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lobby - Page 2300

  • “Bousculades”?

     

    Du Printemps français :

     

    "Manuel Valls, qui a le sens de la formule, parle de "bousculades et mouvements de foules" : trente blessés, vitrines saccagées, voitures brulées, car de touristes pillé… Les journalistes traqués par les casseurs (BFM TV), les fourgons de CRS retirés de la manifestation dix minutes avant (BFM TV), les policiers débordés et la Préfecture de police qui prétend ne pas avoir pu prévoir les débordements (réflexion faite, "bousculade" paraît faible), alors que le soir même de la victoire du PSG, les Champs Elysées envahis connaissaient les premiers incidents – et que la Préfecture avait interdit la descente des Champs.

    Les incidents (franchement, "bousculades"…) étaient évidemment prévisibles vu la façon dont chaque match comporte son lot de dégradations et de violence. Il est vrai qu'une cérémonie marchande à grande échelle, à la gloire d'un club de foot, ne doit pas être perturbée par des basses considérations sécuritaires, et que des casseurs avides de viols ne sont pas potentiellement dangereux pour le régime. Pourquoi aurais-je été gâcher la fête, demande désemparé le préfet de police qui n'hésite pas à ordonner aux CRS de frapper des femmes à terre et de gazer des enfants.

    Ce matin, les Français peuvent contempler comment un pouvoir légal et prétendument légitime instrumentalise les forces de l'ordre pour réprimer les opinions, et préfèrent harceler les manifestants non-violents comme les Veilleurs plutôt que de protéger les citoyens. Les dix fourgons de CRS sont partis protéger une bien autrement plus précieux, Manuel Valls, accueillis par les opposants à sa descente de train : il ne risquait rien, mais le préfet, délicat, a préféré ne pas lui infliger la vue désagréable de nos militants.

    Le pouvoir n'a pas peur des casseurs, totalement aliénés, il a peur de ceux qui veulent ne plus se soumettre aux diktats de la bienpensance et qui n'entendent plus subir la violence faite aux esprits. Le pouvoir ment quand il parle des violences en marge des manifestations contre la loi Taubirator : nos bousculades n'ont pas fait un seul blessé chez les policiers, même bêtement violents, pas un scooter n'a été brulé, pas une vitrine brisée.

    Manuel Valls ne démissionnera pas car il sait que tant qu'il exercera une répression injuste contre les vrais opposants au pouvoir le pouvoir le soutiendra. Le préfet de police ne sera pas limogé (sinon pour être remplacé par un autre exécutant des basses œuvres) car il a fidèlement menti sur les chiffres, fidèlement déversé des hordes de CRS inutiles sur les manifestants, fidèlement travaillé à rogner les ailes de la contestation.

    Le pouvoir ment et les médias le savent : il n'empêche, le pouvoir et ceux qui le soutiennent n'hésiteront jamais à parler de radicalisation chaque fois que vous aurez le courage de descendre dans la rue, le courage de vous asseoir pacifiquement, le courage de crier votre volonté de ne pas céder."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les héritiers de mai 68 ne peuvent plus se déplacer sans être protégés par des pelotons de police

    Jean-Pierre Maugendre constate l'ambiance de fin de règne :

    "Les enfants de mai 68 ont la gueule de bois ! Pourtant ils ont aujourd'hui entre leurs mains tous les pouvoirs. Il y a quarante-cinq ans, un monôme d'étudiants boutonneux imposait de nouveaux paradigmes à une France étriquée et réduite, modeste hexagone sans gloire malgré les rodomontades de son Guide. Une civilisation plusieurs fois millénaire, fille d'Athènes, Rome et Jérusalem ployait sous les assauts d'une jeunesse désireuse d'enfin « jouir sans entrave ». Les épousailles, fort peu mystiques, du libertarisme moral et de la finance apatride ont produit les fruits que chacun peut observer : Dominique Strauss-Kahn, à la fois président du FMI, candidat du PS à l'élection présidentielle française et amateur de « parties fines », Jérôme Cahuzac ministre socialiste du budget, pourfendeur de la fraude fiscale et… fraudeur en délicatesse avec le fisc, le pouvoir exécutif détenu par un homme qui ne s'est jamais marié, a eu quatre enfants de sa compagne de trente ans pendant qu'il en concevait un autre avec sa maîtresse d'alors avant d'en imposer une nouvelle encore à l'Élysée. Pingouin peut-être, chaud lapin sûrement.  [...]

