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magouille et compagnie - Page 2166

  • Les dessous du Gayet-Gate : La quenelle de Valls à Hollande

    Pour le « choc de simplification », on repassera ! Voilà donc plusieurs mois que, pendant que Trierweiler-Pompadour vit à nos frais à l’Élysée, le roi s’amuse avec Gayet-du Barry ! Après la gauche caviar, c’est vraiment la gauche plumard ! Valls, dans le rôle du duc de Choiseul, pourrait bien connaître la disgrâce…

    Ainsi donc, Manuel Valls ne savait rien. Rien de rien. «Je n’avais pas connaissance de ces sorties, je n’avais aucun élément et je n’admettrai pas l’affirmation selon laquelle le ministre de l’Intérieur a eu envie de connaître la vie privée d’une personnalité politique. Je n’ai aucune information, et heureusement, sur l’agenda privé du président» a-t-il fait savoir au «Monde», menton volontaire et main sur le cœur.
    La rue du Cirque, qui abritait les galipettes présidentielles, donne sur l’arrière de l’hôtel de Marigny, propriété de l’Etat français, qui sert de résidence pour les hôtes étrangers de la France, mais le premier flic de France ne surveille pas qui y habite, ni qui y vient !

    Ses toits sont à une portée de fusil à lunette de l’Élysée et du ministère de l’Intérieur, mais le premier flic de Fra­nce ne l’a pas placée sous très hau­te surveillance !
    Une annexe (de travail) de la présidence de la République, à double entrée, relie la rue du Cirque et l’avenue de Marigny, mais le ministre de l’Intérieur n’est pas informé que des allées et venues étranges ont lieu nuitamment ou au petit matin ! Et bien sûr, il n’a pas cherché à savoir, jamais, ce qu’il en était réellement de la rumeur qui, depuis plusieurs mois, prêtait à François Hollande une relation sentimentale avec l’actrice Julie Ga­yet – et même, sans qu’il demande, ses services ne l’ont pas informé de quoi que ce soit. Invraisemblable.
    « Le regard de Hollande sur moi a changé… »

    Entre Manuel Valls et François Hollande, il n’y a, ni amitié de trente ans, ni même de dix ans. Seulement une alliance de circonstances qui a vu le chef de l’Etat faire de Manuel Valls son ministre de l’Intérieur pour l’uni­que raison que, les Français exigeant une reprise en mains sécuritaire, Valls était le seul socialiste crédible en ce do­maine – bien plus que François Reb­samen qui rêvait du poste et dont François Hollande a fait son conseiller occulte (1). Dans les « équilibres » dont Hollande est friand, Valls, avec 5,63 % à la primaire socialiste de 2011, ne pesait rien.
    Dans Valls, à l’intérieur (Robert Laffont), qui vient de paraître, David Revault d’Allonnes et Laurent Bor­re­don, journalistes au « Monde », racontent fort bien comment, au fil des mois, les relations entre les deux hommes se sont détériorées au fur et à mesure que Valls ne parvenait plus à masquer son impatience d’accéder à la présidence de la République, une fois la parenthèse Hollande – qu’il méprise – terminée.
    Dans les premiers mois du quinquennat, Valls était parvenu à exercer une forte influence, pour ne pas dire un ascendant, sur Hollande, réveil­lonnant en sa compagnie pour le passage à 2013, allant jusqu’à oser lui remettre d’aplomb sa cravate !
    Mais Valls en a tant fait que Hollande en a pris ombrage. « [Le président] a une analyse un peu moins trau­matisée de la popularité de Manuel, qui a été pendant un moment un facteur d’intimidation », a confié à nos con­frè­res « une ministre importante » – qui, à part Christiane Taubira ? –.
    Un « haut dirigeant socialiste » pousse l’analyse un peu plus loin : « C’est bien d’être dans les premiers-ministrables. Ça l’est nettement moins d’être trop vite présidentiable, surtout quand il y a un président en face. Il a donné l’impression d’avoir une stratégie pour s’imposer au président. C’était une erreur. » Valls aurait d’ailleurs reconnu avec amertume, à l’un de ses proches : « Le regard de Hollande sur moi a changé… »

