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lobby - Page 2409

  • L'eugénisme, "valeur" européenne !

    Un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme condamnant l’Italie pour son refus de donner accès au diagnostic pré-implantatoire (DPI) eugénique est devenu « définitif » ce mercredi avec le rejet de son recours. L’Italie avait saisi la Grande Chambre de la CEDH de son recours contre l’arrêt Costa et Pavan c. Italie du 28 août 2012 afin de faire réexaminer l’affaire mais, selon la procédure habituelle et dans une décision qui n’a pas besoin d’être motivée, le panel de juges de la Grande chambre n’a pas donné suite. Ainsi les juges des « droits de l’homme » consacrent-ils le droit de dépister une maladie génétique à travers le double jeu de la fécondation in vitro et du diagnostic pré-implantatoire, faisant tomber encore un pan des faibles protections entourant le tout petit d’homme dans un pays membre du Conseil de l’Europe. Dans une jurisprudence qui vaut pour tous… A côté de cela, l’enjeu matériel – une condamnation à 15.000 euros de dommages plus 2.500 euros pour les frais, à jeter aux requérants – paraît bien dérisoire.

    Rosetta Costa et Walter Pavan, porteurs sains de la mucoviscidose, avaient déjà une fille atteinte de la maladie et avaient eu recours à une « interruption médicale de grossesse » après qu’un examen prénatal eut révélé que leur deuxième enfant était lui aussi atteint. Ils voulurent  ensuite obtenir une fécondation in vitro pour faire sélectionner un embryon sain en vue de son implantation. Impossible en Italie, du fait de la « Loi 40 » qui limite l’accès à la procréation médicalement assistée aux couples infertiles ou à ceux où l’homme, porteur d’une maladie virale sexuellement transmissible, pourrait contaminer sa femme ou son enfant conçu naturellement. Le DPI est interdit en Autriche, en Italie et en Suisse.

    Ils ne sont pas les premiers Italiens à s’être trouvés dans une telle situation et des affaires similaires ont été portées devant les juridictions nationales, avec des fortunes diverses. Malgré cela, et bien que la CEDH ne juge que lorsque tous les recours nationaux ont été épuisés, Costa et Pavan se sont adressés directement à la Cour européenne, qui aurait selon toute attente dû rejeter leur domande pour ce motif.

    Ils se sont fondés sur l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui assure le respect de la vie privée. A quoi le représentant du gouvernement italien a répondu que la Convention ne protège pas un prétendu « droit d’avoir un enfant sain », et que le gouvernement italien a bien le droit de orotéger ainsi « les droits d’autrui et de la morale », d’éviter aux femmes les conditions souvent très difficiles de la ponction ovarienne, de reconnaître la « liberté de conscience des professions médicales » et d’éviter « les risques de dérives eugéniques ».

    La Cour a procédé ici à une nouvelle bizarrerie, inventant au profit des plaignants un nouveau grief qu’elle a ensuite condamné, condamnant par la même occasion l’Italie pour la non-observance d’une obligation dont elle n’avait même pas conscience. La Cour a retenu une « incohérence » du droit italien qui autorise l’avortement dit médical jusqu’à un stade avancé de la grossesse tout en interdisant le DPI. L’arrêt précise : 

    62.  La Cour n’est pas convaincue par ces arguments. Tout en soulignant que la notion d’« enfant » ne saurait être assimilée à celle d’« embryon », elle ne voit pas comment la protection des intérêts évoqués par le Gouvernement se concilie avec la possibilité ouverte aux requérants deprocéder à un avortement thérapeutique lorsqu’il s’avère que le fœtus est malade, compte tenu notamment des conséquences que cela comporte tant pour le fœtus, dont le développement est évidemment bien plus avancé que celui d’un embryon, que pour le couple de parents, notamment pour la femme (voir le rapport du CDBI du Conseil de l’Europe…).

    (…)  

    66.  Dans ce contexte, la Cour ne saurait négliger, d’une part, l’état d’angoisse de la requérante qui, dans l’impossibilité de procéder à un D.P.I., aurait comme seule perspective de maternité celle liée à la possibilité que l’enfant soit affecté par la maladie litigieuse et, d’autre part, la souffrance dérivant du choix douloureux de procéder, le cas échéant, à un avortement thérapeutique.

