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lobby - Page 2415

  • Dépasser les mythes économiques

    bairoch-dddd7.jpgLes idées reçues contemporaines sont le fléau quotidien de tout chercheur de vérité. Combattre le lieu commun constitue un exercice délicat tant les cerveaux humains sont aujourd’hui, mais cela ne date pas d’hier, contaminés par l’opium de l’oligarchie dirigeante. Paul Bairoch, dans son livre Mythes et paradoxes de l’histoire économique, fait l’exégèse des lieux communs en matière d’histoire économique.

    Selon lui, «  l’histoire économique est un sourd qui répond à des questions que nul économiste ne lui a jamais posées  ». Son premier objet d’étude est la crise économique de 1929. Selon la légende, elle serait due essentiellement à la montée du protectionnisme. Or, en 1928, la France a abaissé sensiblement ses tarifs douaniers. En outre, l’Europe et le Japon ont connu de 1920 à 1929 la plus forte croissance économique depuis cent trente ans, ce qui contredit l’idée selon laquelle les économies occidentales étaient dans un état catastrophique avant la crise.

    Pour autant, les années trente furent plus prospères en Grande-Bretagne et en Allemagne que les années vingt. De 1934 à 1938, en raison de la politique de réarmement, le chômage allemand fut divisé par trois. Cependant, l’auteur relativise largement les performances des économies fascistes avant la guerre. De même, avant les guerres de 1914 et de 1870, les résultats économiques furent excellents.

    L’auteur s’évertue à démontrer que le protectionnisme n’est pas un mal ou un quelconque projet de haine de l’autre. Toutes les politiques industrielles, à l’exception de celle du Royaume-Uni, se sont développées grâce à un haut taux de barrières tarifaires afin de se mettre à l’abri de la concurrence étrangère. À la fin du XIXème siècle, les Anglais se sont mis eux-aussi à augmenter les barrières douanières.

    Les États-Unis, la Chine et le Japon n’échappent pas à cette règle. En 1914, les droits de douane étaient chez l’oncle Sam quatre fois supérieurs à ceux de la perfide Albion. Les Britanniques ont profité du libéralisme car ils avaient une avance technologique importante. Dans le reste des pays, l’abaissement des barrières tarifaires s’est systématiquement soldé par un ralentissement de l’activité économique.

    Paul Bairoch s’intéresse aussi aux relations avec les pays du tiers monde. À la question de savoir si les matières premières du tiers monde ont été indispensables à l’industrialisation des pays occidentaux, il répond par la négative. À la veille de la Première Guerre mondiale, les pays européens étaient en suffisance énergétique. Le solde est devenu négatif à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce qui explique largement les guerres impérialistes des Américains et de leurs toutous de l’OTAN. Les matières premières ne représentaient qu’un quart des exportations des pays du tiers monde.

    Les débouchés coloniaux jouèrent-ils un rôle important dans le développement des industries occidentales  ? Là encore, Bairoch montre que les pays non ou peu colonialistes comme l’Allemagne, les États-Unis, la Suède, la Suisse, la Belgique ont eu une croissance plus rapide que les pays colonialistes comme la Grande-Bretagne ou la France. «  Si l’Occident n’a guère gagné au colonialisme, cela ne signifie pas que le tiers monde n’y ait pas beaucoup perdu.   »

    L’auteur ose même s’attaquer au lieu commun voulant que seul l’Occident fût un grand colonisateur. Les Égyptiens, les Perses, les Romains, les Arabes et les Ottomans participèrent aussi à ce phénomène. Le trafic d’esclaves dans le monde musulman a duré plus longtemps et a touché un plus grand nombre d’esclaves, dont il reste peu de descendants car beaucoup étaient castrés. La problématique de la forte participation de la communauté juive au trafic d’esclaves occidental n’est pas traitée car elle n’a aucun rapport avec la question posée.

    Contrairement au mythe répandu, c’est bien la croissance économique qui est à l’origine du commerce et non l’inverse. Les pays du tiers monde exportent énormément mais n’ont quasiment pas de croissance.

    Paul Bairoch termine son livre en enfonçant une porte ouverte, mais l’évidence suivante mérite tout de même d’être rappelée  : une politique de libre-échange absolu ou un protectionnisme absolu n’a évidemment aucun sens. Pourtant, les partisans du libre-échange vivent sur un modèle idéalisé et fantasmé où la « main invisible » réglerait tout. C’est pourquoi toute idée protectionniste est taxée par eux d’isolationnisme. Ceux qui réclament l’intervention de l’État quand leur arrogance et leurs multiples erreurs ont abouti à la catastrophe n’ont aucune leçon à donner. Comme l’écrit Léon Bloy, dans son Exégèse des lieux communs : «  Le bonheur des uns ne fait pas le bonheur des autres.  »

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Paris, "la manif pour tous", dimanche 24 mars 2013

    http://www.lamanifpourtous.fr/ 

    Manifestation nationale

    le 24 mars 2013 

    Le 24 mars, Tous à Paris !

    Le collectif "La Manif Pour Tous"
    vous invite officiellement
    à venir manifester
    à Paris le 24 mars 2013

  • Les 3 dogmes assassins à l’origine de la désindustrialisation

    La France, cimetière d’usines : 900 fermées en trois ans. Le spectre d’une désindustrialisation dramatique quitte les chiffres froids, secs et désincarnés de la macro-économie pour miner le paysage du réel. Vertige d’une grande puissance industrielle au tapis, impuissante à invoquer la crise comme seule responsable de ces maux puisqu’au cours de ces dernières années, elle a fait beaucoup moins bien que ses classiques concurrents européens, l’Allemagne, le Royaume-uni, l’Italie.

    Ainsi, dans la zone euro, entre 2000 et 2010, le poids de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière dans le PIB accuse un recul de 3,7 points contre 5,2 points en France (plus de 100 milliards d’euros). La part de l’industrie dans la valeur ajoutée totale de l’économie a régressé brutalement en une décennie de 30 %, passant de 18 % en 2000 à 12,5 % en 2011. Alors que ce ratio est de plus du double en Allemagne, de 18,6 % en Italie.

    Du côté des exportations dont la balance commerciale accuse 70 milliards de déficit, les performances son calamiteuses : la France a perdu de 1998 à 2012, 41 % de ses parts de marché, le double de l’OCDE, le triple de l’Allemagne. Du côté des emplois, les chiffres sont encore plus accusateurs puisqu’en 30 ans la France a perdu 2 millions d’emplois industriels. A part l’agroalimentaire, le luxe et l’aéronautique, qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu, toutes les filières sont plus ou moins touchées.

    Sans industrie, point de R&D

    Or à elle seule, l’industrie réalise plus des trois quarts des exportations, 85 % des investissements en R&D. A contrario, sans industrie, point d’export ni de R&D. Ses effets d’entraînement sont donc majeurs. Alors que le solde extérieur de la branche manufacturière s’est dégradé rapidement, passant de + 10,5 milliards d’euros€ en 2000 à -10,7 en 2007.

