Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2114

  • Étienne Chouard - L'arnaque de l'impôt sur le revenu.mp4

  • "Bluetouff" condamné en appel pour avoir su utiliser Google

    La cour d'appel de Paris a jugé le blogueur Bluetouff coupable d'avoir téléchargé des documents qui étaient librement accessibles, qu'il avait découverts par hasard en utilisant Google.

    Alors qu'il avait été relaxé en première instance par le tribunal de Créteil, le blogueur et activiste Bluetouff a été condamné mercredi par la cour d'appel de Paris à 3000 euros d'amende pour "accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données", et "vol" de documents. Olivier Laurelli, de son vrai nom, était poursuivi pour avoir obtenu des documents internes de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)... qu'il avait découverts par hasard grâce à leur indexation par Google.
    Olivier Laurelli n'avait eu besoin d'aucune autre connaissance technique que celles de savoir se servir d'un moteur de recherche, d'un navigateur et d'une souris, pour obtenir les quelques 7,7 Go de documents téléchargés, relatifs à des données de santé publiques, tous obtenus sans effort sur le serveur extranet non sécurisé de l'ANSES. L'opération était passée inaperçue.
    Mais c'est un article mis en ligne sur Reflets.info, qui exploitait l'un des 8 000 documents téléchargés par Bluetooff, qui a finalement mis en alerte les services, et fait que la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) fut chargée de l'affaire. Malgré le caractère simplissime du "piratage", la DCRI a voulu identifier l'auteur du méfait et remonter les adresses IP utilisées pour télécharger les fichiers en cause en août août 2012. Or l'une des adresses utilisées, domiciliée au Panama, appartenait à une société de fourniture de services de VPN dirigée par Olivier Laurelli, fondateur de Reflets.info. L'enquête a donc abouti à sa mise en garde à vue (de 30 heures !) et à sa mise en examen.
    En première instance, le tribunal avait reconnu qu'il était difficile de retenir un "accès frauduleux" à un système informatique qui se laisse indexer par Google, et qui est donc librement accessible. Mais ce n'est visiblement pas la logique suivie par la Cour d'appel (mise à jour : la cour n'a retenu l'accès mais le maintien frauduleux dans un système d'information, et le vol de documents)
    Dans un reportage publié lors de l'audience d'appel en décembre 2013, Mediapart avait souligné le fait que les magistrats étaient "totalement hermétiques à toute notion technique, même les plus basiques", ce qui n'a pas aidé la défense :
    En ouverture d’audience, la magistrate chargée de rappeler les faits semblait même ne pas connaître Google, prononcé à la française « gogleu », ni savoir ce que signifie un « login », prononcé « lojin ». Difficile, dans ces conditions, d’expliquer qu’il est effectivement possible de tomber sur des documents de travail par une simple recherche…« Mais il faut tout de même taper des mot-clés… », demande ainsi, dubitatif, un de juges. « Comment faites-vous pour arriver sur des questions de santé publique alors que vous cherchiez des choses sur la Syrie ? » Au fil de l’audience, on se rend compte que les magistrats ont une vision totalement fantasmée d’internet, et des documents que l’on peut y trouver… « Vous ne vous souciez pas de savoir si vous alliez tuer toute la planète ? » s’indigne ainsi une magistrate alors que l’accusé vient de lui expliquer que ces documents n’étaient, visiblement, pas confidentiels.
    Rappelons que l'ANSES, un peu penaude, avait décidé de ne pas se porter partie civile. Mais le parquet, dont le représentant a confirmé à l'audience qu'il n'a "même pas compris la moitié des termes que j'ai entendus aujourd'hui", avait choisi de poursuivre coûte que coûte. Au nom de la mauvaise foi : "Vous saviez que cet extranet était normalement protégé".
    Il faudra attendre la lecture des attendus, mais il est donc probable que la cour d'appel de Paris a reconnu cette mauvaise foi comme critère constitutif d'infraction.

    Source : Numerama : http://www.numerama.com/magazine/28295-bluetouff-condamne-en-appel-pour-avoir-su-utiliser-google.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAklkZlFlrNDVIsBV.shtml

  • PMA et GPA, libération ou libéralisation ?