    Sur ce point, le représentant du gouvernement avait observé que l’avortement n’élimine qu’un enfant, alors que le DPI aboutit à la mise au rebut de plusieurs être humains. La Cour, elle, a assuré que l’interdiction de recourir à la DPI ne constituait pas un viol de l’article 8, mais le manque de « proportionnalité » entre l’interdiction de la DPI et l’autorisation de l’avortement dit médical. Parce que dans le cadre de l’avortement, le fœtus est plus grand et que les conséquences sont plus « lourdes » pour les parents.

    C’est bien joli d’avancer, même à mots couverts, les souffrances de l’enfant à naître et de la femme à l’occasion d’un avortement, mais il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : la CEDH a tranché pour la sélection eugénique, encourageant cette pratique tout en s’abritant derrière une bien éphémère compassion pour le « fœtus » non conforme qui passe à la trappe de l’IMG.

    leblogdejeannesmits

  • Léthargie parlementeuse

    Tribune libre d’Aristide Leucate*

    Ce mardi 12 février, l’Assemblée nationale aura adopté le projet de loi relatif au « mariage » dit « pour tous », sans même que les députés de la soi-disant opposition UMP-UDI n’y aient fait obstacle d’une quelconque manière que ce soit.

    La plupart des députés se sont dérobés devant leur responsabilité, soit en ayant déserté le débat, soit par leur abstention le jour du vote de la loi. Que penser d’Hervé Mariton qui, lors d’un un entretien au magazine homosexualiste du lobby LGBT Têtu (mais qu’allait-il faire sur ce char ?) a déclaré que « le débat homo a sa place. Je dis que pour ces familles homoparentales, l’union civile est plus adaptée (…) » et de rajouter, angélique ou stupide (ou les deux à la fois) : « On a beaucoup parlé de mes pulls. Cela m’a amusé. Si quelqu’un veut m’offrir un pull arc-en-ciel, je promets de le porter en séance ! (…) ».

    Christine Boutin peut bien s’étrangler, qui acceptera encore demain de rentrer dans des jeux d’alliance boutiquiers avec les syndics de faillite précités, quand elle s’exaspère (nonobstant avec raison) de ce que « l’union civile est une contorsion de la droite par crainte d’être taxée d’homophobie. (…) Il faut avoir le courage de ses opinions : soit on est pour, soit on est contre, il n’y a pas de milieu dans cette affaire. (…) Céder sur ce terrain, c’est accepter inéluctablement aujourd’hui ou demain le « mariage pour tous ». [...]

    La suite sur NdFhttp://www.ndf.fr/poing-de-vue/13-0...

    http://www.actionfrancaise.net

  • [Vidéo] L’Angleterre, révélateur essentiel du devenir européen

    En quelques semaines ou très peu de mois, l’Union européenne a changé de nature. Hervé Juvin nous explique pourquoi. Entretien réalisé le 29 janvier 2013.


    L'Angleterre, révélateur essentiel du devenir... par realpolitiktv

  • POURQUOI LA LOI DITE « MARIAGE POUR TOUS » EST UN PROJET PRE-TOTALITAIRE

    Qu’à une ou deux exceptions près,  les députés socialistes aient  voté comme un seul homme les articles de la loi instaurant le mariage des homosexuels, alors qu’on connait les réticences personnelles de beaucoup, fait quelque part froid dans le dos.

    Que l’on puisse jouer la discipline de parti, au rebours de tout ce qui se fait aujourd’hui en matière sociétale dans les démocraties  avancées, dans une affaire qui devrait relever de la   conscience de chaque député, jette une lumière inquiétante sur la nature d’un projet que nous n’hésitons pas à qualifier de pré-totalitaire.

    L’ expression  paraitra sans doute exagérée à beaucoup mais  elle se justifie si on considère la mécanique politique et intellectuelle qui le sous-tend.  

    Un projet qui ne vise pas, on l’aura compris, à   résoudre les problèmes réels de  « certaines catégories de personnes ». Ces problèmes, sociaux, fiscaux,   successoraux, à supposer qu’ils n’aient pas été  réglés  par le pacs, déjà  très généreux, pourraient  l’être, de toutes façons, sans bouleverser l’ensemble du droit de la famille. 

    Le projet vise,  tout le monde le sait,  à imposer par la loi   une  doctrine officielle  et radicalement  nouvelle  dans un domaine  fondamental de la condition humaine  qui est  celui du  rapport de l’homme et de la femme.

