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magouille et compagnie - Page 2169

  • Dieudonné: le député belge Laurent LOUIS répond à Manuel Valls

  • L’affaire Dieudonné : l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet

    « Car, si personne ne bouge, c’est la pensée (…) qui sera étouffée ».
    Que Manuel Valls, qui aura passé toute la trêve des confiseurs à ostraciser Dieudonné, s’affirme, « par [s]a femme, lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » et qu’il soit « fier de faire partie d’un gouvernement qui veut bâtir une amitié forte avec Israël », nul ne le contestera puisqu’il l’a maintes fois affirmé, par exemple le 22 juillet 2012 à Strasbourg. Qu’il espère supplanter Jean-Marc Ayrault à Matignon à la faveur de ses dernières gesticulations, très médiatiques mais dérisoires au regard de sa défaite contre la criminalité et de son triste bilan de la Saint-Sylvestre (trois personnes assassinées à l’arme blanche et 1067 véhicules incendiés malgré le déploiement de 53.000 gendarmes et policiers) est une évidence. Mais le ministre de l’Intérieur réussira-t-il, grâce à sa circulaire du 6 janvier, à faire interdire par les préfets les spectacles de celui qu’il qualifie de « petit entrepreneur de la haine », « raciste et antisémite », obsédé par la  « haine du juif » jusqu’à faire « l’apologie de la Shoah» ? Pas impossible si les nervis de la Ligue de défense juive provoquaient des troubles à l’ordre public susceptibles de faire annuler la tournée de Dieudonné en province. Rappelons que la LDJ est une organisation interdite aux Etats-Unis et même en Israël pour son extrémisme mais qu’elle est protégée chez nous en haut lieu et par la gens Klarsfeld qui, à l’abri de ses Légions d’honneur (Madame est Grand-Croix et Monsieur Grand Officier), doit cornaquer ce mercredi à Nantes une manifestation hostile. (CG)
    Un prétexte à la « normalisation » du Web
    Encore qu’il s’agirait, si M. Valls parvenait à ses fins, d’une scandaleuse atteinte à la liberté d’expression doublée d’une atteinte encore plus monstrueuse à la liberté du travail – en application servile de la loi nationale-socialiste sur le Berufsverbot ou disqualification professionnelle, loi jugée scélérate à l’époque –, la question est peut-être secondaire et va bien au-delà du cas du seul Dieudonné M’Bala M’Bala – dont on peut penser ce qu’on veut, y compris du mal. C’est la liberté d’expression de millions d’internautes français qui est menacée.
    Le conflit s’était envenimé au fil des mois entre le journaliste Patrick Cohen, anchorman des matinales de France Inter qui avait dressé en mars une liste noire des individus nauséabonds, dont Dieudonné, à ne jamais inviter sur les antennes du service public, et l’humoriste ; ce dernier avait lancé en décembre, dans son théâtre parisien de La Main d’Or, une phrase provocatrice mais étrangement ambiguë : « Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, j’me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage. » Voulait-il dire par là « dommage que les chambres à gaz n’aient jamais existé » ou, au contraire – ce qui prouverait du moins que cet « antisémite » n’est nullement révisionniste, « dommage qu’elles n’existent plus » ?
    Peu importe. Dès lors, la machine s’emballa et d’autant plus que, simultanément, le footeux antillais Nicolas Anelka, dont les multiples incartades verbales et le refus obstiné de chanter La Marseillaise quand il jouait d’aventure en équipe de France ne gênaient personne, célébrait d’une « quenelle », posture prétendument néo-nazie, le but qu’il venait de marquer outre-Manche pour son nouveau club de West Bromwich Albion. La photo blasphématoire, dédiée à « [son] ami Dieudonné », ayant fait le tour du monde (et des cités ethniques), le prétexte était tout trouvé pour passer aux choses sérieuses. Soit, sovietico more, la « normalisation* » d’Internet, cet insupportable espace de liberté où peuvent s’étaler toutes les opinions et, plus grave, toutes les contestations des dogmes les mieux établis.