    Le gouvernement, à la suite de l’hostilité apparue en réaction à la question de la PMA et de la GPA dans le débat public, a décidé, de manière stratégique, d’annoncer qu’aucune loi sur la famille ne serait débattue en 2014. Il s’agit de reculer pour mieux sauter.

     

    Ces divers projets sociétaux, comme l’était le Mariage pour Tous (demain la question de l’Euthanasie pour Tous ?), sont la raison d’être de la Gauche. Pour elle, les immondes hordes de manifestants ­dignes héritiers du 6 février 34 (On aurait remplacé le colonel La Rocque par Béatrice Bourges, les camelots par des enfants brandissant des drapeaux roses ?)­, n’ont fait que retarder le processus républicain de l’Égalité. Ce n’est que partie remise, car l’inégalité et les préjugés sont encore et toujours vivaces dans la vieille France sclérosée.

     

    Car il est, pour le militant de Gauche, uniquement question ici d’égalité et de liberté. Grâce à l’accès des couples homosexuels à l’institution du mariage, ces couples sont les égaux des couples hétérosexuels. Il est donc anormal que la procréation et l’éducation des enfants soient l’apanage d’un seul type d’organisation familiale, excluant les autres formes légales d’unions hors du droit.

     

    Inégalité dites­-vous ? Les champions de la Gauche sociétale ne peuvent bien entendu laisser passer cet affront à la République, et à l’égalité entre tous les citoyens. Les carcans traditionnels familiaux occidentaux, mais également les lois de la génétique* ­forcément réactionnaires et contre le progrès de l’humanité­ empêchaient jusqu’à présent la réalisation de la structure de la parenté homosexuelle.

     

    Fort heureusement le militant de Gauche, le lecteur de Libération, des In­rocks, et parfois du Monde Diplomatique, ne fonctionne pas avec des œillères réactionnaires. Il est pour la liberté et l’égalité. De quel droit le mariage, institution sociale et civilisationnelle, ne pouvait pas autoriser le mariage pour tous, entre deux hommes, ou deux femmes, qui s’aiment ? Aujourd’hui, de quel droit empêcherait­-on les couples homosexuels mariés, victimes (?) d’une stérilité sociale (sic) d’avoir accès à l’adoption ?

     

    Pourquoi les femmes homosexuelles mariées, biologiquement et physiologiquement aptes à concevoir, ne peuvent pas avoir le droit, comme toutes les femmes stériles (stérilités médicales cette fois…) à une assistance médicale à la procréation ? (Les lois de la génétique, elles aussi, sont impénétrables…) Il est également totalement injuste et insupportable, car source d’inégalité, que les couples homosexuels masculins ne puissent concevoir biologiquement leur descendance. Il est donc tout à fait normal que le droit à la gestation pour autrui leur soit accordé, afin de passer outre cette inégalité biologique. Il ne s’agit pas d’un privilège communautaire, mais d’une juste avancée du progrès moral, de l’égalité entre tous les citoyens et des valeurs de la République. Les homosexuels sont ainsi, enfin, les égaux des autres citoyens. Rien de plus. La Gauche, le PS, toujours à la pointe du progrès social, a encore une fois fait reculer les barrières infamantes de la Tradition et des stéréotypes.

     

    C’est donc au nom des valeurs du socialisme, et pour créer une société plus décente, plus humaine, plus rationnelle, que ces champions de l’humanité travaillent. Dormez braves gens, tout est sous contrôle.

     

    La problématique me semblerait être totalement autre.

     

    Liberté ou liberté du marché ?

     

    « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA, la GPA ou l’adoption. Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant. »

    Pierre Bergé

     

    Sous couvert de liberté, d’égalité, d’amour, la Gauche est le meilleur vecteur du libéralisme triomphant. Le parti Socialiste actuel, n’est rien d’autre que la forme nouvelle des Radicaux de Gauche et du Centre Gauche de la troisième République.

