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magouille et compagnie - Page 2165

  • Les Mères Veilleuses retenues par la police

    Les Mères Veilleuses, un des mouvements issus de l’opposition à la loi Taubira, voulaient interpeller aujourd’hui la ministre de la famille, Dominique Bertinotti. Malgré la légalité de la manifestation, elles sont en ce moment retenues par les CRS, rue Saint Dominique:

     

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    http://medias-presse.info/les-meres-veilleuses-retenues-en-ce-moment-par-la-police/3549

  • Sur le “Front Anti-Hollande”. Entretien avec Euryanthe Mercier, étudiante en droit (UNI-Met)

    PARIS (NOVOpress) – Novopress souhaite donner la parole à différents acteurs du front “anti-Hollande” qui s’est organisé depuis de nombreux mois : jamais en effet un président de la Cinquième République n’a fédéré contre lui autant de profils différents. Entretien.

    Entretien avec Euryanthe Mercier, étudiante en droit

    Entretien avec Euryanthe Mercier, étudiante en droit ©EM

    Euryanthe Mercier, 19 ans, est étudiante en droit à Assas. Passionnée depuis toute petite par la politique, elle s’est engagée très tôt au sein de mouvements marqués à droite. Elle affirme se situer « plutôt à droite de l’UMP » et a soutenu Nicolas Sarkozy en 2012 et Jean-François Copé. Membre du bureau national des jeunes de la droite populaire et de l’UNI-Met (organisation étudiante créée en janvier 2010 qui regroupe les étudiants membres de l’UNI mais aussi 25 autres associations impliquées dans la vie universitaire), élue UFR (unité de formation et de recherche) et coresponsable de sections pendant quelques mois, elle participera à la grande soirée unitaire « anti-Hollande » le 12 décembre prochain à Paris. Elle a bien voulu répondre, en son nom propre, aux questions de Novopress.

    Novopress : Qu’est-ce que l’UNI ?

    Euryanthe Mercier : L’Union Nationale Interuniversitaire est un mouvement né au lendemain de mai 68 en vue de rassembler les étudiants de la droite et du centre. Nous nous opposons au sein de l’université à l’égalitarisme, au nivellement par le bas ainsi qu’aux blocages des structures éducatives. Nous avons récemment soutenu la réforme LRU de Valérie Pécresse. Lors des CROUS, nous nous sommes battus pour le maintien des APL afin que les classes moyennes ne soient pas une fois de plus les victimes du gouvernement. Nous tentons désormais de mettre sur la table le thème de la sélection à l’université car il est temps de mettre terme à l’hypocrisie de « l’université pour tous ». Notre mouvement est représentatif au niveau national, tant par la présence dans presque tous les établissements supérieurs qu’au CROUS et CNESER. Lundi dernier, j’étais en outre mobilisée avec quelques autres de l’UNI pour la défense des classes préparatoires, au nom du « Collectif de défense des Prépas » parce que nous estimons que ces formations symbolisent la possibilité d’accéder à l’excellence par la méritocratie républicaine et que c’est une spécificité française à conserver.

     

    On compare souvent l’opposition UNI-UNEF au rapport UMP-PS, qu’en est-il vraiment ? L’UNI est-elle une succursale de l’UMP à l’université ?

    Tout d’abord, l’UNI n’est la succursale d’aucun parti ; nous sommes une association (et non syndicat, contrairement à l’appellation de l’UNEF) visant à réunir les étudiants mais aussi les lycéens et les enseignants. De plus, les structures des organisations sont séparées. Ensuite, nous existons depuis bien plus longtemps que l’UMP et continuerons d’exister après, si jamais ce parti vient à disparaître. Nous nous sommes définis au lendemain du 6 mai 2012 comme « le fer de lance de l’opposition » et fréquemment, nous aidons l’UMP, plus que l’inverse. En outre, bien que ce soit en effet le parti politique dont nous sommes le plus proche, les valeurs que nous défendons vont bien au-delà.

    Pour ce qui est de l’UNEF, de par ce que j’ai pu voir de leurs militants en allant dans divers établissements, certains sont PS mais la plupart sont bien plus à gauche. Quand on entend que « Valls est un facho » ou qu’Aubry est « de droite », il est permis de se poser de questions. Néanmoins, leur proximité avec le PS est réelle quand on voit que, Bruno Julliard (ancien président de l’UNEF) est porte-parole d’Hidalgo pour les municipales. Mais de personnes à personnes ou de structures à structures, je n’ai pas les éléments pour vous répondre.