    Une répression « légitime »
    Car cette offensive couvait depuis plusieurs mois et, dès le 26 septembre dernier, sur le site Boulevard Voltaire, Jean-Yves Le Gallou avait accusé l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), « bras armé du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) », de revêtir « l’habit du censeur » en se plaçant « en tête des tentatives de censure d’Internet : poursuites de blogs, poursuites de commentateurs, poursuites de réseaux sociaux ».
    Comme pour donner raison au fondateur de Polémia, le CRIF publiait le 13 octobre contre la « Fachosphère  du Net » une philippique de son spécialiste des médias Marc Knobel qui déplorait : « Certes, des associations antiracistes ont engagé des procédures afin de s’opposer à ces marchands de haine ; toutefois, pourquoi s’en remet-on en ce domaine au seul dévouement (sic) de ces associations ? La lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet n’incombe-t-elle pas AUSSI aux pouvoirs publics ? »  Le 17 octobre, toujours sur le site du CRIF, le même exhortait donc le gouvernement à appliquer dans toute sa rigueur la législation muselant « l’Internet de la haine », car « les restrictions à la liberté d’expression peuvent être considérées comme légitimes pour lutter contre le racisme », y compris dans les « nouveaux médias ». « Si le droit à la liberté vaut pour Internet, les restrictions à celle-ci s’appliquent également. Internet n’étant qu’un instrument et non un but en soi, il ne peut être tenu pour affranchi des lois nationales et internationales », théorisait M. Knobel.
    Un président et un gouvernement aux ordres…
    Message reçu. Accueillant le 16 décembre à l’Elysée Roger Cukierman, président du CRIF, à l’occasion du septantième anniversaire de ce lobby, le chef de l’Etat lui déclarait notamment : « Quand vous avez des choses à dire, Monsieur le Président, vous les dites et vous les dites librement, franchement, sincèrement, bruyamment et nous vous écoutons**. »
    Rien d’étonnant, dans ces conditions, si, deux jours plus tard, les députés saisis d’une proposition de loi inspirée des préconisations de la pourtant très institutionnelle Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur la nécessité d’étendre aux blogueurs la protection dont bénéficient les sources des journalistes, rejetaient ce texte ; et si, dans la foulée, la « Dieudosphère », considérée à tort ou à raison comme le fer de lance de la « Fachosphère », se retrouvait sous la mitraille qui, prenons-en le pari, ne s’arrêtera pas à cette seule cible. « Haine sur Internet : la guerre est déclarée », triomphait donc le 3 janvier Daniel Makonnen, responsable de la communication de la LICRA, ravi de l’imminente mise au pas du Web.
    Car, si « la Toile » s’est aussitôt enflammée devant la menace d’asservissement et d’épuration, on n’a noté du côté des humanistes homologués ni réserves ni scrupules mais au contraire une acceptation béate de la machine de guerre gouvernementale, un lâche soulagement devant le « courage » de l’équipe Ayrault qui s’apprête à faire voter un projet de loi étendant les possibilités de capter les données numériques, véritable « Patriot Act » à la française instaurant une sourcilleuse censure et incitant à la délation. 
    …et une Intelligentsia complice des éradicateurs
    Défenseur des démocrates ukrainiens en lutte contre le tyran Poutine comme il l’avait été des honorables républicains libyens contre l’immonde Kadhafi, Bernard-Henri Lévy tresse ainsi des lauriers au petit Jdanov de la Place Beauvau, initiateur de la nouvelle « ligne générale » :
        « Il y a un moment où […] il est du devoir de la parole publique de dire. Valls l’a fait, Valls a eu raison. Il n’y a rien de commun, rien, entre le travail d’un humoriste dont la liberté d’expression et donc de provocation est effectivement sacrée, et l’entreprise d’un agitateur néonazi qui fait ouvertement campagne sur des thèmes qui ne sont pas des opinions mais des délits. »
