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magouille et compagnie - Page 2120

  • François Falletti : une pierre dans le jardin de Christiane Taubira…

    Entretien avec Philippe Bilger

    Le procureur François Falletti a dénoncé dans une lettre adressée à Christiane Taubira le fait d’avoir été poussé à quitter son poste contre son gré. Un « scandale », comme le prétend l’UMP ?

    Il ne s’agit pas du procureur Falletti mais du procureur général Falletti : c’est important. C’est celui qui dirige le parquet général de la cour d’appel de Paris. Plusieurs observations. Il faut noter que du temps a passé depuis le mois de mai 2012, date de l’élection de François Hollande et de la nomination de madame Taubira au poste de garde des Sceaux, et il est très rare qu’un pouvoir politique – de droite ou de gauche – laisse si longtemps en place le procureur général de Paris et le procureur de Paris (actuellement François Molins), qui sont à la fois des postes judiciaires mais surtout des fonctions à forte tonalité politique. Sur ce plan-là, Christiane Taubira a été très habile puisqu’elle a considéré que les serviteurs judiciaires du quinquennat de Sarkozy pouvaient demeurer en place sans risque. De fait, ils n’ont pas démérité aux yeux de la gauche. Cette affaire est donc plutôt révélatrice d’un progrès au regard des postes les plus politiques dans la magistrature.

    Par ailleurs, il est quand même surprenant qu’à quelques mois de sa retraite (juin 2015), on ait décidé de prendre acte d’une différence de sensibilité politique entre Falletti et la gauche judiciaire car cette incompatibilité, à supposer qu’elle soit réelle, existe depuis le mois de mai 2012… Ça n’était donc pas une nouveauté.

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  • Quand un communiste commence à s'inquiéter des manifestations

    L'éditorial du staliniste Patrick Le Hyaric, directeur du journal moribond l’Humanité, député au Parlement Européen et abonné aux moult manifestations gauchistes, est un sommet de loghorrée remplis de stéréotypes. Lisez plutôt :

    "Républicains, progressistes, humanistes, le moment est venu de réagir et de nous mobiliser. Des forces aux habits noirs prospèrent dans les fentes de la crise et défilent, depuis trois semaines consécutives, dans les rues de nos villes. Sans grandes réactions. Ces forces occupent les nouveaux moyens de communication que sont les réseaux sociaux et y déversent les venins du mensonge, des rumeurs et des contrevérités. Elles appellent au grand bond en arrière, contre les valeurs de la République et toute idée de progrès. De ce mouvement baptisé « jour de colère » raciste, antisémite et xénophobe à l’opposition au droit à l’avortement, du passage au rejet « du mariage pour tous » au « jour de retrait de l’école », qui n’est rien d’autre qu’une attaque contre l’école publique et ses enseignants, au combat contre la supposée « familiphobie » du gouvernement, après les immondes séquences de Dieudonné, ce que le pays compte de plus réactionnaire occupe le haut du pavé, dans la rue et dans les médias.

    Oui, il est temps, il est grand temps de se lever.

    Ces mouvements rassemblent une myriade de groupes intégrés aux mouvances de l’extrême-droite, pénétrant les franges de la droite qui vont de l’UNI à l’Action française, du GUD à Jeunesse nationaliste. De plus en plus portés par des journaux comme « Valeurs Actuelles » et le « Figaro », ils ont table ouverte à la radio et à la télévision et se retrouvent dans le nouveau réceptacle lepéniste, baptisé « rassemblement bleu-marine ».

    Le ventre de la violente crise sociale, avec son cortège sans fin de chômage, de précarité au travail, de mal être et de mal vivre, les enfante en ce moment, ici et dans toute l’Europe. Elle nourrit la désespérance et avec elle les vieilles rengaines du rejet de l’autre, de la haine et les poisons de la réaction. [...]