    Cette indépendance vous permet-elle de vous opposer à l’UMP ? Que se passe-t-il si certains adhérents prennent position contre l’UMP ? « Chasse aux sorcières » si vous découvrez que certains votent FN ?

    Tout dépend ce qu’on entend par « s’opposer ». Aucun militant UNI n’est forcé à faire une campagne qui serait contraire à ses idées. Un de nos thèmes de mobilisation est la famille et nous avons pris position contre le « mariage » pour tous. Quelques uns y étaient favorables ou sans avis, ils n’ont pas participé à nos actions. Il en va de même pour toutes les campagnes.

    Nous ne prenons pas positons sur tous les thèmes, donc des divergences existent. Je pense à l’Europe notamment : certains sont souverainistes, d’autres pour une confédération. Il leur sera demandé de ne pas prendre position avec l’étiquette UNI, mais à titre personnel. Ce fut par exemple le cas par rapport à la guerre en Syrie, récemment. Un responsable UNI ne va normalement pas s’opposer à un responsable UMP. Sur certains thèmes, nous pouvons néanmoins faire pression, de par notre ancienneté, notre force militante (de terrain, web ou autres) sur ce parti. À titre personnel, j’ai démissionné de mon poste de coresponsable d’Assas notamment parce que je ne soutiens pas Nathalie Kosciusko-Morizet mais une candidate divers droite. Si un militant de l’UNI déjà aguerri souhaite se lancer sur la scène électorale, il n’est pas obligé d’avoir l’étiquette UMP.

    Chasse aux sorcières, non. Mais même si nous pouvons théoriquement nous retrouver sur les thèmes « méritocratie » et « excellence », dans la pratique, le FN s’oppose via son Collectif Racine à la réforme de l’autonomie des universités ; par ailleurs, plusieurs Secrétaires départementaux FNJ appellent leurs membres à l’abstention aux élections étudiantes… ce qui réduit considérablement la probabilité de trouver des électeurs FN dans nos rangs. Par contre, si un encarté UNI prend des responsabilités au FNJ ou est sur une liste estampillée FN, il sera exclu, oui. Pour ce qui est du langage, avec des affiches comme « Taubira nuit gravement à votre sécurité » ou « Politiquement correct, vérité bâillonnée », je ne pense pas qu’on puisse nous accuser de faire de la langue de bois !

    Enfin, la composition du bureau national de l’UNI change tous les ans. Les responsables sont donc plus ou moins proches de l’UMP mais il est vrai qu’il y a plus de recadrage et davantage de lignes officielles cette année qu’auparavant. J’explique cela par le fait que les municipales approchent, qu’il y a pu y avoir des écarts avec les diverses actions du printemps dernier, d’autant que Jean-François Copé a désormais retourné sa veste. Cela est sans doute motivé par la peur que la force militante se dirige vers d’autres partis comme le Front National. Pour synthétiser, pas de pression de l’UMP mais une vigilance bien plus importante sur le langage et les positions et des recadrages plus fréquents des électrons un peu trop libres.

    Vous venez de nous dire que “si un encarté UNI prend des responsabilités au FNJ ou est sur une liste estampillée FN, il sera exclu” alors que s’il est présent sur des listes UMP, aucun problème. Exemple : Louis-Alexandre Osinski, ancien chef de l’UNI Nord, est tête de liste UMP à Ronchin ; ou Antoine Diers chef de l’UNI national est tête de liste UMP à Dunkerque. Ce sont donc bien les élus UMP qui, manifestement, font la loi à l’UNI ?

    Rien ne me permet d’affirmer cela même si les recadrages des responsables de l’UNI, le fait d’entendre régulièrement que “le FN c’est la gauche”, ou que les responsables de l’UNI votent UMP sont un fait.

    Nous savons que l’UNI, et vous-même, avez été engagés dans La Manif Pour Tous. Pouvez nous expliquer cette implication ? Continuez-vous encore aujourd’hui ? Avez-vous des liens avec le Printemps Français ? Vous impliquez-vous dans d’autres satellites de la « fronde anti-Hollande » ?