    A-t-il voulu flinguer Claude Sérillon ?
    Si, après les révélations de « Closer », la tête de Manuel Valls ne tombe pas, c’est que François Hollande est bien magnanime. Ou totalement inconscient.
    Cette fois, il s’est trouvé dans le viseur d’un téléobjectif ; ça peut ridiculiser – et ça a fait de la peine à la Pom­padour – mais ça ne tue pas. S’il s’était trouvé dans le viseur d’une arme, ce n’est pas en une de la presse people qu’il se retrouvait, mais à la une de tous les journaux, avec un liseré noir tout autour.
    Minute

    Valls peut toujours sous-entendre que la sécurité du chef de l’Etat relève du Service de la protection (des hau­tes personnalités), celui-ci dépend du ministre de l’Intérieur. Et c’est à lui qu’il rend compte…
    Valls aurait-il voulu, si ce n’est en balançant l’« information » du moins en la laissant fuiter – ce qui est aussi de sa responsabilité –, déstabiliser François Hollande ou bien… faire tomber son ennemi juré au palais de l’Elysée, le journaliste Claude Séril­lon, l’incontrôlable – et incompétent – conseiller en communication du président de la République ?
    Une fois déjà, Valls a eu sa peau. De 1997 à 2002, Valls est chargé de la presse et de la communication au cabi­net du premier ministre, Lionel Jospin. En septembre 1999, Jospin est l’invité du journal de 20 heures de France 2 présenté par Claude Sérillon. C’est ce soir-là que, interrogé sur les plans sociaux, il lâche la formule qui lui fera tant de mal : « Il ne faut pas attendre tout de l’Etat. » Valls est furieux. Pas contre Jospin, contre Sérillon !
    Pierre-Henri Arnstam, directeur de l’information de France 2, reçoit un coup de fil de Valls, furibard : « C’est scandaleux ce qui s’est passé hier à l’antenne ! Claude Sérillon était agressif, il a posé de mauvaises questions ! » Les téléphones de tous les dirigeants de Fran­ce 2 retentissent du même refrain. Ils alertent Arnstam : « On a été prévenu par Valls que tant que Sérillon présentera le journal, le premier ministre ne viendra plus sur France 2. »
    Quelques mois plus tard, Arnstam est viré. Et Sérillon aussi. Lequel est donc revenu par la grande porte il y a un an, seul ou presque de tout le cabinet élyséen avec lequel Valls n’entretient pas des relations étroites ou n’a pas prise, et qui doit aujourd’hui fait face à une crise qu’il est bien incapable de gérer.
    François Hollande n’est peut-être pas Louis XV mais, dans cette entrée en scène de la du Barry, le duc de Choiseul ne fera croire à personne qu’il n’y est strictement pour rien.
    Antoine Vouillazère dans Minute

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-dessous-du-gayet-gate-la-quenelle-de-valls-hollande_96573.html#more-96573

  • Le président exemplaire

    Et maintenant je nomme ma nouvelle greluche parmi les quatre personnalités françaises qui composeront le Jury 2014 de la Villa Médicis.
Plus d’infos ici

    Et maintenant je nomme ma nouvelle greluche parmi les quatre personnalités françaises qui composeront le Jury 2014 de la Villa Médicis.