     

    Comme exemple flagrant on citera l’ouvrage au titre révélateur de Manuel Valls : Pour en finir avec le vieux socialisme et enfin être de Gauche (2008) :

     

    « Tu dis bien « tout détruire » ? Il faut tout remettre en cause, oui. Et d’après moi jusqu’au nom du parti. Parti socialiste, c’est daté. Ça ne signifie plus rien. Le socialisme, ça a été une merveilleuse idée, une splendide utopie. Mais c’était une utopie inventée contre le capitalisme du XIXe siècle ! Cela ne signifie rien aujourd’hui, dans la globalisation, l’économie virtuelle, la crise écologique ! Nous n’avons plus de Terre promise idéologique, acceptons-­le… Tu détestes vraiment ce mot, socialisme, et ce parti ? C’est exactement le contraire. Si je détestais ce parti, je n’y serais pas depuis plus d’un quart de siècle. Et c’est pour le prolonger que je veux le faire renaître. Quant à ce mot, socialisme, il réveille toujours en moi des trésors d’émotion. Mais cette émotion est trompeuse, si elle obère l’action. J’ai besoin d’un parti et d’une idéologie pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui. Je suis un politique du XXIe siècle, et c’est à cette aune que je prétends être jugé. »

     

     

    Le vieux parti radical abandonne enfin le masque usurpé, depuis la fin du 19ème, du socialisme pour enfin assumer son héritage philosophique et historique global et cohérent.

     

    Pour rappel, l’idéologie libérale est de Gauche, fille de la philosophie des Lumières. Bien que découlant lui aussi, en partie, des mêmes sources philosophiques, le Socialisme naît des conséquences du libéralisme concret et de ses applications (en France que l’on peut faire naître avec le décret Allarde et la Loi le Chapelier de 1791) et est pensé comme une alternative radicale à celui­-ci. Gauche et Socialisme originels sont donc des courants de pensée autres et rivaux, au même titre que la Droite anti­libérale d’un René de la Tour du Pin.

     

    Le 19ème siècle n’est que l’histoire de la récupération et du phagocytage des courants de pensée autres, tout d’abord les milieux conservateurs de Droite puis secondairement le Socialisme à partir de la deuxième Internationale des travailleurs (1889). La matrice idéologique libérale de la Gauche, le Progrès, (tout progrès est bon en soi) va alors contaminer l’idéologie socialiste (le Français Jules Guesde n’y est pas pour rien), cassant la radicalité critique du Socialisme originel, pour en faire une composante alternative du projet libéral. La mort réelle du Socialisme, suite à ses nombreuses compromissions, sera le ralliement et l’alliance à la Gauche, lors de l’affaire Dreyfus, source de la confusion actuelle qui veut que Gauche = Socialisme.

     

    Le Mariage pour Tous, la PMA, la GPA s’inscrivent totalement dans cette démarche libérale. Ces signes font sens. Sous le couvert de l’« égalité citoyenne », de la « lutte contre toutes les inégalités » (seraient­-ce les « inégalités » biologiques, avec le concept surréaliste de stérilité sociale) et contre « toutes les discriminations » (réflexions qui sont toujours plus en rapport avec le domaine de l’émotionnel, qu’avec avec un raisonnement logique, réellement soucieux de l’égalité réelle, et n’ayant que peu conscience que chaque avancée du progrès, chaque mutation sociétale, a des avantages, mais aussi un prix à payer), la Gauche se montre comme étant le bras armé du libéralisme victorieux et conquérant. La bonne foi de la majorité des individus pro-­mariage homosexuel, pro-­GPA, pro­-PMA, n’est pas ici remise en cause. Cette population est favorable car elle assimile ces « avancées créatrices d’égalité » au Bien. C’est en toute bonne foi qu’elle participe au combat « émancipateur ». Démarche honnête mais naïve. Naïve car ne voyant pas que ce qu’on leur vend comme étant un progrès de la liberté (projet qui en soi n’est pas contestable), est en réalité, selon le bon mot de Jean-Claude Michéa, une libéralisation :

     

    « De même en effet que l’hédonisme partout célébré dans le Spectacle, n’est qu’un substitut pathétique de tout hédonisme réel, de même que le triomphe présent de l’esprit « libertaire » a peu de chose à voir avec ce qu’on entendait autrefois sous ce nom. Il suffit simplement pour comprendre cet aspect des choses, de ne plus confondre les progrès de l’autonomie individuelle avec ceux de l’atomisation des individus, ni la libération effective des « mœurs » avec ce qui n’en a constitué jusqu’ici que la seule libéralisation. »

     

