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  • Marché transatlantique : la « théorie du complot » devient réalité

     

    Par Adrien Abauzit

    Il y a encore un an de cela, le simple fait d’évoquer la mise en place d’un marché transatlantique valait à n’importe quel auteur les douces et grotesques accusations de complotisme. Et pour cause : tout ce qui est étranger à la vision du monde délivrée par les grands médias est l’objet d’accusation de complotisme. Officiellement, l’UE est faite pour faire contrepoids aux Etats-Unis. Il était donc malséant de constater, textes officiels à l’appui, que bien au contraire, la « construction européenne » aboutissait à la fusion de l’Europe et des Etats-Unis.

    Un projet qui vient de loin

    Si l’on s’en réfère aux textes officiels, la première étape de la mise en place du marché transatlantique est la Déclaration transatlantique du 22 novembre 1990, faite par ce qu’on appelait à l’époque la Communauté économique européenne et les Etats-Unis. Un dialogue institutionnel est créé. Dorénavant, sera organisé chaque année un sommet UE-Etats-Unis, auquel on ajoutera des réunions ministérielles bisannuelles.

    En 1995, est adopté le Nouvel Agenda transatlantique. Ce partenariat prescrit un plan d’action et des objectifs communs, comme la promotion de la paix ou l’extension du commerce mondial.

    Le 18 mai 1998, lors d’un sommet UE-Etats-Unis, il est décidé d’intensifier la coopération entre les deux zones par le Partenariat économique transatlantique. Son objet est clair : accroitre le libre-échange.

    Lors du sommet UE-Etats-Unis, à Washington, le 30 avril 2007, les deux parties se mettent d’accord sur un nouveau partenariat économique, dont le but est d’harmoniser les normes entre le droit européen et le droit américain. Cette mission sera confiée au Conseil économique transatlantique (CET), créé pour l’occasion.

    Enfin, le 9 mars 2009, le Parlement européen vote une résolution visant à la création pure et simple d’un marché transatlantique pour 2015. Ainsi, dans le point 45 de la résolution, le Parlement européen « invite instamment les partenaires à mettre à profit tout le potentiel du Conseil économique transatlantique pour surmonter les obstacles actuels à l’intégration économique et pour réaliser un marché transatlantique unifié d’ici à 2015 ».

    Dernièrement, le commissaire européen au Commerce, le belge Karel de Gucht, ne cachait pas son enthousiasme et espérait l’achèvement du marché transatlantique dès la mi-2014*.

    Petite touche par petite touche, très intelligemment, sans faire de bruit, sans brusquer les peuples réfractaires et sans même les alerter, on est arrivé à bâtir une institution gigantesque aux conséquences immenses. Mis devant le fait accompli, les peuples, comme à chaque fois lorsqu’il s’agit de la mise en place de la gouvernance mondiale, n’auront pas leur mot à dire. L’oligarchie mondialiste a décidé à leur place.

    Le silence des médias, des experts et des partis politiques

    En 2004, sortait dans le plus grand silence le livre de Pierre Hillard, La décomposition des nations européennes, dont le sous-titre était : De l’union euro-Atlantique à l’État mondial. Géopolitique cachée de la constitution européenne. C’est, à notre connaissance, en France, le premier ouvrage dans lequel était traitée la question de ce nouvel atlantisme. Avec cinq ans plus tard Jean-Luc Mélenchon, ces deux personnalités publiques sont les seules à avoir dénoncé le marché transatlantique.

    Les années passant, aucun journaliste, aucun expert officiel ou homme politique de premier plan, y compris parmi ceux qui sont officiellement hostiles à l’OTAN et à l’UE, n’ont ajouté leur voix à la divulgation du marché transatlantique. A considérer le niveau historiquement inégalé de nullité et de félonie des élites françaises depuis au moins Pompidou, il n’y a ici nulle surprise. Ce silence, donc, ne pouvait avoir que deux causes : l’ignorance ou le mot d’ordre. Le lecteur tranchera, mais dans les deux cas, presstituées et politiques sont coupables.

    Depuis quelques semaines cependant, le feu vert semble avoir été donné, quelques médias du Système ont commencé à parler du marché transatlantique. Chose logique, puisqu’il est trop tard : la mécanique arrive à son terme et l’on ne peut plus s’y opposer. Saluons l’artiste pour le tour de passe-passe.

    La fin du mythe de l’Europe-contrepoids

    Depuis maintenant trop d’années, presstituées et collabos nous vendent l’Union européenne comme seul moyen de faire contrepoids à la toute-puissance américaine. Argument bien curieux. Car enfin, sur quoi se fondait-il ? Qu’est-ce qui pouvait bien donner l’illusion d’une UE rivale des Etats-Unis ? L’américanisation des cultures européennes, des produits de consommation, des mœurs, des émissions de télévision, du cinéma ? L’occupation militaire de la quasi-totalité de l’Europe par les troupes américaines ? La relation privilégiée des Etats-Unis avec la Grande-Bretagne et l’Europe de l’Est ? La colonisation financière de l’Europe, via la liberté de circulation des capitaux, imposée par les traités européens, qui s’est traduit notamment par l’acquisition de plus de la moitié du CAC 40 par les fonds de pension et hedge funds anglo-saxons ? Le suivisme militaire au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Lybie et en Syrie ?

    Nous le voyons, loin d’être un vecteur d’opposition aux Etats-Unis, le droit européen a permis aux Etats-Unis, via la liberté de circulation des capitaux, le libre-échange, l’interdiction de la monétisation de la dette et plus généralement, par la neutralisation des souverainetés européennes, d’accroître comme jamais dans l’histoire leur mainmise sur l’Europe.

    Il fallait vraiment être un imbécile de première catégorie pour croire une demi-seconde que l’Union européenne puisse chercher à faire contrepoids à l’Oncle Sam. C’est pourtant la pilule que notre classe politique traitre a essayé de nous faire avaler. Et de fait, des millions de français ont mordu à l’hameçon.

    Le marché transatlantique dissipera-t-il les illusions des plus naïfs ? Nous aimerions le croire…

    Le peuple HS, la France à genou, le CDI au dépotoir

    Et la France dans tout ça, quelle est sa position ? A votre avis cher lecteur, quelle est-elle ? Avons-nous vu les deux têtes de l’exécutif s’opposer au TSCG, au MES, à la guerre en Syrie ? N’avons-nous pas vu le béat Jean-Marc Ayraut faire au Maroc l’éloge des délocalisations, stupidement rebaptisées par lui « colocalisations » ? Ne voyons-nous pas notre couple d’homme invisible faire courbette devant les banques avec un faux Glass-Steagal Act à la française ?

    François Hollande est le président de la République le plus soumis de l’histoire de France. Il était couru d’avance qu’il se rallierait au marché transatlantique. Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, à défaut d’organiser un véritable référendum, a lancé une vaste consultation…des entreprises !** On remplace la démocratie comme on peut.

    Le 11 janvier 2013, a été conclu un Accord national interprofessionnel (ANI) entre le MEDEF et plusieurs syndicats jaunes. Si cet accord, qui sera transposé au printemps en projet de loi, offre de nouveaux micros droits aux salariés, il n’en est pas moins le plus grand recul en matière de droit du travail depuis l’existence de cette matière.

    En effet, l’ANI prévoit la création d’un nouveau type d’accord d’entreprise, les « accords pour l’emploi ». Lorsque ce type d’accord est conclu, un salarié qui refuse une diminution de son salaire ou une augmentation de son temps de travail pourra être licencié pour motif économique sans même avoir le droit de contester son licenciement devant les Prud’hommes (ce qui est inconstitutionnel).