    Cette doctrine, c’est la théorie du genre :   elle  pose, non pas l’égalité comme on l’imagine, mais, ce qui n’est  pas la  même chose, l’équivalence stricte,  la fongibilité, l’interchangeabilité de l’homme et de la femme. Le   projet de loi originel  rayait de nos codes, dans cette logique, toute mention d’une  distinction des sexes ; les parlementaires sont provisoirement revenus là-dessus,  mais l’  objectif demeure: « deux pas en avant, un pas en arrière » disait  Lénine.

    Qu’un tel projet ne soit pas conforme à la nature, est-il nécessaire de le démontrer ?  Mais les idéologues qui le promeuvent récusent la notion de nature. La nature ainsi remise  en cause n’est d’ailleurs  pas seulement la nature humaine mais  quelque chose de bien plus ancien puisque la reproduction sexuée, merveille de l’univers, date de près d’un milliard d’années.

    Il  y a plus : faisant violence à la nature, le projet fait aussi violence à la langue, institution immémoriale.   Avant de changer la nature, la loi se propose  de changer le sens des mots. A commencer, par le mot « mariage ».

    De quelque manière qu’on retourne  la question, le mariage a été,  depuis toujours,  défini comme une relation entre  un homme et une femme.   

    Littré : Union d'un homme et d'une femme consacrée soit par l'autorité ecclésiastique, soit par l'autorité civile, soit par l'une et l'autre.

    Académie française : Union légitime d'un homme et d'une femme, formée par l'échange des consentements que recueille publiquement le représentant de l'autorité civile.

    Fait de culture, la langue entretient  cependant une relation particulière  avec la nature : comme elle, elle n’a pas eu besoin de l’Etat pour se constituer. Et pour cela sans doute,  une bonne langue exprime « naturellement »  les choses.  Cela est  particulièrement vrai de la langue française : le vieux Boileau faisait du naturel une règle fondamentale du style. Tout le contraire de la langue de bois idéologique. 

    Tel qu’il  a été institué  dans les différentes civilisations,  le mariage n’est sans doute pas un fait de nature mais il n’en répond  pas moins aux    exigences de celle-ci. Il est ainsi en étroite corrélation avec les particularités de  la reproduction humaine qui exigent un homme et une  femme, certes,  mais aussi un temps de maturation du petit  d’homme  et donc une stabilité familiale plus longs  que chez les autres  espèces animales.

    Et par là,  le   mariage sert  d’abord à régler la filiation.  Si le  plaisir sexuel  n’avait  rien à voir avec la  reproduction des hommes, l’institution du mariage serait  inutile. Des tas de gens  éprouvent un immense plaisir à manger et boire  ensemble ; pourtant  aucune institution  publique  n’a jamais  encadré les amateurs d’agapes, et heureusement.    

    Un coup d’Etat linguistique 

    En appelant mariage ce qui n’en est pas un au regard tant du  dictionnaire que d’usages ancestraux, le projet de  loi Taubira  effectue donc  un véritable coup d’état linguistique.  En  posant  l’équivalence de la relation homme/femme et des relations homme/homme et femme /femme et donc l’équivalence homme/femme elle-même,  le projet de loi, dans  la mesure où, en réalité, cette équivalence n’existe pas, vise à  instituer  un mensonge officiel.

    Ce mensonge officiel  se prolongera dans des    mensonges particuliers: un couple homosexuel  pourra dire à un enfant adopté  ou porté par autrui que celui qui n’est pas son père est son père, que celui qui n’est pas sa mère est sa mère. Au risque, est-il nécessaire de le rappeler, de le perturber gravement.

    La loi veut d’abord  forcer  le  sens des mots.  Mais c’est pour forcer le réel : comme Dieu,  le législateur idéologue veut recréer le monde par les mots : « Au commencement était le Verbe », « Il dit et cela fut ».   Pour faire coller le nouveau sens des mots  avec le réel, la loi  forcera donc  aussi la nature, par les techniques que l’on connait : procréation médicalement  assistée pour homosexuels, recours à la  gestation pour autrui, lesquelles devront être, selon la loi,   tenues pour strictement équivalentes de la procréation naturelle. 

    Les trois effets pervers de l’idéologie 

    Viol de la langue, viol de la nature. De cette situation résultent trois effets  que l’on retrouve dans toute démarche totalitaire : 

    D’abord le caractère révolutionnaire.  S’inscrivant en rupture avec la nature, la loi s’inscrit aussi en rupture  avec le passé ; elle disqualifie donc  ce passé,   tenu selon l’expression de Marx  pour  une  longue préhistoire, le temps où on pensait encore naïvement qu’un homme et une femme n’étaient pas interchangeables dans le processus reproductif ! Un temps  marqué  par l’ignorance, les préjugés, la  discrimination !  C’est donc à une véritable mutation de la civilisation  que l’on nous invite,  d’autant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu Freud  pour savoir à quel point  la sexuation est centrale dans toute  culture.