    Plus d’infos ici

    http://francelibre.tumblr.com/

  • La LICRA, officine de combat contre les libertés du Net

    « Parmi les objectifs du “Jour de colère” : la lutte pour la liberté d’expression. Raison de plus pour se mobiliser le 26 janvier. »
    Nous l’affirmions dans une contribution du 6 janvier, l’affaire Dieudonné était  « l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet » (1) où « la guerre est déclarée » (2), comme s’en était réjoui le 3 janvier Daniel Makonnen, responsable de la communication de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme. Cette déclaration de guerre est confirmée par le président de la LICRA en personne dans une interview diffusée sur l’antenne Judaïques FM (3) le 11 janvier, deux jours après l’arrêt du Conseil d’Etat interdisant de facto la tournée de Dieudonné et la poursuite de son spectacle « Le Mur ».
    Au journaliste Olivier Issembert qui l’interrogeait sur l’opportunité et la possibilité de sévir contre les tweeteurs déviants et le site Youtube et lui demandait si « la prochaine étape, c’est ce combat sur Internet », Alain Jakubowicz a répondu en effet : « Il y a des mesures coercitives, mais il y a un certain nombre de choses qui sont faites, et je peux vous dire que la LICRA accomplit un travail considérable là-dessus. Nous avons créé d’ailleurs Licranet, avec des spécialistes du net, nous avons maintenant des équipes pour cela. »
    Car, ce « combat », en réalité contre la liberté d’opinion, la LICRA « l’a déjà anticipé ». « On est dans ce combat, poursuit M. Jakubowicz, je ne veux pas vous dévoiler les actions que nous menons, mais un certain nombre de vos auditeurs pourront vérifier que certaines vidéos ne sont plus visibles aujourd’hui […] Ce combat-là, dans le cadre légal évidemment, nous le menons parce que la loi ne permet pas que l’on continue à visionner des vidéos dont les propos sont attentatoires à la dignité et constitutives de délits. Pour certaines d’entre elles d’ailleurs, ces vidéos reprennent des propos qui ont été condamnés par la justice, donc ces vidéos [dont, à n’en pas douter, la dernière de l’humoriste franco-camerounais, qui a fait l’objet de 3.025.572 connexions en trois jours] doivent être supprimées et ne doivent plus être accessibles, et évidemment nous accomplissons à cet égard le travail qui doit être le nôtre. »
    Avocat… et justiciable
    Jusqu’où s’étendra ce travail ?
    Spécialiste du droit de la presse, M. Jakubowicz est avocat. C’est en cette qualité qu’il plaida contre Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon, en cette qualité qu’il intégra à Lyon l’équipe municipale du ministre Michel Noir qui en fit son adjoint délégué aux droits de l’homme – mais oui ! – avant que les deux hommes se retrouvent en mars 1996 en correctionnelle. M. Noir, qui était devenu l’idole des médias après avoir déclaré en 1987 qu’il valait « mieux perdre les élections que perdre son âme » en s’alliant au Front national (4), comparaissait alors pour abus de confiance et abus de biens sociaux pour avoir mis en place une galaxie d’associations censées soutenir son action politique mais ayant, selon le parquet, bénéficié de « plusieurs millions de francs de subventions municipales » ; et son adjoint Jakubowicz pour avoir perçu de l’une de ces associations, Nouvelle Démocratie, près d’un demi-million de francs d’honoraires pour la défense, non de la mairie de Lyon, mais du seul maire dans une affaire privée : le procès  de son gendre et bienfaiteur Botton, poursuivi pour détournement de fonds dont avait largement profité son illustre beau-père, condamné le 20 avril 1995 en première instance à quinze mois de prison avec sursis et à 200.000 francs d’amende, assortis de cinq ans d’inéligibilité.
    Une autre « répression fulgurante » ?
    Prédécesseur d’Alain Jakubowicz de 1999 à 2010 à la tête de la LICRA, Patrick Gaubert avait accédé à la célébrité en profitant en 1994 de son poste de chargé de mission auprès du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua pour lancer contre la presse mal-pensante une « répression fulgurante ». Cette dernière se solda par des dizaines de procès sous les prétextes les plus aventurés, ruina nombre de journaux et contraignit les rescapés du jeu de massacre à renoncer en partie, par prudence, à leur liberté d’informer – y compris sur la criminalité étrangère et le racisme antifrançais… dont la LICRA prétend aujourd’hui défendre les victimes !
    Son successeur, lui, entend déclencher une « répression fulgurante » sur la Toile. Avec d’autant plus de chances de succès que depuis deux décennies, ce que beaucoup ignorent, la LICRA s’est internationalisée.
    Grâce aux généreuses subventions de l’Etat, des conseils régionaux et des municipalités – toutes libéralités sorties de la poche du contribuable –, la Ligue a créé des organisations-sœurs en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, au Portugal, au Québec, en Autriche et jusqu’au Congo-Brazzaville. Grâce à cette toile d’araignée patiemment tissée, la Ligue, relayée – ou impulsée – outre-Atlantique par le B’nai B’rith et la très influente Anti-Defamation League d’Abraham Foxman, parviendra-t-elle à normaliser Internet ?
    Parmi les objectifs du « Jour de colère » : la lutte pour la liberté d’expression. Raison de plus pour se mobiliser le 26 janvier.
    Camille Galic, 14/01/2014
    Notes :
    (1) L’affaire Dieudonné : l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet
    (2)La Licra déclare « la guerre » aux propos haineux sur le Net
    26 janvier : jour de colère !
    (3) Texte disponible sur www.google.fr/#q=clan+des+vénitiens
    (4) Michel Noir récidiva le 23 mars 2011 en déclarant au Progrès que les électeurs devaient « choisir sans hésiter le candidat socialiste dans les duels PS-FN ».
    http://www.polemia.com/sainte-ligue-au-combat-contre-internet/