    Rappelons que la jurisprudence actuelle n’autorise pas l’employeur à modifier unilatéralement la rémunération ou le temps de travail des salariés. Pour cela, l’accord du salarié est obligatoire. En clair, les « accords sur l’emploi » annulent purement et simplement les garanties juridiques des CDI. Une fois l’ « accord sur l’emploi » conclu, le CDI n’existe plus, il est vidé de sa substance, de sa réalité. La « gauche », qui ne cessait de donner des leçons de « social » à Nicolas Sarkozy, a fait ce que ce dernier n’aurait jamais osé. Elle a même fait pire que le fameux CPE de Dominique de Villepin. A cet égard, il sera intéressant de voir si les syndicats non signataires de l’ANI seront autant motivés pour faire capoter la machine, qu’ils ne l’ont été pour le CPE. Nous les attendons au tournant.

    Où voulons-nous en venir ? Souvenons-nous des textes. Le marché transatlantique ne peut se faire que si les législations européennes et américaines sont harmonisées. Bien évidemment, pour le peuple, comme dans toute « harmonisation », cette harmonisation se fera à la baisse. Il n’est pas incohérent de considérer que ce recul du droit du travail français ait été opéré dans une logique d’harmonisation avec le droit du travail américain.

    Nous prions à genou le lecteur de bien croire que ce marché transatlantique est un piège à loup. Un piège à loup sur lequel les collabos du gouvernement nous forceront à mettre le pied.

    A.A http://www.scriptoblog.com

    *http://www.challenges.fr/economie/20120611.CHA7352/europe-usa-la-zone-de-libre-echange-dont-reve-bruxelles.html

    **http://www.challenges.fr/economie/20130129.CHA5653/la-france-se-rallie-a-l-idee-d-une-zone-de-libre-echange-transatlantique.html

  • Le Parti de Gauche de Mélenchon a bien appelé à contre-manifester contre le rassemblement de Paris Fierté organisé contre Starbucks

    PARIS (NOVOpress) – Depuis samedi, la Toile bruisse d’interrogations, de rumeurs et de contre-rumeurs quant à la participation du Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon à la contre-manifestation organisée par l’extrême-gauche contre le rassemblement organisée par Paris Fierté contre l’implantation d’un Starbucks à Montmartre.

     

     

    Arrêté préfectoral d'interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 1. Crédit photo : Novopress

    Arrêté préfectoral d’interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 1. Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Crédit photo : Novopress

     

    En effet, comment un mouvement qui ne cesse de cracher sur le gouvernement de Jean-Marc Ayrault peut-il soutenir in fine un multinationale américaine ? Multinationale qui ne paie pas d’impôts en France, qui plus est… Alors monsieur Mélenchon, où sont vos appels à la justice fiscale, vous qui êtes si prompt à attaquer le patronat français à ce sujet ?

     

    De plus, cet appel à soutenir en creux une multinationale qui dénature la nature de nos villes s’est fait au nom d’une lutte contre un fascisme imaginaire, bien loin des vraies préoccupations de Paris Fierté…

     

    Ainsi donc, des militants du Front de Gauche (dont fait partie le parti de Gauche avec le PCF et d’autres mouvements de la gauche radicale) veulent faire croire que cette participation du PG ne serait qu’une rumeur.

     

    Arrêté préfectoral d'interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 2. Crédit photo : Novopress

    Arrêté préfectoral d’interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 2. Crédit photo : Novopress

     

    Seul hic, un correspondant de Novopress nous a fait suivre l’arrêté préfectoral (images ci-contre) interdisant le rassemblement organisée par Paris Fierté. Et que voit-on sur cet arrêté ? La déclaration de la contre-manifestation au nom du Parti de Gauche. Starbucks peut donc se féliciter d’avoir trouvé ainsi des employés modèles pour le défendre : Parti de Gauche, NPA, CNT, etc.

     

    En tout cas, Paris Fierté passe outre cet incident puisque l’association culturelle peut compter sur un vrai soutien des commerçants et des touristes.

    http://fr.novopress.info/

  • Affrontements entre les Femen et le service d’ordre de Notre-Dame (màj)

    Video Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/350078-pape-les-femen-fetent-son-depart#more-350078

    (…) Mais c’est la première fois qu’elles agissent à l’intérieur d’un lieu religieux aussi symbolique. Une à une, elles se sont inflitrées discrètement dans l’édifice avant de se déshabiller et de s’en prendre aux nouvelles cloches, exposées pour quelques mois au public.

     

    L’événement a été filmé par des journalistes, mais aussi des dizaines de touristes, stupéfaits d’une telle apparition. Pour les Femen, qui se réclament d’un athéïsme radical, l’action est dans leur logique idéologique : symbolique, médiatique et même violente. Comme lors de la manif contre le mariage gay de novembre – où des membres du GUD n’avaient pas hésité à donner du coup de poing – certains employés du service d’ordre de Notre-Dame, débordés et en petit nombre, n’ont pas été des plus tendres. Des claques, quelques coups, des insultes. A la fin de la manifestation, une Femen exhibait à toutes les caméras ses dents ensanglantées.

    «Salopes», «elles sont folles», «c’est une honte», les réactions des visiteurs étaient majoritairement hostiles contre ce qu’ils considéraient comme une atteinte à la cathédrale. «On a pas d’armes, on n’attaque personne», s’est défendue Julia, l’une des Femen. «On est pacifique, on vient seins nus et on voit très bien comment ces gens sont capables de réagir», a-t-elle ajouté. Et d’espérer : «La religion et les institutions religieuses sont un problème, et nous aimerions voir leurs mentalités changer.» Pas certain qu’une telle action permette d’ouvrir le dialogue entre le mouvement féministe et les catholiques. (…)

    Libération

    Huit féministes du mouvement Femen se sont mises seins nus ce matin dans la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour « fêter le départ du pape » Benoît XVI.

    Entrées dans le flot des touristes, les huit jeunes femmes portaient de longs manteaux qu’elles ont ôtés à proximité de trois des neuf nouvelles cloches provisoirement déposées dans la nef.

    Elles les ont fait tinter avec des morceaux de bois, criant en anglais « Pope no more » (« Plus de pape », ndlr). Sur le torse et le dos, elles avaient inscrit des slogans au feutre comme « No homophobe », « Crise de la foi », « Bye bye Benoît! ». [...]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com

  • Homoparentalité : l’étude statistique censurée en France

     Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques…

    Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé  « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships ? Findings from the New Family Structures Study » (À quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales), qui dresse le bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.

    Lesrésultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans lesite d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.
      Àl’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, ils consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros). Surtout, contrairement aux théories de Jean-Michel Aphatie et de Caroline Fourest, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).
    Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.
    Il est étonnant de constater que cette étude n’a jamais été évoquée par le moindre journaliste en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.
    Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle-là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.
    Qu’on montre toute les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?
    En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’état, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…
    La dégénérescence programmée, c’est maintenant !
  • Les subventions pas très gaies du lobby homo

    Appel au meurtre, propagande dans les écoles, provocations…

    Tous les moyens sont bons pour les khmers roses, ce noyau d’activistes homos qui promeut son idéologie à coup de subventions.

    C’est la crise, mais pas pour le lobby gay.

    Prenez Act Up-Paris, l’association dont plusieurs mem­bres (sur les 150 revendiqués) avaient agressé Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris en 2005 ou qui avaient, l’année d’avant, dégradé la façade de l’Elysée.

    Act Up : plus de 200.000 € de subventions

    En 2010, derniers comptes disponibles, elle a reçu 233.750 € d’argent public dont 15.000 € de la région Ile-de-France. De quoi employer douze permanents ! Officiellement, ils participent à la lutte contre le SIDA – ce qui justifie les 20.000 € de subventions annuelles allouées par l’Institut national de pré­vention et d’éducation pour la santé.