    L'immense majorité des médias soutient sans états d'âme le Gouvernement dans ses mensonges sur les nombres des manifestants, renchérissant sur la « radicalisation » des opposants… À ce propos, combien de policiers ont été blessés depuis le début des manifestations il y a six mois ? À ma connaissance, pas un seul ! La gauche hurle au « complot fasciste », multiplie les interpellations et les gardes à vue pour « délit de bonne gueule », gaze les femmes et les enfants comme si une manifestation de dix mères de famille avec leurs poussettes était le prodrome d'une nouvelle marche sur Rome !

    Le pouvoir en place ne contrôle plus que l'appareil d'État et ses relais médiatiques, ou l'inverse. Ce qui reste de classe ouvrière vote Front National. Les entrepreneurs qui assurent la prospérité, relative, de notre pays découvrent à l'occasion du strip-tease patrimonial de nos ministres que pas un seul n'a souhaité investir de manière significative dans des actions qui financent le développement des entreprises. Les héritiers de mai 68 ne peuvent plus se déplacer sans être protégés par des pelotons de gendarmes mobiles ou des compagnies de CRS. Heureusement, le ridicule ne tue plus.

    Si l'autorité légitime est celle qui, en fait, assure le bien commun d'une manière durable dans l'ordre et dans la paix, il faut bien convenir que les autorités politiques en place répondent de moins en moins à cette définition. L'autorité morale de l'État laisse de plus en plus la place à la simple contrainte. Le gouvernement de droit est en train de devenir un gouvernement de fait, une dictature totalitaire au service d'oligarchies aussi minoritaires que sectaires. [...]

    Une jeunesse s'est levée qui n'hésite pas à remettre en cause l'esprit de mai 68 et à vivre des valeurs de la loi naturelle et de l'Évangile. Pierre Bergé, milliardaire et homosexuel, copropriétaire du Monde et donc arbitre des élégances intellectuelles, incarne à la caricature une gauche qui meurt, sans enfant, crispée sur ses avoirs, alors que se dresse contre cette vieillesse du monde (il a 82 ans) une jeunesse qui parle, elle, d'être et non d'avoir. Les « veilleurs » veillent et, dans le silence de leurs cœurs, résonnent à leurs oreilles les seuls mots qui donnent un sens à une vie : honneur, patrie, fidélité, famille, amour, dévouement, valeur, autorité, travail… C'est autre chose qu'un discours de fin de banquet républicain ! Inconsciemment unis dans une même compassion pour la France, ces jeunes aux parcours différents font voler en éclat les cloisons, voire les barrières, que leurs parents avaient bâties entre eux. Au-delà de leurs différences, ils se sentent unis sur l'essentiel, habités des mêmes idéaux. Une communauté d'agir se crée, porteuse d'espérance pour notre patrie, même si les vieux crocodiles, les professionnels de la politique, droite et gauche confondues, unis par les mêmes complicités maçonniques, ont organisé au Sénat, comme aux meilleurs temps du bolchevisme, le vote à main levée le 12 avril de la loi dénaturant le mariage. 

    Cette insurrection bénéficie de l'allant de la jeunesse et de la force de la vérité, mais elle doit aussi, pour porter tout le fruit espéré, s'astreindre à une connaissance approfondie de cette vérité. La conscience n'est pas la lumière, elle est l'œil qui regarde la lumière. Cette jeunesse généreuse, ardente et courageuse, profondément marquée par les charismes différents de Jean-Paul II et de Benoît XVI, mérite de trouver et de rencontrer les pasteurs spirituels, les maîtres intellectuels, les chefs temporels qui étancheront sa soif d'absolu dans la radicalité de l'Évangile et la fidélité à sa loi d'amour et de vérité. « C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » (Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune.)"