  • Déconjugalisation de l’impôt : Lettre ouverte d’une mère au foyer à Najat Vallaud Belkacem

    La liberté n'est pas qu'un mot :

    "Chère Najat,

    Normalement je tutoie tout le monde quand je suis sur mon blog, car il y a un je-ne-sais-quoi qui nous rapproche malgré le fait que nous soyons derrière nos écrans. Mais là, ça ne va pas être possible. Je me sens particulièrement éloignée de vous, de votre envie de changer le monde des femmes.

    Vous nous trouvez ringardes, nous qui sommes chez nous, à nous occuper de nos enfants. Vous êtes pourtant venue le 4 décembre à l'Espace Richelieu pour le Spot Efluent... une grande partie des femmes que vous avez rencontrées, sans compter les pères (!!!), sont au foyer... chez elles. Pour s'occuper de leurs enfants. Vous nous avez trouvées si ringardes que ça ? est-ce que nos sommes hors-sujet ? vous lisez nos blogs, c'est ce que vous avez dit, vous trouvez que nous sommes hors du temps ? Nous ne faisons pas avancer les choses ?

    Dans notre société on discrédite beaucoup les parents en leur disant que "les enfants n'ont pas de repères"... contrairement aux générations précédentes. IL EST VRAI qu'à mon époque, quand nous étions petits, nous n'avions pas la même façon de voir les choses, de respecter l'aîné, voire la hiérarchie. Les enfants et les jeunes de maintenant grandissent plus vite, la vie numérique y est pour beaucoup. A l'époque de nos parents, quand eux étaient enfants, ils n'osaient certainement pas le quart de ce que nos propres enfants osent maintenant.

    Pourquoi tout s'est dégradé en 3 générations ? l'arrivée du numérique, l'augmentation du nombre de femmes dans le monde du travail, le changement du modèle familial (mamans solos, divorces, familles recomposées, famille homo-parentales)...

    En 1969, Pierre Daninos a écrit "le pouvoir aux enfants". J'ai ce livre depuis peu. Ma Grand-Mère maternelle est décédée cette année et j'ai récupéré une partie des livres, dont celui-ci. Je vous conseille de le lire, je peux même vous l'envoyer si vous me promettez de me le rendre. Je l'ai lu et deux choses m'ont frappées. Les enfants de l'époque ne considéraient pas le fait d'avoir beaucoup d'argent comme nécessaire. Ils voulaient juste en avoir suffisamment pour vivre. La seconde chose, ils considéraient le rôle des femmes comme important dans l'éducation des enfants, et ils fallait que les parents soient strictes.

    Maintenant avec cette réforme, vous voulez quoi exactement... dévaloriser ces femmes ringardes qui veulent élever leurs enfants ? Confier ses enfants à d'autres personnes ? seront-elles mieux que nous ?

    Financièrement vous pensez que ça va se passer comment ?" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hausse de la TVA : Quel impact au quotidien pour une famille ?