    Le libéralisme, historiquement et philosophiquement attaché aux valeurs de Gauche (qui rappelons­-le encore une fois n’a rien à voir avec le projet socialiste originel) a besoin de détruire les valeurs du système dans lequel il s’inscrit. On se libère toujours de quelque chose, par rapport à quelque chose. La liberté en soi ne veut rien dire. Or la référence à une liberté ontologique fantasmée, but ultime du projet libéral, n’est pas compatible avec les valeurs traditionnelles. Dans les mondes de la Tradition, où le vivre­ ensemble ne passe pas uniquement par l’interface de l’intérêt privé ni de l’acte marchand, tout ne s’achète pas, tout ne se vend pas. Des pans entiers de la société sont ainsi préservés de la notion de valeur d’échange et valeur d’usage, et sont ainsi mis hors du domaine de la marchandise. Bien loin d’être l’outil de domination de la classe bourgeoise, ces valeurs sont un des freins à l’extension de la sphère libérale, qui sans elles, plongerait le monde, selon la formule de Karl Marx, « dans les eaux glacées du calcul égoïste ».

     

    Au nom de la liberté et de la libération des mœurs, la Gauche sape les derniers barrages qui limitaient, au sein des classes populaires, propagation terminale de l’idéologie libérale. Ce qu’Orwell appelait la common decency, ce fond de décence commune, où règne la logique du Don (Donner ­Recevoir et Rendre), est mis à mal. La bourgeoisie libérale-­libertaire, ­selon l’excellente formulation d’un Michel Clouscard­, très bien représentée par la clique de bobos parisiens canalplusiens (de gôch’ bien entendu), prétend ainsi lutter contre les vieux relents réactionnaires. La Gauche anti­capitaliste, l’extrême-Gauche (à ne jamais confondre avec un socialisme radical), les anti­fa’ (qu’Orwell a bien identifié dans Hommage à la Catalogne comme étant toujours, en dernière instance, les meilleurs alliés objectifs du Capital, souvent à leur insu) pensent être engagés dans une lutte héroïque contre un des piliers de la domination capitaliste et traditionnelle, intrinsèquement fasciste (tout est fasciste pour un anti­fa). Or, Karl Marx et Engels l’avaient parfaitement identifié, dès 1872, la bourgeoisie est la classe par excellence qui modifie les rapports sociaux pour développer son système de domination. La bourgeoisie prédatrice est l’ennemie à la fois du prolétariat et des valeurs traditionnelles antérieures à son règne.

     

    Qui a parlé d’idiots utiles ?

     

    Loin d’être un appel à un retour à l’Ordre Moral, à la criminalisation de l’homosexualité (qui en tant qu’histoire d’un vécu individuel n’est pas condamnable) le refus de ces « avancées citoyennes », selon la novlangue libérale, est un appel humaniste.

     

    Non tout ne se vend pas, tout ne s’achète pas, n’en déplaise à M. Pierre Bergé. La PMA, la GPA sont des extensions de la sphère et de la logique libérale et marchande au corps humain. Les enfants ­et par-la même, la vie humaine­ deviennent une marchandise comme une autre, qui subira les lois de l’offre et de la demande, ainsi que celle de la spéculation. Autrefois hors de la logique du primat de l’intérêt privé, l’Homme et sa gestation voient leurs caractères sacrés rabaissés au même niveau que toute autre activité ou produit humain mesurable à l’échelle de l’échange marchand monnayable.

     

    Les « gestatrices » professionnelles qu’appellent certains de leurs vœux, rentreront dans le marché du travail, au même titre qu’un plombier, un gardien de prison ou un avocat. Elles vendront un savoir-­faire, gérant leur « entreprise et capital corps ». Il est bien entendu que, loi du marché oblige, les lois de la concurrence, feront que l’on délocalisera la « production », afin de satisfaire une « demande », en Chine ou au Nigeria, où des « usines à bébés » ont déjà vu le jour. (Peut­-on imaginer des périodes promotionnelles ? ­50% sur les filles !). On pourra « consommer français », ou bien faire le choix de la production étrangère « low cost ». Il en ira de même pour l’achat de sperme afin de satisfaire les demandes en PMA. La demande, le contrôle qualité, seront à l’origine d’une nouvelle forme d’eugénisme (tel couple voudra un garçon, l’autre une fille, l’autre d’origine africaine etc. créant par là un marché de la procréation, une mode de la procréation. Cet hiver les asiat’ seront top tendance). Le meilleur des mondes on vous dit ! L’incroyable opportunité qui sera offerte aux couples, homosexuels ou non d’ailleurs ­mais toujours appartenant aux groupes pouvant s’offrir le « luxe » de se payer un enfant­, se fera bien évidement par une augmentation des conditions de l’aliénation marchande sur les classes les plus fragiles. On voit bien ici tout le mensonge de cette prétendue égalité et liberté nouvelle. Encore une fois la liberté est toujours relative.