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • "Taubira, fais ton sac, inspire toi de Cahuzac"

    12 personnes suffisent à énerver Taubira. À sa sortie du collège Victor Schoelcher à Lyon 9eme, un gradé a demandé aux manifestants LMPT, suite à un caprice du ministre de se positionner derrière un mur :

    "elle ne veut plus vous voir, elle a poussé une gueulante!! Mais faite un max de bruit svp !"


    Accueil de Christiane Taubira à Lyon 13/05 par Le_Salon_Beige

  • Bruno Gollnisch : Tout le monde sait !

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch à propos de la visite de Mme Taubira et de M. Valls

    M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et Mme Christiane Taubira,  ministre de la Justice, sont en visite à Lyon, principalement pour faire l’apologie de leur politique en matière de sécurité et de justice.

     Il n’y a cependant pas de quoi être fiers.

     1) Tout le monde sait que la concentration des moyens de Police dans les zones d’action prioritaire se fait en prélevant les moyens sur les autres secteurs. On déshabille Pierre pour habiller Paul.

     2) Tout le monde sait que l’insécurité est liée, non exclusivement, mais en grande partie, à l’immigration incontrôlée. Mais c’est un tabou. Il est interdit d’en parler. À plus forte raison d’agir.

     3) Tout le monde sait que de nombreuses peines ne sont pas exécutées, faute de places dans les prisons. Depuis 30 ans, on en est toujours au même point.

     4) Tout le monde sait que les délinquants étrangers devraient être expulsés. Sous le prétexte de refus d’une « double peine », on les laisse demeurer sur le territoire national, où ils en sont parfois à leur vingtième récidive.

     5) Tout le monde sait que les forces de police et de gendarmerie sont contraintes de perdre du temps à des travaux administratifs, ou à la persécution d’honnêtes gens dans des actions telles que : police de la pensée, PV de stationnement, radars piégeux, règlements inapplicables, etc.

     6) Tout le monde sait qu’une partie de la magistrature est politisée jusqu’à la partialité. Personne ne fait rien.

     Madame Taubira va-t-elle faire descendre la photo de M. Valls du « mur des cons » où le syndicat de la magistrature l’a apposée ?

     Les paris sont ouverts…

    http://www.gollnisch.com

  • Esclavage : ils salissent la France pour un peu de fric !

    Le CRAN récidive. Une nouvelle fois, il cherche à humilier la France en lui réclamant des réparations, non pour les victimes de l’esclavage mais pour les descendants des victimes de l’esclavage. À ce titre, la Caisse des dépôts a été assignée en justice.

    Taubira, de son côté, va encore plus loin dans le grotesque en évoquant des réparations foncières.

    Si tout cela est une aberration juridique — en droit, seule la victime peut réclamer, en justice, réparation pour le préjudice qu’elle a subi — le plus insupportable est l’ingratitude incroyable dont la France fait l’objet sur cette question. Car il est tout de même temps que la chose soit dite : la France est le premier pays de l’histoire de l’humanité à avoir aboli l’esclavage.

    En effet, par un édit du 3 juillet 1315, Louis X le Hutin abolit l’esclavage sur le sol de France, au motif que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc ». De ce principe est né l’adage : « Le sol de France affranchit l’esclave qui le touche. » Dès lors, il suffisait de faire un pas sur le sol de France pour que sa condition d’esclave soit aussitôt anéantie. Ainsi, en 1571, sur le fondement de l’édit de 1315, des esclaves sont affranchis à Bordeaux après avoir mis pied à terre. Les magistrats du Parlement de Bordeaux exigeront leur libération, concluant dans leur arrêt que « jamais une terre française ne connaîtra cet odieux trafic ». [...]

    Adrien Abauzit - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Considérations sur la violence suscitée par la loi Taubira

    Apparemment le consensus pour condamner les violences est général. Pourtant on se souviendra de la parenté de « violence » et de « vie », les deux mots ayant la même étymologie : « bios »". D’ailleurs violentia chez les Romains voulait dire « force » (la vertu de force) et non brutalité excessive.

    Et la force de la réaction au mariage homo a surpris tout le monde, y compris ses organisateurs. Ceux qui appelaient à la manifestation des indignés ne s’attendaient pas à cette indignation-là...

    On se souviendra encore, comme l’ont montré la plupart des philosophes de l’histoire, que la violence est au fondement de tout ordre nouveau : aucun régime dans le monde ne s’est institué sans violence.