    Cette galaxie de droite extrême et d’extrême droite, défile ensemble, entraînant derrière elle une multitude de personnes aux idées courtes, réunies dans « un simplisme populiste identitaire », colportant rumeurs et mensonges,  vitupérant des slogans racistes, homophobes, antisémites, islamophobes, antiparlementaires ou contre les journalistes. [et caetera

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/quand-un-communiste-commence-%C3%A0-sinqui%C3%A9ter-des-manifestations.html

  • Communiqué : La grande offensive

    Nous ne reviendrons pas une fois de plus sur la nullité du gouvernement qui n’est que la représentation ultime d’un régime dont la légitimité laisse les Français de plus en plus nombreux dans la perplexité.

    Alors, le système aux abois lance une offensive tous azimuts contre ce qu’il voudrait faire passer pour une progression aussi dangereuse qu’inexorable de la « peste brune » Il s’agit d’abord de désigner les ennemis de la République avant de mettre en place une terreur visant tous les opposants qualifiés de contre-révolutionnaires en 1794, et de fascistes antisémites aujourd’hui. Le genre d’accusation qui constitue une quasi exécution sommaire, justifiant dans la conscience des élites « Alpha » qui nous gouvernent de s’affranchir de l’Etat de droit. On l’a vu avec la condamnation de nos militants qui sifflèrent Hollande le 11 novembre, qui ont pris « plus cher » que des agresseurs de vieilles dames. Il est plus grave en République idéologique de penser à rebours du Marais, que de commettre des délits de droit commun.

    La manifestation « Jour de colère » a permis de cristalliser cet élan répressif. Toute la presse s’en est donné à cœur joie et certes, on a pu voir, malheureusement, ça et là quelques excès et débordements, plus dans les cris et les paroles du reste que dans les actes.

    Et puis, ce qui inquiète ceux qui nous « gouvernent », c’est le côté black-blanc-beur d’une manif bleu-blanc-rouge. Pourtant ils ont tout fait pour ça, depuis la fameuse coupe du monde de foot où, les larmes aux yeux, ils contemplaient la liesse de la nouvelle France cosmopolite. Alors oui, il y a eu des slogans en marge, condamnables. Contrairement à ce que veulent faire croire certains média, à l’AF nous rejetons toutes formes de racisme y compris l’antisémitisme que nous jugeons purement épidermique, malsain et dénué d’intelligence. En revanche, nous dénoncerons toujours avec fermeté, toutes menées et tentatives d’influence qui détourneraient l’Etat du bien commun au profit d’intérêts sectoriels de communautés, lobbies et autres groupes d’intérêts.

    Les Français sont à bout ! Il faudrait, si le pouvoir en plus de son inefficacité abyssale n’était pas sectaire, essayer de renouer les fils du dialogue, essayer de comprendre ce qui choque et désespère de nombreux Français, plutôt qu’en plus du chômage et de la pression fiscale, asséner des réformes « sociétales » qui visent à accélérer l’atomisation de la société. Ainsi le peuple cédant la place à une multitude d’individualistes jouisseurs et dépressifs, il n’y aura plus de risques d’insurrection puisqu’il n’y aura plus de peuple.

    Gageons que nous n’en sommes pas déjà là.

    La colère, qui s’empare de ceux qui ont encore un niveau de conscience, étant mauvaise conseillère, il fuse en effet des cris de haine, d’intifada qui pourraient se changer en plus graves violences. Nous savons que cela est dangereux et le pouvoir imbécile de se pourlécher les babines en trouvant là que le dossier est assez lourd pour saisir une occasion prochaine de broyer cette foule détestée. Car, ne nous faisons pas d’illusion, depuis la Commune, les révoltes populaires ont toujours été écrasées par la République, laquelle sait se donner les moyens avec sa police, ses magistrats voire même son armée, relayés par les média, d’en finir.

    On sait que derrière tout ça, Bruxelles est à la manœuvre, les yeux fixés sur l’horizon du mondialisme. Toute l’Europe est en souffrance. Quand on pense qu’en Allemagne on condamne à la prison les parents qui refusent de laisser leurs enfants assister aux cours d’indifférenciation des sexes et qu’en Suisse on impose des « Sexbox » en maternelle. Du reste la nouvelle et surprenante offensive de l’ONU contre le Vatican ne serait-elle pas une réplique à la dénonciation par le Pape de l’actuel ordre économique mondial ?

