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magouille et compagnie - Page 2045

  • Pierre Cassen condamné à 20 000 euros pour "racisme"

  • « La ville est en train de mettre en place un observatoire des Transidentités »

    La ville UMP de Bordeaux que gouverne Alain Juppé.

    "De plus, jeudi dernier, Marik Fetouh, adjoint au maire en charge de l'égalité et de la citoyenneté, a reçu toutes les associations de lutte contre les discriminations dont Trans 3.0; dans le cadre du respect des différences. La ville a donc déjà le mérite d'essayer de faire des choses.Les subventions du Conseil Régional et du Conseil Général sont également un plus."

    Qu'en pense Edouard du Parc, élu "LMPT" sur la liste d'Alain Juppé ?

    Michel Janva

  • Affaire BNP Paribas: quelles réponses au « pressing » yankee?

    François Hollande, «l’ennemi de la finance » comme il le proclamait lors de sa campagne présidentielle, a fait savoir qu’il entendait faire comprendre à son homologue américain, Barack Obama, que la pénalité de 10 milliards de dollars dont la justice américaine  menace  BNP Paribas -montant révélé par anticipation par  le Wall Street Journal- est totalement excessive. Une amende qui frapperait la banque française à qui est intimée par les juges américains de plaider coupable pour avoir enfreint l’embargo sur l’Iran, Cuba et le Soudan. Avec une sécheresse comminatoire assez humiliante, M. Obama a aussitôt rappelé, avant même leur entretien, qu’il n’intervenait pas dans les affaires de la justice de son pays, comme le lui interdit en effet  la constitution des Etats-Unis…

     Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, interrogé sur RTL vendredi, a déclaré que le gouvernement entendait  ramener Oncle Sam à de meilleurs sentiments. Et ce,  en expliquant que l’intransigeance de la justice  yankee pourrait avoir des «conséquences négatives» sur les négociations en cours du  Grand marché transatlantique, autrement baptisé traité de libre échange entre Etats-Unis et Union européenne (TTIP).

     Selon différentes sources, les estimations  de l’amende exigée à BNP Paribas se chiffrait jusqu’alors à environ 4 milliards de dollars. Somme déjà énorme, a fortiori si on la compare à la pénalité infligée à HSBC (1,9 milliard de dollars), accusée de complicité de blanchiment, ou encore à celle, autrement plus mesurée dont avait écopé une autre banque britannique, laStandard Chartered Bank (670 millions de dollars), pour violation de l’embargo contre l’Iran.

     Aussi, Le Monde souligne l’évidence quand il relate que « même si M. Obama n’a pas de moyens de pression sur la justice, la sanction envisagée témoigne d’une agressivité telle qu’elle en devient politique ».

     Mais le quotidien de référence bascule aussitôt dans la propagande eurogaga la plus crasse quand il explique dans la foulée que «cette actualité devrait amener lescontempteurs français de l’euro à réfléchir – surtout dans la très patriotique famille souverainiste. Car l’affaire BNP Paribas n’existerait pas, ou seulement à un moindre degré, si le dollar n’était pas la seule grande monnaie des échanges internationaux. Ce n’est pas le dernier enseignement de cette riche histoire ».

     Ladite affaire n’est en effet en rien une preuve  irréfragable  de la légitimité et de la validité de l’euro monnaie unique, qui nous affaiblit, nuit à notre compétitivité,  non adapté aux réalités économiques de la très grande majorité des pays européens ,  en lieu et place  d’uneuro monnaie commune, respectueuse de notre souveraineté monétaire.  C’est ignorer aussi la soumission  structurelle  de l’UE (largement une création américaine) et des instances bruxelloises à Washington, dont ils existent mille preuves concrètes.

     Au-delà des effets de manche, nous attendons toujours la manifestation effective, autrement qu’à la marge, d’une volonté d’émancipation politique et d’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis de nos dirigeants euromondialistes.  