    En Grande-Bretagne, qui produit aujourd’hui davantage d’automobiles que la France alors que son industrie était moribonde il y a une demi-douzaine d’années, le poids de l’industrie manufacturière dans le PIB remonte pour atteindre 12,6 % avec un objectif de 15 % dans 5 ans. Bref, les capacités productives de l’industrie française sont proches de celles de 1998, alors que celles de l’Allemagne ont progressé de 30 %. CQFD. L’effondrement industriel français n’est pas la conséquence de la crise.

    Le mal vient de beaucoup plus loin et l’on voit bien que l’appareil de production des pays concurrents est, comparé à celui des usines françaises, dans un bien meilleur état si l’on en croit ces quelques données : 150 000 robots en Allemagne, 70 000 en Italie mais 35 000 en France où l’on trouve un parc de machines- outils accusant 17 ans de moyenne d’âge contre 10 en Italie, 9 en Allemagne. Et à l’heure de l’export, si dans les pays les plus développés d’Europe, 80 % des PME de plus de 10 salariés ont un site Internet, dans l’Hexagone, elles ne sont qu’une sur deux à proposer cette essentielle vitrine commerciale. Le taux de patrons d’Eti parlant l’anglais est ridicule. Bref, l’Etat n’est pas totalement responsable de ce déclin.

    Le “fabless”

    Etrange défaite, curieuse déroute dont les causes réelles remontent en fait à trois décennies, ces “trente piteuses” pilotées par trois dogmes successifs responsables de cette lente désindustrialisation : “la société post-industrielle”, “la nouvelle économie”, “l’entreprise sans usine”… Adieu ateliers et usines, rapidement troqués contre des bureaux, la fabrication contre des prestations, le secondaire contre le tertiaire, si noble et peu salissant. C’était un peu vite oublier que les activités de services se nourrissent, en support, de celles de l’industrie, pour une large part. Qu’elles ne sont point rivales mais complémentaires jusqu’à être indissociables. Et que le plus souvent, les industriels avaient externalisé un certain nombre de tâches et missions, ne serait-ce qu’en faisant appel à des sociétés d’intérim. Bref, que du passé industriel il était franchement impossible de faire table rase.

    Puis débarquèrent ces nouvelles technologies qui devaient brutalement tout détrôner, la révolution numérique, elle aussi, si noble et vertueuse avec ses charmes immatériels, démodait les modes de production classiques salissants, bruyants. Les nouveaux petits machins, si fins, avaient autrement plus de séductions que ces grosses machines.

    Enfin, un beau jour de 2001, Serge Tchuruk, patron d’Alcatel, se fit le chantre du “Fabless”, “l’entreprise sans usines”; les cerveaux européens sous-traiteraient aux milliers de petits bras asiatiques le travail industriel à faible valeur ajoutée. Cette illusion dura juste le temps pour les Chinois de mettre leur recherche à niveau, de proposer des innovations rudement concurrentielles afin de livrer de sévères batailles sur les marchés mondiaux. Tout faux. Alors que la mondialisation érode les marges, provoquant un véritable cercle vicieux. Laminées, ces dernières ne permettent plus les investissements, surtout en R&D, impossible de monter en gamme, les produits devenant moins innovants perdent leur avantage concurrentiel. Alors il faut réduire les prix…

    Pente fatale. Pour Max Blanchet, senior partner de Roland Berger, “ce modèle “fabless” – Alcatel, Thomson qui a vendu ses usines – s’est révélé totalement erroné. Car si on ne produit plus en France, on perd les capacités de recherche, les compétences”. Fermez le ban sur cette “colossale erreur stratégique”. Nous avons atteint un niveau d’obsolescence historique faute d’avoir suffisamment investi dans l’appareil de production. Et nous ne pourrons nous imposer que dans les domaines industriels où le coût de main-d’oeuvre tient pour une faible part dans les coûts de production.

    La commande publique

    Durant les Trente Glorieuses, l’industrie française figurait parmi les champions mondiaux, grâce il est vrai à l’importance des commandes relevant du budget national. La puissance de feu de cette industrie triomphante – le nucléaire, le téléphone, le Minitel, le Concorde – devait l’essentiel de ses réussites à un Etat régalien autant que colbertiste pratiquant la stratégie de l’arsenal : l’essentiel de la production était drivé par des commandes publiques. Selon une politique industrielle des plus dirigistes.

    D’ailleurs les polytechniciens, centraliens et autres ingénieurs des Mines formaient les bataillons de l’élite à la tête de la haute administration comme des grands groupes. L’aristocratie du tout-Etat. Tout a changé. La montée en puissance des gestionnaires et financiers au sommet des grandes entreprises correspond au déclin d’une industrie confrontée à une concurrence mondialisée. S’il y a relativement peu d’ingénieurs à la tête des groupes du CAC 40 – on y compte un seul “docteur” -, il n’y a pas un seul ingénieur dans le gouvernement Hollande.

    On le voit bien, d’anciennes causes de nature culturelle plombent notre dynamique industrielle. Alors qu’en Allemagne, la culture dominante est largement plus versée vers les techniques, les technologies, selon un long chemin très ouvert pouvant transformer des apprentis en patrons. Le rite initiatique des ateliers et usines laisse des traces. En France, les jeunes ont une opinion négative des usines, se détournent des formations scientifiques, ensuite va s’ajouter le principe de précaution et la peur maladive du risque or l’industrie est par essence une activité à risque.

    D’où un climat défavorable du côté des élites qui s’est traduit très concrètement par une certaine prise de distance avec ces activités industrielles qui ont forgé des générations de pionniers. Ajoutons-y le télescopage des temps, longs pour les industriels mais courts pour les financiers, et l’anti politique industrielle de Bruxelles qui, privilégiant la concurrence et le consommateur, s’est opposée aux regroupements de grands groupes industriels de taille à affronter les marchés mondiaux.

    5 faiblesses et 7 leviers pour tout changer

    Les experts de Roland Berger ont fait le diagnostic de l’industrie française et délivré l’ordonnance

    Les 5 faiblesses coupables:
    Coût du travail supérieur à celui de l’Allemagne de 10 %, difficulté à reconfigurer les activités industrielles, insuffisance de la recherche sur les technologies, faibles performances des PME industrielles, manque de culture entrepreneuriale et d’innovation industrielle. Inverser la tendance nécessite de changer nos dogmes du passé afin de prendre en compte une nouvelle donne.

    Les 7 leviers d’action :
    Réduire les charges, faciliter la reconfiguration de l’industrie, aider les entreprises à produire en France et à exporter, dynamiser l’investissement dans les secteurs d’avenir, soutenir et développer les PME industrielles, orienter l’enseignement et la recherche vers l’innovation technologique et industrielle, revaloriser notre culture industrielle.

    Il n’y a pas si longtemps, les négociations sociales chez EADS ont provoqué deux résultats contrastés : face à un choix, les syndicats allemands ont opté pour la garantie de l’emploi quand de ce côté-ci du Rhin, les syndicats ont préféré la garantie de salaire. Symptôme d’une attitude vis-à- vis de l’entreprise. Quand se désole Frédéric Sanchez, président du directoire de l’entreprise Fives qui, ne trouvant pas de soudeurs sur le marché du travail, a été obligé d’ouvrir une école dédiée. L’industrie a aussi mal à son image. Il suffit d’observer la proportion de filles dans les écoles d’ingénieurs – 13 % aux Arts et Métiers – pour s’apercevoir que même à haut niveau dans la société française, sa cote est au plus bas.