    Nous nous sommes engagés contre ce projet de « mariage pour tous », avant que la Manif Pour Tous ne soit créée, plus précisément. Dès la rentrée 2012 fut créé le collectif « Non au Mariage Homo » et La Manif Pour Tous (LMPT) a ensuite sollicité notre aide. Beaucoup d’entre nous furent membres du service d’ordre dès le 17 novembre. En province, bon nombre ont monté les antennes LMPT locales et nous sommes proches du noyau directionnel national. Néanmoins, une fois de plus, nous avons conservé notre indépendance en n’inscrivant pas notre collectif dans les soutiens officiels.

    Parmi les arrestations abusives, notamment « les 67 », pas mal étaient de l’UNI mais pas que. Samuel Lafont, qui a fait les titres des journaux pour son agression il y a quelques mois, fut cité encore par Médiapart comme une des figures emblématiques de ce combat pour la famille ; c’est aussi une figure des anciens de la maison. La force de l’UNI fut sa capacité à « fournir » des personnes formées, capables d’organiser des événements, des happenings (je pense notamment à la banderole sur l’Arc de Triomphe, mais aussi aux actions symboliques de provinces) ; nous avons l’habitude du terrain et maîtrisons aussi les règles et conséquences qui suivent. S’il y a bien une chose sur laquelle nous sommes fermes, c’est sur la non-violence. Comme dirait Denis Tillinac, « Soyons des réacs sympas ! ».

    Par ailleurs nous sommes en bons termes notamment avec Béatrice Bourges. Pour ce qui est de la fronde anti-Hollande, j’ai tendance à répondre par l’affirmative parce que nous avons tous une raison d’en vouloir à ce président, et aux socialistes qui n’ont de social que les premières lettres de l’adjectif. Hollande se voulait le président de la jeunesse, il l’attaque à outrance en supprimant les bourses au mérite, par la loi ESR, par les emplois d’avenir qui ne sont en fait des places de garages. Nous lui en voulons aussi pour l’affaire Léonarda, pour la réforme pénale de Taubira… Certains sont très impliqués dans la révolte fiscale, également, via les Tondus, les Pigeons, certaines branches des Bonnets Rouges ou le seront par des mouvements qui verront prochainement le jour.

    Vous aviez évoqué dans Le Monde une « convergence des Luttes » ? Qu’entendez vous par là ?

    "Unis par la colère" : grande soirée unitaire "anti-Hollande" le 12 décembre à Paris

    “Unis par la colère” : grande soirée unitaire “anti-Hollande” le 12 décembre à Paris

    Pour m’être engagée sur divers sujets depuis plusieurs années, j’ai pu observer que dans les combats, des similitudes apparaissaient. Par exemple, sur le terrain, pas mal de personnes opposées au « mariage » pour tous l’étaient aussi à la guerre en Syrie, à l’intervention en Libye et protestent désormais contre l’asphyxie fiscale. Le clivage gauche/droite est souvent contesté, on entend souvent parler de « droite républicaine », et « d’extrême droite ». Il faudrait songer à travailler par thématiques et oser transcender les clivages. Je serais curieuse de savoir ce que veut dire être de gauche quand on parle de transports, de guerre, d’éducation ou de santé.

    Quand nous sommes en accord avec certains groupes sur un thème, il serait constructif de travailler ensemble, quand bien même nous avons des points de désaccords sur d’autres sujets. La coopération plutôt que l’association, d’autant que nous avons tous des sujets qui nous tiennent plus à cœur que d’autres. La structure du Printemps Français est d’ailleurs dans cette démarche, tout comme la soirée du 12 décembre par rapport au « Jour de Colère » (26 janvier) où je suis invitée comme intervenante. Si des personnes venant de divers horizons, ne votant pas forcément pour les mêmes partis, sont capables de s’associer par thématiques, hors jeu politique, nous pouvons faire avancer les choses et rendre les engagements constructifs. La démocratie, c’est aussi le débat, la discussion et non que l’opposition. Si nous restons dans les divisions de structures et de partis, nous nous essoufflerons tous, pour pas grand-chose. La jeunesse est assez mobilisée depuis quelques temps, sans doute parce que nous sommes de plus en plus nombreux à réaliser que notre pays va mal. Mais il faut nous donner les moyens de réussir, et notamment d’influer après sur les élus français et européens puisque, malheureusement, le malaise est mondial et les « soins » sont insufflés à Bruxelles plus que dans nos capitales perspectives ! Le mouvement des Sentinelles (veilleurs debout) est désormais européen, la Croatie a voté par référendum la constitutionnalisation du mariage homme-femme… J’ai donc la faiblesse d’avoir de l’espoir pour mon pays.

