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magouille et compagnie - Page 2351

  • Comment l’Europe vous ruine

    Ras-le-bol.
    Agriculteurs, pêcheurs, industriels… Jamais les Français, frappés par la crise, n’ont été aussi europhobes. D’atout et de bouclier protecteur, l’Europe s’est transformée dans l’opinion en handicap et en boulet. V.A.
    Qui est Catherine Ashton ? Le premier passant d’une rue parisienne à qui est posée la question réfléchit quelques secondes, l’air concentré, pour finalement avouer qu’il n’en a aucune idée. Les trois suivants feront la même réponse. Il faut attendre la cinquième tentative pour qu’un commercial d’une quarantaine d’années réponde qu’il s’agit de « la ministre des affaires étrangères de l’Europe ». Avant d’ajouter immédiatement qu’elle « ne sert absolument à rien, ne joue aucun rôle, comme tous les dirigeants du Parlement européen ». Les mêmes sèchent également, parfois, quand on leur demande qui est Herman Van Rompuy, l’actuel président du Conseil européen.
    À quelques mètres de là, Colette, 80 ans, est attablée à une terrasse de café. Grande, mince, l’oeil vif, elle ne fait pas son âge, malgré ses cheveux blancs. Elle a élevé seule ses deux enfants et a dû parfois cumuler deux emplois pour s’en sortir, le premier la nuit, aux Halles, le second chez un marchand de volailles. L’Europe, elle ne veut plus en entendre parler. « C’est totalement inefficace. Non seulement elle ne nous protège pas, mais elle nous tire vers le bas, avec tout ce qu’ils nous font payer. Quant à l’euro, c’est une cochonnerie, qui n’a servi qu’à faire augmenter les prix. Il faudrait revenir au franc, ajoute-t-elle. Mais je n’y crois pas. Cela ne se fera jamais. »
    « L’Europe, ça sert à protéger les intérêts industriels et financiers, pas les Européens, lâche, d’un air définitif, l’un de ses voisins. Et tous les pays devraient reprendre leur monnaie. » Sur la Toile, les commentaires d’internautes sont tout aussi virulents, comme celui de cet homme, qui se définit lui-même comme « un très ancien Européen qui y a cru un temps »… « Puis est venu le temps des nichées de fonctionnaires européens, d’élus dont on ne sait rien, d’une chienlit de textes en tout genre se superposant à notre législation déjà démentielle. Si les jeunes croient en l’Europe, le réveil sera dur… », écrit-il. Les buralistes des régions frontalières sont, eux aussi, vent debout quand ils voient leurs clients faire quelques kilomètres pour acheter des cigarettes bien moins chères qu’en France.
    Mais c’est peut-être chez les agriculteurs que le rejet de l’Union est le plus brutal. Comme Roger Violant, petit producteur de lait breton que nous avons rencontré, étranglé par le prix du lait qui ne cesse de baisser tandis que les contraintes, notamment environnementales, sont de plus en plus lourdes… à cause de l’Europe. Une Europe incohérente qui coûte cher. Les témoignages se succèdent. Au désamour a succédé la défiance, quand ce n’est pas le rejet pur et simple. À Bruxelles, les eurocrates sont déprimés… et détestés. Les 56 000 fonctionnaires européens se sont longtemps distingués dans les rues de la capitale belge. Eux étaient toujours bien habillés, leur badge d’accès à la Commission autour du cou. Ils roulaient dans les plus belles voitures, avec leurs plaques d’immatriculation bleues sur fond blanc commençant par « EUR », vivaient dans les plus belles maisons, étaient attablés dans les meilleurs restaurants… Aujourd’hui, ils rangent leur badge dans leur poche quand ils sortent de la Commission et sont quasi tous passés aux plaques belges, à force de voir leurs voitures vandalisées. L’année dernière, des affiches ont été collées un peu partout dans le quartier de la Commission. Un homme y était pendu par sa cravate, sur fond de drapeau étoilé. Avec cette légende : « Eurocrate, sers-toi de ta cravate ».