    Dès lors, comment interpréter les incessants discours sur la violence que l’on attribue aux adversaires du "mariage pour tous" ?

    « Sommes-nous en 1789 ? » titre Le Point en couverture. Les années 30, mai 68 sont les références des hebdomadaires pour interpréter la situation. Le député UMP Philippe Gosselin parle « d’incitation à la guerre civile ».

    De François Hollande à Frigide Barjot on dénonce presqu’unanimement la violence des opposants incontrôlés au « mariage » pour tous.

    Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a quant à lui parlé de « groupes fanatisés, de groupes fascisants, devant être fermement condamnés ». Rodomontade du rhéteur de meetings ? Oui certainement, mais les plus anciens perçoivent que cette rumeur de révolution ressemble à celle de 1958, de 1961 et de 1968. [...]

    Michel Michel - La suite sur Le rouge et le noir

  • C’est l’histoire d’un électeur… à Villeneuve-sur-Lot !

    C’est l’histoire d’un électeur… à Villeneuve-sur-Lot ! Il fut un temps où un commerçant en faillite se tirait une balle dans la tête, moins pour échapper à ses créanciers que pour laver son honneur et préserver ce qu’il estimait primordial pour ses proches : l’honneur de son nom. Idem pour un militaire vaincu. Mais comme on dit actuellement : « Ça, c’était avant ! »

    La preuve par Jérôme Cahuzac.

    Certes, l’ex-député, ex-ministre, ex-membre du Parti socialiste, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale pour avoir détenu et avoué avoir possédé un compte bancaire à l'étranger, n’est ni un ex-commerçant, et encore moins un ex-militaire. Un simple politicien. Mais quand même ! À défaut de se loger quelques centimètres de métal dans la tronche, on aurait pu s’attendre de sa part à un retrait de la vie publique… ou tout au moins à une discrétion, même passagère.

    Que nenni ! Après avoir laissé durer le suspense sur la récupération – comme la loi le lui autorisait – de son siège de député auquel il a finit par renoncer, toujours avec la moue dédaigneuse qu’il affiche en permanence, il laisse désormais planer le doute sur sa possible candidature à la législative partielle des 16 et 23 juin prochain de sa circonscription du Lot-et-Garonne…

    Et pour que tout un chacun comprenne bien ses intentions – en tout cas, celles de prouver qu’il est toujours là et bien là – il est venu samedi matin arpenter les allées du marché de Villeneuve-sur-Lot. Comme au bon vieux temps, celui où il était le tout puissant député-Maire. Serrant des mains, distribuant ses compliments et ses commentaires. Et Jérôme Cahuzac a prouvé qu’il ne volait pas seulement les contributions directes, mais aussi la vedette… au Front de gauche qui, inaugurant une permanence dans la ville, a vu les journalistes venus pour l’occasion, s’envoler dans sa direction, sitôt sa présence connue.

    L’attitude du personnage soulève évidemment bien des questions… Qu’est-ce qui peut bien le pousser à pourrir ainsi la vie de ses anciens copains socialistes ? Le sentiment d’être lâchés par nombre d’entre eux tout aussi coquins que lui, voire même davantage… ou faire pression sur les mêmes afin de se négocier un avenir le plus confortable ou le moins désagréable possible ?

    Ou alors la conviction que rien n’est encore perdu. Soit la possibilité d’être réélu dans un mois au nez et à la barbe d’un pays indigné, mais où il est de notoriété publique qu’« impossible n’est pas français. »

    La circonscription, en effet, n’est guère « à droite » : depuis 1988, le Parti socialiste ne l’a cédé qu’a un centriste (de l’UDF à l’époque) entre 2002 et 2007… et Jérôme Cahuzac, après l’avoir emporté avec 52,08 % des suffrages, y a été réélu en 2012 avec 61,48 %.

    Le candidat désigné par le Parti socialiste claironne, fort de ses chiffres, qu’il est confiant… Mais l’étiquette du parti à la rose est-elle vraiment si porteuse que cela depuis un an ? Outre le plongeon de la cote de popularité du locataire de l’Élysée et de son inexistant Premier ministre, le « scandale Cahuzac » n’a sans doute pas été sans répercussion sur l’électorat socialiste dont était tout de même issu la brebis galeuse qui n’entend pas se laisser clouer au pilori de l’infamie sans mots dire… et sans maux collatéraux.