    Les taux de TVA augmentent ce mercredi 1er janvier. Le taux normal passera notamment de 19,6% à 20%. La mesure décidée, il y a un an au nom de la compétitivité des entreprises, est contestée en période de baisse du pouvoir d’achat. Elle doit permettre de renflouer les caisses de l’État à hauteur de 10 milliards d’euros.

  • Dieudonné: le député belge Laurent LOUIS répond à Manuel Valls

  • Non à la théorie du genre – tournée de conférences d’Alain Escada

    - 15 janvier à Toulouse, salle Barcelone, 22 allées Barcelone, 20 heures 30
    - 1er février à Besançon, villa Blanche (1ère sortie rond-point de Chaleze), 20 heures
    - 8 février à Chartres, 11 bis rue des Jubelines, 20heures
    - 15 mars à Noisy le Grand, 10 rue Jules Ferry, 20 heures
    - 20 mars à Lyon, 56 Bd d’Inkermann, 6ème, 20 heures
    - 28 mars à Villechauve (près de Vendôme) à « La Lune et les Feux », 11 rue Pasteur, 20 heures

    Une offre promotionnelle est proposée. Son précédent ouvrage « Mariage homosexuel, homoparentalité, etc – Décryptage d’une révolution sexuelle » vendu à 12 euros et son nouvel ouvrage « Théorie du genre – L’idéologie qui voulait détruire la Créationet libérer toutes les perversions humaines » vendu à 6 euros, sont proposés à la vente ensemble pour 15 euros, frais d’envoi compris.
    Achat en ligne ici ou par chèque à envoyer à notre secrétariat CIVITAS – 17 rue des Chasseurs – 95100 Argenteuil.

  • Rendez-vous le 19 janvier Place Denfert Rochereau à Paris à 14h30

    Nous montrerons aux responsables politiques français, espagnols et européens que de nombreux citoyens veulent :

    • REFUSER l'inscription dans la loi française des avortements de complaisance, des avortements eugéniques, et de l'obligation de présenter la vie et la mort comme deux réponses équivalentes.
    • DENONCER l'omerta sur cet enjeu en France et la modification en douce de la législation alors même qu'il s'agit d'un "véritable bouleversement" selon le constitutionnaliste Bertrand Mathieu.
    • ENCOURAGER les rares députés français qui vont s'opposer à ces dispositions inscrites dans le projet de loi Egalité Femmes/Hommes voté à partir du 20 janvier à l'Assemblée nationale.
    • SALUER le courage du gouvernement espagnol qui vient de présenter un projet limitant l'avortement et qui ira le présenter à Bruxelles en février.
    • INSCRIRE la défense de la vie au programme des élections européennes, après le succès des mobilisations ONE OF US et anti-ESTRELA et alors que la Commission européenne fait du forcing pour relancer le débat sur le rapport Estrela, remettant en cause « l’autorité de la chose votée ».

    Michel Janva

  • Le « choc de la simplification » c’est ça ?

    « Un clou chasse l’autre, après les galipettes tonitruantes de Dieudonné, les galipettes amoureuses du Président ! » soulignait  Jean-Marie Le Pen samedi lors d’une conférence de presse aux côtés de Bruno Gollnisch et de la tête de liste du FN/RBM aux municipales de Lyon et responsable  rhodanien, Christophe Boudot. Alors que Marine Le Pen passera sa journée le 1er mars dans la capitale des Gaules et la clôturera par une grande réunion publique, le président d’honneur du FN répondait à l’invitation de la fédération du Rhône pour partager avec plus de 600  militants, une galette des rois  à l’Espace Tête d’Or de Villeurbanne. Comme il fit la veille au micro de RTL,  le «Menhir » a relevé que s’il n’avait pas à «soutenir » Dieudonné, «n’en déplaise aux cuistres de l’établissement politico-médiatique, c’est un comédien, un artiste, un créateur ». «L’année commence par une polémique subalterne. Le ministre de l’Intérieur étant incapable de faire face à la montée de l’insécurité, il dérive l’attention sur un comédien qui ne serait pas convenablement placé sur les rails de la pensée unique. Dans notre pays la comédie satirique est de très ancienne extraction ». « C’est (Manuel Valls)  qui (a  lancé) cette affaire afin d’embarquer toute la classe politique française dans une histoire d’antisémitisme, exactement comme son prédécesseur Monsieur Joxe avait essayé de piéger le Front National avec l’histoire de Carpentras ». « Toujours l’antisémitisme, ça mobilise et par conséquent on est considérés comme un nazi, désigné comme tel… On est victimes, voilà la vérité ! ».