    Les dernières enquêtes d’opinion confirment le malaise : les Français ne croient plus en l’Europe. Ils n’ont jamais été autant « eurosceptiques ». Dans une enquête réalisée en février par BVA, seuls 38 % des sondés considéraient encore la construction européenne comme une « source d’espoir », alors qu’ils étaient 61 % en 2003. Et 75 % des Français estiment que l’Union a été « inefficace » ces dernières années.
    « Pendant longtemps, l’Europe a incarné un espoir, sa construction était un atout, un bouclier, commente Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Aujourd’hui, elle est ressentie comme un handicap. Un boulet. Les Français ont le sentiment que non seulement l’euro n’a pas tenu ses promesses en termes d’emploi, d’activité économique, mais de surcroît, la monnaie unique est jugée responsable de l’augmentation des prix. L’Europe solidaire ? Pour l’opinion, c’est une solidarité qui nous tire vers le bas, car en plus de la crise économique sévère qui secoue notre pays depuis bientôt cinq ans, il faut de surcroît payer pour la Grèce… et les autres. Au sein d’une Europe qui n’a cessé de s’élargir jusqu’à devenir ingérable. »
    Qu’elles sont loin les années 1980
    où les Français étaient dans le peloton de tête des euro-enthousiastes ! C’est dans cette décennie que la confiance dans l’avenir de l’Europe a été la plus forte : 74 % des Français avaient une opinion positive de l’Union en 1987. C’était l’époque de la présidence Delors (1985), de l’Acte unique européen (1986). La première fracture devait se produire en 1992, autour du débat sur le traité de Maastricht, qui a pour la première fois, politisé et clivé la question européenne. On est alors sorti de ce que les observateurs qualifiaient de « consensus permissif ». À partir de 1995, la barre des 50 % d’opinions favorables ne sera que rarement dépassée dans les sondages d’opinion. L’érosion de la confiance dans l’avenir européen n’a jamais cessé depuis, jusqu’au choc de 2005, où les Français votent non à plus de 54 % au référendum sur le projet de Constitution, pourtant soutenu par l’UMP et le PS. Aujourd’hui, la France fait partie des pays les plus europhobes. Un sondage réalisé par l’Ifop va jusqu’à révéler que les Français, s’ils avaient dû revoter pour la ratification du traité de Maastricht (prévoyant le passage à l’euro), auraient voté contre à 64 % !
    « La réaction des Français est légitime, confie l’ancien ministre de l’Économie Jean Arthuis. On s’est doté d’une monnaie unique orpheline d’une gouvernance politique, dans une course continue à l’élargissement où le laxisme a été la règle, l’euro un anesthésiant. »
    Même constat de l’ancien député européen centriste Jean-Louis Bourlanges : « L’Europe est devenue le bouc émissaire d’un monde qui s’est transformé et dont les Français ne veulent pas tel qu’il s’offre à eux. On accorde à l’Europe beaucoup de pouvoirs imaginaires. Les politiques budgétaires, fiscales, sociales, du logement, de la défense, de l’aménagement du territoire, de l’éducation, du droit du travail, entre autres, restent pilotées au niveau national. Mais l’Europe est un touche-à-tout. Alors on lui reproche paradoxalement de ne pas mener à bien les missions qu’on ne lui confie pas. Second problème : après une génération de pro-européens, de Mitterrand à Delors, en passant par Helmut Kohl, Felipe González, en Espagne…, au milieu des années 1990, au moment où on créait une monnaie fédérale, un peu partout en Europe, les eurosceptiques ont pris le pouvoir : Jacques Chirac, totalement indifférent, Gerhard Schröder, qui, en 1998, fait campagne contre l’euro, Silvio Berlusconi, en Italie, José María Aznar, en Espagne… Contradiction ingérable. » L’époque, justement, où les Français (comme les dirigeants européens ?) vont commencer et ne jamais cesser de douter, jusqu’à arriver à un véritable rejet de la construction européenne.
     Josée Pochat 
Valeurs Actuelles
 25/04/2013
    http://www.polemia.com

  • J'ai vu

    D'un internaute :

    "J’ai vu des gens expulsés d’un jardin public car ils n’avaient pas le droit de porter un certain tee-shirt... mais ce n’était pas en Chine.