    Mais ne croyez pas que tous ces subsides les aient calmés : pas plus tard qu’en décembre 2012, Act Up-Paris appelait en toute impunité au meurtre des oppo­sants à la dénaturation du mariage sur son site (« Préparons les planches et les clous »)…

    À chacun ses prétextes, quand il s’agit de palper l’argent du contribuable. Celui de SOS Homopho­bie, pour toucher des subventions, est la lutte contre « l’homophobie ». Moyennant quoi l’associa­tion fait de la propagande en faveur du « mariage » homosexuel jusque dans les écoles de la Répu­blique.

    On vous prévient tout de suite, « les ressources de l’association sont toutes celles qui ne sont pas interdites par les lois et règlements en vigueur » (art. 4 de ses statuts).

    L’association a d’abord touché 6.100 € de la Ville de Paris (dès 2002), puis 10.000 € chaque année, à partir de 2006.

    C’est sans compter les subventions exceptionnelles, comme celle de 2.000 € votée les 11 et 12 décembre 2012 pour le projet « Interventions dans les établissements parisiens », alors même que SOS Homophobie a perdu l’agrément du ministère de l’Education nationale pour intervenir dans les collèges et les lycées, suite à une décision du 23 novembre du tribunal administratif de Paris, saisi par la Confédération nationale des associations familiales catholiques.

    En attendant, au cours de l’année scolaire 2011-2012, SOS Homophobie est passée dans 533 classes…

    Le contribuable est vraiment généreux ! Prétendre lutter contre l’homophobie ouvre des enveloppes : c’est peut-être pour cela que l’Asso­ciation Réseau d’Assistance aux Victimes d’Agressions et de Discriminations a décidé d’« [orienter] son travail sur les victimes d’homophobie », ce qui lui a permis de toucher 7.000 € de subventions de la Ville de Paris en 2011.

    Caroline Fourest subventionnée

    Un petit joueur à côté de Prochoix, « la revue pour le droit de choisir », une publication pro-maria­ge gay (entre autres…) co-fondée par Caroline Fourest qui ne paraît pas depuis novembre 2011 et dont le blog n’a publié que dix billets en un an. Pour tout ce travail, elle a reçu en mars 2012 la ba­gatelle de 12.000 € d’argent municipal, comme chaque année…

    Le Paris Foot Gay fait encore mieux : il voit ses subventions issues de la Ville de Paris passer de 30.000 € (votés en 2011) à 40.000 € (2012).

    Aides de la Ville de Paris pour un festival interdit aux hommes

    Le Sidaction (295.000 €), le Centre Lesbien, Gay, Bi et Trans de Paris et d’Ile-de-France (112.000 €), le Syndicat national des entreprises gaies (13.000 €), Contact Paris Ile-de-France (12.500 €), Les Elus Locaux Contre le Sida : Ensemble Luttons Contre le Sida (12.000 €), le « festival du film gay, lesbien, bi, trans & ++++ » (sic) 23.000 €, le festival du film lesbien Cineffable dont l’entrée est in­terdite aux hommes (4.000 €).

    Les oublié(e)s de la mémoire – Association civile homosexuelle du de­voir de mémoire (2.000 €) vivent eux aussi grâce au clientélisme de la Ville de Paris…

    On ne par­le pas des opérations spéciales, comme cette subvention de 6.000 € accordée en juillet 2011 aux « Incorrigibles de Montreuil » pour la production de son exposition « Fils et fille de, portraits et ré­cits de jeunes adultes élevés par un ou des parents homosexuels », ainsi que pour l’édition d’un ca­talogue…

    Mention spéciale au MAG-Jeunes Gais, Lesbiennes, Bis et Trans, qui a réussi à se faire voter une subvention de 13.000 € en février 2012, une aide de 2.000 € en septembre de la même année, sans compter les 2.000 € obtenus en octobre pour la campagne de lutte contre les discriminations « Opé­ration collégiens ». Trois subventions dans la même année !

    25.000 € au profit de la « visibilité » des personnes transsexuelles

    Et quand l’argent de la Ville de Paris ne suffit pas, il y a le Conseil régional d’Ile-de-France. L’Asso­ciation des parents et futurs parents gays et lesbiens veut organiser une « journée d’information et d’échanges sur les familles homoparentales » ? Elle obtient 2.500 € de subventions (votées en mars 2012).

    L’association LGBT Dance Pride Off veut organiser la 5e édition de son festival Jerk Off ? Elle récolte 6.000 € d’argent public. C’est ainsi que le Refuge reçoit 10.000 € pour « [accompagner] les jeunes homosexuels exclus » ou l’association Sauvegarde de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte en Yvelines 25.000 € au profit de la « visibilité » des personnes transsexuelles… Bref, les subventions pleuvent à tous les étages.

    Le lobby gay est d’autant plus subventionné que le rejoignent dans ses revendications de très nombreuses organisations gavées d’argent public : lors de la manifestation pro-mariage gay du 16 décembre 2012, entre la faible mobilisation et cet enfant accompagné de ses parents qui tenait un panneau « Bite dans le cul ou pas, on veut l’égali­té des droits », on trouvait des délégations du PS, de la CFDT, de la CGT, de la Ligue des droits de l’homme, de SOS Racisme, de l’UNEF…

    Sondage bidon

    Ne parlons pas du Parlement européen des jeunes, une association loi 1901 – rien à voir avec l’ins­titution européenne – co-financée par plusieurs ministères français (Affaires européennes, Educa­tion nationale…) qui, après avoir demandé à ses membres (dont 161 Français, 101 Turcs…) de se prononcer dans un « sondage » (réalisé sans le moindre panel représentatif de la population jeune de l’UE), avait envoyé à la presse les résultats, où elle notait un « fort consensus sur les droits au mariage homosexuel chez les jeunes Européens ».

    Cela avait permis au média communautaire gay Yagg.com de titrer en octobre 2012 : « Plus de 85% des jeunes Européen-ne-s sont favorables au ma­riage pour tous les couples », précisant qu’« en France, ce chiffre dépasse les 90% ».

    Ou comment manipuler l’opinion à coup de subventions…

    Le Cri du Contribuable

  • L’école à l’image de la France…

    Le FN une nouvelle fois avait vu juste. D’abord en dénonçant dés l’origine les conséquences néfastes de l’ultra libre échangisme des euromondialistes bruxellois, qui permet aux mafias les plus diverses de prospérer, notamment dans le domaine alimentaire. Bruno Gollnisch a pointé comme tout le monde le cas emblématique des lasagnes du groupe suédois Findus, étiquetées comme étant au bœuf mais, au terme d’un incroyable périple transfrontalier, contenant de la viande de cheval en provenance de Roumanie. Et cette découverte qui doit tout au hasard d’un contrôle, n’est bien sûr que la pointe émergé de l’iceberg. Nous pourrions multiplier les exemples d’étiquetages mensongers, des produits élaborés à base de matières premières que nous produisons mais importées des contrées les plus exotiques et n’offrant pas toujours les meilleures garanties de qualité, d’AOC bidons ou détournées…

    Dans un tout autre domaine, relevons encore que comme Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a affirmé ces dernières heures dans un entretien accordé à la télévision russe qu’ « Au Mali, la France lutte contre ceux qu’elle avait armés en Libye contre le régime de Kadhafi en violant l’embargo du Conseil de sécurité de l’ONU. »

    Les mêmes groupes djihadistes luttent en Syrie contre le régime du président Bachar el-Assad, a-t-il souligné, groupes eux aussi financés par nos « amis» du Qatar ajouterons nous. M. Lavrov a pointé « l’incapacité (des) partenaires(de la Russie, NDLR) d’arrêter de fixer un point sur la carte et d’avoir une vue d’ensemble sur la région. »

    Une vue d’ensemble qui manque aussi cruellement à ce gouvernement dans sa volonté de réforme de l’éducation, politique de gribouille compensée il est vrai par un activisme idéologique qui lui ne doit rien au hasard.