    Précisons d’ailleurs que le journaliste politique Denis  Jeambar, consultant pour la chaîne LCP, affirme que c’est   un coup de fil de Jean-François Copé donné courant décembre au ministre de l’Intérieur, qui est à l’origine de ce déchainement. M. Copé aurait demandé à M. Valls de prendre des mesures contre Dieudonné , et le ministre aurait donné son accord en échange d’un soutien de  la « droite » dans cette affaire, qui ne s’est pas démenti depuis.

    Pour Jean-Marie Le Pen, «Dieudonné exerce son talent satirique tous azimuts, mais on sait qu’il y a des cibles qui sont taboues (…).  Il n’incite pas à la haine et à la violence. Il incite à la rigolade. » « Il faut avoir une certaine mauvaise foi pour nier que ce genre satirique a toujours déplu aux puissants ». Ce qui nous invite bien sûr à nous interroger sur les limites d’une  liberté d’expression censée être garantie par une  justice qui  en fait n’est jamais vraiment indépendante du pouvoir politique.

     Liberté d’expression dont Marine Le Pen a rappelé que sa défense était un des fondamentaux du Mouvement qu’elle  préside.  Mais une liberté   qui,  quel que soit le régime en place,  est toujours  encadrée, amputée, amodiée,  en fonction des intérêts des puissants du moment.

    Bref, le vœu de Evelyn Beatrice Hall, attribué de manière synthétique  à Voltaire, «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » (« I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it »), n’est certainement pas une devise socialiste, et encore moins celle d’un ministre de l’Intérieur de la Vème République…

     Les Français ne sont pas dupes de cette diversion  et sont ici de nouveau  en phase avec le FN. Selon le  sondage BVA pour ITele-CQFD paru en fin de semaine, 74 % de nos compatriotes  pensent que le gouvernement parle « trop » de cette affaire, 52 % (contre 46 %) sont hostiles aux interdictions des  spectacles de Dieudonné. Les sympathisants de droite sont plus particulièrement hostiles à ces interdictions (61 %), chiffre qui atteint 77 % pour les sympathisants du Front National.

    Français qui encore une fois, partagent le sentiment de Marine concernant le caractère essentiel de la protection de la vie privée. Un  principe réaffirmé par la présidente du FN lorsqu’elle fut interrogée sur les consternantes  révélations ( ?) sur la vie sentimentale de François Hollande, parues dans le  magazine pipole  Closer.  Selon celles-ci,   le président tromperait sa compagne officielle, Valérie Trierweiler,  hospitalisée ces dernières heures pour « prendre du repos »,  avec l’actrice Julie Gayet.

    Une affaire qui polluera inévitablement la conférence  de presse du chef de l’Etat prévue cet après-midi,  au cours de laquelle il doit présenter les mesures traduisant le  virage social-libéral qu’il entend parait-il  impulser pour la suite de son quinquennat.

    Un autre sondage  paru dans le   JDD  indique que pour   84% des personnes interrogées, l’opinion (elle est de toute manière très majoritairement extrêmement négative eu égard à la politique conduite) qu’elles ont du président n’a pas changé après les «allégations» de Closer ; 77% des sondés estiment qu’il s’agit d’une «affaire privée qui ne concerne que François Hollande».

    Une confirmation de la différence de mentalité  existant entre la France  notamment  et  les pays protestants  anglo-saxons.  Un président des  Etats-Unis ou un Premier ministre britannique,  doivent être exemplaires,  y compris dans leur  vie privée. Une exigence qui a comme corollaire  que les médias de ces pays n’hésitent pas  à exposer, fouiller, explorer leur vie intime et à la livrer en  pâture à l’opinion. Ce n’est pas là notre tradition  française, nos compatriotes  ayant généralement  une indulgence certaine  pour les frasques hors-mariage  de « nos » dirigeants ; il n’est pas nécessaire de remonter à Henri IV (dit le vert-galant)  et ses dizaines de maîtresses officielles, pour s’en convaincre.