    Cette mutation signifiera , n’en doutons  pas,  une nouvelle disqualification du passé, de la mémoire collective, de l’histoire des hommes  et même, à terme,  de la culture dans son ensemble : qu’au cours de plusieurs siècles de création artistique , hommes et femme ne se soient pas habillés de la même manière sera interprété non comme  une chose naturelle et encore moins  l’effet de la civilisation, mais comme la marque d’un passé révolu : en les emmenant au musée,  il faudra expliquer au enfants que tout cela est terminé. 

    Ensuite le caractère obsidional et terroriste.

    Si le changement de civilisation qu’on se propose d’imposer par la loi est si considérable,  il définit un avant et un après.  Ceux qui se réfèrent  à la nature sont de l’avant ; ils sont du passé ; ils sont « réactionnaires ».  Ils ne méritent donc  aucune indulgence.  Au mieux, ils seront tenus pour de braves bêtes à rééduquer, comme certains n’hésitent pas à le suggérer.  Rééducation, camps de rééducation : autre nom des camps de concentration. 

    Cet avant et cet après discriminent le réactionnaire du progressiste. N’en doutons pas, le jour où  des   idéologues inventeront qu’il est mieux de marcher sur  les   mains, ceux qui s’y opposeront    seront tenus pour  des réactionnaires !  

    Sur fond de philosophie historiciste où  ce qui advient est toujours mieux que ce qui était, la mutation est ainsi  sa propre justification  et à ce titre justifie les procédés d’intimidation terroriste. 

    Circonstance aggravante :   au fond d’eux-mêmes, les idéologues  savent  qu’ils ont tort et que, quoi qu’ils prétendent, la nature existe. Ils savent par conséquent que l’idéologie qu’ils prétendent imposer rencontrera des résistances. Avant même que ces résistances se manifestent, ils se savent  en état de siège, en position obsidionale. Ils savent   par conséquent, qu’il sera difficile de faire comprendre au peuple, tenu  pour près de la nature,  pour naturellement « conservateur »,  l’intérêt de la mutation qu’ils  se proposent de lui imposer. S’il y a des opinions  contraires, elles ne sauraient  donc  être débattues de manière normale. Sachant bien que ces opinions contraires ont avec elles la nature, la raison,   l’histoire,    les idéologues répugneront à  les affronter à la loyale. Ils  ne pourront que les vilipender avec violence, insulter  ceux qui les professent, notamment en dénonçant leur caractère supposé réactionnaire.  C’est, de manière plus ou moins ouverte, ce que à quoi nous assistons   aujourd’hui   dans  les médias.

    Significatif est  le climat de haine qui s’y instaure   vis à vis des opposants à ce projet, tenus pour « homophobes » que le site du parti socialiste a entrepris de ficher.  Une haine et un manque d’objectivité qui passent  toutes les bornes dans les radios et télévisions de service public, lesquelles   devaient pourtant refléter  sereinement l’ensemble des points de vue.

    Témoin d’une dangereuse dérive :    la falsification grossière du nombre des manifestants hostiles au projet  qui ont défilé le  13 janvier. Certes, les décalages entre les communiqués  officiels et ceux  des organisateurs ont toujours existé mais jamais à notre connaissance, l’écart n’a été tel.

    Ainsi l’idéologie, comme toute doctrine contraire à la nature et à l’histoire, porte avec elle  l’intolérance, l’impatience,  l’intimidation.

    La révolution bolchevik avait prétendu supprimer la propriété, le marché et le sentiment religieux,    réalités naturelles  elles aussi : elle  ne put  le faire que  par la terreur.

    Il va de soi que si la loi n’outrepassait pas son domaine  normal qui est d’organiser la vie en société  ou l’économie, si elle  n’ambitionnait  pas une transformation prométhéenne de l’un ou de l’autre  des fondamentaux de la nature humaine, elle n’aurait pas besoin de tels moyens.      

    C’est précisément parce que le mariage de deux personnes du même sexe est un projet idéologie que le parti socialiste – et la caste médiatique qui est sur ce sujet en symbiose avec lui, se cabrent. 