    Activisme que l’on voit à l’œuvre dans la démarche franchement pathétique, qui en dit long sur le degré de perversité intellectuelle de certains socialistes, qui est celle du député PS de Paris, Sandrine Mazetier.

    Mme Mazetier a annoncé avoir saisi le gouvernement pour faire… débaptiser l’école maternelle, « qui renvoie trop à l’image de la seule mère » ! « Changer le nom en petite école ou première école, c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective maternante du mot maternelle. » Là aussi la haine de l’altérité, des différences sexuelles, incite le PS a éradiquer les termes qui sont des obstacles à l’avènement d’une société de genre.

    Si M. Peillon a gardé un silence prudent sur le voeu de sa camarade socialiste, il sait en tout cas qu’être un ministre de gauche ne vaccine pas contre la grève : aujourd’hui de nombreux enseignants du premier degré ne prendront pas le chemin de l’école pour exiger une « réforme des rythmes scolaires réussie pour tous. »

    Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp, syndicat très ancré à gauche et que l’on a vu à la manœuvre lors de la dernière élection présidentielle pour relayer les mots d’ordre anti FN, s’élève contre la réforme portée par Vincent Peillon .

    Au motif que celle-ci « ne sera réussie que dans les communes où l’on aura l’argent et l’ingénierie éducative adéquate. Elles seules auront les moyens financiers de proposer des activités sportives et artistiques intéressantes. Par ailleurs, rien dans le décret sur les rythmes ne garantit que tous les enfants bénéficieront d’activités périscolaires gratuites. »

    L’Association des maires de France (AMF) par la voix de Pierre-Alain Roiron, son vice-président chargé de l’éducation, note pareillement que «certaines communes disposent d’intervenants municipaux, d’autres pas. Dans ce contexte, plusieurs d’entre elles ne pourront proposer que de la garderie scolaire aux élèves»

    Les difficultés financières se heurtent donc au souhait d’éveiller les enfants dés leur plus jeune âge en les soustrayant à leur environnement familial. L’idéologue Peillon étant de ceux qui estiment que l’école de la République ne doit pas se contenter d’instruire les enfants mais bel et bien de les éduquer en lieu et place des parents…Dans son texte évoquant la « refondation » de l’enseignement, il affirme que «l’école assure conjointement avec la famille l’éducation morale et civique ».

    Le ministre l’a répété à de nombreuses reprises, l’introduction d’un cours de « morale laïque » dans les programmes et l’ouverture de l’école aux enfants des l’âge de deux ans, participe de sa vision républicaine qui consiste à distiller les valeurs du socialisme et de la société ouverte, auxquels des parents un peu réacs pourraient s‘opposer. Bref l’autorité parentale doit être battue en brèche, au même titre que la famille traditionnelle doit être définitivement mise au rayon des vieilleries dépassées …

    Nous le notions en octobre dernier, François Hollande avait annoncé que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans serait relancée en priorité dans les zones à forte densité d’immigration, baptisées en novlangue, « territoires en difficulté », afin de réduire les inégalités sociales et culturelles entre les élèves issus de « milieux défavorisés » et les autres.

    Le Bulletin d‘André Noël, rappelait de son côté que M. Peillon a clairement affiché la couleur dans deux ouvrages. On peut lire, sous sa plume « que la vraie laïcité à la française, ce n’est pas la neutralité religieuse mais l’instauration d’une nouvelle religion : C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi ( dans son ouvrage intitulé La Révolution française n’est pas terminée). Mais comment y arriver ? « A l’école donc de dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines et de l’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est ainsi seulement que la laïcité deviendra la religion de toutes les religions, de toutes les confessions, la religion universelle (dans le livre Une religion pour la République: la Foi laïque de Ferdinand Buisson). Peillon ne fait rien d’autre que de mettre en œuvre ce scandaleux programme. »

    Dans la logique qui est la sienne, rien d’étonnant à ce qu’il ait aussi affirmé dernièrement qu’il était normal de faire la promotion du « mariage gay » dans les établissements publics, au nom de la de la lutte contre l’homophobie… mais qu’il est interdit d’en parler dans les établissements catholiques, parce que cela favoriserait l’homophobie !

    Mais les Français seraient en droit d’attendre de M. Peillon qu’il délaisse ses mauvaises obsessions humanistes et qu’il se montre moins pusillanime, verbeux et creux qu’un Luc Chatel. Au moins à l’époque de Jules Ferry les petits Français savaient lire et écrire!

    Car la chute du niveau scolaire en France ne cesse de progresser, un constat alarmant pointé par Bruno Gollnisch. En décembre 2010 nous avions évoqué l’ enquête Pisa qui mesure le niveau scolaire atteint par les jeunes de 15 ans des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Un indicateur plutôt fiable de la constante dégringolade de notre nation, de sa tiers-mondisation grandissante.

    Ladite enquête plaçait la France très péniblement à peine dans la moyenne, au 22e rang (sur 65) en lecture et en mathématiques, au 27e en science et atteignait une moyenne inférieure à celle des pays de l’OCDE…Rappelons que le budget de l’Education nationale est le premier budget de l’Etat…

    Polemia précisait en décembre dernier que «L’enquête sur le niveau d’orthographe en CM2 montre qu’en 2007 la proportion d’élèves faisant plus de 15 fautes atteint 46% contre 26% en 1987 (Le Monde du 4 mai 2012). L’enquête INSEE de 2011 montre aussi qu’une personne sur six a des « difficultés à l’écrit » et que la part des jeunes de 30/34 ans – c’est-à-dire ceux qui sont sortis du système éducatif – ne cesse d’augmenter dans ce total. Et les performances en calcul diminuent aussi (Les Échos du 18 novembre 2012).».

    .« Quant au classement, dit de Shanghai, des universités, si 20 françaises se classent dans le « Top 500 », celui-ci comprend par contre 150 établissements américains, 42 chinois, 38 britanniques et 37 allemands. Au surplus, la première française (Paris Sud) n’arrive qu’en 37e rang et celui des autres décline (LePoint.fr du 14 août 2012).».

    Il y a deux ans, un blogueur du site de Marianne relevait à ce sujet : « il y a ce que PISA se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficulté, en dépit des moyens qu’ils allouent, comme l’Allemagne ou la France, ou encore l’Angleterre sont aussi des pays de très forte immigration ».

    http://www.gollnisch.com

  • LE RÊVE AMÉRICAIN : LE GOUVERNEMENT MONDIAL AU MOYEN DE L'ONU (arch 1991)