    Jean-Pierre Chevènement le notait tout comme nous fin mai, « L’alliance avec les Etats-Unisou même plus largement des accords de rapprochement avec certaines de leurs grandes firmes, dans des secteurs vitaux comme l’énergie, n’ont de sens que sur la base du respect de l’indépendance de la France ».

     Bruno Gollnisch compte bien  interpeller les dirigeants européistes sur cette  affaire BNP Paribas qui génère des questions essentielles : « est-il légitime qu’un embargo décrété unilatéralement par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique s’impose dans le monde entier, et notamment aux activités de la filiale suisse d’une banque française ? ».

    «Dans l’affirmative, cette surprenante prétention est-elle fondée sur quelque norme de droit international, coutumière ou conventionnelle, reconnue, soit universellement, soit du moins par les nations européennes ? ».

    « Dans la négative», quelles mesures les instances bruxelloises comptent-elles  prendre «pour s’opposer, sur le plan diplomatique et juridique, à ce qui apparaîtrait comme une confiscation dépourvue de toute légitimité, et, en cas d’échec, à quelles rétorsions il compterait procéder pour en assurer la compensation ? ».

    Dans l’attente de réponses…

    http://gollnisch.com/2014/06/06/affaire-bnp-paribas-quelles-reponses-au-pressing-yankee/

  • L’ABCD de l’obscurantisme

    Une tribune de Jean-Marie Salamito, Professeur à la Sorbonne et membre de l’Academia Europaea, à l’annonce de Benoît Hamon sur les expérimentations de l’ABCD Egalité.

    Avec l’ABCD de l’égalité, à l’essai dans une dizaine d’académies, quelques pédagogues officiels s’imaginent abolir les inégalités entre filles et garçons.

    Beau projet, généreuse intention. Mais comment y croire ? Ce manuel regorge de naïvetés et de confusions. Il prétend viser l’égalité des femmes et des hommes, mais il met en œuvre leur indifférenciation.

    Aux psychologues de signaler les risques que cette "expérimentation" fait courir à la construction d’identité sexuelle des jeunes enfants. Aux juristes d’expliquer comment l’État, en s’immisçant à ce point dans l’intimité des tout-petits, bafoue les droits des familles. Je souhaite seulement dire ici que cet ABCD procède d’une méprise sur l’idée même d’éducation.

    Par son obsession de chasser les "stéréotypes de genre" (lesquels ne sont jamais définis), ce projet est plus négatif que positif. Il relève de la répression plutôt que de la formation. Or, la mission des enseignants ne consiste pas à considérer les enfants comme remplis de stéréotypes qu’on aurait le devoir de leur arracher, comme pervertis par des clichés dont il faudrait leur inculquer la honte, comme viciés par des familles dont on devrait les éloigner le plus possible. Va-t-on chercher des idées reçues dans le cerveau des gamins comme on fouillerait dans leurs cheveux pour en retirer des poux ? Non, éduquer, ce n’est ni rééduquer ni éradiquer. Ce n’est ni dresser ni redresser. Le redressement, il y a eu des maisons pour ça.

    Éduquer, c’est faire confiance aux êtres humains, parler à leur intelligence et à leur liberté, reconnaître la force d’attraction du vrai, du bien et du beau, respecter l’élan vers le haut qui existe en chaque personne. Pari optimiste et courageux, fondé sur un humanisme très différent de cet hédonisme forcené auquel la gauche de pouvoir a récemment sacrifié ses idéaux.

    La suite sur Atlantico

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-ABCD-de-l-obscurantisme

  • La mairie de Paris, c’est Pôle emploi pour les copains d’abord !

    Ce n’est pas parce que cette fichue courbe du chômage refuse obstinément de s’inverser – pas plus en ce milieu d’année qu’en fin d’année dernière – qu’on n’en reste pas moins socialiste.   

    — Camarade Anne, ne vois-tu rien venir ?