     

    L’homme et sa « production » (sic) devient une marchandise comme une autre, au même titre que du café, des sex­toys ou des voitures familiales. Bien sûr on rétorquera que la PMA et la GPA seront des actes marginaux, que la majorité de la population continuera à avoir des enfants de manière classique (devrait-on plutôt dire avoir des enfants de manière non ­socialement discriminatoire ?) et que l’opposition à ces projets sont le fait de réactionnaires qui feraient bien mieux de s’occuper de leurs affaires.

     

    Ce qu’il faut faire remarquer c’est qu’un acte a une cause, mais aussi des conséquences. Que si la Gauche se pare de nobles idéaux, cela ne doit pas nous cacher la réalité des modifications profondes, anthropologiques et sociales, que ces réformes portent en elles.

     

    Ici cela sera la transformation de la place et du caractère de l’Humain, quelle que soit la marginalité de ces actes. Le devenir-­marchandise de l’Homme intéresse par conséquent la totalité de l’espèce humaine.

     

    * : Bien plus que les chromosomes X et Y, marqueurs chromosomiques du sexe génétique, il existe des marqueurs moléculaires sexuels rendant impossibles, même par intervention humaine en laboratoire, de croiser le patrimoine génétique de deux individus de même sexe, rendant indispensable la procréation à partir de deux individus de sexe différents.

    Léo Goumert

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/PMA-et-GPA-liberation-ou-liberalisation-23506.html

  • France à vendre : elle est belle, elle est fraîche, elle est pas chère…

    La France qui se lève tôt reçue à l’Élysée ? Pourquoi pas ? Mais, en Hollandie, ce n’est guère tendance !

    Qu’on se le dise, la France n’a pas vocation à se vendre au seul Qatar, prédateur qui n’a d’ailleurs plus trop la cote chez nous. Non suite au changement de locataire à l’Élysée, mais pour de simples raisons de concurrence avec BeIN Sports, la chaîne qatarie Al Jazeera… On veut bien vendre ses bijoux de famille, mais pas touche aux retransmissions des matchs de foot !

    C’est pourquoi François Hollande, qui souhaite « davantage d’investissements venant de pays émergents », a accueilli à l’Élysée une trentaine d’investisseurs internationaux. Pour leur dire tout haut et leur démontrer (si possible) tout l’intérêt d’investir chez nous.

    La suite

  • Que de bonnes nouvelles au pays de la Liberté

    140218M. Hollande a cherché ce 17 février à convaincre les investisseurs étrangers de venir en France.

    Voici quelques nouvelles récupérées ce même jour en vrac.

    Excellentes, comme vous pouvez le mesurer, elles vont sûrement contribuer à les convaincre.

     Les voici en vrac :

     - Claude Goasguen poursuivi après ses propos sur les jeunes musulmans français.

    Le député maire UMP du 16e arrondissement de Paris estiment qu’ils «ont été drogués dans les mosquées»…

    Ses mots pourraient lui coûter cher. Claude Goasguen, député maire UMP du 16e arrondissement de Paris, est cité à comparaître au tribunal correctionnel de Nîmes le 7 avril pour diffamation, révèle Midi Libre. Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national de l'islamophobie (une émanation du Conseil français du Culte musulman), poursuit l’élu en diffamation après ses propos polémiques sur les jeunes musulmans français.(…)

    → Lire la suite sur le site de "20 minutes"

    - Naïma Charaï et Mehdi Ouraoui, deux membres du conseil national du Parti socialiste, saisissent le CSA contre Alain Finkielkraut qui a prononcé les mots "Français de souche" sur France 2(…)

    → Lire la suite sur Atlantico

    - Manuel Valls remet la légion d'Honneur à l'imam d'Evry Khalil Merroun lequel pense qu'il "n'existe pas de culture judéo-chrétienne occidentale" (…)`

    → Lire la suite sur le site Islamisation.fr

    - Le procès intenté à l'écrivain Renaud Camus devant la XVIIe chambre (…)

    → Lire la suite sur le site Innocence.org 

    Rennes. Après l'émeute, les  "antifas" peuvent dormir tranquille. (…)

    Lire la suite sur le site du Télégramme de Brest

    Et c'est dans cet excellent climat que...