    Trois décennies d’errements autant que d’erreurs stratégiques collectives qui se payent aujourd’hui au prix fort. Faut-il donc désespérer de l’industrie française ? Sinon, comment peut-elle se reconstruire ? L’Histoire à cet égard nous donne une bonne leçon.

    En 1890, l’industrie française était dans un état lamentable tandis que sa concurrente allemande était florissante. Il a fallu seulement dix ans pour que la situation s’inverse grâce à la perspective mobilisatrice de l’Exposition universelle, le travail de la constituante, etc. Pourquoi ne pas imager un tel retournement d’ici à l’horizon 2022 ? La crise peut être une chance de mettre un terme à cette lente érosion qui n’a rien d’inéluctable.

    L’i-conomie

    Actuellement l’industrie est à la croisée de chemins antagonistes : le premier poursuit la lente dégringolade provoquant la destruction de 600 000 emplois à échéance 2022, tandis que le rebond enraye non seulement cette hémorragie mais initie une dynamique permettant de créer 700 000 emplois à cette même échéance. Au prix certainement d’un électrochoc du côté des investissements dans les technologies d’avenir. Coprésident de l’Institut Xerfi, Michel Vitolle est partisan d’une troisième révolution industrielle qui a d’ailleurs un nom, “l’iconomie”. Cette transformation est aussi importante que celles provoquées par les autres révolutions industrielles avec la mécanisation au XVIIIe siècle, puis la maîtrise de l’énergie à la fin du XIXe.

    Le système productif fait émerger une “iconomie” en transformant la nature des produits, la façon de produire et de commercialiser, les compétences, les organisations, la structure du marché, la forme de la concurrence et l’attitude des consommateurs. Nous n’avons pas assez tiré profit du système technique à base de logiciels et de réseaux qui permet de supplanter l’économie mécanisée. Les tâches répétitives physiques et mentales sont automatisées, chaque produit est un assemblage de biens et de services élaboré par un réseau de partenaires et la cohésion de cet assemblage est assurée par un système d’information.”

    Ce chamboulement radical du modèle productif sera gourmand en capitaux, réclamera une organisation différente de la chaîne de valeur et un cadre réglementaire et fiscal sensiblement plus favorable. Aujourd’hui, notre portefeuille d’activités industrielles affiche une grande vulnérabilité à la concurrence mondiale. “Mais nous pouvons jouer le coup d’après afin de doubler les Allemands dans dix ans”, plaide Michel Vitolle. Bref, le big bang d’un nouveau modèle industriel qui fait voler en éclats les schémas classiques.

    Quels sont alors les leviers de manœuvre de ce fameux “Etat stratège” qui voudrait bien donner de la consistance au concept de “politique industrielle” ? Il n’en a déjà pas au niveau européen, fiasco sur toute la ligne. Mais au niveau national ?

    La stratègie de quelques “filières privilégiées” est-elle la bonne ? Trouver des innovations de rupture oblige à des coopérations entre différentes filières, en créant des “hub” favorisant ces partenariats. Cela n’existe pas vraiment. Les filières ne sont donc pas adaptées car les innovations sont toujours induites par des coopérations trans-sectoriels selon ce postulat si connu de la fertilisation croisée. Il faut donc faciliter la coordination de plusieurs secteurs.

    La vallée de la mort

    Le politique – Arnaud Montebourg en l’occurence –, aux prises avec l’angoissante détresse des canards boiteux, arbitre dans l’urgence. Mais dans des contraintes de ressources si chiches, faut-il préférer la perfusion d’industries condamnées ou concentrer les maigres moyens sur le développement des activités d’avenir ? Certitude, les pouvoirs publics peuvent jouer un rôle dans le franchissement de la “vallée de la mort” (equity gap). Ce concept a permis d’identifier et de nommer la transition si délicate entre l’invention issue de la recherche jusqu’à sa commercialisation. Vallée jonchée d’échecs, faute de phase d’industrialisation satisfaisante. Zone de risques de haut niveau, cette rencontre entre la recherche et le marché passe par la conception d’une maquette, d’un prototype que ne veulent financer les concours bancaires. Alors, si la BPI s’en occupe…

    “Une vision radicalement nouvelle du modèle de production pour la France, plaide de son côté Jean-Louis Levet, expert de la fondation Jean-Jaurès. Il s’agit d’en faire le levier majeur d’une stratégie de développement pour notre pays et l’Union européenne. En mettant en œuvre un ensemble d’orientations nouvelles et puissantes. En construisant un nouveau mode de gouvernement mettant fin aux pathologies du système politico-administratif. En mobilisant l’ensemble des acteurs territoriaux, de l’entreprise, des partenaires sociaux.” Il reste à provoquer, par quelques signaux forts, cette renaissance.

    Le nouvel Economiste via http://fortune.fdesouche.com/

  • JEAN-YVES LE GALLOU Libertés et civilisation en régression

    Haut fonctionnaire, intellectuel et homme politique français, Jean-Yves Le Gallou a fondé en 2003 la Fondation Polémia, très présente sur Internet. Au lendemain d'un colloque sur le coût de l'immigration auquel il a participé, nous l'avons notamment interrogé sur la liberté d'expression et les libertés politiques, sujets qui sont au coeur de son combat.