    — Si, des potes à recaser !

    Ce n’est pas parce que cette fichue courbe du chômage refuse obstinément de s’inverser – pas plus en ce milieu d’année qu’en fin d’année dernière – qu’on n’en reste pas moins socialiste. Dans l’âme et pour le portefeuille.

    Anne Hidalgo l’entend bien ainsi, qui n’a de cesse de subvenir désormais aux anciens élus de sa mairie dont les fins de mois auraient pu être compliquées, faute d’avoir obtenu une place éligible sur ses listes aux dernières élections. Qu’à cela ne tienne ! Elle leur trouve de quoi subsister au sein… de l’administration parisienne !

    C’est le cas de Pierre Mansat, ex-adjoint au maire de Paris chargé du Grand Paris, désormais un heureux « inspecteur général », puisque « les nominations à l’inspection se font à la discrétion du maire », confirme le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo.

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  • Projet de réforme pénale : l’ombre d’un nouveau raz de marée FN plane sur les débats (Présent 8119)

     (via PrésentAprès la « séquence émotion » orchestrée mardi par le Premier ministre accusant l’opposition de « faire monter le Front national » en polémiquant sans cesse sur les contradictions du gouvernement (Présent d’hier), c’est le chef de file des députés UMP Georges Fenech qui a, à son tour, agité l’épouvantail FN, en expliquant devant l’Assemblé que la majorité, avec son projet de réforme pénale, prenait « le risque d’un nouveau 21 avril » en 2017. Un régal pour Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen qui ont tous deux fait entendre hier leurs voix dans l’hémicycle.

    Le juge « assistante sociale »

    Notamment au sujet de l’article 2 du projet de loi, adopté hier, qui prévoit que la juridiction déterminera la nature, le quantum et le régime des peines prononcées en fonction des circonstances de l’infraction et de la personnalité de son auteur, ainsi que de sa situation matérielle, familiale et sociale. Un article vivement dénoncé par le député RBM Gilbert Collard, qui a expliqué, lors de son intervention : « Vous êtes en train de transformer (…) l’idée même que l’on se fait du juge. (…) Ce nouveau juge, tel que la gauche le conçoit et tel que le garde des Sceaux l’a inventé, (…) figure dans ce texte : la juridiction devra tenir compte de la personnalité de l’auteur du délit. C’est l’individualisation de la peine, qui existe depuis plus d’un siècle. Vous n’avez donc rien inventé. Mais vous ajoutez que la juridiction devra tenir compte des circonstances de la commission des faits qui justifient un accompagnement socio-éducatif individualisé et renforcé. Ça y est ! Nous avons le juge « assistante sociale » ! Comment un magistrat pourra-t-il considérer l’accompagnement socio-éducatif ? Il n’est pas là pour donner et tenir la main, mais pour juger ! (…) Il n’est pas là pour donner la tétée au délinquant, mais pour le punir. (…) Quand on sait, grâce à tous les auteurs et à tous les criminologues, que le juge doit jouer un rôle fondamental, il est très décevant de constater que vous êtes en train de le détériorer en en faisant une sorte de “Blédine pour délinquants” ! Ce n’est même pas du laxisme. Vous ne parvenez pas à sortir d’une espèce d’idéologie qui vous hypnotise. (…) Si vous saviez comme les délinquants rigolent… »

     