    - Fabius négocie avec les Saoudiens le financement du Grand Paris

    Bon. Ils pourraient investir 15 milliards (…)

    → Lire la suite sur le site de Challenges

    Bienvenue au pays de la Liberté et des Droits de l'Homme !

    Sympathique tout ça... Non ?

    http://www.insolent.fr/

  • Location d'utérus : le gouvernement complice

    Communiqué des Juristes pour l'Enfance :

    "Il y a trois semaines, l’association Juristes Pour l’Enfance a saisi la justice face aux agissements illégaux d’une entreprise qui intervient sur le territoire français pour mettre en relation des couples et des mères porteuses en vue de conclure des contrats de gestation pour autrui. Cette action juridique est une première en France.

    Cette société américaine, Extraordinary Conception, annonce depuis quelques jours sur son site Internet, via son compte twitter @conceptionFR, et sur sa page Facebook que des représentants organiseront des réunions dans les villes de Paris, Lyon, Lille, Nice et Toulouse pendant tout le mois de mars. Cette société commerciale  informera des « différentes options qu’ils proposent ». Les personnes intéressées sont invitées à prendre rendez-vous via les emails mario@extraconceptions.com ou bernadette@extraconceptions.com.

    Il s’agit d’une double manipulation.

    - Une manipulation juridique : en annonçant de « simples réunions d’information », Extraordinary Conception tente de faire croire que cette démarche ne relève pas du délit d’entremise.

    L’article 227-12 alinéa 3 du code pénal réprime l’entremise en vue d’une GPA, c'est-à-dire le fait de s'entremettre entre une personne ou un couple désireux d'accueillir un enfant et une femme acceptant de porter en elle cet enfant en vue de le leur remettre. Lorsque ces faits ont été commis à titre habituel ou dans un but lucratif, comme c’est le cas d’Extraordinary Conception, les peines sont doublées.

    Or, toute publicité ou réunion d’information est de nature à caractériser la tentative d’entremise, incriminée et punie de la même peine que l’entremise elle-même (article 121-4 du code pénal)

    Et dès lors que des actes préparatoires à l’infraction sont accomplis en France, la tentative d’entremise est localisée en France et peut être poursuivie en France sur le fondement de la loi française.

    - Une manipulation médiatique : en se posant comme défenseur de la lutte contre les discriminations, Extraordinary Conception tente de faire croire qu’elle agit dans un but désintéressé.

    Or, cette société organise avant tout un véritable démarchage commercial avec pour seul objectif, le profit. Ses intérêts financiers ne sauraient lui conférer une quelconque légitimité à discuter du bien-fondé des lois de la République.

    Les Juristes pour l’Enfance demandent à la Justice, au Gouvernement et aux Parlementaires de tout mettre en œuvre pour que le droit républicain s’applique, sous peine de voir s’instaurer une véritable fraude organisée à la loi."

    Michel Janva

  • Golpe partitocratique en Italie, quand la gauche se donne un duce, par Jean Bonnevey

    On peut facilement imaginer l’indignation de la presse internationale et des hommes politiques européens sur Silvio Berlusconi s’il s’était emparé, par un coup d’état au sein de son parti, du poste de président du conseil italien. On aurait hurlé à la Rome et au retour du fascisme. C’est pourtant ce qui vient de se passer au sein du parti de gauche dominant en Italie, un pays où se succèdent les chefs de gouvernement n’ayant aucune légitimité électorale.

    Enrico Letta a démissionné de la présidence du Conseil italien le vendredi 14 février. Le président du Parti démocrate Matteo Renzi (photo) devrait le remplacer, devenant ainsi le troisième chef de gouvernement non élu par les électeurs italiens en moins de quatre ans. Si sa manœuvre a fonctionné, elle a également précipité la politique italienne dans un tourbillon qui était encore inconcevable il y a peu. « Comment allons-nous encore expliquer au monde ce qui se passe au sein de notre système politique labyrinthique » s’interroge la presse italienne. Aucun des deux présidents du Conseil qui ont succédé à Berlusconi – dont toute l’Europe se méfie désormais – n’a pris ses fonctions grâce à un vote populaire. Ni Mario Monti, ni Enrico Letta. Pas plus que Matteo Renzi, certes élu maire de Florence, mais pas de l’Italie. Le 8 décembre 2013, il a été élu secrétaire du PD en obtenant deux millions de voix lors de primaire. Mais le PD n’est pas l’Italie non plus, et il n’a même pas gagné les élections avec une marge suffisante pour gouverner seul le pays.