    J’ai vu une personne à vélo se faire confisquer son drapeau par les CRS.

    J’ai vu des policiers arrêter des mères de famille qui se rassemblaient…. mais ce n’était pas en Russie.

    J’ai vu des jeunes en garde à vue parce qu’ils étaient silencieux…mais ce n’était pas au Tibet.

    J’ai vu une jeune fille traînée par les cheveux et en perdre une ballerine…mais ce n’était pas en Ukraine.

    J’ai vu cette même ballerine exhibée par un député devant une assemblée goguenarde.

    J’ai vu la force publique gazer des personnes âgées …mais ce n’était pas en Syrie.

    J’ai vu une génération de bobos interdire en Mai 2013 ce qu’ils avaient défendu âprement et plus violemment en Mai 68.

    J’ai vu des femmes dépoitraillées attaquer une cathédrale et se faire relaxer.

    J’ai vu des hommes dépoitraillés créer un embouteillage et se faire arrêter.

    J’ai vu les représentants des religions vilipendés… mais ce n’était pas en Irak.

    J’ai vu des centaines de milliers de personnes se rassembler et hurler leur mécontentement… mais ce n’était pas en Iran.

    J’ai vu des services de renseignements confisquer et retoucher les images probantes de ces rassemblements pacifiques… mais ce n’était pas à Cuba.

    J’ai vu un débat tronqué et un vote précipité pour satisfaire rapidement une petite minorité.

    J’ai vu des journalistes achetés pour négliger de telles informations.

    J’ai vu des journalistes censurés pour diffuser de telles informations.

    J’ai vu des ministres se cacher tellement ils étaient hués.

    J’ai vu des policiers chargés de faire dégénérer les manifestations.

    J’ai vu une ministre de la Justice soucieuse d’ « arracher » les enfants à l’emprise de leurs parents…mais ce n’était pas en Corée du Nord.

    J’ai vu un ministre de l’Intérieur truquer des chiffres trop gênants pour la bien-pensance d’un gouvernement… mais ce n’était pas en Biélorussie

    J’ai vu un Président s’immiscer dans un débat sur l’euthanasie de deux éléphantes.

    J’ai vu un Président rester sourd aux cris de son peuple et claquemuré dans son palais quand on lui parle des générations d’enfants à venir.

    Ce pays où tous ces évènements déconcertants se passent en ce moment, c’est la France, pays des droits de l’homme, terre d’asile des opprimés, nation enviée par les persécutés.

    J’ai vu et j’ai honte".

    Lahire http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Sarkozy confirme son européisme