    Si nous voulons combattre cette caste internationale et apatride qui cherche à asservir les peuples, nous devons nous organiser, car nous disposons de forces dans le pays et dans le monde capables de renverser la tendance mortifère qui cherche à s’imposer.

    La France aura un rôle primordial à jouer dans cette révolution universelle. Refusons de tomber dans les pièges qui nous sont tendus et organisons la riposte de l’intelligence face à la barbarie institutionnalisée.

    L’Action française sera toujours de ce combat là.

    Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-La-grande-offensive

  • Impôts – Suppression du quotient conjugal – Individualisation de l’impôt sur le revenu, quel impact ? – Décryptage

    « Le système du quotient conjugal repose sur un principe critiquable : la mise en commun des ressources d’un couple » dixit le rapport Lemière,  préconisant  la suppression du quotient conjugal  remis en décembre 2013 à la ministre des droits des femmes Najat Vallaud Belkacem.

    Autrement dit, ce rapport, propose par là d’envisager l’individualisation de l’impôt sur le revenu des couples mariés et pacsés.

    C’est à dire la remise en cause par idéologie de toute la politique familiale.

    Quels arguments pour une telle idée ?

    «Toucher au quotient conjugal a surtout une fonction symbolique» pour tenter de  s’opposer à  «une vision conservatrice de la division sexuée du travail domestique et professionnel» disent les auteurs du rapport.

    Dans un but « d’égalité » et de « parité », il s’agit, de la bouche même des rédacteurs de ce rapport,  de «lever un frein à l’emploi des femmes». 

    Comment fonctionne le quotient conjugal aujourd’hui ?

    Il est nécessaire tout d’abord de rappeler que les couples mariés sont soumis à une imposition commune. Ce qui veut dire que  leur impôt sur le revenu est calculé d’après ce système du quotient conjugal.

    En deux mots, c’est la moyenne des revenus des conjoints qui détermine leur niveau d’imposition.

    En effet, on additionne les revenus des deux conjoints, avant de diviser le résultat en deux parts égales puis d’appliquer à chacune des parts le barème de l’impôt  pour enfin multiplier le résultat par deux.

    A ne pas confondre avec le quotient familial qui, lui, découle du même principe mais concerne les enfants. Les enfants apportent au foyer fiscal une demi-part chacun puis une part à partir du troisième. On se rappelle que depuis ce 1er janvier, le gouvernement a plafonné à 1500€ par demi-part le coup de pouce consenti au foyer fiscaux via le quotient familial. Cette mesure devrait impacter près de 15% des familles et leurs rajouter parfois plus de 1000€ d’impôts supplémentaires par an.

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    Pour eux, le chômage n'existe pas si des femmes ne travaillent pas, c'est la faute aux hommes....

  • Gender : Eric Zemmour répond à ses contradicteurs

  • Révélation sur un mensonge : Najat Belkacem aura-t-elle l'honneur de démissionner ?

     

    C'est une bombe que révèle l'hebdomadaire Valeurs Actuelles ce soir :

    V"Après avoir menti aux Français sur la théorie du genre à l’école, Najat Vallaud-Belkacem, ministre déléguée des Droits des femmes, tente désespérément de se raccrocher aux branches en faisant signer aux partenaires sociaux, une tribune rédigée…par son propre cabinet !

    [...] Il est proposé à des organisations de plusieurs sensibilités (CFDT, FO, CGT, CFTC, Medef entre autres), de cosigner un texte, défendant les ABCD de l'égalité. Les ABCD, très critiqués depuis le succès de La Manif Pour Tous du dimanche 2 février, ont pour but d'inculquer aux enfants la théorie du genre, de manière déguisée. [...]

    Valeurs actuelles a pu consulter ce document. Il ressort de son étude que ce texte n’est pas l’œuvre des partenaires sociaux, mais qu’il a été rédigé par un proche conseiller de la ministre : Thierry Breton, chargé de l'égalité professionnelle à son cabinet. En outre, la dernière relecture du texte a été supervisée par Jérôme Teillard, directeur adjoint du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem !"