    Photo en Une : wallyg via Flickr (cc)

    http://fr.novopress.info/148150/sur-le-front-anti-hollande-entretien-avec-euryanthe-mercier-etudiante-en-droit-uni-met/#more-148150

  • Leurs mensonges habituels, nos valeurs traditionnelles

    « Nul ne ment plus qu’un homme indigné » notait Nietzsche. Une remarque parfaitement applicable aux manœuvres judiciaires actuelles de M. Mélenchon. Lui et ses amis crient au scandale et visent à rendre inéligible Marine Le Pen (ils en seront pour leur frais), dans l’affaire abracadabrantesque du tract distribué à Hénin-Beaumont lors de la dernière législative. Celui-ci reproduisait une citation du patron du Front de Gauche en faveur de la poursuite de l’immigration. Bref, les diversions habituelles pour couvrir la voix du FN, notamment lorsqu’il prévient nos compatriotes, comme vient de le faire Marine, de tractations autrement plus inquiétantes pour leur avenir que sont les tous derniers accords de l’OMC à Bali… Indignations, diversions toujours, hypocrites et mensongères elles aussi, de quelques journalistes et militants d’extrême gauche qui ont fulminé à propos de notre article consacré à l’Afrique du Sud post Mandela. Tout à leur volonté (leur rêve) de pointer des failles qui n’existent pas au sein du FN, ils ont tenté d’y voir la preuve de la divergence politique majeure entre le « nouveau Front » et Bruno Gollnisch, qui, comme de bien entendu, multiplierait « les provocations » pour exister, l’antienne est connue !

     Le blog du député européen frontiste rend pourtant hommage, sur la même longueur d’onde que la présidente du FN, à la figure exceptionnelle que fut Mandela. Ce fut sa présence qui empêcha pour beaucoup la RSA de plonger dans une guerre civile totale lorsque cessa l’hégémonie politique de la minorité blanche. Qui peut le contester ?

     Notre article expliquait aussi les raisons objectives pour lesquelles le FN ne sombra pas à l’époque dans l’admiration pour l’ANC marxiste, condamna le terrorisme de son aile militaire approuvé par Mandela ; ce que beaucoup de médias ont également rappelé mais sans replacer la position du FN dans la perspective historique qui permet de la comprendre.

    Il constatait aussi que les successeurs de Mandela n’ont à l’évidence ni sa hauteur de vue, ni son intelligence, ni son charisme. Mais derrière les postures et les faux-procès des indignés, ce qui est reproché à Bruno Gollnisch c’est  de ne pas communier dans l’extatisme de rigueur sur la nouvelle société arc-en-ciel en place depuis vingt ans en RSA.

     Nous renvoyons ceux qui sont intéressés par ce sujet aux travaux érudits de l’africaniste Bernard Lugan et à l’article étayé  qu’il a publié sur son blog vendredi 6 décembre…Une lecture qui ne peut pas faire de mal non plus aux pitres sentencieux, comme le  père la morale   professionnel du Parti de Gauche, le sans-culotte Alexis Corbière.

    Alors oui, confessons-le, nous ne sommes pas des nostalgiques de l’apartheid (« une utopie » comme le notait déjà Jean-Marie Le Pen) ; alors oui, la gestion de ce pays ravagé par la misère, le sida, la corruption, les haines interethniques et l’ultra violence, maux qui n’ont cessé de s’aggraver au détriment de tous les sud-africains depuis 1994, n’est pas non plus notre modèle politique. Est-il permis de le dire ?

    Au  rayon des procédés pour le moins tendancieux notons encore celui, souvent  employé, consistant à donner à un article un titre ne correspondant pas à la réalité qu’il décrit. Une méthode dont le FN et ses personnalités font souvent les frais. Un exemple nous en a été donné par le site de l’Express le 4 décembre avec un entretien intitulé « Pourquoi les catholiques résistent aux sirènes du FN ».