    ❏ L'Action Française 2000 – Pouvez- vous présenter la fondation Polémia à nos lecteurs qui ne la connaîtraient pas encore ?
    ❏ Jean-Yves Le Gallou – Polémia, c'est d'abord un cercle de pensée dissidente à l'opposé du système oligarchique dominant. Son rôle est d'être un incubateur d'idées nouvelles et un brise-glace idéologique du politiquement correct.
    Polémia c'est également une encyclopédie numérique politiquement incorrecte. Les 4 500 textes mis en ligne sont rigoureusement sourcés et référencés. Polémia est une source précieuse de réflexion et de documentation que son moteur de recherche rend facilement accessible. Polémia, c'est aussi un site phare de la réinfosphère. Polémia contribue à faire entendre les points de vue de tous ceux qui sont attachés aux libertés, à l'identité et à la souveraineté, ce sont les valeurs du "LIS", ou du Lys si vous préférez. Polémia, c'est enfin un centre de décryptage des médias.
    Les médias ne sont pas un contrepouvoir, ils sont le pouvoir. Le pouvoir sur les esprits. Polémia a consacré plusieurs publications à l'analyse des phénomènes médiatiques : La Tyrannie médiatique, le Dictionnaire de Novlangue, le Dictionnaire de la réinformation - 500 mots pour la dissidence et Les Médias en servitude. Polémia s'apprête à lancer l'Observatoire des journalistes et des médias pour placer sous le projecteur de la critique ceux qui fabriquent l'opinion. Polémia organise aussi chaque année une journée d'étude de la réinformation et la cérémonie - parodique - des Bobards d'or distingue les "meilleurs des journalistes", ceux qui n'hésitent pas à bobarder, c'est-à-dire à mentir délibérément pour servir le politiquement correct.
    ❏ L'immigration est, à vos yeux, un des enjeux majeurs de la décennie à venir. D'abord sur le plan économique bien sûr...
    ❏ En terme d'emploi, l'immigration est une absurdité dans un pays qui compte 10 % de chômeurs à temps plein (et 15 % à temps plein ou partiel). Un pays où le chômage des étrangers hors Union européenne est trois fois supérieur au taux moyen. Un pays où le taux de chômage des enfants d'immigrés (de quinze à vingt-quatre ans toujours hors Union européenne ) dépasse 35 %. Mais il est vrai que l'immigration est voulue par le Medef pour peser à la baisse sur le niveau des salaires. L'immigration joue ici le même rôle que les délocalisations ; l'immigration c'est la délocalisation à domicile dans le cadre d'un monde sans frontières 1.
    En termes budgétaires, l'immigration est aussi une folie dans un pays surendetté. Yves-Marie Laulan, de l'Institut de géopolitique des populations, a chiffré le coût de l'immigration présente actuellement en France à 72 milliards d'euros. Il faut y ajouter le coût des investissements nécessaires pour accueillir les 200 000 étrangers qui entrent chaque année : 15 milliards pour construire les logements, les transports, les places d'école, d'université, d'hôpital et de prison. En tout, près de 100 milliards, l'équivalent du déficit public 2.
    ❏ Mais peut-être l'immigration constitue-t-elle un enjeu plus grave encore sur le plan de la cohésion sociale et celui de l'identité nationale. Considérez-vous que nous sommes à un tournant en la matière ?
    ❏ Vous avez raison, « l'économie n'est pas le destin ». Et l'immigration de masse que nous subissons pose un problème crucial en termes d'identité nationale. Certes, quelques individualités parviennent à s'assimiler, mais, globalement, l'intégration est un échec. Chaque année, le gouvernement donne la nationalité française à plus de 100 000 personnes. Malheureusement, beaucoup de ces Français administratifs ne sont pas des Français par la culture, par la civilisation, par le sentiment. C'est de la fausse monnaie nationale. Et des pans entiers du territoire se transforment par l'islamisation ou l'africanisation. Nous sommes en train d'importer le choc des civilisations en France.
    ❏ Plutôt que d'une islamisation rampante de la société, ne conviendrait-il pas de parler d'une communautarisation ?
    ❏ Bien sûr, il y a communautarisation quand le gouvernement et les médias déroulent le tapis rouge aux organisations communautaristes telles que le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), le Cran (Conseil représentatif des associations noires) et le CFCM (Conseil français du culte musulman).
    Mais au-delà, il y une islamisation de la société, c’est-à-dire que la minorité musulmane (un peu moins de 10 % de la population) impose progressivement ses règles de vie à tout le monde : là où le voile islamique s'impose, la vie devient de plus en plus difficile pour les jeunes femmes qui ne le portent pas. Que les musulmans mangent halal (ou les israélites casher), c'est une chose. Que l'ensemble des Français se voient imposer ces pratiques, c'en est une autre. Et pourtant, aujourd'hui en France, 60 % des moutons et 30 % des bovins sont abattus selon les pratiques rituelles orientales. De même, il est anormal de financer des mosquées avec l'argent des contribuables et d'accorder des dérogations aux règles d'urbanisme pour permettre l'édification de minarets. Le pire est que, dans les écoles, la transmission de la mémoire française soit abandonnée pour complaire aux nouveaux arrivants.
    ❏ Un autre de vos combats est celui pour les libertés. Vous avez, dans un récent éditorial, souligné les dérives en la matière : Lopsi, Acta, persécutions policières et judiciaires contre ceux qui refusent le politiquement correct, censure à la télévision, sans oublier ces lois « scélérates » (dixit Anne Le Pourhiet) que sont, notamment, les lois communautaristes, mémorielles ou antidiscriminatoires adoptées successivement en France depuis 1972. Les historiens y sont de plus en plus opposés, mais le pays légal dans son ensemble est favorable à ces lois liberticides. Quel combat mener ? Comment ? Quel espoir avoir en la matière ?
    ❏ Cette formidable régression des libertés s'accompagne d'une régression civilisationnelle. À travers l'antiquité gréco-latine, la première Renaissance du XIIe et XIIe siècle, la grande Renaissance, la pensée européenne a toujours distingué deux ordres de vérité : les vérités religieuses, où le dogme s'impose comme article de foi ; les vérités scientifiques ou historiques, qui se déterminent par le libre débat. Dans ces domaines peut être dit vrai (ou faux) ce qui est librement réfutable. Philosophiquement, un fait, une opinion, un point de vue, une analyse qui ne peut être librement réfuté ne peut être dit ni vrai, ni faux (sauf dans l'ordre religieux). Ainsi les lois mémorielles transforment-elles des événements historiques en dogmes religieux. C'est une formidable régression. En retirant des pans entiers d'histoire au libre examen, les lois mémorielles (Gayssot, Taubira ou Boyer 3) ne sont pas seulement des atteintes à la liberté d'expression, ce sont aussi des fautes contre l'esprit. Que faire ? Ne pas se laisser intimider ; résister ; ne pas se laisser imposer l'historiquement correct ; ne pas "plier" ; continuer à réclamer l'abolition des lois scélérates. Grâce à internet, c'est possible.
    ❏ Vous avez enfin évoqué la tentative de truquage de l'élection présidentielle, visant à empêcher Marine Le Pen de se présenter. Que pensez-vous de la décision du Conseil constitutionnel sur la publicité des signatures des maires ?
    ❏ Il y a effectivement la volonté d'imposer une élection présidentielle croupion, comme il y a des parlements croupions. Un certains nombres de candidats ont déjà été sortis du jeu : Boutin, Nihous, Morin ou Lepage. Qu'on soit d'accord ou non avec eux, c'est regrettable. La tentation existe aussi d'éliminer Marine Le Pen, mais ce sera évidemment plus difficile. Mais déjà les médias manipulent l'opinion : sans attendre le premier tour, ils scénarisent le "duel" du deuxième tour qu'ils programment entre Hollande et Sarkozy, qui sont d'accord sur l'essentiel et feignent de s'opposer sur l'accessoire. Le parrainage des candidats à l'élection présidentielle par les maires a fait son temps. Mais le sujet le plus grave reste la tyrannie médiatique.
    Propos recueillis par François Marcilhac L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 1er au 14 mars 2012
    1 - « Immigration : l'illusion de l'intégration » ; http://www.polemia.com/article.php?id=1730
    2 - Synthèse des travaux du colloque "Peut-on raisonnablement calculer le coût de l'immigration ?" ; http://www.polemia.com/article.php?id=4596
    3 - « Loi sur le génocide arménien : une régression civilisationnelle »

  • "La Chronique d'Eric Zemmour" : vous avez dit débat sur le mariage pour tous ?