    Depuis que l'URSS est à la remorque des Etats-Unis, plus rien ne s'oppose à la création d'un gouvernement mondial.
    Le vieux rêve américain d'une humanité vertueuse devient réalité. Mais pourquoi faudrait·il se soumettre aux injonctions d'une instance internationale - l'ONU - contrôlée par les vainqueurs de 1945 et composée d'Etats qui, pour la plupart, n'ont cessé de bafouer la démocratie ?
    L'idée d'un État universel tire sa force, de nos jours, de la présence, sur l'ensemble de la Terre, de deux produits occidentaux la démocratie, et les machines. On pourrait en ajouter un troisième : l'anglais, comme langue véhiculaire.
    L'anglais n'est pas obligatoire, la démocratie est loin d'être aussi répandue qu'on le prétend, mais la technique, elle, triomphe partout, sans rivale. Et cette technique, c'est aussi des armes capables de détruire la vie sur la planète : argument supplémentaire en faveur de l'unité.
    Les États-Unis incarnent cette utopie. Ils sont l'exemple, pensent-ils, de ce qui deviendra universel. Les nations s'effaceront. Le président Adams disait : « Notre république, pure et vertueuse, a pour destin de gouverner le globe et d'y introduire la perfection de l'homme ». Wilson en 1918 avec la SDN, Roosevelt en 1944, avec l'ONU, ont pris la suite, Thomas Molnar le rappelle souvent. Les Américains, dit-il, visitent l'ONU avec la même piété que le monument « qui incarne la fin de l'histoire ». (Voir Le Modèle défiguré, éd. PUF).
    L'histoire finie, voilà les peuples heureux, selon le proverbe. Le communisme aussi y rêvait. Mais deux rêves, c'était trop. Or voilà, quelle chance, que la banquise de l'Est se met à fondre. On déclare aussitôt que rien ne s'oppose plus à l'État mondial. Il sera incarné par l'ONU, selon le désir exprimé dès 1947 par l'historien Arnold Toynbee : « Si l'organisation des Nations-Unies pouvait se développer au point de devenir un système effectif de gouvernement mondial, ce serait de beaucoup la meilleure solution. »
    Et dans l'ONU, il y aura un organe du pouvoir, plus exactement une Cour suprême, pour condamner et châtier. Ce sera le Conseil de sécurité. Quand l'Irak envahit le Koweït, ce Conseil condamne, et ordonne l'évacuation. Grande émotion : l'URSS a voté avec les États-Unis. Nous y sommes. Le mondialisme triomphe. L'État-planète, qu'on voyait dans les romans de science-fiction, prend forme. Depuis six mois, on y croit, ou feint d'y croire, et surtout, il est inconvenant de s'en moquer (l'opinion aujourd'hui marche à coup de il faut penser que ou il est interdit de penser que). Un journaliste écrit : « ... dès lors que l'ONU retrouve sa vocation de conscience planétaire ... » Un autre : « Le désarmement du Vieux Continent est souhaitable. Tout comme l'est cette sorte de gouvernement mondial qui s'esquisse avec la montée en puissance de l'ONU ». On pourrait en citer d'autres : c'est le bon ton du moment.
    Mais rien n'est simple. Un gouvernement mondial suppose une unité de l'humanité, et par exemple qu'il n'y ait pas d'hostilité entre peuples riches et peuples pauvres, pas de différences de pressions démographiques créant des afflux de gens vers certaines zones (ou que ces afflux ne créent aucune difficulté), aucune opposition non plus entre Blancs et « colorés ». Toutes ces tensions, l'idéologie les nie, fait comme si elles n'existaient pas. Elles sont cependant croissantes. L'Indien reparaît sous le latino-américain et le Mexicain. L'islam redevient rigide et conquérant. Le Chinois se sent plus Chinois que son père, etc. Le modèle occidental pâlit. Pour ne pas chercher trop loin, la propagande de Saddam Hussein a immédiatement joué, avec profit, de telles oppositions.
    UNE ILLUSION PROPRE A L'OCCIDENT
    On se réjouissait de la fin du conflit Est-Ouest. Bon. Mais on a eu tort de conclure à la fin de l'histoire. Le conflit Nord-Sud, qui couvait, apparaît au grand jour. N'est-ce pas d'ailleurs un premier brasillement, les remous des républiques musulmanes de l'URSS, qui a fait comprendre à Moscou qu'il était temps de mettre les pouces ?
    Le Conseil de sécurité, du coup, est encore moins représentatif. Pendant plus de quarante ans, la Chine et l'URSS y ont joué le rôle de tribuns défendant le tiers monde, où ils excitaient d'ailleurs la révolte. Si l'URSS se met dans le même plateau que les États-Unis, ne reste, comme porte-parole des peuples pauvres (qui sont en même temps des peuples de couleur), que la Chine. Cela lui donnera sans doute un grand rôle, mais elle a trop besoin de crédits, de machines, de techniciens pour se couper des pays riches. Elle sera donc prudente. Elle s'abstient le 29 novembre. Elle n'use pas de son droit de veto.
    À bien y regarder, c'est une rêverie qui arrange bien les Occidentaux de concevoir le Conseil de sécurité comme l'arbitre démocratique d'une planète démocratique.
    1. Les cinq milliards de vivants sont-ils persuadés qu'ils doivent confier leur destin à une assemblée démocratique plutôt qu'au Pape, ou au dalaï-lama ou à Kadhafi ? On ne leur a pas demandé.
    2. Le système de représentation de l'humanité qu'est l'ONU n'émane pas du suffrage universel. Il faut une forte dose de naïveté pour penser qu'il s'agit d'un suffrage à deux degrés et que l'ONU serait composée d'États, dont les dirigeants sont élus par le peuple.
    3. En admettant que les États incarnent les peuples, en donnent une image présentable, ce n'est en général pas une image démocratique. Il n'y a pas eu vote, ou le vote a été truqué. De plus, les représentants députés à l'ONU ne sont pas des élus, mais des fonctionnaires ou des notables.
    Voilà déjà des objections assez défrisantes. Comment à partir de ces données voir dans l'ONU « la conscience planétaire » ? Il y a plus grave.
    4. Si l'ONU est un Parlement, sa Haute Cour ne fonctionne pas démocratiquement; on n'y décide pas selon la majorité des voix (heureusement pour nous, et pour la paix, soit dit au passage) puisque cinq des membres du Conseil de sécurité sont permanents, et ont droit de veto. C'est-à-dire qu'ils peuvent bloquer toute action.
    5. Il est remarquable que ce droit de veto est fondé sur une légitimité historique, et né d'une victoire militaire (la victoire de 1945) selon les règles les plus traditionnelles de la puissance - et les moins démocratiques.
    BONNE CONSCIENCE
    Et non seulement, ce droit de l'épée n'est pas démocratique, même si l'on affirme qu'il s'agit de l'épée du Bien et de sa victoire sur le Mal, mais ce droit non démocratique est un droit périmé. Il s'est passé beaucoup de choses depuis 1945, et en particulier une immense remise en ordre des puissances avec la destruction des empires anglais et français, entraînant l'émergence de forces nouvelles : l'Inde, un monde islamique terriblement divisé et terriblement turbulent, sans parler du Japon, puissance économique n° 2.
    Le Conseil de sécurité, et d'abord son noyau, les membres permanents, n'est pas un reflet fiable de la réalité. La Chine ne peut y rester seule représentante des pays marginaux, en voie de développement (et encore plus en voie de turbulence). Et dans un monde où les blocs raciaux semblent plus disposés à s'affronter qu'à se fondre - malgré les espoirs mis par les mondialistes dans le métissage - il n'est pas bon que quatre sur les cinq membres soient blancs; d'autant que le cinquième, qui est jaune, est surtout un cas à part. La Chine est mal placée pour bien défendre l'Inde, sa rivale, l'islam qui lui cherche querelle chez elle, au Yunnan et au Sin-Kiang, pas plus que les Africains qu'elle méprise (on se rappelle peut-être l'expulsion de tous les étudiants noirs de Chine, au début de 89).
    L'ONU existe. On ne peut l'empêcher de servir d'exutoire aux querelles et aux passions. Ce rôle peut même être utile. Mais lui attribuer la direction morale de l'humanité, quelle erreur ! Car c'est cela :  il n'est pas seulement question d'assurer un minimum d'ordre, de police, sur la planète. Il s'agit d'établir le règne du Bien. Une ONU ne fera jamais que représenter, coûteusement (parce que publiquement) le jeu et la situation des forces. On vient de le voir : l'occupation du Koweït est un crime inexpiable, celle du Liban est légitime. Morale très souple, très moliniste. Sans parler de la partie la plus intéressante du spectacle, celle que l'on cache au public : le jeu des intérêts et des lobbies. Là, il ne s'agit plus de la conscience de l'humanité, mais de son inconscient. Ce n'est pas montrable.
    • Georges Laffly  Le Choc du Mois. Janvier 1991