    Après l’ère Berlusconi, imprévisible et rarement impliqué dans les grandes réunions du Conseil, est venue l’ère Monti, le professeur capable de donner des leçons à une Angela Merkel attentive. Puis les membres de Conseil européen s’étaient habitués au jeune Enrico Letta, qui avait construit sa culture politique sur l’autel de l’Europe. Il était illusoire de croire qu’un homme comme Renzi allait attendre son tour, en restant patiemment dans l’ombre.

    Il a choisit le golpe interne

    Tout ce que l’Europe compte de belles âmes ne manquera pas de sa pâmer devant ce jeune homme pressé et décidé à faire – enfin ! – les fameuses « réformes structurelles » dont le pays aurait si impérieusement besoin. Il est vrai que celui qui n’est encore que maire de Florence a tout pour plaire aux médias, aux marchés et aux dirigeants européens. Sa réputation soigneusement entretenue de « Tony Blair italien » lui assure un capital de sympathie dans les salons.

    Matteo Renzi a, il est vrai, su élever le marketing politique au rang d’art de la guerre. Mais, s’appuyant précisément sur sa popularité, on eût été en droit d’attendre de sa part qu’il s’appuyât sur la sanction populaire de son programme de réforme. Au lieu de cela, nous avons eu une simple révolution de palais qui fera de Matteo Renzi le troisième président du conseil consécutif qui n’aura pas été choisi par les électeurs de la Péninsule. Nul doute que tout son règne sera désormais marqué par le sceau de cette naissance.

    En conclusion, il n’est pas besoin d’être élu démocratiquement pour plaire à Bruxelles. L’Europe supranationale se satisfait de gouvernements nationaux non démocratiques mais dans sa ligne.

    L’Europe a peur du peuple et de son vote et préfère un « satrape» non élu qu’un homme vraiment choisi par le peuple.

    Jean Bonnevey

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/156720/golpe-partitocratique-en-italie-gauche-se-donne-duce-jean-bonnevey/#more-156720

  • Quinze ministres se présentent aux municipales sans aucune intention d’y siéger

    La tromperie n’est pas neuve. Quinze ministres seront candidats aux élections municipales de mars prochain. Alors que les fonctions de ministre et de maire ne sont pas cumulables et qu’ils n’ont pas l’intention de troquer leur costume ministériel pour l’écharpe de mairie.

    Pour réduire la critique, quatorze ministres figurent sur les listes municipales sans en occuper la première place. Seul Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, se permet d’être tête de liste (à Boulogne-sur-Mer) tout en avouant discrètement qu’il n’envisage pas de renoncer à son mandat ministériel.

    Lire la suite

  • Le Président n'a ni les moyens ni la volonté de dégager 50 milliards d'économies

    Le propos est du sénateur socialiste Gaëtan Gorce :

    "En créant un Conseil stratégique à l'Elysée on donne un maximum de visibilité à une opération qui, sur le terrain, ne débouchera que sur des ersatz. Et ceci pour une raison simple : social - démocrate, le Président appartient toujours à la Gauche et n'a nullement l'intention d'infliger au pays une diète supplémentaire. Le voudrait-il, il sait que celui-ci ne le supporterait pas. Il s'agit donc d'un leurre visant à enfumer la Commission avec laquelle la France a rendez-vous en Avril. Passé cette date, le gouvernement n'oubliera pas les engagements pris, l'Exécutif étant bien conscient de la nécessité de ne pas laisser dériver les comptes, mais il les limitera au strict nécessaire. Un accord européen en Juin sur un début de relance par l'Investissement devrait clôturer cette remarquable opération de communication."

    Michel Janva

  • Accueil de François Hollande à Chartres

    Les manifestants ont été bloqués mais ils ont fait du bruit et ont utilisé moult moyens de se faire voir :

    H

    0

    1

    Michel Janva