    « L'euro survivra et l'Europe n'explosera pas », a déclaré jeudi à Montréal l'ancien président français Nicolas Sarkozy, réaffirmant ainsi son européisme lors d'une conférence payante devant environ 800 personnalités québécoises.
    « L'Europe étant un continent qui s'est entre-déchiré dans le passé, l'Union européenne lui a apporté la paix », a-t-il expliqué en substance. Et nous qui croyions bêtement que c’était la victoire de 1945 !
    L'ancien chef de l'État a ponctué son intervention de plusieurs formules chocs: « L'Europe c'est la paix », « L'euro est le cœur de l'Europ », « Si l'euro échoue, l'Europe explose ».
    Ceux qui, en toute sincérité, persistent à voir en cet homme des sentiments véritablement nationaux en seront malheureusement et une nouvelle fois pour leurs frais.
    Interrogé, à l'issue de l'exposé, sur les conséquences d'une éventuelle sortie d'un pays de la zone euro, M. Sarkozy l'a jugée improbable, car elle ne serait pas dans l'intérêt du ou des pays en question.
    « Leur dette est libellée en euros », donc la sortie de l'euro et la dévaluation de la monnaie nationale qui devrait suivre, rendraient la dette encore plus lourde, a-t-il expliqué.
    Puis, « si on laisse tomber un pays, les marchés se demanderont quel est le suivant », a-t-il ajouté, avant de conclure: « l'euro est un tout, l'Europe est un tout ».
    M. Sarkozy a évoqué aussi la "maladie" de la gouvernance étatique de l'Europe, à savoir la nécessité d'avoir le consensus de 27 pays pour prendre une décision.
    « Faire croire à 27 pays qu'ils ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs est un mensonge », a-t-il asséné, avant d'affirmer que l'Allemagne et la France « ont une responsabilité particulière car elles font 50% du PIB » européen.
    Quant aux accords de libre-échange négociés entre l'UE d'une part, le Canada --avec d'importantes difficultés de dernière minute-- et les États-Unis d'autre part, l'ancien président français y croit, car tous ces pays « font partie de la même famille ». Ce qui n'enlève rien, selon lui, au besoin de développer les relations avec la Chine.
    Avec AFP
    http://www.francepresseinfos.com/

  • Camping pour tous vendredi 26 avril

    RDV place Édouard Herriot devant l’assemblée aujourd’hui 19h30.

  • Répression : contre les barbouzes de Manuel Gaz, TOUS À LA MANIF du 29 avril

    Les témoignages abondent, désormais, des violences policières des barbouzes de Manuel Valls, à l’encontre des opposants à la dénaturation du mariage, violence dirigées notamment envers des femmes, avec le silence complice de Taubira.

    TOUS À LA MANIF DU Cercle des avocats contre la répression policière lundi 29 avril à 18h30 devant le Palais de Justice, à côté du Bistrot les 2 Palais. Thème : « Pour un printemps de la Justice contre les violences policières ». Des victimes témoigneront.

    Pauline*, 22 ans, agressée mercredi par deux gendarmes près de l’Assemblée nationale

    « Mercredi soir vers 19h30, je suis arrivée près de l’Assemblée nationale. J’étais toute seule place de Palais Bourbon, en train d’envoyer des messages de mon téléphone portable. Je n’avais aucun signe distinctif sur moi et ai pu constater la présence de nombreux policiers place Edouard Herriot où était organisé un apéro pour tous à 20h. J’étais appuyée contre un potelet lorsque vers 19h55, une policière et un policier en civil arrivent et me demandent : « Vous êtes là pour manifester ? C’est interdit. Votre carte d’identité s’il vous plaît ? » J’explique que je suis seule et que j’attends des amis. » [La suite sur NdF]

    Dimitri, 21 ans, agressé dimanche et traité de « pute » par des policiers en civil (+addendum) La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • Europe : austérité contre croissance