  • Alexis Carrel ou celui qui voulait "sauver les grandes races d'Europe"

    À voir les campagnes hystériques menées aujourd'hui contre Alexis Carrel, on a peine à croire que ses deux livres principaux : L'Homme, cet inconnu et Réflexions sur la conduite de la vie, eurent en leur temps des millions de lecteurs. Mais, parmi eux, combien ont compris l'importance de cette œuvre qui a trait à la crise de la civilisation ?
    Pour Carrel, cette crise a de très profondes racines. « Sur l'arbre de la science, écrit-il, l'homme a cueilli pour la seconde fois le fruit défendu. Il a réussi à construire un nouveau paradis terrestre ; malheureusement ses plans étaient défectueux, car les sciences de la matière inanimée avaient progressé beaucoup plus rapidement que les sciences de la vie. L'homme connaissait les lois de la mécanique, de la physique et de la chimie, mais il ne se connaissait pas lui-même ; il ignorait les besoins réels de son corps et de son esprit. Il a donc créé un paradis qui ne lui convient pas. Un dur monde géométrique d'où sont bannies l'harmonie et la beauté des animaux sauvages, des plantes, des arbres et des eaux. Il s'est condamné à vivre parmi le peuple sans âme des machines, au hasard des progrès de la technologie, sans aucun souci des modes d'être essentiels de sa nature. Ainsi il a, sans s'en douter, violé les lois de la vie. Alors, les mécanismes automatiques qui broient les individus et les peuples, quand ils se refusent de se conformer à l'ordre des choses, se sont mis une fois déplus en mouvement, et il arrive à notre civilisation ce qui est arrivé à toutes les civilisations qui l'ont précédée. »
    UNE MALADIE CHRONIQUE ET INCURABLE
    Les lignes qui précèdent ont été écrites pendant la dernière guerre, mais Carrel tient à préciser :
    « Ce qu'il importe de comprendre, c'est que le phénomène capital de notre temps n'est pas la guerre universelle. Certes, la guerre qui met aux prises l'Allemagne, la Russie et l'Angleterre est un formidable événement dans l'histoire de l'Europe. Elle n'est cependant qu'un accident : un épisode aigu d'une maladie chronique et jusqu'à présent incurable qui, à un certain moment de leur histoire, s'est abattu sur toutes les anciennes civilisations. »
    Ce que nous voyons, ce que nous vivons n'est donc que l'aboutissement d'un long processus dont Carrel a entrepris de rechercher les origines et les causes.
    Causes intellectuelles, d'abord. Pour lui, les principes de la Révolution française sont faux, car ils ne reposent pas sur la réalité des choses. Fausses également et tout aussi irréelles les idées de Marx et de Lénine qui ont tiré les conséquences ultimes de l'idéologie de 1789. En remontant le temps, Carrel estime que ces erreurs sont imputables à la Renaissance, à Descartes et à ceux qui ont déduit des conclusions abusives d’une idée géniale de Galilée.
    « Galilée distingua, souligne-t-il, les qualités primaires des choses, dimensions et poids, qui sont susceptibles d'être mesurées, de leurs qualités secondaires, forme, couleur, odeur qui ne sont pas mesurables. Le quantitatif fut séparé du qualitatif. Le quantitatif exprimé en langage mathématique nous apporta la science. Le qualitatif fut négligé. L'abstraction des qualités primaires des objets était légitime. Mais l'oubli des qualités secondaires ne l'était pas. Il eut des conséquences graves pour nous. Car, chez l'homme, ce qui ne se mesure pas est plus important que ce qui se mesure. L'existence de la pensée est aussi fondamentale que celle des équilibres physicochimiques du sérum sanguin. »
    LE DIVORCE ENTRE LA MATIÈRE ET L'ESPRIT
    Quant à Descartes, Carrel ajoute : « La séparation du qualitatif et du quantitatif fut rendue plus profonde encore quand Descartes créa le dualisme du corps et de l'âme. Dès lors, les manifestations de l'esprit devinrent inexplicables. Le matériel fut définitivement isolé du spirituel. La structure organique et les mécanismes physiologiques prirent une réalité beaucoup plus grande que le plaisir, la douleur, la beauté. Cette erreur engagea notre civilisation sur la route qui conduisit la science à son triomphe, et l'homme à sa déchéance. »
    C'est à ce divorce entre la matière et l'esprit que nous devons d'avoir vu se constituer, au cours des derniers siècles, une civilisation industrielle. Cette dernière, à son tour, a créé un milieu qui n'est plus fait pour l'homme et qui, en conséquence, l'abrutit et dissout peu à peu sa personnalité.
    Écoutons Carrel : « La primauté de la matière, l'utilitarisme, qui sont les dogmes de la religion industrielle, ont conduit à la suppression de la culture intellectuelle, de la beauté et de la morale, telles qu'elles étaient comprises par les nations chrétiennes, mères de la science moderne. En même temps, les changements dans le monde de l'existence ont amené la dissolution des groupes familiaux et sociaux qui possédaient leur individualité, leurs traditions propres. La culture ne s'est maintenue nulle part. L'énorme diffusion des journaux, de la radiophonie et du cinéma a nivelé les classes intellectuelles de la société au point le plus bas. La radiophonie surtout porte dans le domicile de chacun la vulgarité qui plaît à la foule. »
    De telle sorte que « les écoliers et les étudiants moulent leur esprit sur la stupidité des programmes radiophoniques et cinématographiques auxquels ils sont habitués. Non seulement le milieu social ne favorise pas le développement de l'intelligence mais il s'y oppose. »
    L'homme a ainsi construit un monde qui lui est hostile et qui, de génération en génération, le dégrade et l'avilit. Il faut joindre à cela la coexistence d'une extrême misère et d'une énorme richesse matérielle qui sont, l'une autant que l'autre, causes de déchéances.
    LES CONSÉQUENCES DE LA CIVILISATION MÉCANIQUE
    Les erreurs, les vices intellectuels ne peuvent manquer d'avoir des conséquences jusque dans l'aspect physique des hommes. L'influence du sol et du milieu, de leur côté, jouent un rôle déterminant sur le développement de la plante humaine.
    D'après Carrel, « nous sommes littéralement faits du limon de la terre. C'est pourquoi notre corps et ses qualités physiologiques et mentales sont influencés par la constitution géologique du pays où nous vivons, par la nature des animaux et des plantes dont nous nous nourrissons habituellement. »
    Or, la civilisation mécanique a eu pour conséquence de modifier profondément notre façon de vivre et de nous alimenter. Il n'est pas jusqu'aux propriétés des aliments, avertit-il, de manière prémonitoire, « qui n'aient été modifiés par l'usage et l'abus des engrais par les méthodes industrielles d'élevage du bétail et de la volaille ». Il faut joindre à cela des modes qui, en s'exagérant, peuvent entraîner des dangers. Car, si des bains d'air et de soleil sont une nécessité pour notre organisme, Carrel se demande si le nudisme inconsidéré et le brunissement - poussé jusqu'au noircissement - de la peau par la lumière naturelle et, à plus forte raison, par la lumière artificielle, ne mettent pas en question l'intégrité des qualités de la race blanche.
    Mais il y a beaucoup plus grave. C'est le danger qui résulte d'une hygiène qui ne s'inspirerait plus que des vues "humanitaires" les plus folles, car elles risqueraient de porter à l'humanité un coup mortel.
    « Aujourd'hui, écrit Carrel, grâce à l'hygiène, au confort, à une bonne alimentation, à la douceur de l'existence, aux hôpitaux, aux médecins, aux nurses, la civilisation moderne a donné à beaucoup d'êtres humains de mauvaise qualité la possibilité de vivre. Eux et leurs descendants contribuent, pour une large part, à l'affaiblissement de la race blanche. »
    Les hygiénistes brandissent fièrement les statistiques qui prouvent que le nombre de centenaires a sensiblement augmenté. Mais il faut voir à quel prix. Car « en même temps que les maladies, telles que les diarrhées infantiles, la tuberculose, la diphtérie, la fièvre typhoïde, etc. sont éliminées et que la mortalité diminue, le nombre des maladies mentales augmente. »
    LE TERRIFIANT ÉTAT MENTAL DES USA
    Carrel a beaucoup insisté sur ce point et il étaie son opinion sur des statistiques dont les milieux humanitaires se gardent bien de faire état. L'exemple des États-Unis, pays que Carrel connaît particulièrement bien puisqu'il y a fait la plus grande partie de sa carrière, est typique. Dès 1939, il note que parmi les habitants des États-Unis « beaucoup restent toute leur vie à l'âge psychologique de douze ans. Il y a des quantités de faibles d'esprit et d'idiots moraux. Dans les hôpitaux, le nombre de fous dépasse celui de tous les autres malades réunis. D'autre part, la criminalité augmente. Les statistiques de J. Edgar Hoover [patron du FBI à l'époque, NDLR] montrent que les États-Unis contiennent actuellement 4 760 000 criminels. Le ton de notre civilisation lui est donné à la fois par la faiblesse d'esprit et la criminalité. Nous ne devons pas oublier qu'un président du Stock Exchange de New York a été condamné pour vol, qu'un éminent juge fédéral a été reconnu coupable d'avoir vendu ses verdicts, qu'un président d'Université est en prison. En même temps, les individus normaux sont accablés par le poids de ceux qui sont incapables de s'adapter à la vie. La majorité de la population vit du travail de la minorité. Car il y a peut-être aux États-Unis 30 ou 40 millions d'inadaptés et d'inadaptables. » Et notre auteur de souligner le « danger mortel » que court le genre humain à conserver coûte que coûte les êtres faibles et dégradés et à leur permettre de se reproduire au même titre que les éléments sains et vigoureux. Car, non seulement la sélection naturelle ne joue plus, mais c'est une sélection à rebours qui opère.
    LE RÈGNE DE L'IRRESPONSABILITÉ ET DE L'AMORALITÉ
    Contrairement à l'opinion généralement admise au XIXe siècle, les hommes du XXe ont constaté dans leur corps et dans leur esprit que le progrès moral de l'humanité n'était nullement lié au progrès scientifique. La théorie, la religion du Progrès, chère à Condorcet et reprise par les écrivains et économistes du siècle dernier, étant fausse dans son principe, n'a pas tardé, comme il fallait s'y attendre, à se révéler meurtrière.