    Les victimes oubliées

    Un peu plus tôt, déjà, Marion Maréchal-Le Pen avait dénoncé la « vision doctrinaire et idéologique » de Christiane Taubira, en rappelant que « le tout carcéral français (…) est un mythe ». En effet, a expliqué l’élue FN, « le taux d’incarcération, de 117 pour 100 000 habitants en France, est plus faible que dans l’ensemble des pays du Conseil de l’Europe ! Et 50 % seulement des peines comprennent de la prison, 20 % de la prison ferme. Environ 80 000 peines de prison prononcées chaque année demeurent inexécutées ». Et elle ajoutait : « Ce texte est marqué du sceau de l’injustice : les victimes en sont les grandes oubliées. Vous poussez à l’extrême le principe d’individualisation de la peine. Ce principe, figurant déjà à l’article 132-24, est bien sûr un gage d’équité et d’humanité, qu’il ne faut pas remettre en cause. Mais votre texte va beaucoup plus loin en incitant le juge à se livrer à une analyse de plus en plus subjective sur le caractère, la situation et la vie privée de la personne. Ainsi, c’est moins l’acte qui sera jugé que la personnalité de l’auteur de l’infraction. (…) Dans le même esprit, vous supprimez les peines plancher », omettant « deux fonctions essentielles de la peine, la dissuasion et la protection, pour ne plus citer que la sanction et la réinsertion ». Or, rappelait-elle très justement, « que vous le vouliez ou non, la meilleure des préventions reste la peur de la sanction ».

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/168722/projet-reforme-penale-lombre-dun-nouveau-raz-maree-fn-plane-les-debats-present-8119/

  • Et si Bruxelles cessait de racketter la France ?

    Cette administration dénuée de bons sens ferait mieux de s’occuper des frontières du continent, ouvertes aux quatre vents.   

    Selon les informations révélées par Le Parisien du 4 juin 2014, la France est sous la menace d’un litige avec Bruxelles portant sur une somme qui pourrait atteindre un total de 3,6 milliards d’euros. La somme, plus que conséquente, concerne les subventions européennes versées aux agriculteurs français pour la période s’étalant entre 2008 et 2012. Les règles de la politique agricole commune prévoient que les aides indûment versées à un État membre, par erreur ou frauduleusement, doivent être remboursées.

    En règle générale, ce « refus d’apurement » porte sur des sommes de plusieurs dizaines de millions d’euros. Le record fut atteint en 2010, la France ayant dû rembourser 172,46 millions d’euros. Les montants, pour lors non communiqués, des remboursements à verser pour les années 2014 et 2015 sont évalués entre 406 millions et 1,8 milliard d’euros par an ! C’est énorme, et problématique dans la situation de crise majeure où nous vivons. Bruxelles reproche à la France d’avoir mal mesuré les surfaces des exploitations agricoles du territoire, et surtout de ne pas avoir mis à jour les registres des parcelles. Les conséquences pour l’État pourraient être graves, car on imagine mal que le ministère de l’Agriculture ait provisionné un montant aussi inhabituel. En outre, et fort heureusement, les refus d’apurement ne seront pas demandés aux bénéficiaires. Nos agriculteurs ne risquent donc rien sur ce plan-là.

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  • Les nouveaux chiots de garde

    Imaginez la scène, devant votre journal télévisé préféré : « François Hollande en tête avec 31,3% ; Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly dans un mouchoir de poche avec 25% chacun ; Nicolas Sarkozy culmine à 3,44% - dix fois moins que son adversaire socialiste, mais au-dessus de Jacques Cheminade (1,72%) ; Marine Le Pen fait l’unanimité contre elle avec 0% !». 

         Ces scores – invraisemblables dans la vraie vie – ne sortent pas d’un canular de gauchiste ou d’un cauchemar de srkozyste. Ce sont les principaux résultats d’une simulation de vote organisée le 18 avril 2012 par l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ), pour le premier tour de l’élection présidentielle. Avec le score de Philippe Poutou (1,72%), la gauche et l’exrême gauche y ont accaparé 85% des suffrages des apprentis journalistes. Seul François Bayrou, avec 8,62% des voix, correspondait approximativement à son poids dans la vie réelle (9,13%). Une expérience caricaturale et sans portée effective, croyez-vous ? Pas si sûr. 