    Voici ce texte de propagande :

    "« Nous ne ferons pas l’égalité dans l’emploi sans un apprentissage de l’égalité à l’école ! »

    NIl n’est pas habituel pour nous de prendre la plume sur une question dont beaucoup nous considère éloignés, celle de l’éducation à l’égalité à l’école.
    Notre attachement à l’Ecole de la République est celui de tous les citoyennes et citoyens de ce pays. L’école est le lieu des apprentissages ; c’est aussi le creuset où se fonde le « vivre ensemble » indispensable à la cohésion sociale, où se transmettent les valeurs auxquelles nous sommes tous  attachés, la liberté, l’égalité, la fraternité.
    Et, soyons clairs, la transmission d’une culture de l’égalité ne peut se faire, aujourd’hui comme hier, sans aborder la question de l’égalité entre les filles et les garçons, l’égalité entre les femmes et les hommes.
    Ce n’est évidemment pas une question de théorie. C’est une nécessité démocratique mais c’est aussi un impératif pour lutter et annuler des inégalités professionnelles.
    En tant que responsables d’organisations syndicales et d’organisation patronales, nous sommes mobilisés pour réduire les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes qui perdurent sur le marché du travail. Par le dialogue social, sous l’impulsion de la loi, nos organisations s’engagent pour supprimer les écarts de salaire, les différenciations injustifiées de parcours professionnels, pour lutter contre des représentations dépassées qui renvoient femmes et hommes à des activités hiérarchisées et enferment encore trop souvent les femmes entre plafond et parois de verre.
    L’égalité sur le marché du travail ne se fera pas de manière isolée. Elle est complémentaire et solidaire d’un progrès de toute la société, d’une société dans laquelle les responsabilités entre femmes et hommes sont mieux partagées.
    C’est à la société dans son ensemble de se mobiliser. Et l’Ecole joue évidemment un rôle fondamental. Inutile de croire qu’un jour nous pourrons supprimer les écarts de salaire et le plafond de verre, si l’apprentissage de l’égalité ne commence pas dès le plus jeune âge. Inutile d’imaginer que nous pourrions faire la mixité des métiers si nous ne donnons pas confiance à nos enfants, si nous ne leur expliquons pas que tous les horizons professionnels sont possibles, que tous les métiers sont ouverts, que toutes les responsabilités peuvent être assumées, à égalité.
    Parce que nous voulons réussir l’égalité professionnelle, parce que la transmission d’une culture de l’égalité dès le plus jeune âge est une nécessité et qu’elle contribuera à la compétitivité de notre économie, nous soutenons l’esprit et la démarche des ABCD de l’égalité."
  • Théorie du genre – La vidéo du défi lancé par Civitas à Vincent Peillon déjà vue par plus de 100.000 Français

  • Manifestation pour la dissolution des femen : ce sera place Vauban

    ACommuniqué de l'Agrif :

    " Pour des raisons absolument pas crédibles, la préfecture de police de Paris est revenue sur l’attribution de l’esplanade des Invalides pour notre manifestation. Elle nous a fait d’autres propositions totalement inacceptables pour des raisons évidentes. Elle nous a finalement accordé la place Vauban avec promesse d’un élargissement d’horaires permettant à partir de 18h une dispersion qu’elle s’engage à pouvoir se faire sans difficulté. L’Agrif appelle donc tous les manifestants à se rassembler devant sa tribune dès 14h 45 ce samedi 8 février, place Vauban."

    Ce sera une manifestation statique ponctuée de discours.

    Concernant la demande de retrait du timbre FEMEN, vous pouvez rejoindre la page Facebook dédiée.