    Que prétendaient, en effet, Condorcet et ses successeurs ? Le grand chimiste Marcellin Berthelot a répondu avec assurance en 1863 que du progrès au point de vue philosophique ont procédé « le progrès dans les conditions matérielles d'existence et le progrès dans la moralité, tous trois corrélatifs ».
    Aux illusions et aux espoirs de Berthelot, que Renan, pour sa part, était loin de partager, on peut confronter la réalité actuelle. Nous ignorons si Carrel a connu ce texte du grand chimiste, mais c'est lui, dans tous les cas, qui va lui fournir un démenti particulièrement pertinent.
    « A quoi bon, écrit-il dans L'Homme cet inconnu, augmenter le confort, le luxe, la beauté, la grandeur et la complication de notre civilisation, si notre faiblesse ne nous permet pas de la diriger ? Il est vraiment inutile de continuer l'élaboration d'un mode d'existence qui amène la démoralisation et la disparition des éléments les plus nobles des grandes races. Il vaudrait beaucoup mieux nous occuper de nous-mêmes que de construire de plus grands télescopes pour explorer la structure des nébuleuses, des bateaux plus rapides, des automobiles plus confortables, des radios à meilleur marché. Quel progrès véritable sera accompli quand des avions nous transporteront en quelques heures en Europe ou en Chine ? Est-il nécessaire d'augmenter sans cesse la production, afin que les hommes consomment une quantité de plus en plus grande de choses inutiles ? Ce ne sont pas les sciences mécaniques, physiques et chimiques qui nous apporteront la moralité, l'intelligence et la santé, l'équilibre nerveux, la sécurité et la paix. »
    A un autre endroit de son œuvre, Carrel développe la même idée en y apportant les considérations et précisions que lui inspire l'altération du sens du moral dans la société contemporaine : « Le milieu social actuel l'ignore [le sens moral] de façon complète. En fait il l'a supprimé. Il inspire à tous l'irresponsabilité. Ceux qui distinguent le bien et le mal, qui travaillent, qui sont prévoyants restent pauvres et sont considérés comme des êtres inférieurs. Souvent, ils sont sévèrement punis. La femme qui a plusieurs enfants et s'occupe de leur éducation au lieu de sa propre carrière acquiert la réputation d'être faible d'esprit. Si un homme a misé un peu d'argent pour sa femme et l'éducation de ses enfants, cet argent lui est volé par des financiers entreprenants. Ou bien il lui est enlevé par le gouvernement et distribué à ceux que leur imprévoyance et celle des industriels, des banquiers et des économistes ont réduits à la misère. Les savants et les artistes, qui donnent à tous la prospérité, la santé et la beauté, vivent et meurent pauvres. En même temps, ceux qui ont volé jouissent en paix de l'argent des autres. Les gangsters sont protégés par les politiciens et respectés par la police. Ils sont les héros que les enfants imitent dans leurs jeux et admirent au cinéma. La possession de la richesse est tout, et justifie tout... L'homosexualité fleurit. La morale sexuelle a été supprimée. Les psychanalystes dirigent les hommes et les femmes dans leurs relations conjugales. Le bien et le mal, le juste et l'injuste n'existent pas. Dans les prisons, il y a seulement les criminels qui sont peu intelligents ou mal équilibrés. Les autres, de beaucoup les plus nombreux, vivent en liberté. Ils sont mêlés de façon intime au reste de la population qui ne s'en offusque pas. Dans un tel milieu social, le développement du sens moral est impossible. Il en est de même du sens religieux. Les pasteurs ont rationnalisé la religion. Ils en ont enlevé tout élément mystique. Rs n'ont pas réussi cependant à attirer à eux les hommes modernes. Dans leurs églises à demi-vides, ils prêchent en vain une faible morale. Rs en sont réduits au rôle de gendarmes qui aident à conserver, dans l'intérêt des riches, les cadres de la société actuelle. Ou bien, à l'exemple des politiciens, ils flattent la sentimentalité et l'inintelligence des masses. »
    Ce tableau est noir, mais l'exactitude n'en est que trop facilement vérifiable. Il est clair que Carrel s'est surtout inspiré du spectacle de la "civilisation" de New York qu'il a eu si longtemps sous les yeux. Mais n'est-ce pas justement celle qui est la plus conforme à la religion du progrès, et n'est-ce pas elle qui prévaut aujourd'hui dans la plus grande partie du monde ?
    UNE DÉGÉNÉRESCENCE SENSIBLE
    Les désordres intellectuels et moraux, en se prolongeant et en s'accumulant, ont fini par modifier profondément l'aspect physique de l'homme. Au cours des derniers siècles, la dégénérescence est sensible.
    « L'homme de la Renaissance, remarque Carrel, qui passait sa vie à combattre, qui bravait sans cesse les intempéries et les dangers, qui s'enthousiasmait pour les découvertes de Galilée autant que pour les chefs-d'œuvre de Léonard de Vinci et de Michel Ange, avait un aspect très différent de celui de l'homme moderne dont l'existence se limite à un bureau, à une voiture bien close, qui contemple les films stupides, écoute sa radio, joue au golf ou au bridge. Chaque époque met son empreinte sur l'être humain. Nous voyons se dessiner un type nouveau, produit par l'automobile et le cinéma. Ce type est caractérisé par un aspect adipeux, des tissus mous, une peau blafarde, un gros ventre, des jambes grêles, une démarche maladroite et une face inintelligente et brutale. Un autre type apparaît simultanément. Le type athlétique à épaules larges, à taille mince et à crâne d'oiseau. »
    Comme la contre-sélection naturelle joue à plein, les masses contemporaines sont encombrées de sous-hommes. Les Barbares sont à nos portes - qu'ils ont d'ailleurs déjà souvent franchies en masse - mais d'autres, « incapables de se plier aux disciplines morales de l'existence », sont aussi à l'intérieur même de la cité où ils pullulent dangereusement.
    La situation est d'autant plus grave, estimait Carrel, que « la vie moderne nous a apporté un autre danger plus subtil, mais plus grave encore que celui de la guerre : l'extinction des meilleurs éléments de la race. La natalité diminue dans toutes les nations, excepté en Allemagne et en Russie. La France se dépeuple déjà. L'Angleterre et la Scandinavie se dépeupleront bientôt. Aux États-Unis, le tiers supérieur de la population se reproduit beaucoup moins rapidement que le tiers inférieur. L'Europe et les États-Unis subissent donc un affaiblissement qualitatif aussi bien que quantitatif. Au contraire, les races africaines et asiatiques, telles que les Arabes, les Hindous, les Russes, s'accroissent avec une grande rapidité. La civilisation occidentale ne s'est jamais trouvée en aussi grave péril qu'aujourd'hui. Même si elle évite le suicide par la guerre, elle s'achemine vers la dégénérescence grâce à la stérilité des groupes humains les plus forts et les plus intelligents. »
    Les lignes qui précèdent ont paru en juin 1939. Après l'effroyable saignée de la dernière guerre, qui a coûté la vie à des millions de représentants - parmi les meilleurs - des races qui ont créé et maintiennent la civilisation, la situation est devenue encore plus tragique. Tout n'est pas perdu, estimait cependant Carrel, pour une raison d'ordre biologique et l'autre d'ordre intellectuel. Le fait biologique, c'est, croyait-il, « la résistance extraordinaire de la race blanche » qui lui a permis, en particulier, de construire la civilisation humaine et « la perfection de son système nerveux » qui lui a donné au fil du temps la prédominance sur toutes les autres races. L'autre raison de ne pas désespérer est que, « pour la première fois dans l'histoire du monde, une civilisation arrivée au début de son déclin peut discerner les causes de son mal Peut-être saura-t-elle se servir de cette connaissance et éviter, grâce à la merveilleuse force de la science, la destinée commune à tous les grands peuples dupasse ». Pour Carrel, « il est indispensable de préparer les événements futurs, déformer les jeunes générations pour la vie de demain, d'étendre notre horizon temporel au-delà de nous-mêmes ». Pour cela, il est urgent de « modifier notre mode de vie et notre milieu, même au prix d'une révolution destructive », de « reprendre la tâche de l'humanité qui, depuis quatre cents ans, s'était engagée dans une impasse, enlisée dans le matériel. Il s'agit de reprendre la route de l'évolution qui est l'ascension de l'homme corps et esprit : il s'agit de forcer ce corps, cet esprit, de refaire toute la surface de la terre » car « dans la cité nouvelle, le spirituel et le matériel doivent être inséparables, quoique régis par des lois diverses ». Enfin, il faut accomplir « le seul travail constructif » qui est « de sauver le plus de rejetons possible des grandes races d'Europe » - car « la société a besoin de surhommes » -, tout en s'efforçant de « développer les facultés intellectuelles et morales des individus ».
    L'HOMME À ABATTRE
    Septante ans plus tard, chacun peut le constater, c'est la voie inverse qui a été prise dans tous les domaines, pratiquement tous les gouvernements occidentaux, en commençant par les gouvernements français successifs, s'étant acharnés à culpabiliser, à dévaloriser, à vilipender la race blanche et à tenter de l'anéantir par la promotion constante du métissage.
    Certes, à la fin de 1941, Alexis Carrel avait obtenu l'adhésion à son programme du Maréchal Pétain dont le gouvernement décida la création de la Fondation française pour l’Étude des problèmes humains, avec une dotation de 40 millions de francs. Carrel recruta des collaborateurs dans les milieux les plus divers et se mit immédiatement au travail, malgré de si graves ennuis cardiaques que, lorsque les Alliés entrèrent à Paris, en août 1944, il était alité.
    Un des premiers actes du gouvernement provisoire fut de suspendre de ses fonctions le régent de la Fondation française pour l’Étude des problèmes humains.
    Mais ce n'était pas suffisant. La maladie de Carrel évita seule son arrestation et sa mise en jugement. Une information fut ouverte contre lui et son domicile faisait l'objet d'une surveillance policière. Sa mort, le 5 novembre 1944, arracha à ses ennemis la proie qu'ils convoitaient. Tel fut le traitement infligé à Alexis Carrel, titulaire du Prix Nobel, et ce traitement reste plus infamant que jamais. N'avait-il pas commis le crime le plus imprescriptible en s'efforçant de sauver la race blanche des poisons mortifères, chimiques ou idéologiques, chargés de la mener à sa perte ?
    Frédéric BARTEL. Écrits de Paris