    Or, il ressort de celui-ci, en l’espèce les questions posées par la journaliste Marie Caroline Missir au politologue Philippe Chriqui, président de l’institut Paradoxe Opinion, que les préventions contre le FN sont plutôt en net recul chez les catholiques.

    Le sondage publié jeudi dans le magazine La Vie et réalisé par Paradoxe Opinion démontrerait que seulement 7 % des catholiques pratiquants en France -contre 13 % des Français- se sentent proches du Front National, alors que 42 % se disent proches de la droite  «pro européenne » et ouverte à la mondialisation.

    Il est souligné ici, mais cela reste globalement vrai pour les autres catégories de la population, que le FN souffre encore «d’un manque de crédit économique». Un constat qui a poussé Marine ces dernières années à mettre l’accent dans ses interventions sur notre programme économique alternatif à l’euromondialisme. Projet frontiste dont de larges pans, faut-il le redire, sont validés et inspirés par les travaux d’économistes de tout premier plan.

    Pour autant, le FN marque bien des points au sein de l’électorat catholique car est-il déploré,« sur le terrain des valeurs sociétales, les catholiques se caractérisent par une crispation identitaire, notamment face à l’islam, mais elle est aussi celle de l’ensemble des Français. A la question, l’islam menace-t-il l’Occident ?, ils étaient 30% à répondre tout à fait en 2012, une proportion qui atteint 41% aujourd’hui. 37% sont tout à fait d’accord avec l’idée qu’il y a trop d’immigrés en France contre 25% en 2012. Il y a évolution, mais surtout radicalisation. »

    Or cette radicalisation va s’accentuer indique M. Chriqui, car « si on regarde les clivages générationnels, les jeunes catholiques sont plus sensibles que leurs aînés à la banalisation opérée par Marine Le Pen. Le véritable risque est là : que la digue cède face à cette stratégie de banalisation développée par (le FN) ».  

    Bruno Gollnisch avait déjà relevé le décalage grandissant entre les positions idéologiques d’un clergé français vieillissant et les pratiquants, notamment au sein des nouvelles générations.

    Pour preuve, au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2012, le sondage Harris-Viadeo pour l’hebdomadaire La Vie, indiquait que les jeunes catholiques avaient  voté à 37 % pour Nicolas Sarkozy, mais aussi à 27%  pour Marine Le Pen, en deuxième position devant François Hollande.

    Or, abstraction faite des questions migratoires, la ligne de « défense des valeurs traditionnelles » qui est celle du FN séduit aussi les Français, bien au-delà des six millions de catholiques pratiquants réguliers ou occasionnels.  

     Nous évoquions sur ce blog l’enquête d’opinion publiée peu avant le premier tour de la présidentielle de 2002 dans Le Monde qui fut corroboré par le sondage TNS Sofres de décembre 2006. Celle-ci  indiquait déjà que la «défense des valeurs traditionnelles» par le FN et Jean-Marie Le Pen était l’aspect thématique le plus approuvé par les Français, avec 39 % d’avis favorables (53 % d’avis contraires).

     En février 2010, ce même institut publiait les résultats de son enquête dans le cadre du «grand débat sur l’identité nationale». Il était relevé qu’au sein des 65% de Français qui considèrent que l’identité française a tendance à «s’affaiblir», les raisons principales dudit affaiblissement citées en premier étaient « la perte des valeurs » (29%), devant « l’immigration » (25%) et « la diversité culturelle et ethnique » (18%).

     Enfin, un sondage opinion way paru en mars 2011 indiquait qu’en tête des appréciations élogieuses, 38% des personnes interrogées considéraient Marine Le Pen comme la candidate «d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles ».

     Ce sont aussi ses valeurs là qui fondent l’engagement politique de Bruno Gollnisch, qui expliquent notamment son combat actuel contre le rapport Estrela au Parlement européen. Valeurs civilisationnelles qu’il défend  et promeut dans l’exercice de ses mandats électoraux, dans sa campagne municipale à Hyères comme il le fera  dans la campagne européenne qui s’annonce.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/09/leurs-mensonges-habituels-nos-valeurs-traditionnelles/

  • Instinct de mort : Hollande prépare la légalisation de l' euthanasie

    La « conférence citoyenne » sur la fin de vie fait polémique

    La « conférence citoyenne », organisée par le comité d’éthique, donnera lieu à un avis publié lundi prochain, sur fond de controverse quant à la méthode. Ces travaux doivent éclairer la réflexion avant la présentation d’un projet de loi, sans doute mi-2014.