    Le troisième  caractère découlant de prémisses que nous avons vues, c’est la police des mots.

    Puisque pour forcer la nature, on aura, au moyen de la loi,  trafiqué le sens des mots, il faudra  veiller à ce qu’une fois  la  loi votée, le naturel  ne revienne pas au galop. Que la population comprenne bien que le mariage entre un homme et une femme n’est plus qu’un cas particulier, que la gestation pour soi et la gestation par  autrui sont rigoureusement équivalents, que la notion de papa et de maman sont  des réalités culturelles toutes relatives.

    Pour cela deux instruments.

    D’ abord la justice. Déjà,  elle poursuit toute mise en cause publique de la stricte équivalence  morale ou  sociale de l’hétérosexualité et de l’ homosexualité , au  nom de  la  loi du 18 mars 2003  votée à la suite d’une fausse  agression  homophobe,  qui s’est avérée une  manipulation. C’est en partant de  de faux attentats (ainsi l’incendie du Reichstag du 27 février 1933 ou l’assassinat supposé de Kirov le 1er décembre 1934)  que les machines totalitaires se mettent en place.   Attendons-nous à ce que, si   la loi est votée, la  répression policière et judiciaire de tous ceux qui mettront en cause le nouveau dogme  se renforce à tous les niveaux. Malheur à qui ne parlera pas la langue de bois ! « Il vient toujours une heure dans l'histoire où celui qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort. » (Albert Camus).

    La justice,  et  l’école. Comme la vérité sort de la bouche des enfants, c’est eux que visera en priorité   la propagande officielle.  Lutte contre l’homophobie renforcée et désormais entendue  de manière large : toute entorse à la théorie tombera sous ce chef. Si l’enfant dit  que le roi est nu alors que la loi a dit qu’il était habillé, malheur à l’enfant. Les livres de littérature, d’histoire, de sciences naturelles (pour ces derniers, on a déjà commencé sous Sarkozy !)  devront être réexaminés. Le dictionnaire lui-même sera   révisé  en fonction des nouvelles théories. Puis la grammaire : le masculin   et le féminin ne structurent pas seulement la famille,  mais la langue : aujourd’hui le Dalloz, demain le Bled ! La novlangue, selon l’expression prémonitoire de  George Orwell, n’est pas  loin. 

    L’administration jouera aussi son rôle : depuis l’institution du  Pacs les documents administratifs portent la mention Mariés/ Pacsés   pour  bien affirmer la normalité  du Pacs. Les  mêmes  documents ne porteront non plus M. et Mme mais,    pour   inculquer  la nouvelle vérité officielle,  des catégories  neutres, telles parent 1 et parent 2. Les maires à qui François Hollande a laissé croire qu’ils pourraient pratiquer l’objection de conscience déchanteront : l’admettre serait remettre en cause toute l’édifice idéologique.

    De fil en aiguille, à partir de cette donnée apparemment circonscrite que  constitue le droit du mariage, c’est  toute la  société qui se trouvera  infectée par l’esprit de mensonge,  l’idéologie  et la langue de bois. C’est toute tout la société  qui s’habituera à obéir, contrainte  et  forcée,  au mensonge idéologique officiel, aujourd’hui  dans ce domaine,  demain dans d’autres,   après-demain dans tous.

    C’est pourquoi nous pensons que dès lors que le projet de loi Taubira s’en  prend à la langue, à la nature, et à une histoire multimillénaire, elle porte en germe un nouveau  totalitarisme.  Cette  dérive, c’est ce que   nous voulons à tout prix éviter. Le  combat que nous menons, ce n’est pas d’abord un combat   pour la religion,  ni pour la morale, même pas pour le respect de tous les enfants,  c’est  d’abord un combat pour la liberté. 

    Roland HUREAUX http://roland.hureaux.over-blog.com

  • Pierre Jovanovic sur les Femen à Notre-Dame, le Qatar et le PSG (vidéo)

    Radio Ici et Maintenant, 13/02/13

    « C’est un pur scandale ce que fait le Femen, et cette fille est une prostituée notoire ! (…) Les Femen ne manifestent pas devant l’ambassade des Saoudiens ou du Qatar. (…) C’est une destruction totale de la civilisation chrétienne ! »