    Cette affaire, il est vrai anecdotique au regard des  problèmes autrement plus importants et angoissants qui assaillent la France et les Français, n’en agit pas moins comme un révélateur de la décadence de cette ripoublique là, donneuse de leçons mais dont l’arrière cour est peu ragoutante.

    Certains avancent ainsi que Manuel Valls ne serait pas étranger à ce déballage,  lequel mènerait là aussi la danse à des fins personnelles comme il le fait dans le dossier Dieudonné. L’hebdomadaire Le Point s’interroge:  « comment la police ne pouvait-elle pas être au courant que le président se rendait rue du Cirque dans un appartement prêté à Julie Gayet depuis six mois par une comédienne qui y vivait jusque-là avec Michel Ferracci, ancien du cercle Wagram, réputé proche du gang de la Brise de mer et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis ? (…). Manuel Valls a-t-il alors cherché à planter le président ? Ou à devancer ses désirs de séparation ? ».

     « Valérie Trierweiler peut-elle rester à l’Elysée ? » s’interroge la journaliste  Catherine Nay, pour qui  ce psychodrame  aurait une dimension  quasi psychanalytique, en révélant le caractère d’un chef d’Etat pâte molle,  incapable de prendre des décisions.

    Vendredi sur Europe 1,  elle a considéré  que « François Hollande doit être très content »  et évoqué des  « évènements » qu’il a peut être organisé. « Il sait très bien que cette rumeur était connue depuis très longtemps (…) si vous ne voulez pas être pris, il ne faut pas vous rendre au domicile de la dame ». Aussi, M. Hollande aurait cherché à sortir d’une « ambiguïté » qui le rongeait : « cette double vie lui pesait et il avait besoin que les évènements tranchent pour lui » croit savoir Mme Nay.  Ce serait donc cela «  le choc de la simplification » pour M. Hollande ?  On repassera…

    « Comment ne pas déplorer l’atteinte intolérable à l’image de la France, quand le chef de l’Etat, qui n’est pas un citoyen comme les autres, non content d’entretenir aux yeux de la terre entière une relation illégitime à l’Elysée, se fait surprendre casqué et à moto pour des rendez-vous galants, de surcroît entouré de gardes du corps rémunérés sur fonds publics?» a déclaré de son côté le député UMP Georges Fenech. « La liaison de François Hollande affaiblit la fonction présidentielle » a renchéri Jean-François Copé.  Nos deux compères ayant apparemment oublié l’affligeant storytelling sentimental que nous infligea Nicolas Sarkozy dans la première partie de son mandat.

    Car  si le président à le droit au respect de sa vie privée,  à charge pour lui de ne pas mélanger les genres et de sauvegarder  une dignité dans sa vie officielle qu’il doit tout autant aux Français qu’à sa fonction. Non en effet,  le président de la république n’est pas un citoyen normal, comme les autres. Cela est particulièrement vrai  dans un pays comme la France, sous  une Vème République dans laquelle l’esprit monarchique qui a façonné la représentation du pouvoir des Français  a perduré.

    Or,  cette affaire d’un président en scooter, le casque mal  attaché,  un paparazzi à ses basques,  se rendant à ses  rendez-vous amoureux,  poursuit  une pitoyable  évolution  qui a débuté sous la majorité précédente.

    Nous le notions sur ce blog  à la fin du quinquennat du mari de Carla Bruni, citant alors le journaliste François Bousquet,  la vraie rupture sarkozyste a consisté en  la « désacralisation du pouvoir ». « Des deux dimensions de la politique, la sacrée et la profane, Sarkozy a écarté d’emblée la première. C’est  son crime de lèse majesté. Plus rien en lui ne relève de l’éminence monarchique. Dans Les deux corps du Roi, l’historien Ernst Kantorowicz avait montré en quoi le monarque médiéval possédait un double corps : le corps naturel, mortel, et le corps surnaturel, celui qui incarne le principe dynastique et ne meurt pas. Sarkozy a mis fin à tout cela (…). »

    Et  comme nous l’affirmions déjà quelques mois auparavant,  évoquant  également  Kantorowicz,  c’est l’ensemble de la classe politicienne qui sombre à des degrés divers, dans  le dévoiement démagogique, dans la pipolisation, si ce n’est dans une certaine vulgarité,  passant du « du spectacle de la politique à la politique-spectacle ».