    C’est une nouvelle étape dans le débat sur la fin de vie. Lundi 16 décembre, la « conférence citoyenne » organisée cet automne par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) prendra fin, avec la publication d’un avis, ou plutôt d’une synthèse des travaux menés dans ce cadre. Durant quatre week-ends, 20 citoyens tirés au sort par l’Ifop selon des critères de diversité se sont réunis à huis clos pour réfléchir ensemble, avec l’aide d’experts, aux grands enjeux de la fin de vie. On connaîtra donc dans quelques jours le fruit de leur réflexion.

    CRITIQUE DE LA MÉTHODE

    Certains ont critiqué la méthode. Dans son blog régulier publié sur la-croix.com, Bertrand Galichon, président du CCMF (Centre catholique des médecins français), déplore « une conférence citoyenne limitée à quelques “happy few” », du « vite fait, bien fait  ! Et après quid  ? Quelle confiscation de la parole citoyenne a été prévue  ? », interroge-t-il, provocateur. De son côté, le député UMP Jean Leonetti considère que le temps imparti était trop limité et regrette qu’il n’y ait eu qu’un seul panel citoyen, et non plusieurs, comme lors des états généraux de 2009 sur la bioéthique. [...]

    La suite sur La Croix

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Instinct-de-mort-Hollande-prepare

  • Les clandestins pourront prétendre au droit au logement

    Alors que le Gouvernement, reconnaissant lui-même une carence de logements pour les actuels ayant-droit, a lancé une utopique et coûteuse politique du logement, un amendement veut élargir ce droit au logement aux futurs clandestins...

    "C’est le député UMP du Loiret Claude de Ganay qui a levé le lièvre : le projet de loi de Cécile Duflot pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) permettra aux immigrés clandestins non européens d’obtenir une attestation d’élection de domicile permettant de faire valoir le droit opposable au logement. À l’origine de ce qui constitue, selon le député, « une bombe économique et sociale » aux« conséquences dramatiques sur l’engorgement des demandes de logements sociaux », un amendement « adopté en catimini », le 14 octobre, au Sénat, sur proposition de l’écologiste Aline Archimbaud, élargissant les possibilités de domiciliation aux droits civils (dont le droit au logement), alors que le texte de Cécile Duflot prévoyait de le limiter aux droits communs (aide juridictionnelle, etc.)".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/les-clandestins-pourront-pr%C3%A9tendre-au-droit-au-logement.html