  • Lyon : un forum nationaliste, la licra et un divin incendie !

    Loué soit l’Eternel ! Le “Yatch Espace Saint Germain” a été fortement endommagé par un incendie hier matin ! Il faut dire que le bâtiment, situé à Saint Germain au Mont d’Or près de Lyon, appartient à une entreprise privée spécialisée dans la location de salles pour banquets, réunions, colloques… qui avait commercialement accepté d’acceuillir le Forum de la Nation samedi 16 février prochain.

    Un Forum de la Nation villipendé par la LICRA (ligue internationnale contre le racisme et l’antisémitisme), l’officine subventionnée du racisme anti-français, anti-blanc et anti-chrétien dont les liens avec certain lobby qui n’existe pas ont si bien été mis en exergue par Anne Kling (cliquez ici) dans sa “France Licratisée”. Le bidule avait éructé un communiqué haineux le 6 février dernier par lequel il exigeait des “autorités” l’interdiction de cette manifestation que ses rares militants, fort réputés pour être aussi lâches et couards que rachitiques, avaient fort peu de chance de perturber (cliquez là). C’est peut-être parce que la Préfecture de Lyon a fait la sourde oreille que l’Eternel, probablement sollicité, a ravagé le démoniaque endroit de son feu purificateur.

    Il est donc peu probable que les “autorités” cherchent réellement à savoir qui a inspiré ou téléguidé le ou les incendiaires; mais on peut avoir la certitude que cela ne fera que renforcer la détermination de nos amis des Jeunesses nationalistes et de l’Oeuvre françaisetout comme celle de nos camarades européens de la Falange, du NPD ou de la Casapound invités au Forum. Les chiens ne continuent à mordre que s’ils sentent la peur : haut les coeurs !

    Yves Darchicourt dans Synthèse nationale

    http://fr.altermedia.info/

  • Vous avez dit « société marchande » ?

    La vidéo qui suit a été filmée en Chine. Mais les images que vous allez voir pourront bientôt être filmées en Europe. Car la logique du marché domine aujourd’hui la politique européenne qui, en abaissant les frontières, a érigé le dogme de la libre circulation des capitaux et des marchandises, soumettant à la concurrence déloyale des pays à bas taux de production l’ensemble des nations européennes. L’économie commande donc le politique : dans une Europe-supermarché où tout se vend et tout s’achète, où la concurrence est rude, les dynamiques d’intérêts, qui sont naturellement sécrétées, déshumanisent profondément l’homme, réduit à n’être qu’un producteur ou un consommateur :