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : vous avez dit... par rtl-fr

  • Grèce : Face à la gabegie et à l’immigration, l’Aube dorée s’impose au… biceps

    Grèce : Face à la gabegie et à l’immigration, l’Aube dorée s’impose au… biceps

    Photo ci-dessus : distribution de nourriture et de vêtements par l’Aube dorée à la partie des grecs en voie de clochardisation.

    C’est devenu le paradoxe grec. Fin janvier, à Athènes, des milliers de gauchistes ont manifesté contre les “ratonnades” d’immigrés illégaux organisées par le parti « néo-nazi » Aube dorée… Mais rien n’y fait ! Malgré ces protestations, le parti le plus radical du paysage politique grec continue sa course en avant

     Grèce : Face à la gabegie et à l'immigration, l’Aube dorée s’impose au… biceps

    Une vue de la manifestation anti Aube dorée de janvier dernier à Athènes

    Le parti Aube dorée, groupusculaire tout au long des années 2000, entré au Parlement en juin 2012 avec 7 % des voix, est désormais crédité de 13 % d’intentions de vote, devenant la troisième force politique du pays ! Un succès que l’on ne peut séparer d’un discours ultranationaliste et de méthodes musclées, sur fond de démission des autorités.

    L’Aube dorée a commencé sa longue conquête électorale dans le quartier athénien d’Agios Panteleimonos, connu pour accueillir un grand nombre d’étrangers. Face aux multiples violences et perturbations causées par les immigrés illégaux, touristes et badauds finissaient par déserter ce coin populaire de la capitale. Même les riverains n’osaient plus sortir de chez eux…

    Grèce : Face à la gabegie et à l'immigration, l’Aube dorée s’impose au… biceps

    Aube dorée

    Jusqu’à ce que l’Aube dorée constitue des patrouilles et entreprenne de nettoyer l’endroit par la force. « Avant que les membres du parti viennent s’en prendre aux immigrés pour assurer notre sécurité, personne ne sortait après 17 heures. On tremblait de peur », avouent Pavlos et Vaguélia, deux habitants du quartier interrogés par des journalistes suisses interloqués.

    Véritable porte d’entrée de l’immigration irrégulière à destination de l’Union européenne, la Grèce est terrassée par la crise (le chômage vient d’atteindre 26 %) et l’insécurité. Dans ce contexte, nombre d’immigrés illégaux venus bénéficier du système social ont versé dans la délinquance et la criminalité. L’Etat, lui, est accusé de ne pas jouer son rôle. Yiannis tient un kiosque dans le quartier depuis six ans. Selon lui, « la Grèce se passerait bien d’Aube dorée… si seulement la police était plus efficace ! Je l’ai appelée plusieurs fois car des immigrés volaient ma marchandise. Elle n’est jamais venue. L’Aube dorée comble donc le vide de l’Etat à sa manière. »

    La Grèce prête pour le grand saut ?

    Entre les chasses à l’homme contre les dealers et les proxénètes ou les attaques de marchands à la sauvette, le parti multiplie les actions violentes. Mais cela ne choque plus ! Georges Contogeorgis, professeur de sciences politiques à Athènes, sans légitimer ces méthodes, les replace dans leur contexte: « Il ne suffit pas de blâmer le succès d’Aube dorée, il faut essayer de comprendre. En agissant sur le terrain, le parti répond aux inquiétudes de la société que les autres politiques ignorent, enfermés derrière leurs privilèges. »

    Si l’Aube dorée souffre de son image, les membres du parti s’en nourrissent pour inverser la tendance. Artémios Mathéopoulos, député Aube dorée de Thessalonique analyse le succès de son parti: « Nous n’avons pas peur de parler des problèmes et de proposer des solutions concrètes pour aider notre pays. Les politiques et les médias nous accusent d’être violents et déforment la réalité car ils ne savent pas à qui s’en prendre. Mais les sondages montrent que cela ne marche pas. Contrairement aux politiques mises en place depuis toujours, nous ne volons pas le peuple et ne mentons pas. Nous sommes la solution et pas le problème d’une Grèce devenue dépendante. »

    Face à une asphyxiante politique économique dictée par la technocratie bruxelloise, l’Aube dorée a, une fois de plus, décidé d’agir sur le terrain pour aider une population en voie de clochardisation.

    En véritable ONG, le parti ouvre les portes de ses locaux, désormais implantés partout en Grèce. La préférence nationale y est appliquée avec soin. Et cela marche! Après avoir prouvé sa nationalité, chacun peut venir y chercher des sacs de nourriture et de vêtements. Si Artémios Mathéopoulos assure que le parti a toujours agi ainsi, l’entrée d’Aube dorée au Parlement a favorisé une meilleure organisation et permis d’accroître les moyens.

    « Chacun de nos députés donne 3000 euros, pris sur son salaire, afin que nous puissions aider davantage les Grecs. » Après la mise en place d’une banque de sang, le parti vient de créer une sorte de Pôle emploi pour aider les chômeurs. Là encore, priorité nationale, solidarité et proximité sont les maîtres mots: « On connaît les gens qui viennent dans nos locaux et si je sais que, parmi eux, il y a un électricien, je ferai appel à lui et non à un inconnu », explique le député.

    Grâce à ces actions sécuritaires et sociales, fondées sur la solidarité nationale, ainsi que sur la critique pertinente d’un Etat démissionnaire et de partis ayant fait la preuve de leur incompétence, l’Aube dorée rassemble largement au-delà des fanatiques et des déçus d’une société mise à mal. Elle devient même une alternative possible au Système. Selon le politologue et historien anglais Antony Beevor, « si une nouvelle crise se préparait avec la troïka (FMI, BCE, zone euro), le gouvernement d’Antonis Samaras [ndlr: qui ira prochainement demander une nouvelle aumône à Berlin], n’y résisterait sans doute pas: ce serait alors un vrai saut dans l’inconnu pour Athènes. »

    Patrick Cousteau http://fr.novopress.info

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 6 février 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Crédit photos : Aube dorée.

    Grèce : Face à la gabegie et à l'immigration, l’Aube dorée s’impose au… biceps

  • La haine de l'homme blanc ne sauvera pas le monde de la famine (arch 2008)