    Pierre Jovanovic sur les Femen, le Qatar et le PSG par _romegas

    Vidéo complète de la revue de presse de Jovanovic sur Radio Ici et Maintenant

    Blog de Pierre Jovanovic

  • L’UE va payer des « trolls » pour contrer l’euroscepticisme sur Internet

    - La réaction du FN : « Big Brother : l’UE va-t-elle financer des patrouilles sur Internet ? »
    A l’approche des élections européennes de 2014, un article du Télégraphe britannique du 3 février dernier, et qui n’a été repris par aucun média français, révèle que le Parlement européen envisagerait de financer, à hauteur de 2 à 3 millions d’euros, des agents ou « trolls » afin de contrecarrer tout ce que des eurocritiques pourraient écrire sur Internet (sites, Twitter, Facebook, etc.). [...] FN

    - La réaction de Nigel Farage, député européen (UKIP)
    [Sous-titrage bienvenu : verbatim de l'interview ici et traduction dans les coms]

    « L’UE ne vaut pas mieux qu’une république bananière ! »

    L’UE sort 3 millions d’euros pour payer des gens en « trolls » [députés et fonctionnaires européens. NDLR] afin qu’ils disent le plus grand bien de l’Europe sur les sites et réseaux sociaux et aussi pour convaincre les gens que l’UE, etc., c’est bien.

    Au coeur de cette nouvelle stratégie : des « outils de contrôle de l’opinion publique »[littéralement, ndlr], destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

    Une augmentation de £1,7 million des dépenses en « analyse qualitative des médias » serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants. Néanmoins, £787 000 additionnels devraient être collectés l’an prochain, en dépit de la volonté affichée par l’UE de réduire ses dépenses à l’image de l’austérité mise en place aux niveaux nationaux.

    « Une attention particulière doit être accordée aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. » explicite en substance le document confidentiel.

    « Les communicants des institutions parlementaires doivent être habilités à appréhender [contrôler, littéralement, ndlr] le débat et l’opinion publics, sur le terrain et en temps réel, au sein des diverses conversations sur ces médias sociaux et blogs, de décrypter les « sujets tendances » et développer la capacité d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente, de se joindre aux conversations et les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes. »

    Selon ce document, « l’actuelle crise économique et financière, conjointement à des taux de chômage élevés, en particulier chez les jeunes, ont pour conséquence une baisse de la confiance accordée par les citoyens aux institutions européennes… L’image de l’UE est de toute évidence en souffrance.

    Afin de retourner l’impression que « l’Europe est le problème », nous devons pratiquer une communication axée sur l’idée que la réponse aux défis actuels… est « plus d’Europe », et non « moins d’Europe. » »

    Lire ici le Daily Telegraph pour le croire
    (merci à Cedericoco pour la traduction)

    Via le blog de Pierre Jovanovic et Radio Ici et Maintenant

    http://www.fdesouche.com/

  • Bernard Lugan - Mythes et manipulations de l’histoire africaine

    L’indispensable outil de réfutation des mythes 
    qui alimentent la repentance
    28€
    Depuis un quart de siècle les connaissances que nous avons du passé de l’Afrique et de l’histoire coloniale ont fait de tels progrès que la plupart des dogmes sur lesquels reposait la culture dominante ont été renversés.
    Cependant, le monde médiatique et la classe politique demeurent enfermés dans leurs certitudes d’hier et dans un état des connaissances obsolète : postulat de la richesse de l’Europe fondée sur l’exploitation de ses colonies ; idée que la France devrait des réparations à l’Algérie alors qu’elle s’y est ruinée durant 130 ans ; affirmation de la seule culpabilité européenne dans le domaine de la traite des Noirs quand la réalité est qu’une partie de l’Afrique a vendu l’autre aux traitants ; croyance selon laquelle, en Afrique du Sud, les Noirs sont partout chez eux alors que, sur 1/3 du pays, les Blancs ont l’antériorité de la présence ; manipulation concernant le prétendu massacre d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961 etc.
    Le but de ce livre enrichi de nombreuses cartes en couleur, est de rendre accessible au plus large public le résultat de ces travaux universitaires novateurs qui réduisent à néant les 15 principaux mythes et mensonges qui nourrissent l’idéologie de la repentance.
    Source : Bernard Lugan
    http://alter-natife.blogspot.fr

  • Fléau écologique et économique : l’artificialisation des terres agricoles

    PARIS (NOVOPress) - Les terres agricoles perdent du terrain chaque année en France. Première puissance agricole de l’Union européenne (UE), la France perd ainsi « 26 mètres carrés de terres par seconde », selon la formule du syndicat Jeunes Agriculteurs, qui a mené en novembre 2011 une campagne de sensibilisation sur le sujet. Soit 82.000 hectares de terres agricoles disparus en moyenne chaque année entre 2006 et 2010. En cinquante ans, la Surface agricole utile (SAU) a ainsi diminué de 20 %, passant de 36 millions d’hectares en 1960 à 28 millions en 2010.