    Une autre école de journalisme, le Celsa, affilié à l’université Paris-Sorbonne, a également organisé un vote. Résultats : 37,5% pour Hollande, 25% pour Mélenchon, 4,2% pour Eva Joly et autant pour Philippe Poutou. Un confortable total de 71% pour la gauche et l’extrême gauche. Nicolas Sarkozy et François Bayrou (chacun 12,5% des voix) se partagent le reste avec Nicolas Dupont-Aignan (4,5%). Marine Le Pen qui, dans la réalité, a été soutenue par un électeur sur cinq, n’obtient – là encore – pas une seule voix. 

         Un dernier exemple ? Au Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, haut lieu de la fabrique des « petits soldats du journalisme », la même simulation pour le premier tour a donné un résultat encore plus ahurissant : aucun candidat de droite n’a obtenu le moindre suffrage ! Pour le dire autrement, la gauche et l’extrême gauche ont récolté 100% des voix dans cette école d’où sortent, depuis des années, les responsables des plus grandes rédactions. 

         Ce décalage avec le vote de la population explique peut-être pourquoi, d’après une étude TNS-Sofres de janvier 2012, plus d’un Français sur deux ne fait pas confiance aux médias et encore moins aux journalistes qui y travaillent ! Journaliste dissident, Eric Brunet n’y va pas par quatre chemins : il explique sur Boulevard Voltaire que « l’immense majorité des 36 300 cartes de presse de notre pays pense à gauche [...] Ce sont des journalistes discrets et ‘objectifs’, des reporters de radio ou de télévision, des localiers de la presse régionale, des enquêteurs, des correspondants, des interviewers, des reporters d’images, des documentaristes... Des femmes et des hommes de gauche, qui estiment faire leur métier honnêtement mais dont l’écrasante supériorité arithmétique constitue à elle seule une entrave à la liberté d’information. Chaque matin, réitérée des milliers de fois, leur vision du monde s’imprime dans les consciences. Ils sont l’Information. Ils accomplissent paisiblement et bourgeoisement leur petit ouvrage, avec le sentiment du travail bien fait, nous reprochant même de parler trop haut. Ils sont tout et nous ne sommes rien. Le journalisme est un territoire occupé de la gauche. » 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/

  • Présidentielle : et si Sarkozy avait moins dépensé ?

    Lu dans Minute :

    M"En tant que candidat présent au second tour, les dépenses officielles de Sarkozy ne devaient pas dépasser un plafond légal, fixé à 22 509 000 euros. Or Sarko aurait trouvé ce plafond trop bas pour ses grandes ambitions. Du coup, les dépenses supplémentaires n’auraient pas été facturées au candidat Sarkozy mais à l’UMP. Le parti aurait ainsi épongé le surplus en réglant à Bygmalion des factures aux intitulés fantaisistes.

    Si cette tricherie est établie, ça sera la deuxième fois que Sarkozy est pris en flagrant délit. Le 19 décembre 2012, la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques) avait déjà rejeté ses comptes de campagne (rejet confirmé en juillet 2013 par le Conseil constitutionnel). Alors que Sarko n’avait déclaré « que » 21 339 664 euros (en dessous du plafond), la CNCCFP avait estimé que ses dépenses réelles se montaient à 22 872 615 euros (soit quelque 363615 euros au-dessus du plafond). [...]

    Si les accusations de Bygmalion, étayées par Jérôme Lavrilleux, sont justifiées, le dépassement des comptes de campagne de Sarko ne se limite plus à 363615 petits euros mais à environ 10 millions! [...]

     Que l’UMP le veuille ou non, si triche il y a eu, l’élection en a été faussée! Au premier tour, Hollande avait obtenu 28,63 % des suffrages, suivi de Sarko avec 27,18 % et de Marine Le Pen avec 17,90 %. Or est-il impensable que, sans les millions supplémentaires dépensés pour battre la campagne, Sarko n’ait pas atteint le même score ? Et si, sans ces millions, il avait fait… 5 % de moins ? Par transfert, Marine Le Pen ne les aurait-elle pas gagnés ? Cela fait certes beaucoup de si mais on ne peut exclure que, sans cette triche, Marine Le Pen aurait pu se qualifier pour le second tour! Malheureusement, on ne peut pas refaire l’histoire. A défaut, à cette histoire, il serait enfin temps de donner une morale: tout tricheur à l’élection suprême devrait être frappé d’une inéligibilité à vie. Ça serait la moindre des choses."