    Avec le retour de la récession un peu partout en Europe, les politiques de rigueur budgétaire sont sous le feu des critiques. Si plusieurs pays d’Europe du Sud veulent injecter un peu de croissance dans la rigueur, l’Allemagne maintient son cap.
    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a plaidé ce jeudi 25 avril 2013 pour la poursuite de la consolidation budgétaire et des réformes en Europe. À l’appui de leur fermeté, les dirigeants allemands citent les dernières statistiques publiées par Eurostat, qui montrent que la dette souveraine de la zone euro s’est élevée à 90,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2012, contre 87,3% l’année précédente.¢
    Une déclaration de Wolfgang Schaüble qui vient en réponse aux débats suscités cette semaine, un peu partout en Europe, sur l'austérité accusée d'empêcher la croissance. La veille, le ministre français des Finances, Pierre Moscovici a invectivé Berlin, en affirmant que « l'Allemagne ne peut ignorer qu'elle a intérêt à avoir une zone euro qui soit en croissance ». Rappelons-le, le président socialiste François Hollande a été l’un des premiers politiques à s’opposer à cette stratégie, mise en place en 2010 par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
    PAS DE VIRAGE À 180° À ATTENDRE
    L’Italie a également donné des signes encourageants en ce sens. Le président du Conseil, Enrico Letta, a déclaré « qu’en Europe, les politiques d’austérité ne suffisent plus. » Même les Pays-Bas, bons élèves de l’Europe, ont décidé de renoncer à leur plan de réductions budgétaires de 4,3 milliards d'euros, pour donner un peu d’oxygène à leur économie. Comme la France, les Pays-Bas ont abandonné leur objectif de réduction de déficit de 3% pour cette année.
    Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, lui-même a pointé les limites de la rigueur. Mais, à ceux qui s’imaginaient que Bruxelles était sur le point de changer de philosophie, la Commission a très vite répondu qu'il n'y avait pas de virage à 180° à attendre. Le président de la Commission a juste dit qu'il fallait « combiner la correction budgétaire avec des mesures adaptées pour soutenir la croissance. »
    LE SPD POUR UN MINIMUM DE CROISSANCE
    Au final, la décision ne se prendra pas à Bruxelles, mais à Berlin. A cinq mois des élections législatives en Allemagne, la chancelière Angela Merkel est de plus en plus critiquée par l’opposition de centre gauche pour son insistance à exiger des membres de la zone euro qu’ils poursuivent leurs programmes de réduction des dépenses publiques.
    Le Parti social-démocrate (SPD) allemand qui ambitionne de battre Angela Merkel, estime que l’heure est toujours à la réduction de la dette, mais plaide également pour « un minimum de croissance », afin de combattre le chômage dans le sud de l’Union européenne.¢
    Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/

  • Sclérose : des chansons pour la Manif

    "On n’a pas besoin d’inventer la vérité. On a tout vu, on y était.
    Et tes vidéos falsifiées ! Il faut même t’apprendre à compter ! (...)

    Tu mens aux jeunes avec la théorie du genre"

    Il est le chanteur de l'ancien groupe "Sclérose" qui produisait du rock français dans les années 80. Sur son site, il propose des chansons inspirées de La Manif qu'il a créées depuis la première manif du 23 octobre 2012. Il a joué avec des amis normands Porte Maillot le 13 janvier et Place Patton le 24 Mars.

    Il sera bien sûr à Paris le 26 Mai. Il retravaille son titre "On ne lâche rien !" ci-dessous pour cette grande manif.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les opposants au Mariage pour tous dénoncent les violences policières à Lyon à travers les “apéros pour tous”

    Lyon-300x210.pngDepuis mercredi les opposants au mariage pour tous se rassemblent autour des “apéros pour tous” afin de dénoncer les violences policières dont ont été victimes de nombreux manifestants dans la soirée de mardi ou devant la préfecture du Rhône la police les matraqua au cri de “fracassez les”

    Mardi 23 avril les forces de l’ordre déployées pour encadrer les manifestations d’opposition à la loi Taubira employèrent des moyens brutaux et indignes d’une grande démocratie afin de disperser des manifestants. Voici quelques éléments marquants de cette soirée:

    - Devant l’Université Lyon 2 des membres des forces de l’ordre insultèrent clairement de “fils de pute” des manifestants pacifiques devant des dizaines de témoins médusés.

    - Place Bellecour tandis que des manifestants organisaient un sitting pacifique plusieurs manifestants reçurent des coups de matraques sans aucune sommation préalable. ICI sur cette vidéo à 0:30 secondes.
    Plus tard place Louis Pradel les forces de l’ordre distribuèrent coups de boucliers et coups de matraques aux manifestants.

    - C’est près de la préfecture que la violence a été la plus extrême, après un nouveau sitting pacifique devant la préfecture, la police chargea l’avant du cortège et utilisa du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Un groupe de quelques manifestants, tous des jeunes hommes, furent matraqués à de multiples reprises au cri de “fracassez les” par les forces de l’ordre. Cette agression fut sauvage et sans aucune sommation face à des manifestants non violents. Au moins 5 manifestants ont de nombreuses séquelles et envisagent des plaintes suite à ce dérapage inadmissible.