    Tout peut donc dépendre sur place de l’existence des réseaux d’influence de Jérôme Cahuzac… ou de ce qu’il en reste ! Que ses obligés soient nombreux – et pourquoi pas ! — et se mobilisent comme il faut, le personnage peut très bien décrocher au minimum un ticket de second tour. Ce qui serait déjà acquérir une légitimité pour reprendre pied sur l’échiquier politique français… et préparer un futur retour à l’Assemblée nationale, que ce soit dès le 23 juin prochain… ou plus tard.

    Car l’électeur, dégoûté par la classe politique, toute étiquette confondue, peut créer la mauvaise surprise par simple esprit de représailles. Rappelons-nous le précédent Coluche… L’humoriste avait annoncé sa candidature, à poil et une plume dans les fesses… et avait persisté, soutenu à l’époque par l’équipe d’Hara Kiri, emmené par le défunt professeur Choron. Il fut rapidement crédité de 15 % des intentions de vote dans les sondages(1) et obtint sans difficulté plus de 500 signatures d’élus pour le parrainer.

    Certes, le « mec » finit par retirer sa candidature, mais son « histoire »(2) avait tout de même soulevé un vent de panique dans la classe politique de l’époque : celle-ci avait bel et bien failli être ridiculisée.(3)

    Imaginons qu’un Jérôme Cahuzac, voleur avoué, parjure devant ses pairs de l’Assemblée nationale et, bien plus grave pour le système, « les yeux dans les yeux » devant un procureur de la « Cour médiatique »(4) soit reconduit à l’Assemblée nationale par une majorité d’électeurs…

    Existerait-il pire scénario pour l’UMPS ?

    On se prend à rêver d’être électeur de Villeneuve-sur-Lot…

    Philippe Randa http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) Le 14 décembre 1980, un sondage publié par Le Journal du dimanche le crédite de 16 % d'intentions de vote.

    (2) Allusion à un sketch célèbre de l’humoriste : C’est l’histoire d’un mec…

    (3) Michel Debré, ancien Premier ministre et père de l’actuelle Constitution française et candidat à l’élection présidentielle, était alors crédité de quatre fois moins de suffrage que Coluche.

    (4) Sur BFM TV, devant Jean-Jacques Bourdin, le 8 février 2013.