    ❏ La culpabilisation bat son plein. À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la faim le 16 octobre, l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'agriculture (FAO) avertissait que la crise mondiale née dans les pays du G7 allait considérablement « aggraver la situation alimentaire » alors que « 923 millions d'humains souffrent déjà de la faim dont 75 millions de personnes supplémentaires en 2008 ». Une semaine plus tôt, sur France 3, le magazine Pièces à Conviction, sous le titre « Les profiteurs de la Crise », entendait, selon sa responsable Elise Lucet, « poser les questions qui dérangent ». Résumé de l'émission : « Céréaliers, pétroliers, géants de l'agro-alimentaire et patrons de la grande distribution tiennent tous le même discours : la hausse des matières premières les a contraints à gonfler leurs prix. »
    ☞ ZIEGLER, PALADIN DU RACISME ANTI-OCCIDENTAL
    Emission très à contre-temps puisque depuis plusieurs semaines, face à la récession mondiale, les prix des matières premières agricoles se sont écroulés sans aucun effet pour les consommateurs. Le blé est passé de 180 € la tonne à moins de 150. Le maïs est retombé en dessous des 100 €/t. D'une manière générale chaque tonne de céréale a perdu au moins 50 € et le soja est en perdition. Mais qu'importe, ce fut l'occasion une fois encore de tirer sur les agriculteurs. Pièces à Conviction se concentra sur un "gros" céréalier du centre de la France, spéculant sur Internet, ravi en effet d'un doublement de ses revenus en 2007. Comparer la part réelle mensuelle lui revenant - une fois 40 % de ses bénéfices subtilisés par la Mutuelle Sociale Agricole (MSA} - avec la feuille de salaire de Mme Lucet eut peut-être réservé quelques surprises. D'autant qu'en 2008, avec des cours mondiaux en chute libre mais les intrants d'origine pétrolière toujours en forte croissance, et une récolte moyenne, notre céréalier informaticien aura sûrement replongé dans le rouge,
    Pour clore cette séquence Mme Lucet fit complaisamment appel au sociologue suisse Jean Ziegler, l'infatigable diffamateur de la race blanche et de l'Europe qu'il cloue au pilori dans tous les forums de la terre. La PAC assassine le Tiers-Monde. Les agriculteurs blancs ont fait fortune sur la misère de la planète. L'agriculture européenne se nourrit de la famine des pauvres. La blonde Mme Lucet, enchantée, appuyait sa diatribe du geste, du verbe et du regard.
    On connaît le discours des procureurs de la fausse compassion. Les prix de l'alimentation sont-ils en hausse ? Des milliards de pauvres rejetés dans les bidonvilles du monde ont faim, 50 % de leurs "revenus" étant consacrés à la nourriture. Les prix s'effondrent-ils ? Des centaines de millions de paysans de l'hémisphère Sud, dont 75 % vivent en-dessous du seuil de pauvreté, sont menacés.
    L'OMS, Organisation Mondiale de la Santé, ne tient pourtant pas la famine pour allant de soi. La terre pourrait même, dit-elle, nourrir 13 milliards d'habitants grâce à la science et à la technologie. C'est l'égoïsme et l'avarice des riches - les Blancs - et la scandaleuse répartition des richesses qui seraient seuls responsables des 850 millions de décès annuels dus à la faim.
    Une étude de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas, tombe à pic. L'envolée des prix, au début 2008, responsable des « émeutes de la faim », ne serait qu'un épiphénomène dû à la simultanéité de mauvaises conditions météorologiques en Australie, en Ukraine et en Europe, des prélèvements des agrocarburants (4 à 5 %), de la forte demande des pays émergents asiatiques ainsi qu'à la pression exercée par les transports et les intrants agricoles sur les carburants fossiles. La spéculation boursière étant marginale. De sorte que les prix alimentaires reprendront rapidement la tendance baissière observée depuis des décennies. Il faudra cependant, disent les auteurs, mettre en culture d'immenses territoires en Russie et au Brésil, accélérer une gouvernance agricole mondiale qui imposera une "juste" répartition entre le Nord et le Sud, renforcer l'aide financière et technique du premier au second et développer la recherche sur les biotechnologies et les manipulations génétiques.
    ☞ 13 TRAITEMENTS POUR LA GOLDEN !
    L'Helvète Ziegler, obnubilé par sa haine du Blanc, partage chacune de ces considérations et reste indifférent à l'immense détérioration provoquée sur l'environnement, la biologie des sols, les résistances organiquement acquises par les plantes et animaux au fil de millénaires de sélection, par un siècle d'agriculture chimique, industrielle, intensive, qui a multiplié les parasites dont la propagation a été facilitée par l'accélération de la circulation et du nomadisme. À force de soumettre ces autodéfenses, par hybridation et manipulations génétiques, à une production de masse au détriment de leur capacité à résister aux évolutions des climats et des espèces, on a livré celles-ci à toutes sortes de prédateurs chimiques, viraux ou simplement variétaux.
    En revanche il n'est nulle part fait état de l'impact déjà très perceptible des nouvelles réglementations écologiques, celles tendant à réduire dans l'agriculture industrielle les effets toxiques des intrants chimiques ou la brutale augmentation des prix des carburants. En 2007 la seule réduction de 20 millions de tonnes de blé sur le marché mondial a provoqué le doublement du prix. Or les nouvelles législations, la limitation des intrants et leur moindre efficacité, entraîneront au cours des prochaines années une réduction spectaculaire des productions. De sorte que, quelles que soient l'amélioration des conditions climatiques et la baisse de consommation due à la récession économique mondiale, la forte pression démographique suffira à elle seule, répartition ou pas, à maintenir élevés les prix, et intacts les risques de famine planétaire.
    D'autant que, et les grands moralisateurs mondiaux se garderont bien de mesurer l'ampleur du phénomène, cette agriculture ne survit depuis des années que par la multiplication de prouesses biochimiques de plus en plus hasardeuses. Il faut treize (13) traitements annuels pour assurer à la pomme Golden son lustre commercial ! Quant aux céréales, les centaines de molécules supposées lutter contre les maladies fongiques ne cessent de susciter de nouvelles résistances. Les organismes chargés de la prophylaxie font de la corde raide et, loin d'éradiquer champignons ou virus banalisés, compliquent les traitements devenus un des postes les plus onéreux de la grande culture céréalière. D'autant plus que les cultivars brevetés par quelques multinationales sont issus des mêmes souches fragilisées.
    ☞ LA ROUILLE NOIRE POUR AFFAMER LA PLANÈTE
    Depuis des décennies la production industrielle du blé subit les méfaits de la rouille, une maladie cryptogamique qui, dans les années 1950, détruisit jusqu'à 40 % des récoltes nord-américaines. Les États-Unis sont aujourd'hui le premier producteur mondial avec 32,5 millions de tonnes en 2007.
    Le Canada arrive en second avec 145 M de t. En 1980, la rouille jaune dévasta l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est : 1 milliard de $ de dégâts. Depuis 1999 est apparue en Ouganda une nouvelle souche de rouille noire, contre laquelle on ne dispose d'aucune riposte, le Ug99. La plupart des résistances sur lesquelles la science a compté depuis un demi-siècle pour renforcer les variétés de blé ont été tournées par cette dernière. Passée aussitôt au Kenya puis en Ethiopie en 2003, au Yémen et en Egypte au début de 2008, elle est signalée en Iran, en Afghanistan, au Pakistan. On estime que 80 % des récoltes de blé d'Afrique et d'Asie pourraient être touchées dans les prochaines années. Dix-sept centres de recherche à travers le monde ont été mobilisés. L'Institut Cornell, financé par la Fondation Bill Gates, et une demi-douzaine d'universités américaines tentent, pour l'heure en vain soit de créer des variétés résistantes, soit d'introduire un gène résistant dans celles dont on dispose. La station de recherche suisse de Changins-Wadenswil travaille également sur des variétés d'orge dans le même but. Ces techniques agissent au détriment d'autres qualités de ces plantes, à leur tour susceptibles de développer de futures résistances.
    Pour l'Américain Jim Peterson, président du Comité National pour l'Amélioration du Blé, la rouille, diffusée par les transports aériens, implique des méthodes de lutte trop lourdes et onéreuses pour le petit paysan archaïque. « La crainte est que survienne une année qui offre un environnement parfait à la pandémie et qu'elle ne devienne incontrôlable. Je ne vois pas comment il pourrait s'y opposer même si on lui donne les fongicides ».
    En réalité, n'en déplaise aux Ziegler et autres zélateurs du village planétaire solidaire, là grande famine malthusienne est à nos portes. Et elle a deux causes systémiques. La nocivité cumulée de la science et de la technique. Et l'insupportable surpopulation mondiale.
    ✍ Petrus AGRICOLA. Rivarol du 31 octobre 2008