    Le Salon Beige

  • On a beau être habitué…

    Nous avons  l’habitude de subir de la part de la caste politico-médiatique bien des amalgames, plus ou moins rances et tordus, mais « ils » arrivent toujours à nous surprendre!  A l’occasion des commémorations du débarquement de Normandie en présence des chefs d’Etat du G8 –écarté de celui-ci pour avoir résisté aux tentatives de déstabilisation  de l’Ukraine,  le président russe Vladimir Poutine a tout de même été invité par François Hollande- Le Mondea pondu hier  un article dont il a le secret.  Il  a  pour titre  la confidence d’ «Arthur »,  jeune normand  électeur  FN le 25 mai : « C’est paradoxal de voter FN ici. Je sais ».  « J’assume à contrecœur. J’oublie ce que j’ai appris au collège » ( !)  aurait-il encore déclaré à l’auteur de l’article… Celui-ci tente d’instiller dans l’esprit du lecteur que voter FN est antinomique avec la célébration de la liberté, de la paix en Europe et de la libération de notre territoire. Pour ce faire sont convoqués également   les témoignages de maires locaux bien pensants, et de  l’écrivain d’extrême gauche Gilles Perrault,  effarés par les scores réalisés par la liste européenne conduite par Marine…

     Autre information à charge, les médias ont relayé  ces dernières heures  un article du journal autrichien, Le Tagesanzeiger, repris par l’Afp. Selon celui-ci  « Des élus du Front National, duFPÖ autrichien », notamment Aymeric Chauprade,  auraient assisté à Vienne à une réunion privée qui  avait pour thème  L‘avenir des valeurs fondamentales de la civilisation chrétienne en Europe.

    Un événement  organisé par «  l’oligarque russe Constantin Malofeev » proche de Vladimir Poutine,  en présence également  du professeur Alexandre Douguine. Un homme dépeint par Bernard-Henry Lévy , dans un texte  mis en ligne sur son blog La règle du jeu le 29 mai,   comme l’inspirateur  de la pensée géopolitique eurasiatique de M. Poutine.

     M. Lévy  reconnait  avoir  lu les deux livres de M. Douguine traduits en langue française qui « hélas,  ne sont pas nuls » (sic),   exprimant « une méditation sur ce peuple premier qu’est censé être le saint peuple russe » ; la formulation d’un  « corps d’oppositions du type organicisme versus démocratie, ou naturalisme versus libéralisme, qui sont parfaitement articulées et dessinent une vraie configuration philosophique ». 

     En l’occurrence, et quelles que soient les réserves que l’on peut légitimement  exprimer par ailleurs sur tel ou tel aspect des écrits et analyses de M. Douguine,  ils expriment  assezclassiquement   une volonté de  restauration de la puissance russe, des  valeurs qui sont le socle de notre civilisation chrétienne. L’auteur appelle de ses vœux  une politique de contention de l’offensive atlantiste contre la Russie,   et plus largement un soutien aux  velléités d’indépendances nationales  qui se manifestent notamment en Europe. Mais affirme BHL, péremptoire,  «  Le poutinisme est un douguinisme. Et c’est donc un fascisme ».

     Cela suffit, par capillarité,  constate Bruno Gollnisch,  à refiler le mistigri du cryptofascisme à un FN qui se  refuse aux réflexes pavloviens, à insulter l’avenir,  à  hurler avec les loups  contre la Russie . Et le philosophe pipo(le) disciple de Botul d’en asséner la preuve finale: « Le seul personnage politique d’importance qui, en France, soutient Poutine et ne perd aucune occasion de dire son admiration pour lui s’appelle Marine Le Pen ».