  • De la Manif pour tous au printemps français

    Il est sans doute trop tôt pour dresser l'histoire du mouvement d'opposition à la loi Taubira dénaturant le mariage et ouvrant l'adoption aux couples homosexuels et pour en tirer les leçons, d'autant que cette histoire n'est pas close et que la bataille continue. Mais il n'est pas inutile, pour comprendre les ressorts de ce mouvement de contestation, d'en considérer les prémices.
    Peut-on prévoir en voyant surgir une petite source qu'elle deviendra un grand fleuve ? Et qui aurait prédit que la réunion organisée le 5 septembre 2012 à Paris donnerait naissance au plus grand mouvement de contestation que la France ait connu depuis près d'un demi-siècle ?
    À cette réunion participent alors une soixantaine de personnes, appartenant à diverses associations, pas seulement catholiques ; Leur but : créer une « coordination 2012 » qui doit permettre aux différents mouvements opposés à la loi Taubira de s'accorder sur la base d'un double dénominateur commun : la revendication d'États généraux de la famille, de la filiation et du mariage, et la demande d'un référendum. La coordination fonctionnera sur un principe de subsidiarité, chacun conduisant ses actions de manière autonome et selon sa propre sensibilité.
    Sont entre autres présents à cette réunion initiale Guillaume de Prémare, qui deviendra le premier président de la Manif pour tous, Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, déjà connue pour avoir lancé le mouvement « Touche pas à mon pape » en 2009, Béatrice Bourges, présidente du Collectif pour l'Enfance, l'essayiste souverainiste Roland Hureaux, Philippe de Roux, des « Poissons roses » (catholiques socialistes) ; Jean-Luc Tesson, président du Cler, Tugdual Derville, délégué général d'Alliance Vita, et aussi Alain Escada, président de Civitas.
    Coordonner des associations et des personnalités aussi diverses n'est pas chose facile et un point d'achoppement apparaît dès le mois d'octobre, sur la pertinence d'organiser une manifestation en novembre.
    De son côté, immédiatement après la réunion du 5 septembre, Civitas appelle à manifester le 18 novembre, inquiétant ceux qui, comme Frigide Barjot, Ludivine de La Rochère (responsable du marketing de la Fondation Lejeune) ou Guillaume de Prémare, craignent que cette initiative ne donne au combat une tonalité confessionnelle, alors qu'eux voudraient lui donner un tour essentiellement politique, « axé sur la défense de la Cité et du code civil, en insistant sur la suppression du père et de la mère et suri 'aspect universel du mariage civil », nous explique Guillaume de Prémare. À cette dissension s'ajoute un désaccord, au sein de la coordination, entre les partisans de la manifestation (Frigide Barjot, Ludivine de La Rochère, Guillaume de Prémare) et la plupart des responsables associatifs, comme Jean-Luc Tesson, Béatrice Bourges, les AFC, qui doutent du succès de ce type d'action. Tugdual Derville, pour sa part, s'est mis en retrait après la réunion du 5 septembre.
    Un succès au-delà des espérances
    « C'est alors qu'arrive un petit groupe de jeunes - parmi lesquels Albéric Dumont et Serge Ignatovitch - qui, fort d'une expérience acquise au sein de la Marche pour la Vie, nous proposent leur aide et nous apportent un réseau déjeunes, de volontaires, une organisation et des connaissances logistiques dont nous étions dépourvus, raconte Guillaume de Prémare. Contre l'avis des acteurs associatifs, nous avons alors créé, à une dizaine, l'association La Manif pour tous. La manifestation du 17 novembre a donc été organisée à contre-courant et de manière un peu artisanale. Nous étions considérés comme des francs-tireurs et beaucoup pensaient que nous allions nous "planter"... »
    Quinze jours avant le grand rendez-vous, pourtant, la pression est sensible sur Facebook, les réseaux sociaux, les mails. Répondant aux attentes de leur base, les différentes associations appellent alors à manifester. Du côté de l’Église, alors que par principe, Mgr Vingt-Trois n'était jusqu'alors pas très favorable, des paroisses relaient le mouvement et une semaine avant le jour J le site Internet du diocèse de Paris lui-même informe de la manifestation, ce qui est perçu comme un encouragement.
    En définitive, le succès dépasse de beaucoup les espérances des organisateurs : ils attendaient 30 000 personnes, il en vient 100 000. Le 17 également, à Lyon, une marche solidaire, décidée avant la manifestation parisienne, est organisée par des associations comme Pour l'Humanité durable, représentée par François Lafaye, ou Cosette et Gavroche, menée par Gaultier Bès. Quant à la manifestation de Civitas, le lendemain - agressée par les Femen avec la complicité de Caroline Fourest - elle n'a rien de ridicule non plus.
    Cette fois le mouvement est lancé, dans la perspective d'une nouvelle manifestation, nationale, prévue le 13 janvier. Tugdual Derville rejoint le comité de pilotage de la Manif pour tous et se charge de la mobilisation nationale en s'appuyant sur le réseau d'alliance Vita. Des Manifs pour tous sont ainsi créées dans les départements. Les représentants associatifs sont désormais convaincus et leurs représentants -Tugdual Derville, Béatrice Bourges, Antoine Renard rejoignent les porte-parole initiaux de la Manif pour tous - Frigide Barjot, Xavier Bongibault, Laurence Tcheng, Lionel Lumbroso. Les paroisses, elles aussi, relaient efficacement le mouvement.
    Le 13 janvier, le succès de la manifestation est énorme et le nombre des manifestants - n'en déplaise aux compteurs de la préfecture de police - dépasse le million.
    Le président de la République refusant de regarder la réalité en face, une nouvelle manifestation nationale est organisée le 24 mars. « C'était plus risqué, explique Guillaume de Prémare. Nous avions plus de mal à évaluer la mobilisation et la capacité des gens à revenir défiler à Paris. Nous avions déjà mis la barre très haut et nous étions obligés de la mettre encore plus haut. La décision était difficile à prendre, mais la prise de risque caractérise toute notre action depuis octobre. »
    L'éclosion du Printemps français
    Nouveau succès : plus de 1,5 million de personnes répondent à l'appel. Mais cette fois le discours de Frigide Barjot passe moins bien, en particulier lorsqu'elle se désolidarise des manifestants, accompagnés d'enfants, qui se font gazer et frapper dans les avenues alentour par les flics de Manuel Valls, qui y gagne le triste sobriquet de « Manuel Gaze ». Par ailleurs, elle se prononce pour l'union civile, et se déclare prête à accepter l'adoption simple - mais non pas plénière - par les couples homosexuels.
    Ces positions, notamment sur l'union civile, ont provoqué quelques ruptures - avec Christine Boutin récemment, auparavant avec Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, qui affirme que « l'union civile, c 'est le mariage à terme. C'est un mariage sans la filiation, et le mariage sans la filiation n'est pas tenable, notamment en raison de l'Europe. »
    Il s'ensuit une diversification du mouvement avec l'éclosion du Printemps français, le 24 mars aux Champs-Elysées. « J'avais déposé le nom antérieurement, parce que je sentais, au cours des réunions auxquelles je participais à travers la France, que quelque chose était en train de naître », explique Béatrice Bourges.
    Le Printemps français était en effet déjà en gestation avant le 24 mars, un certain nombre de militants et d'opposants à la loi Taubira ne se retrouvant pas totalement dans le ton donné par Frigide Barjot à la Manif pour tous et estimant que l'action de l'association pouvait être complétée par un mouvement un plus politique et plus offensif. Au demeurant, le Printemps français ne se pose pas en concurrence de la Manif pour tous. « C'est un état d'esprit, pas une organisation », dit Béatrice Bourges.
    Par rapport à la Manif pour tous, qui veut inscrire son action dans une stricte légalité, le Printemps français entend « aller plus loin dans la transgression. Quand une loi n 'est pas légitime, elle doit être transgressée. Il faut trouver les bons moyens pour cela et, pour moi, c 'est la résistance non-violente et sans compromission. »
    La complémentarité des actions et l'importance de l'enjeu l’emporteront-ils sur les divergences de points de vue et de stratégie ? Il faut l'espérer pour toute la jeunesse qui s'est levée pour défendre la famille et qui se soucie peu des querelles d'états-majors.
    Hervé Bizien monde & vie 30 avril 2013