    Cette opinion est partagée par Bertrand Delanoë qui, abandonnant la mairie de Paris dans l’espoir d’un maroquin ministériel, doit donner des gages. Dieudonné étant pour lui « quelqu’un qui fait l’apologie de crimes contre l’Humanité et qui par ses propos porte atteinte à la dignité humaine, il doit être combattu avec toutes les rigueurs de la loi ». Et surtout avec la force injuste de la loi.
    Ce qui tombe bien puisque, tout aussi acharnée, Mme le Ministre délégué à l’Economie numérique Fleur Pellerin – Coréenne naguère adoptée par un couple français, cas également du camarade Jean-Vincent Placé, le gourou des Verts – s’est félicité de la possibilité « de faire condamner toute personne propageant des propos racistes sur les réseaux sociaux » : « Aujourd’hui, la Justice a les moyens techniques de faire appliquer les décisions et c’est ce qu’il faut faire, y compris dans le cas de Dieudonné », déclarait-elle le 31 décembre, sûre que sa collègue à la Justice Christiane Taubira, si indulgente aux FEMEN profanatrices de tant de nos églises et aux auteurs de crimes crapuleux, se montrera intransigeante à l’encontre des déviants idéologiques.
    Un modèle démocratique : la Chine populaire !
    Mais la palme de l’inconscience ou, si l’on préfère, du cynisme, revient sans doute à l’éthéré dandy qui sert de directeur à L’Express. Participant aux Grandes Gueules sur RMC le 3 janvier, Christophe Barbier proclamait ainsi : « Internet n’est pas un no man’s land. Internet est un champ d’impunité, mais ça se régule aussi, Internet. Entre nous, hein, les Chinois y arrivent bien. Si les dictatures y arrivent, il faut que les démocraties y arrivent aussi ! »
    Quatre-vingts ans après le pamphlet de Paul Nizan, Les Chiens de garde (de l’ordre établi), sortait en 2012 un documentaire politique, Les Nouveaux Chiens de garde inspiré du livre éponyme de Serge Halimi. Christophe Barbier y était durement étrillé pour sa défense de la « mondialisation heureuse » et de l’idéologie dominante. On aurait pu croire qu’après son ode, digne d’un Garde rouge, à la répression, le personnage serait durablement tricard des plateaux. Tout au contraire, il était deux jours plus tard l’invité d’honneur du 19/20 de France 3 où il exalta l’ardente obligation d’une « pédagogie mémorielle » car « on ne peut pas rire de tout », proclame celui qui se présente comme « un esprit libre ». Détail savoureux : M. Barbier, normalien controversé car, recalé au concours d’entrée rue d’Ulm, il n’en aurait suivi les cours qu’en auditeur libre et ne possède d’ailleurs qu’une maîtrise d’histoire, a tourné dans Doutes, un film de son épouse, Yamini Kumar-Cohen (elle-même directrice de la communication chez Hermès), censé fustiger le… « Politiquement Correct » !  Ce qui l’autorisait évidemment à réclamer, il y a deux ans déjà dans L’Express, « un droit mondial du Web  ».
    Un tel droit, également exigé par Ariel Wizman, son confrère de Canal+, qui réclamait le 28 novembre la création d’une « police du Net », selon lui « égout de la pensée », mène, on le sait, à l’alignement déjà observé par les « médias en servitude » et heureux de l’être, mais furieux de voir leurs certitudes, leurs oukases et leur magistère battus en brèche par de simples citoyens.
    En 1984, la suspension de la nouvelle radio NRJ, dont la puissance d’émission brouillait toutes les antennes voisines, avait jeté dans la rue trois cent mille jeunes et forcé le pouvoir socialiste à reculer. L’enjeu est aujourd’hui bien plus important. Car, si personne ne bouge, c’est la pensée, dont a si peur M. Wizman, qui sera étouffée.
     Camille Galic, 6/01/2014
    Notes:
    (*) « Normalisation » : tel avait été l’euphémisme choisi en août 1968 par Michel Debré, alors ministre des Affaires étrangères de Charles De Gaulle, pour qualifier l’envoi des blindés soviétiques ayant pour mission de mater le « printemps de Prague ».
    (**) Souligné par nous.
    http://www.polemia.com/laffaire-dieudonne-larbre-qui-cache-la-foret-de-loffensive-contre-internet/