  • Thierry Meyssan - Hollande a peur de ses armées

    Nicolas Sarkozy et François Hollande utilisent les armées françaises pour satisfaire des intérêts privés ou étrangers. Ils ont envoyé des hommes à la mort pour voler le cacao de Côte d’Ivoire, les réserves d’or de Libye, le gaz de Syrie, et l’uranium du Mali. La confiance est brisée entre le chef des armées et des soldats qui se sont engagés pour défendre la patrie.
     
    Craignant que des militaires ne tirent sur le président de la République, le service de sécurité de l’Élysée a fait neutraliser les armes, lors de la cérémonie des vœux annuels (base d’Olivet, 9 janvier 2013).
     
     
    Les aventures militaires de Nicolas Sarkozy et François Hollande en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie et maintenant au Mali sont très vivement discutées au sein des armées françaises. Et l’opposition qu’elles rencontrent est arrivée à un point critique. Quelques exemples :
     
    En 2008, alors que Nicolas Sarkozy venait de modifier la mission des soldats français en Afghanistan pour en faire des supplétifs des forces d’occupation états-uniennes, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le général Bruno Cuche, refusa d’y envoyer des chars Leclerc. La crise fut si profonde, que le président Sarkozy profita du premier fait divers pour contraindre le général Cuche à démissionner.
     
    En 2011, c’était au tour de l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine, d’exprimer publiquement ses doutes sur l’opération en Libye qui, selon lui, éloignait les Forces françaises de leur mission principale de défense de la Patrie.
     
    En 2012, le général Jean Fleury, ancien chef d’état-major de l’Armée de l’air fut encore plus explicite pour affirmer que la France n’a ni la vocation, ni les moyens d’attaquer la Syrie.
     
    Au cours des cinq dernières années, la conviction s’est installée parmi la plupart des officiers supérieurs —souvent des catholiques très pratiquants— que la puissance des armées françaises a été détournée par les présidents Sarkozy et Hollande au service d’intérêts privés ou étrangers, états-uniens et israéliens.
     
    Ce que confirme l’organisation même des récentes opérations extérieures. Depuis 2010, la plupart d’entre elles ont échappé au commandement du chef d’état-major des armées, l’amiral Édouard Guillaud, pour échoir au commandement du général Benoît Puga, depuis l’Élysée.
     
    Ce parachutiste, spécialiste des Opérations spéciales et du Renseignement, incarne à la fois la dépendance à Israël et le renouveau du colonialisme. C’est lui qui supervisa, en Égypte, la construction du Mur d’acier qui termine de clôturer la Bande de Gaza et l’a transformée en un ghetto géant.
     
    On sait que Nicolas Sarkozy n’aimait pas le contact des militaires. François Hollande, quant à lui, les fuit. Ainsi, lorsqu’il s’est rendu au Liban pour enjoindre le président Michel Sleimane de soutenir la guerre secrète en Syrie, le 4 novembre dernier, il n’a pas jugé bon d’aller saluer le contingent français de la FINUL. Cet outrage n’est pas à mettre sur le compte du dédain, mais de la crainte du contact avec la troupe.
     
    La crise de confiance a atteint un point tel que le service de sécurité de l’Élysée craint que des militaires n’attentent à la vie du président de la République. Ainsi, le 9 janvier, lors de la présentation des vœux présidentiels aux Armées, sur la base du 12e régiment de cuirassiers d’Orléans, l’Élysée a exigé la neutralisation des armes. Les percuteurs des fusils d’assaut et des mitrailleuses ont été retirés, ainsi que les platines des pistolets. Les munitions ont été confisquées et stockées dans des sacs plombés. Une telle mesure n’avait pas été prise depuis la crise algérienne, il y a une soixantaine d’années.
     
    Lorsque François Hollande déclarait : « La communauté militaire est une famille, avec les actifs et les réserves (…) j’en connais la stabilité, la solidarité et j’apprécie aussi le sens de la discipline, de la cohésion et même de la discrétion », le comportement de son service de sécurité démentait ses propos. Le président a peur de ses armées. Il se défie de ses soldats, car il sait ne pas pouvoir justifier des missions qu’il leur assigne.
     
    Cette crise ne manquera pas de se développer si le président de la République poursuit dans sa volonté d’étendre les opérations secrètes à l’Algérie. Or, depuis la suspension de la conscription obligatoire et la professionnalisation des armées, de nombreuses recrues sont issues de familles musulmanes originaires d’Algérie. Elles ne manqueront pas de réagir avec émotion à une recolonisation rampante de la patrie de leurs parents.

    Source : Voltairenet.org

  • Rapport Tuot : régularisation des clandestins et banalisation du voile

     C’est peut-être le plus grand scandale politique de la France sous François Hollande. Il s’agit d’un rapport propagandiste, anti-français et islamophile sur l’intégration. En effet, dans un rapport sur la « politique d’intégration des étrangers » remis au Premier ministre français, un certain Thierry Tuot, propose d’accorder un titre aux clandestins et de cesser les « polémiques » sur le port du voile.

    Thierry Tuot, auteur du rapport
    Ce rapport commandé par Matignon dresse un bilan – insultant pour les Français – de la politique d’intégration menée depuis 30 ans et il propose plusieurs « réformes », dont la création d’un titre de tolérance pour régulariser par étapes une grande partie des sans-papiers. « La politique de lutte pour l’intégration des immigrés a toujours été un désir ou un regret plutôt qu’une réalité », écrit Tuot dans le rapport. Les responsables, tous partis confondus, auraient oublié jusqu’au mot même d’intégration et auraient détruit les outils de cette politique, en coupant les crédits des établissements et des associations. Le rapport Tuot de devait être remis vendredi dernier au Premier ministre. Qui a annulé la remise et présentation du rapport au dernier moment pour des raisons d’agenda soi-disant.
    Tuot propose d’aborder avec franchise les réalités de l’immigration afin de dissiper les fantasmes. Si je comprends bien, 80% des Français ont des fantasmes sur l’islam et sur l’immigration. Tuot prétend que l’État doit avouer (sous la torture ?) que la majorité des sans-papiers sont « inexpulsables », soit parce que le pays vers lequel on les reconduirait leur ferait un très mauvais sort, soit en raison de leur situation personnelle (enfants ; santé ; etc.). Il faut, selon Tuot, commencer à intégrer les clandestins en créant un « titre de tolérance », leur permettant – avec des droits réduits, au moment de la délivrance, et, un parcours étalé sur 5 ans – d’aboutir à une régularisation.
    Tuot veut censurer le débat sur le voile islamique et il donne cet argument massue : « La France a-t-elle jamais dépendu de ce qu’un bout de tissu – boubou, coiffe bretonne, chèche ou béret – soit porté d’une façon ou d’une autre ? ».
    www.dreuz.info (posté par Marino)
  • Israël et le 11-Septembre : les faits démentent Caroline Fourest