     Des attaques habituelles sous la plume de l’escroc intellectuel  BHL, auteur par ailleurs  d’une tribune invitant  au lendemain du 25 mai à la mise en place d’un « gouvernement d’union  nationale » (sic) pour faire barrage au FN !

     En fait de fascisme, celui des adversaires du FN se porte bien. L’avocat et trésorier du FN,Wallerand de Saint-Just,  vient d’annoncer  le dépôt d’une plainte pour « menaces de mort »  contre le Mouvement des jeunes socialistes (MJS).  Sur la page Facebook nationale du MJS,  le dénommé Florian Richard, à l’occasion la création par le PS d’une plate-forme de surveillance des élus du Front National a ainsi écrit: « Moi, je propose une chasse au FNiste sous forme de prime (on bute un dirigeant = on a une prime) vivement ».  Vertueux démocrates  qui ont aussi sévi  à Paris  avec ce graffiti peinturluré  sur la permanence du FN : «Aujourd’hui les tags, demain les bombes ».

     Dans Le Monde, la semaine dernière, c’était l’universitaire spécialiste es FN,  Sylvain Crépon,  qui convoquait une nouvelle fois sans grand originalité les mânes de l’inusable « Jacques  Doriot » pour expliquer le programme social du FN !

     Un FN affirmait-il, qui  « reste fidèle à deux ressorts traditionnels de l’extrême droite française : la condamnation des élites » « et la dénonciation de leur corruption », qui  «demeure fidèle à ses fondamentaux nationalistes d’extrême droite ». «L’armature de sa doctrine reste une conception déterministe et ethnique de l’identité, hermétique aux valeurs universalistes des droits de l’homme et de la citoyenneté républicaine. Le FN veut refonder la démocratie sur une base identitaire. A travers la préférence nationale, rebaptisée  priorité nationale, et la réforme du code de la nationalité, cette question identitaire demeure la pierre angulaire de l’idéologie du nouveau lepénisme ».

     Le 28 mai, la veille des «Marches citoyennes contre le F Haine» (qui ont fait un flop) organisées par des pseudopodes du PS et l’extrême gauche, un mois avant la journée de grève et de manifestation pour protester contre les résultats des élections du 25 mai  (!) prévue par la CGT de Thierry Lepaon le  26 juin,   une vingtaine d’obédiences maçonniques européennes se  sont réunies à Paris. Il s’agissait  d’évoquer « le séisme du 25 mai »,  mettre au point les bases d’un plan  d’action contre la poussée patriotique et souverainiste en Europe, « parler droits des femmes, immigration et franc-maçonnerie »…

      Un raout baptisé  « Forum des obédiences maçonniques libérales et adogmatiques de l’Union européenne » qui s’est tenu au siège du Grand Orient de France (GODF), rue Cadet. Son actuel  grand sachem Daniel Keller, souhaite qu’il soit  à la pointe du combat contre l’opposition nationale. Avec une inefficacité plutôt réjouissante. En mars dernier,  le frère Keller  avait  adressé un communiqué aux 1200 loges du GODF  afin de les mobiliser pour lesecond tour des élections municipales dans l’objectif de faire barrage au Front National.

    Début mai, il était aussi à l’initiative de « L’appel d’Athènes », lancé conjointement avec laGrande loge mixte de Grèce et d’autres obédiences européennes « alertant contre le risque d’un fort vote extrémiste » rapportait l’Afp. Risque que les grands médias ont exposé en long, en large et en travers (surtout en travers) ces dernières semaines. Risque réel certainement pour les élites mondialisées qui vivent grassement du Système européiste, poursuivent leur délirant projet messianique et baptisent extrémisme un réveil des peuples qui menace leur position dominante…

    http://gollnisch.com/2014/06/05/on-beau-etre-habitue/