conditions et sans réagir. C'est à ceux qui incarnent le pouvoir au sein de la nation qu'il appartient d'y mettre fin, et il appartient à chaque pays d'assumer ce devoir, avec humanité certes, mais sans faiblesse.
    Il n'est pas juste que sous prétexte de rappeler aux chrétiens qu'ils doivent aimer leurs ennemis - c'est-à-dire vouloir leur bien, et donc leur bonheur éternel, et les traiter en tant qu'individus comme des frères en humanité - des hommes d'Église en tirent des conclusions politiques d'ouverture systématique et d'accueil indéfini. C'est, pour le coup, une véritable confusion du spirituel et du temporel, d'autant plus insupportable qu'ils ne disent pas d'abord le devoir de porter le Christ à chaque étranger dont nous croisons le chemin, ce qui aurait sans doute pu éviter un certain nombre des problèmes que nous vivons aujourd'hui.
    Plusieurs lecteurs se sont manifestés pour regretter que Présent ne dénonce pas à cet égard certaines déclarations du Pape sur l'accueil des immigrés. Il me semble que Benoît XVI, justement, ne se situe pas dans ce registre de la confusion, puisqu'il parle aux Européens du devoir d'être eux-mêmes et de savoir faire connaître le Christ. Mais ce qui est vrai, en revanche, c'est que les médias exploitent systématiquement et la plupart du temps frauduleusement ses propos pour faire avancer l'idée de l'accueil « sans discrimination » de l'étranger, le plus « différent- » possible, dans le but avoué d'en finir avec les différences culturelles.
    Cela n'est pas chrétien.
    Jeanne Smits Présent du 11 juin 2011

  • Florange : la stèle aux promesses non tenues de Hollande sera offerte à… Hollande

     

    Florange : la stèle aux promesses non tenues de Hollande sera offerte à… Hollande

    STRASBOURG (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – La stèle de granit aux promesses non tenues de François Hollande aux sidérurgistes de Florange sera offerte au président par un entrepreneur lorrain. Lionel Bieder, chef d’entreprise qui avait acquis la plaque, veut désormais “la remettre au chef de l’Etat ou à un de ses représentants”.

    La stèle de Florange rappelle la promesse faite par François Hollande durant la campagne de l’élection présidentielle. Le candidat socialiste et futur président avait affirmé qu’il ferait tout pour assurer la pérennité des hauts fourneaux.

     

    Cette stèle rappellera sûrement une autre promesse de notre président : le 26 septembre à Florange même, il promettait de revenir tous les ans.

    Crédit image : copie d’écran de la mise en vente sur eBay par le Syndicat Force Ouvrière d’Arcelormittal Florange, en août dernier. DR.

    http://fr.novopress.info/142010/florange-la-stele-aux-promesses-non-tenues-de-hollande-sera-offerte-a-hollande/#more-142010