  • Où est la logique ?

    On apprenait cette semaine la dernière idée de Christiane Taubira : faire traiter les divorces par consentement mutuel par un greffier. Dans une interview sur BFMTV Dominique Bertinotti annonce qu’elle est favorable à cette proposition.

    Mais elle dit autre chose d’intéressant : « On peut en penser ce que l’on veut, un couple sur deux divorce. » Elle continue en expliquant que ce n’est pas en complexifiant le divorce que quoique ce soit changera. En revanche, « désengorger les tribunaux », ce qui est bien simplifier le divorce, est bon. Là on peut commencer à s’interroger sur la valeur du raisonnement. Il y a beaucoup (trop) de divorce DONC on simplifie la procédure ?

    Malheureusement, cela ne vous aura pas échapper, ce n’est pas la première fois que la gauche a quelques difficultés avec les liens logiques entre les assertions. Il y a de plus en plus de consommateurs de cannabis DONC il faut le légaliser. La consommation de drogue pose des problèmes sanitaires DONC on va ouvrir des salles de shoot. [...]

    Mathieu Colin - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ou-est-la-logique

  • Manuel Valls soutient « le principe même de la création » quand elle est antichrétienne

    Médias-Presse.Info a déjà rappelé à plusieurs reprises à quel point le ministre de l’Intérieur Manuel Valls est soucieux de censurer tout ce qui pourrait déplaire à certains membres de la communauté juive et à quel point le même Manuel Valls soutient et encourage ce qui choque et offense les chrétiens.

    Regardez cette vidéo. Manuel Valls répondait aux questions des journalistes qu’il venait soutenir Jean-Michel Ribes, le spectacle Golgota Picnic et « le principe même de la création ». Oui, Dieudonné, tu as bien lu, Manuel Valls soutient « le principe même de la création »… Défense de rire !

    D’autres parallèles peuvent être faits. Si les Femen avaient profané une synagogue, il ne fait aucun doute qu’elles seraient déjà en prison. Mais comme elles préfèrent profaner les lieux de culte catholiques, elles sont au contraire protégées par les élus socialistes. A peine 8 heures de garde à vue pour Eloïse Bouton qui a odieusement profané l’autel de l’église de la Madeleine…

    Et Anne Hidalgo qui considère les Femen « avec bienveillance » !

    http://medias-presse.info/manuel-valls-soutient-le-principe-meme-de-la-creation-quand-elle-est-antichretienne/5019

  • Quand Manuel Valls soutenait la "liberté d'expression"

    C'est quand elle portait atteinte à la dignité de la personne humaine et à la religion catholique dans la pièce Golgota Picnic :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/quand-manuel-valls-soutenait-la-libert%C3%A9-dexpression.html

  • Affaire Dieudonné : la liberté d’expression finalement bafouée [MàJ : la LDH regrette la décision]

    Manuel Valls a gagné la revanche : comme c’est surprenant !

    Le Conseil d’Etat à la demande de Manuel Valls instaure l’interdiction préventive. Une décision lourde de conséquences pour nos libertés publiques.

    Le Conseil d’Etat a décidé aujourd’hui d’interdire le spectacle de Dieudonné à Nantes, au terme d’une audience qui a duré une heure devant la plus haute juridiction administrative.

    Le Conseil d’Etat avait été saisi dans l’après-midi par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls pour contester une décision du tribunal administratif de Nantes qui venait de suspendre l’arrêté préfectoral interdisant le premier spectacle de la tournée de Dieudonné.

    Le Figaro

    La décision est immédiatement exécutoire.

    20h45. La Ligue des droits de l’homme estime que la décision du Conseil d’Etat instaure un « cadre juridique lourd de conséquences pour la liberté d’expression ». « Le juge n’a pas fait prévaloir la liberté d’expression sur l’interdit et c’est une décision qui est lourde de périls », a commenté Pierre Tartakowsky, son président.

    « On se trompe en pensant qu’on va régler la question à partir d’interdiction strictement juridique. Le problème est d’ampleur », estime le président de la LDH qui pense qu’il « faut mobiliser la pédagogie, la répression » et engager un « travail de long terme ».

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Affaire-Dieudonne-la-liberte-d

  • La France est déjà classée 3e pour les atteintes à la liberté d'expression

    Maître Eolas pense que la décision du Conseil d'Etat ne tiendra pas devant la CEDH :

    "Le Conseil d'Etat pouvait, en vertu de son pouvoir d'appréciation, considérer que la tenue du spectacle de Dieudonné faisait courir des risques de troubles à l'ordre public, pourquoi pas. Mais il va beaucoup plus loin. Il retient l'atteinte à la dignité de la personne humaine du fait du contenu du spectacle. C'est une première.

    Le Conseil d'Etat admet que si un ministre de l'Intérieur estime que ce que vous allez dire va porter atteinte à la dignité de la personne humaine, il peut vous interdire de le dire. Nous sommes maintenant dans un régime préventif de la liberté d'expression, et c'est une boîte de Pandore qui est ouverte. Dans son ordonnance, le Conseil d'Etat souligne que "l'exercice de la liberté d'expression est une condition de la démocratie". Et quelques lignes plus loin, il commet un attentat contre cette liberté d'expression. [...]