    Dû à l’étalement urbain, à la multiplication des centres commerciaux, des zones d’activité et des infrastructures y affèrents. Les Français chassés par la pression immobilière ou qui pratiquent le white flight s’éloignent des grandes villes pour faire construire dans des petites communes rurales qui ressemblent à de vastes lotissements dortoirs, sans âme, vide de toute présence humaine entre 8h et 19h en semaine.

    Parmi les nombreuses conséquences écologiques qui en résultent, l’imperméabilisation des sols compromet, souvent définitivement, leur utilisation à des fins de production alimentaire ou non alimentaire. Plus grave encore, l’artificialisation se porte majoritairement sur les meilleurs sols, avec une pression forte autour des grandes agglomérations. « L’homme s’est historiquement installé sur des terres fertiles et les villes actuelles ont grossi autour de ces premières implantations », rappelle Robert Levesque, directeur du Terres d’Europe-Scafr, le centre d’études de la fédération des Safer (sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural).

    L’Ile-de-France, cœur du royaume de France, en était autrefois sa plus riche province. Aujourd’hui, selon un rapport du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) d’Île-de-France publié en mars 2012, 49.000 hectares de terres consacrées à l’agriculture ont disparu entre 1980 et 2010, soit 7,7% de sa surface agricole. En trois décennies, les agriculteurs d’Île-de-France, région la plus peuplée de France avec 12 millions d’habitants, ont ainsi perdu l’équivalent de 68.000 terrains de football, soit presque cinq fois la ville de Paris. Après avoir dévoré les 1ère et 2ème couronnes, ce phénomène gagne aujourd’hui la grande couronne, se manifestant essentiellement sous la forme d’un grignotage des terres agricoles – phénomène dit de “mitage” –  par les zones d’activités, zones d’habitation et infrastructures de transport. Chaque année, c’est ainsi entre 1.000 et 2.500 hectares de terres cultivables qui disparaissent…

    Ce phénomène ne touche pas uniquement l’Ile-de-France, des régions comme l’Alsace ou les Pays de la Loire sont également touchées. Ainsi dans le Maine-et-Loire, qui figure parmi les premiers départements agricoles français avec 70 % de l’espace occupé par des terres agricoles, près de 850 ha de terres perdent chaque année leur vocation.

    « En plus d’un impact sur la biodiversité, la disparition du foncier signifie la disparition du support pour la production alimentaire, s’alarme Carole Robert, des Chambres d’agriculture. Les consommateurs demandent des produits locaux, issus de l’agriculture raisonnée, des produits de qualité. L’agriculture française est à même d’y répondre, mais encore faut-il conserver les sols ». Les ceintures maraîchères autour des grandes villes, permettant depuis toujours de subvenir aux besoins des citadins, disparaissent peu à peu…

    Cette disparition des terres agricoles menace également l’indépendance alimentaire française et européenne et favorise la mondialisation. « L’Europe importe de pays tiers l’équivalent de la production de 35 millions d’hectares, explique Robert Levesque. En 1999-2000, ce chiffre était de 26 millions. ».

    Des solutions existent pourtant comme rompre avec l’hypertrophie parisienne, accentuer la densité dans les périphéries afin de limiter l’étalement urbain et renforcer la mixité habitat-travail, comme le proposait Pierre Le Vigan sans son livre « la banlieue contre la ville » (Ed. La Barque d’Or) mais aussi inverser les flux d’immigration (avec 200.000 nouvelles arrivées par an, c’est l’équivalent de la population d’une ville comme Rennes qui entre chaque année en France!), refuser l’idéologie mondialiste en favorisant le localisme et l’autosuffisance alimentaire, favoriser le concept de « ville lente » (réseaux de villes de moins de 60.000 habitants s’engageant notamment à préserver une dimension humaine, mettre en valeur le patrimoine local en évitant la construction de nouveaux bâtiments, développer des productions locales et des commerces de proximité, préserver les coutumes locales et les produits régionaux. Ces villes adhérant à cette charte, au nombre de 140 dans le monde font partie du réseau Citaslow qui regroupe 140 villes dans le monde).