    Caroline Fourest est à mes yeux aussi fiable et impartiale qu’un BHL ou un autre manipulateur dangereux, et la voilà qu’elle s’attaque à des sujets qui risquent de la ridiculiser plus qu’elle ne l’est déjà aux yeux de ceux qui s’informent ne serait-ce qu’un minimum. Ce qui peut m’inquiéter, c’est que certains vont gober le contenu de l’émission. Je relaie néanmoins cette manipulation de très bas niveau, cela permettra toujours quelques traits d’humour intéressants dans les commentaires.

    Israêl et le 11 septembre-sujet tabou-illustration

    © Hicham Hamza

    Mardi soir, en prime time, France 5 a diffusé un documentaire intitulé « Les obsédés du complot » et réalisé par Caroline Fourest.

    L’objectif affiché par la journaliste consistait à décrédibiliser la contestation de la version officielle du 11-Septembre en s’attaquant à certaines figures, plus ou moins marginales, du mouvement.

    La méthode fut simple : approximations, amalgames et raccourcis ont émaillé les 52 minutes de cette prétendue « enquête ».

    Une séquence visait ainsi à remettre en question l’assertion -présentée comme paranoïaque- selon laquelle existait, dès 2001, un projet américain de redécoupage du Moyen-Orient.

    A 19’55 du documentaire, après la brève allusion (dont la fin est coupée au montage) d’un militant au sujet de certains « agents du Mossad qui se seraient fait passer pour…», Caroline Fourest donne le ton :

    « Ce qui anime beaucoup la blogosphère, ce sont des gens beaucoup plus politiques, beaucoup plus idéologues qui sont un peu axés sur le complot américano-sioniste ».

    Son interlocuteur, le blogger et compère de longue date Rudy Reichstadt, acquiesce et reprend l’expression du « complot américano-sioniste » pour réfuter également son existence.

    La documentariste enchaîne alors pour discréditer l’opinion selon laquelle l’Administration Bush avait envisagé, dès 2001, de « remodeler le Moyen-Orient » à la faveur des attentats.

    Celle qui se targue, tout au long de son film, de respecter les faits omet de signaler au téléspectateur du service public ceux allant à l’encontre de son discours.

    Sur le Mossad : cinq Israéliens ont été arrêtés par la police du New Jersey, le 11 septembre 2001, pour avoir manifesté une joie incongrue à la vue du crash du premier avion dans le World Trade Center. Après 71 jours de détention, ils seront renvoyés à Tel-Aviv. Certains médias locaux, comme The Record, rapporteront l’incident et révéleront par la suite, telle la revue de la communauté juive new-yorkaise dénommée The Forward, que deux d’entre eux étaient des agents du Mossad sous couverture.

    Question : pourquoi des employés des services secrets israéliens avait-ils exprimé leur jubilation, en se prenant en photo, devant la Tour nord embrasée du World Trade Center ? Cette arrestation n’est que le sommet de l’iceberg : environ 200 Israéliens, déguisés en étudiants en art ou en vendeurs de jouets et soupçonnés d’espionnage, ont été arrêtés sur le sol américain, autour de la date du 11 septembre 2001. Plus étrange : certains d’entre eux étaient domiciliés à proximité des futurs « pirates de l’air » présumés.

    Sur le « remodelage du Moyen-Orient » : ce projet a bel et bien existé. Comme le rappelle le journaliste américain Jason Vest, dans son article de 2002 intitulé « The men from Jinsa and CSP », un programme -dans cette direction- a été rédigé par des haut-fonctionnaires de l’appareil d’Etat exerçant aussi bien pour le compte de Washington que pour celui Tel-Aviv. Dénommé « Une coupure nette : une stratégie pour sécuriser le domaine », ce rapport a été commandé en 1996 par le Premier ministre Benyamin Netanyahu auprès d’un think-tank basé à Jérusalem et disposant d’une antenne dans la capitale américaine. Selon Jason Vest, il s’agissait là d’une « sorte de manifeste néo-conservateur américano-israélien ». Les hommes à l’origine de ce rapport ont tous exercé des responsabilités importantes au sein de la future Administration Bush. Ainsi, David Wursmer deviendra le conseiller en charge du Moyen-Orient auprès du vice-président Richard Cheney tandis que Richard Perle occupera un poste de consultant proche de Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense.

    A partir de 2003, suite à l’invasion de l’Irak, George Bush reprendra à son compte ce projet, délesté de son aspect belliciste et rebaptisé « le Grand Moyen-Orient ». Ce n’est pas tant la CIA, comme l’affirme (naïvement ?) Caroline Fourest, qui est visée par les détracteurs de ce plan que le Pentagone et la vice-présidence Cheney, alors occupés par des idéologues à la fois atlantistes et ultra-sionistes. L’intrusion de ce clan va-t-en-guerre au sommet de l’appareil d’Etat est le fruit d’un lobbying idéologique de 25 ans, remontant notamment à la création, en 1976, du JINSA – un influent think-tank oeuvrant au rapprochement stratégique des Etats-Unis et d’Israël. En 1982, le journaliste et ex-fonctionnaire au ministère israélien des Affaires étrangères, Oded Yinon, préconisait déjà le redécoupage du Moyen-Orient en mini-Etats opposés les uns aux autres afin de garantir une hégémonie israélienne sur la région. 20 ans plus tard, les guerres menées par les Etats-Unis « contre le terrorisme et les armes de destruction massive » serviront, en définitive, la cause d’Israël. L’un des trophées remportés par « les hommes du JINSA » fut ainsi la balkanisation de l’Irak, cet ennemi historique de l’Etat hébreu.

    Caroline Fourest a passé ces faits sous silence. Pour cause : ils consolident la thèse, de plus en plus ouvertement débattue à travers le monde, d’un « complot américano-sioniste » pour provoquer ou faciliter les attentats du 11-Septembre dans le but, précisément, de remodeler le Moyen-Orient en faveur des intérêts stratégiques de Washington et Tel-Aviv.

    Le lecteur désireux d’en savoir plus est invité à consulter mon ouvrage à ce propos. Intitulé « Israël et le 11-Septembre : le grand tabou », cet essai, disponible en ligne depuis le 5 février, est la collecte sourcée et recoupée de faits relatifs à une implication israélienne dans la réalisation des attentats. Depuis onze ans, ce faisceau d’indices est tantôt ignoré, tantôt édulcoré par la plupart des médias occidentaux.

    Il est grand temps, aujourd’hui, de briser l’omerta.

    Via sott.net  http://lesmoutonsenrages.fr