    Michel Janva

  • « L’officier de police veut me pousser à avouer ce que je n’ai pas fait, je ne cède pas. »

    Dimanche 26 janvier aux alentours de 18h. La manifestation « Jour de colère » s’achève, les organisateurs appellent à la dispersion.
    Je n’ai même pas le temps de sortir saucisson et cacahouètes que j’avais apportés pour l’apéro que les CRS envoient les premières salves de grenades lacrymo après avoir bouclé la place Vauban. La réaction est immédiate : se sentant pris au piège, des centaines de manifestants jusque-là pacifiques courent dans tous les sens, certains se replient face aux gaz lacrymo, d’autres tentent de forcer les barrages de CRS pour échapper à la nasse mise en place par la préfecture de police. De mon côté, j’ai perdu de vue mes amis dans la panique générale et, voulant ne pas me mêler à un groupe particulièrement excité, je me rapproche des lignes de CRS malgré les gaz. Isolé, je suis une proie facile ; aussitôt un groupe de policiers en civil m’a sauté dessus et tiré derrière le cordon de CRS avant même que je comprenne ce qui m’arrive. C’est alors que je subis un véritable passage à tabac : coups de poing, de pied et… de matraque ! Alors que n’ai fait preuve d’aucune rébellion, les agents se défoulent sur moi. J’ai mal partout et particulièrement au bras gauche, j’ai le cuir chevelu ouvert et du sang coule sur mon visage, il est 18h30…
    On me fait attendre dans un fourgon cellulaire avant de me conduire dans un bus de la police où je tombe des nues lorsque j’apprends que je suis interpelé pour « violences sur agent dépositaire de la force publique ». Je refuse de signer le PV d’interpellation. Je suis ensuite conduit au commissariat du 5e où je suis assez rapidement mis en cellule avec neuf autres personnes dont deux journalistes qui n’en reviennent pas d’être là non plus. Les heures passent, interminables. On discute, on essaie de dormir malgré le froid et les deux couvertures pour dix. Nous sommes appelés chacun notre tour pour faire notre déposition. 4 heures du matin : c’est mon tour, j’apprends que je suis soupçonné « d’avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre », lesquels, je ne sais pas mais, de toutes façons, je conteste ces allégations. 11 heures du matin : après avoir réclamé une bonne dizaine de fois un médecin, je finis par en voir un mais il est trop tard pour faire les points de suture qui auraient été les bienvenus. J’ai toujours très mal au bras gauche.
    Lundi après-midi : je suis à nouveau convoqué devant un officier. Je comprends alors que j’ai de réels problèmes : il veut me pousser à avouer ce que je n’ai pas fait, je ne cède pas. Il m’annonce alors que ma garde à vue va être portée à 48 heures car les policiers que j’ai blessés sont à l’hôpital et ne pourront être là que le lendemain pour une confrontation ! Je suis raccompagné à ma cellule et commence sérieusement à broyer du noir : je suis visiblement accusé de quelque chose de grave et je ne sais pas de quoi, puisque je ne l’ai pas commis ! Je pense alors au film « L’Aveu » de Costa-Gavras, histoire de bien me plomber le moral. Pour ne rien arranger, mes camarades d’infortune me quittent un à un : certains pour la liberté, d’autre pour une comparution immédiate (qui se tiendra finalement le lendemain après-midi).
    Ma deuxième nuit passera plus rapidement : des siestes interrompues par le passage de compagnons de cellule illustrant la France d’après : un dealer sénégalais, des vendeurs de Touw’ Effèle (sénégalais aussi), un Algérien arrêté pour conduite en état d’ivresse et des Géorgiens camés. A minuit, nouvelle visite chez un médecin : celui-ci me met trois jours d’ITT et bande mon bras gauche qui me fait souffrir. Mardi matin, 9 heures : confrontation avec les policiers que j’ai soi-disant blessés. Bien entendu, je n’ai blessé aucun des deux et cela apparaît dans leur déposition. On en vient donc à confronter nos versions. Je résiste aux intimidations et autres pressions policières grâce à la présence de mon avocat, Maître Pichon. Fin de la confrontation, j’ai appris au moins une chose : je suis accusé d’avoir renvoyé une grenade lacrymo sur les CRS. Ensuite, re-cellule puis transfert au dépôt, énième fouille, puis cellule individuelle, entretien avec mon avocat, encore un long moment en cellule avant mon audience qui se tient à 22 heures… Finalement, celle-ci est renvoyée au 11 mars ! D’ici là, j’ai la chance de ne pas être placé en préventive. 23 heures : je respire enfin l’air de la liberté, accueilli par ma femme et mes amis. Un accueil qui réchauffe le cœur après la cinquantaine d’heures éprouvantes que je viens de passer. Ça aurait pu s’arrêter là mais trois jours plus tard une radio de mon bras gauche révèle que j’ai une fracture du cubitus. Oui, les policiers m’ont bastonné au point de me casser le bras ! Me voilà plâtré pour un mois, avec trente jours d’ITT en poche pour la contre-attaque !