    La disparition des terres agricoles suit avec un temps de retard la fin de la paysannerie française : En 1955, la France comptait encore 2,3 millions d’exploitations agricoles, la population active agricole, familiale et salariée, atteignait 6,2 millions de personnes en 1955, soit 31 % de l’emploi total en France, ils n’en représentent plus aujourd’hui que 3 %. Sur les riches plaines d’Ile-de-France comme en lieu et place des ceintures maraîchères des grandes villes, ne poussent plus que des grands ensembles de bétons sans âme peuplés de populations déracinées…

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  • Rapport Tuot: la régularisation des clandestins s’institutionnalise

    Communiqué de Presse de Marion Maréchal-Le Pen, Député du Vaucluse

    Le rapport remis cette semaine au Premier Ministre par le conseiller d’État Thierry TUOT fait une série de propositions qui vont dans le sens d’un nouvel assouplissement des règles d’accès à la nationalité française et vers la régularisation massive des clandestins.

    Partant du constat que les sans-papiers sont le plus souvent inexpulsables, il est proposé de créer un statut dit de tolérance instaurant une régularisation programmée au bout de 5 ans.
    Par ailleurs, la nationalité française serait octroyée sur simple déclaration aux étrangers ayant suivi une scolarité complète en France ou aux ascendants de Français séjournant en France depuis 25 ans.

    On note ensuite qu’il est recommandé de soutenir plus activement les associations intervenant en faveur de l’intégration. En d’autres termes, il s’agit de renforcer encore et toujours les moyens de structures dont les dérives ou l’inefficacité ont maintes fois été épinglées par la Cour des comptes.

    On notera toutefois deux propositions reprenant des demandes de longue date du Front National : la publication de chiffres officiels sur l’immigration, à supposer qu’ils soient établis de manière objective, et l’établissement de critères transparents et anonymes pour l’attribution des logements sociaux.

    Après la dépénalisation du séjour irrégulier, les circulaires Valls, l’allongement annoncé du titre de séjour de un à trois ans, la suppression de la franchise AME, la baisse des taxes administratives pour le séjour, il faut donc attendre avec la plus grande vigilance la suite qui sera donnée à ce rapport par le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

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  • Nice : Le 1er adjoint reconnait dans un enregistrement l’abandon d’un quartier aux musulmans !

    NICE (NOVOpress) - C’est Philippe Vardon, le leader des identitaires niçois, qui a révélé l’enregistrement lors d’une conférence de presse, qui a eu lieu aujourd’hui à 14 heures, consacrée à la lutte engagée par Nissa Rebela contre le nouveau projet de grande mosquée appuyé par la municipalité de Christian Estrosi.

    L’enregistrement audio (ci-dessous) nous présente Benoît Kandel, 1er adjoint de Christian Estrosi et conseiller général UMP du 12ème canton (Nice-est), interrogé par une Niçoise sur les futurs projets de mosquées et notamment la nouvelle grande mosquée du quartier Roquebillière. Après les enfumages habituels sur l’islam des caves – pour mieux justifier les mosquées, pas plus contrôlées, et les compromissions avec l’UOIF, association proche de la mouvance islamiste des Frères Musulmans -, Benoît Kandel livre une déclaration consternante pour expliquer le choix de ce quartier pour la nouvelle mosquée : “Là-bas ça gène personne, y a quasiment pas de Niçois dans le secteur” !

    Le 1er adjoint reconnait ainsi à la fois que dans certains quartiers de leur ville les Niçois sont désormais (largement) minoritaires, mais qu’en plus c’est pour cela qu’on choisit d’y implanter la nouvelle grande mosquée. Certains y verront l’aveu d’une ghettoïsation, d’autres celui de l’abandon d’un quartier devenu zone musulmane. Dans les deux cas, l’hypocrisie de la politique menée par l’équipe de Christian Estrosi sautera aux yeux… D’autant que ce quartier où “y a quasiment pas de Niçois” se trouve être dans le canton dont Benoît Kandel est l’élu !

    Philippe Vardon et les identitaires niçois réclament la démission (et les excuses !) du 1er adjoint et ont annoncé un rassemblement ce samedi à 11 heures devant les locaux de l’UMP.

    Par ailleurs, lors de cette conférence de presse Philippe Vardon est longuement revenu sur les liens étroits entre la municipalité et l’UOIF et a lancé un appel à tous ceux qui refusent cette nouvelle grande mosquée pour la constitution d’un collectif de lutte contre ce projet.

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