  • Mariage homosexuel : comme partout en France, les Nantais ne lâchent rien

    Mariage homosexuel : comme partout en France, les Nantais ne lâchent rien

    Aujourd’hui, dans la “patrie des droits de l’homme”, le simple fait de porter ce tee-shirt peut conduire au poste de police.

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision jeudi prochain, les opposants à la loi sur le mariage homosexuel ne désarment pas. Bien au contraire.

    Ainsi à Nantes, La Manif Pour Tous annonce pour ce lundi une « opération klaxons pour tous ». Rendez-vous à 19 heures devant la clinique Jules Vernes, 2 Route de Paris, en direction de la Préfecture. Fin de la manifestation prévue vers 20h30.

    Mercredi 15 mai, les opposants se retrouveront à 20h30 place Viarme pour une marche en direction de la préfecture, où se tiendra un « dîner pour tous » – repas tiré du sac – suivie d’une opération « Camping Pour Tous ». L’objectif est de soutenir les mères veilleuses qui seront présentes ce soir-là.

    Alors que ces manifestations pacifiques se déroulent dans toute la France depuis maintenant plusieurs mois, la répression diligentée par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls – surnommé « Manuel Gaz » – est désormais dans le collimateur du Conseil de l’Europe. Selon Le Figaro (11/05/2013), le président du Parti populaire européen, Luca Volontè, vient en effet de saisir cette instance européenne à propos de « la répression croissante et inquiétante » des opposants au mariage homosexuel. « Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un État membre du Conseil de l’Europe », écrit le parlementaire italien.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, dans la « patrie des droits de l’homme », le simple port d’un tee-shirt de la Manif Pour tous peut conduire illico au poste de police. C’est la mésaventure qui est encore arrivée le 8 mai dernier à un groupe d’une vingtaine d’amis qui s’étaient donné rendez-vous sur les Champs-Élysées pour boire un verre. Mauvaise idée apparemment : une centaine de CRS les a aussitôt interpellés et conduits au poste pour « manifestation interdite » ! Motif invoqué par la préfecture de police : «Avec nos caméras de surveillance, nous avons repéré un jeune portant le sweat-shirt de La Manif pour tous». Un délit de faciès, en quelque sorte.