    Solidarité pour tous

    http://www.oragesdacier.info/

  • stéréotypes

    Il y a peu un reportage dans une maternelle touchée par le programme ABCD, nous montrait deux bambins de quelque trois ans en train de baigner, apparemment sans grande conviction, chacun une poupée dans une baignoire en plastique. L’amusant était d’ailleurs qu’une des poupées était noire et l’autre de type asiatique. A l’évidence on voulait les convaincre que malgré les stéréotypes, des garçons pouvaient jouer à la poupée. Visiblement les gamins, pas très convaincus, agissaient sur ordre.

    Des stéréotypes chez des enfants de trois ans, mais où vont ils chercher ça ? Ils les auraient acquis où et quand ? Il n’empêche les institutrices très excitées avaient l’air convaincues de la menace et de la nécessité de réagir.

    On ne peut qualifier ça que de lavage de cerveau, et laver le cerveau d’enfants de maternelle, c‘est grave, genre totalitaire, Goebels n’est pas loin.

    On me dira que j’ai des fantasmes et que tout ça c’est anodin et pour le bien des enfants qui pourront apprécier plus tard les joies des « tâches ménagères (qui) ne sont pas sans noblesse. »

    Peut être mais avec un ministre qui veut remplacer la religion catholique qui s’oppose à tout « progrès », par une religion qui défende les valeurs de la république, je me méfie. D’autant que l’autre, la jeune Najat Belkacem, me semble un mauvais exemple question stéréotype, car, à la voir toujours pomponnée, elle doit en passer du temps chez son coiffeur et devant son miroir. Autre chose que Mélenchon qui n’a pas du suivre en son temps le programme ABCD.

    Il n’est que de feuilleter la presse féminine, on voit bien que ces dames n’ont pas les mêmes préoccupations  que les lecteurs de l’ Equipe, de Paris Turf et de l’Auto Journal.

    Ce qui est remarquable avec les socialistes c’est qu’ils veulent faire le bonheur de gens qui ne leur ont rien demandé. Croit-t-on que la préoccupation actuelle du menu peuple est le mariage pour tous, la libéralisation de l’avortement et les langues régionales ? Au contraire comment peut-t-on faciliter l’avortement dans un pays qui se dépeuple, pousser les mères de famille au travail avec trois millions de chômeurs, et enseigner le ch’ti quand personne n’écrit plus correctement le français.

    Il est faux de prétendre que l’égalité c’est l’identité : il est bien évident que les hommes et les femmes n’ont ni les mêmes aptitudes ni les mêmes appétences : si une fille, veut être policière, il me semble évident qu’elle ne rendra pas les mêmes services qu’un homme. C’est ce que l’on peut constater d’ailleurs, les patrouilles sont maintenant de trois au lieu de deux autrefois, la norme étant maintenant deux hommes et une femme. Par contre je le dis tout net, j’aime mieux me faire soigner par une infirmière, les femmes sont beaucoup plus douces, patientes et gentilles.

    Il faudrait quand même se préoccuper de certains domaines monopolisés par les femmes, l’enseignement d’abord et surtout la justice – 80% de filles à l’Ecole de la Magistrature - car être jugé par une femme ou par un homme, pour certains délits et crimes, n’est pas indifférent.

    Du reste la libération de la femme n’a guère eu de conséquences bénéfiques sur la société, multiplication des divorces, des familles monoparentales ou recomposées, enfants livrés à eux mêmes et pas élevés. Quand on voit ce qui se passe dans les établissements scolaires de « quartiers sensibles », on se dit que c’est plus à ce niveau qu’il y aurait lieu de reprendre en main l’enseignement du « vivre ensemble » et de la discipline.

    http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/