  • Affaire « Minute » : quand l'idéologie remplace la politique

    Parfois les médias s'embrasent dans une furie unanime, écrasant tout sur leur passage, exigeant de prendre parti immédiatement - en direct, entraînant le show-biz et jusqu'aux hommes politiques. Qui gagne, qui perd, qui commande à ce jeu de dupes grandeur nature ? L'hystérie s'est calmée... jusqu'à la prochaine.
    Personne n'aura été épargné : lorsque « la démocratie est en danger », tout le monde le sait. Radios, télés, journaux, Internet : comme un seul homme, tous se lèvent, tous se mobilisent, tous informent. La surenchère d'adjectifs est lancée et chacun rivalise d'émotions. Très vite pourtant, une impression de rabâchage, de déjà dit et déjà vu s'impose. On dirait que la machine s'essouffle. Pensez donc !
    Depuis les années 1980 que ça dure ! Lorsqu'Harlem délire, les nigauds prennent de la voix. Combien de fois, en trente ans, a-t-il ressorti les mêmes phrases, les mêmes imprécations, les mêmes avertissements à la France de droite toujours sur le fil du rasoir, toujours encline à dévoiler son vrai visage : le fascisme. Aussi pourrait-on croire que ces clowneries éculées n'amusent que le petit gotha parisien. Pourtant l'aventure récente d'Abdelhakim Dekhar prouve le contraire. En parfait disciple d'Harlem Désir, qui appelait à une « révolte des républicains [face à cette] banalisation de la haine », le « tueur fou » vient rappeler que les mots engagent et qu'ils sont aussi des actes. La révolte désirée passe aux actes : la plaisanterie a une face sombre et dangereuse. Oui, en France, une minorité avale ces fadaises avec tout l'aveuglement de papillons devant la lueur de l'écran, puis dansent. Ils dansent aux sons des tubes cathodiques, jusqu'à l'épuisement, jusqu'au plein défoulement. Ce sont « les 2 minutes de la haine » pour les crétins enrégimentés du roman d'anticipation de George Orwell, 1984. Oui des générations d'ultra gauche, gavées « des côtés obscurs de l'histoire de France », toujours prompts à répondre à l'appel de l'antifasciste, font résonner nos rues de cris de haine sous prétexte de tolérance, collent des affiches d'appels au meurtre sur nos murs en toute impunité : « un bon fasciste est un fasciste mort ».
    Il fallait voir ce déferlement de haine, d'appels au meurtre à l'occasion de l'enterrement de Clément Méric, jeune antifa - chasseur de skins plus précisément (1) -, persuadé que le sort de la civilisation se jouait sur le crâne brillant de ces quelques rares skinshead existant encore. Ces bœufs gavés d'anticonformisme et de subversion s'affirme en définitive comme les « idiots utiles » du capitalisme pour reprendre les mots de Lénine. « Affranchi de la tradition et de la transcendance, l'homme démocratique pense comme tout le monde en croyant penser par lui-même. Il ne se contente pas d'adhérer au jugement du public, il l'épouse jusqu'à ne plus pouvoir le discerner du sien propre » (Alain Finkielkraut, L'identité malheureuse).
    Le nouvel emballement médiatique
    En l'occurrence, en voulant dénoncer la stratégie médiatique de Christiane Taubira, « l'hebdomadaire d'extrême droite » - dénomination consacrée par le système - Minute osait ces quelques mots : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». Au sens strict, rien d'insultant. Au figuré non plus d'ailleurs. « Malin comme un singe » est une expression positive dans la langue française et « Taubira retrouve la banane » venait souligner que, grâce à l'idiotie de ces enfants à Angers avec leurs peaux de bananes à la main, Christiane Taubira avait réussi à faire l'union sacrée autour d'elle. La stratégie de la persécution fonctionnait à merveille. En déficit de notoriété, voilà l'occasion qu'il fallait ne pas manquer d'exploiter. En outre, Minute offrait une deuxième occasion d'en remettre une nouvelle couche. La gauche exsangue, sans idée, sans direction, n'a plus d'autre artifice que l'épouvantait à moustache. Le fascisme qui vient ! « Au loup, au loup! » La gauche sert les rangs derrière son leader charismatique à 15 %. L'occasion était trop belle : une nouvelle preuve de cette France profonde, « blafarde », « moisie », « d'en bas », en résumé raciste, venait d'être mise à jour. Comprenez : Minute et la Manif pour tous, c'est un iceberg : les morceaux qui cachent l'océan de l'armée des ombres aux bruits de bottes. Pendant que les entreprises continuent de délocaliser, que les agriculteurs continuent d'empoisonner nos sols, que les prisons sont surchargées, que certains quartiers vivent sous la coupe réglée de mafias criminelles, la France socialiste s'inquiète... du fascisme : le premier ministre, écumant aux micros de l'Assemblée nationale, son éminence Manuel Valls, tout le gotha en goguette se précipite au devant des micros, tweete, s'indigne. « J'ai mal à la France », « Honte ». Minute « viole les principes fondamentaux de la République », assène Montebourg sans rire. Toute la classe politique - jusqu'à... l'ONU ! - est venue rendre hommage à la vierge immaculée, bafouée : Christiane Taubira. Elle pavane désormais faisant croire que « ces propos dénient mon appartenance à l'espèce humaine ». Pfuit : la baudruche se rempli d'éloquence et de mots graves. Vous verrez qu'elle donnera son visage à la Marianne de l'an prochain.
    Ainsi, au pouvoir, des apprentis sorciers choisissent de ne pas voir, de ne rien entendre, préférant interdire le port du bonnet rouge après ce lui du maillot rose, parce qu'ils persistent à vouloir cacher leurs félonies derrière le mur de fumée de l'antifascisme. Des générations de gamins se sont succédé sur les bancs des écoles, élevées dans la honte et la haine de soi : les Français, blancs et catholiques sont des salauds. 
Peillon surenchérissait récemment sans honte : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique » (2). Et nous verrons des gens de droite se faire lyncher avec l'approbation silencieuse de la presse, qui expliquera qu'ils l'ont bien cherché, que ce sont eux qui ont instillé la haine. La chasse aux sorcières que vient de subir Minute n'est que l'avertissement des désordres à venir de la part d'un pouvoir qui prend peur et ne peut tolérer la contestation.
    David Sellos monde & vie 3 décembre 2013
    1) . Aucun journal ne se scandalise de cette dénomination : « chasseurs de skins ».
    2) . www.youtube.com/watch ?v=Rj N 3XQZYNQ