    Crédit photo : DR. http://fr.novopress.info/

  • Syrie : ridicule de justifier le terrorisme par la volonté de renverser Assad

    Lettre du général Aoun :

     

    "Je vous adresse cette lettre car je suis convaincu que le silence doit être brisé en ce qui concerne l’enlèvement des deux évêques d’Alep, en espérant que vos gouvernements puissent prendre les mesures qui s’imposent pour trouver une issue à cette question grave et urgente. Le 22 Avril, l’évêque grec orthodoxe d’Alep Mgr Boulos Yazigi et son homologue syriaque orthodoxe l’archevêque Youhana Ibrahim ont été enlevés sur la route de leur retour à Alep au niveau d’un village sur la frontière syro-turque; leur chauffeur a été tué devant eux de sang-froid comme indiqué par la presse.

    La situation en Syrie a atteint un niveau dramatique et les crimes perpétrés par les hommes armés au nom de la liberté ont visé cette fois-ci deux hommes de l’église, qui n’ont rien à voir avec le conflit armé actuel en Syrie. Bien au contraire, ils n’ont cessé d’appeler et d'œuvrer pour la paix et de prier pour toute la Syrie dans toutes ses composantes.

    Pourtant, ce dernier épisode n'est pas un acte isolé ni le premier dans la série d’agressions qui visent les religieux chrétiens. En effet, les deux évêques enlevés rentraient d’une mission pour négocier la libération de deux autres prêtres pris en otage, le père Michel Kayal de l’église arménienne catholique et le père Maher Boulos Mahfouz de l’église grecque orthodoxe, tout deux enlevés le 14 février dernier. Quelque temps plus tôt, le 25 Octobre et le 26 Décembre 2012, deux prêtres grecs orthodoxes, Fadi Haddad et Bassilios Nassar, ont été aussi assassinés par des hommes armés.

    Ces actes ne peuvent en aucun cas traduire une quelconque «lutte pour la liberté ». Ce sont des actes de terrorisme perpétrés par des terroristes assoiffés de haine qui se nourrit du sang des innocents et de la vie des civils. Par ailleurs, il est devenu ridicule et risible de justifier ce terrorisme par la volonté de renverser le régime Assad. Votre pays a apporté un soutien politique et médiatique à la rébellion syrienne et aux hommes armés et continue de le faire. De plus, des rapports médiatiques ont évoqué la possibilité que certains pays aient vraisemblablement fourni ces groupes armés en hommes et en armes les encourageant ainsi dans leurs agissements horribles et terrifiants, car ils savent qu’ils peuvent toujours compter, en toute impunité, sur votre soutien.

    Votre pays condamne certainement tous les actes de violence, mais son silence retentissant vis-à-vis de ces actes lui fait porter aussi une responsabilité morale à la hauteur de sa capacité de faire éviter ces crimes. Le devoir moral vous appelle donc à tout faire pour assurer la sécurité des Archevêques Yazigi et Ibrahim et mettre à contribution tout les moyens pour assurer leur libération au plus tôt.

    Je continue à croire que la politique doit respecter les codes de la morale pour le bien de l'humanité en général et des peuples divisés de notre région en particulier. Par conséquent, j’ai l’honneur de m’adresser à vous pour vous solliciter d’agir pour sauver les deux évêques avant qu’il ne soit trop tard et avant que le remord ne se substitue à l’action. L’histoire jugera les actes et non les intentions et sanctionnera l'inaction. Enfin, je suis convaincu que vous allez soutenir cet appel et agir car vos peuples souffrent autant du terrorisme, le danger le plus grave qui menace la stabilité du monde."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/