     Bruno Gollnisch souligne encore que ce mélange des genres entre la vie privée et la vie publique a été aussi initié  dés le départ par  François Hollande  qui en contradiction totale avec les usages, les règles protocolaires et surtout sans  le moindre respect des contribuables français,  a voulu que sa compagne Valérie Trierweiler l’accompagne dans ses voyages officiels et bénéficie à l’Elysée d’un bureau et de cinq collaborateurs affectés à son service. Les salaires nets de ces derniers    coûtent   officiellement  1 184 520 euros par an aux Français, somme qui n’inclut pas la domesticité et le personnel de sécurité veillant sur Mme Trierweiler.

    Or, rien ne justifie les avantages en  nature accordés  à  Valérie Trierweiler qui  ne bénéficie répétons-le  d’aucun statut officiel, n’est pas chargée d’une mission   ni dépositaire d’aucune autorité publique.

    De la vendetta  de Valls contre  Dieudonné, contraire à l’Etat de droit ,  aux virées  de M. Hollande, les  petits arrangements entre amis, le règne du deux poids deux mesures, le mépris des Français, l’insulte à leur intelligence encore et toujours, sont bien le  même fil conducteur de ce régime épouvantable.

    http://gollnisch.com/2014/01/14/le-choc-de-la-simplification-cest-ca/

  • Après Dieudonné, c’est au tour d’Alain Soral d’être victime d’interdiction

     

     

    Tout le monde sait qu’Alain Soral et Dieudonné sont d’anciens amis. Dans sa vidéo du mois de décembre, Alain Soral avait déclaré avoir très bien compris la manœuvre des médias et des politiques, qui consistait à les séparer pour mieux les attaquer ensuite. Par là-même, il a réitéré son soutien à Dieudonné. C’est donc fort logiquement qu’il s’est retrouvé aussi face à des interdictions.

     

    Hier et aujourd’hui, Alain Soral devait tenir des conférences respectivement à Nice et Marseille. Dans la semaine, le maire de Nice Christian Estrosi avait clairement demandé au préfet des Alpes-Maritimes de tout faire pour l’interdire en s’appuyant sur la circulaire de Valls concernant Dieudonné : « Alors que l’antisémitisme régulier de Monsieur Dieudonné M’bala M’bala est au cœur des débats politiques, Monsieur Alain Soral, essayiste, programme une réunion à Nice et à Marseille. Christian Estrosi, Député – Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, demande à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire cette réunion publique :

     

     Selon le site internet personnel de Monsieur Alain Soral, Egalité et Réconciliation (egaliteetreconciliation.fr), une réunion publique de cette personne est prévue les 11 et 12 janvier à Nice et à Marseille.

     

    Alain Soral, maître à penser de Monsieur M’bala M’bala dont il fut le colistier en 2009 lors des élections européennes, de par ses nombreux ouvrages, est connu pour ses positions révisionnistes et négationnistes depuis de longues années.

     

    Suite à la circulaire du 6 Janvier 2014 du Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, je demande officiellement à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire la réunion publique de Monsieur Soral qui devrait se tenir le 11 ou 12 Janvier 2014 à Nice.

     

    La lutte contre l’antisémitisme et le racisme a toujours été une priorité dans ma vie politique et je ne peux laisser une personne proférer librement des propos antisémites ou incitant à l’antisémitisme dans la ville de Nice.

     

    Sans intervention de l’Etat à travers Monsieur le Préfet, j’utiliserai tous les moyens juridiques en ma possession pour interdire cette réunion politique de propagande antisémite et révisionniste. »

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