    Les voies de recours internes sont épuisées, mais les avocats de Dieudonné ont six mois pour saisir la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Et la décision du Conseil d'Etat ne tiendra pas. La France est déjà classée 3e pour les atteintes à la liberté d'expression, avec 25 condamnations, devant la Russie. Elle n'est pas près de nous rattraper…"

    France, pays de liberté ? Devant le Zénit de Nantes ce soir :

    N

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Dernier fantasme de Najat Vallaud-Belkacem : les femmes maçonnes…

    Il fut des temps anciens où des femmes tenaient salons, dans lesquels les hommes aimaient être conviés pour rire de leurs mots d'esprit.

     
     

    Un nouveau plan d’action pour gagner 0,5 point de croissance vient de germer dans la tête de la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem : pour gagner ce crucial point de croissance, il faut – selon l’OCDE – briser le cercle qui assigne une profession à un sexe plutôt qu’à un autre. Trop d’hommes et pas assez de femmes en informatique, dans les transports, dans le bâtiment ou encore dans les métiers de bouche. Trop de femmes et pas assez d’hommes dans les métiers de service aux personnes âgées, du soin, de la propreté ou de la coiffure.

    Caroline Artus Lire la suite ...

  • Après le spectacle de Dieudonné, l'interdiction des manifestations ?

    Sur MPI, Louis Dumont, de Jour de Colère, indique que la liste des relais en région s'agrandit. 33 départements, ainsi que la Belgique, ont aujourd’hui une équipe opérationnelle. 25 bus sont déjà réservés pour le 26 janvier. Un service covoiturage est également en ligne en suivant ce lien.

    M"Nous savons de source sûre que le gouvernement tentera de déstabiliser la Marche pour la Vie, qui a lieu le 19 janvier, soit une semaine avant nous, afin de trouver prétexte à interdire le Jour de Colère, ainsi que la Manif Pour Tous qui aura lieu une semaine après nous.

    Les méthodes actuelles des forces de l’ordre, qui suivent les ordres du gouvernement et des préfectures, envers les mouvements d’opposition légitime (Manif Pour Tous, Bonnets Rouges, Sages-Femmes, Pompiers…) sont indignes de la France, qui se targue pourtant d’être le pays des droits de l’Homme. Nous avons tous en tête les centaines de gardes à vue abusives de l’année passée, ou encore l’accident tragique qui a coûté la main à un Bonnet Rouge, suite à l’explosion d’une grenade lacrymogène.

    Comme tous les coups bas sont attendus, nous mettons en place un service d’ordre important afin de contenir au mieux les débordements pouvant venir de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur du cortège. Les infiltrations par les policiers en civil sont à prévoir. C’est pourquoi tous les appareils enregistrant, photographiant ou filmant sont les bienvenus le jour J, afin de constater les irrégularités orchestrées par le ministère de l’intérieur. Nous mettons tout en œuvre pour que rien ne puisse nous être reproché durant ce 26 janvier.

    Pourquoi ce choix du terme de colère ? Est-ce un appel à la violence ?

    La violence est contre-productive. Nous n’avons aucun intérêt à dégrader, d’autant plus que nous souhaitons plus d’ordre dans la société, et moins de laxisme envers ceux qui commettent ces exactions. Par ailleurs, n’oublions pas que beaucoup de forces de l’ordre qui nous encadreront sont parfois contraints et forcés de se retrouver à ce poste ce jour-là. Mais c’est du donnant-donnant. Si les manifestants ne les provoquent pas, il n’y a aucune raison en théorie qu’ils utilisent la force envers nous. Il me revient en mémoire une vidéo où l’on peut voir les forces de l’ordre en Italie enlever leur casque, en signe d’apaisement envers les manifestants contre la pression fiscale qui sévit aussi chez eux. Cela date d’il y a moins d’un mois.

    Nous invitons toutes les forces de l’ordre à faire de même, de cesser d’obéir à des ordres injustes, quand ils ne sont pas illégaux, pour que la confiance soit rétablie entre les citoyens et ceux qui sont censés nous protéger, et non nous réprimer abusivement."

    Et après les manifestations, les partis politiques. Avec Valls, tout est désormais possible.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/apr%C3%A8s-le-spectacle-de-dieudonn%C3%A9-linterdiction-des-manifestations-.html