  • En cas de légalisation de l’euthanasie, ne vous attendez pas à une liberté de conscience !

    Lors d’une réunion publique hier soir à Condom, Jean-Luc Romero, président de l’ADMD (aide à mourir dans la dignité), a été très clair en cas d’une éventuelle légalisation de l’euthanasie. Les médecins ou tout autre personnel médical, qui seraient réticents, sont avertis:


    Serment d'Hippocrate, code de déontologie... Rien n'est supérieur à la loi républicaine. Aucun texte ne doit la contraindre.
  • Braqueurs braqués et victimes persécutées : ainsi Valls la justice de Taubira

    Tous ceux qui ne se laissent pas braquer, brutaliser, insulter et détrousser sans mot dire savent ce qu’il leur en coûte ensuite.

    Pierre-Joseph Proudhon s’est rendu célèbre, au XIXe siècle, pour avoir déclaré que « la propriété, c’est le vol » ; nul doute que s’il vivait de nos jours, il ajouterait à son aphorisme, avec tout autant de succès politiquement correct, « et la protéger est un crime ! ». Car honni soit qui l’entend ainsi.

    Les récents braquages de bijoutiers par-ci, attaques de débits de tabac par-là, l’ont amplement démontré : tous ceux qui ne se laissent pas braquer, brutaliser, insulter et détrousser sans mot dire savent ce qu’il leur en coûte ensuite. Malheur à ceux qui ont fait front, empêchant les crapules de les dépouiller, les blessant ou les expédiant dans un enfer mérité : tous répondent ensuite de leur témérité devant la justice.

    Ainsi ce bijoutier niçois, d’origine libanaise, Stéphane Turk, qui ignorait que le fusil à pompe de ses agresseurs – Gaulois tous les deux, comme quoi les préjugés ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient ! – n’était pas chargé : ayant logé quelques grammes de plomb dans la carcasse du moins rapide, il se retrouva en garde à vue, brocardé par un procureur niçois, l’accusant d’avoir agi volontairement « pour donner la mort », bien qu’il reconnaisse tout de même qu’il est « un homme inséré » (!) et que son casier judiciaire était vierge… Le bijoutier est aujourd’hui mis en examen pour homicide volontaire : « Il n’a pas été placé en détention provisoire, mais en résidence surveillée, bracelet électronique à la cheville à quelques heures de Nice. Il sort parfois quelques minutes, le temps d’aller chercher son pain », rapporte France Inter. Le veinard.

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  • Le laxisme chez les socialistes : une affaire de famille

    Après les casiers judiciaires des fistons Fabius, Taubira et Touraine, la presse s'intéresse à celui d'un rejeton Trierweiler. Vierge et pourtant :

    "l'un des fils de Valérie Trierweiler a été interpellé à plusieurs reprises par les forces de l'ordre en flagrant délit pénal sans qu'une poursuite judiciaire soit décidée. La plus édifiante de ces arrestations, selon le compte rendu de la brigade anti-criminalité en date du 23 octobre 2012 que Le Point.fr a pu consulter, s'est déroulée à Saint-Ouen (93), en pleine zone de sécurité prioritaire (ZSP), mise en place par Manuel Valls afin de concentrer les moyens policiers pour démanteler l'économie parallèle. En Seine-Saint-Denis, il s'agit essentiellement de s'attaquer aux trafics de stups. Le jeune homme s'y était rendu avec deux camarades, selon sa déclaration faite aux gardiens de la paix, pour acquérir du cannabis en vue de fêter un anniversaire."

    De là à imaginer que c'est la raison pour laquelle Christiane Taubira envisagerait de dépénaliser la consommation de cannabis...

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