    Suite à ces violences un “apéro pour tous” a été organisé mercredi place de la république et a rassemblé plus de 100 personnes. Les manifestants ont symboliquement bloqué quelques minutes la rue Childebert afin de dénoncer ces violences policières. Hier soir en marge du rassemblement des veilleurs place Louis Pradel se sont une cinquantaine de manifestants qui se sont à nouveau rassemblés autour d’un “apéro pour tous” pour protester contre ces violences.

    http://fr.altermedia.info

  • Plus haut niveau historique du chômage en France

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Selon les chiffres du gouvernement français publiés ce jeudi, le nombre de chômeurs en catégorie A, c’est-à-dire n’ayant eu aucune activité au mois de mars s’établit à 3.224.000. Le précédent « record » en la matière, 3.195.000 de janvier 1997, est donc battu. En incluant les demandeurs d’emploi ayant eu une activité réduite, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en métropole atteint 4.740.000 (soit une hausse de 34.400 en mars), un autre record. Cette flambée entérine un 23e mois de hausse consécutive.

    Les plus de 50 ans sont particulièrement touchés : en catégorie A, leur nombre a grimpé de 17% en un an, contre une hausse moyenne de 11,5% dans cette catégorie. Chez les moins de 25 ans, la hausse annuelle est de 10,9%.

    Les contre-feux socialistes ne sont pas à la mesure du désastre

    Ainsi, face à ce raz-de-marée, le gouvernement va créer des emplois à… Pôle emploi ! Un nouveau renfort de 2.000 CDI viendra grossir d’ici septembre les effectifs de l’ex ANPE. La CGT, elle-même constate que les mesures pourtant dans la plus pure veine socialiste que sont les « emplois d’avenir », et les « contrats de génération » : « Ne démontrent pas leur efficacité ». Et le syndicat marxiste de dénoncer « La loi faussement appelée “sécurisation de l’emploi” (qui) ne vise nullement la création d’emplois ».

    Le président Hollande, en visite à Pékin, s’est pourtant voulu rassurant !

    Incantation et pensée magique, voix mal assurée et diction hésitante traduisant désarroi et impuissance, Hollande n’a certes pas rassuré les Français ! Aucune remise en cause du dogme de l’ultralibéralisme de Bruxelles ni de la sacro-sainte immigration : 200.000 nouveaux immigrés par an alors que la France est en phase de paupérisation accélérée. Hollande, s’il a encore parlé d’inversion de la courbe du chômage, a fixé l’objectif pour… 2014, rendant ainsi caduc le “programme de stabilité” présenté pourtant la semaine dernière par le gouvernement. Ni le PS ni l’UMP ne peuvent assumer la rupture avec les paradigmes européistes : abolition des frontières, soumission de notre économie aux concurrences sauvages du monde entier, euro qui plombe notre compétitivité, immigration sans freins, etc. Il leur faudrait reconnaître qu’ils se sont trompés et ont trompé les Français depuis trente années. C’est évidemment trop leur demander.

    http://fr.novopress.info/

  • L'ARNAQUE DU SOLAIRE

    Voici encore une belle arnaque publique dont nous lisons tous les jours les détails dans les journaux. Le pouvoir tire à hue et à dia dans l'énergie solaire, qui est une icône de choix dans la mensongère religion écologique. Un jour, il appuie le solaire de toutes ses forces et le même jour il lui tape dessus. Panneaux photovoltaïques et éoliennes sont tour à tour entrainés dans la sarabande avec l'effet de ruine coutumier des actions publiques virevoltant dans le désordre. En plus, la ruine, comme on va le voir, n'est pas pour tous !
    Jean-Louis Borloo, grand architecte du solaire pour le malheur des Français, a incité massivement par des crédits d'impôt à l'installation sur les toits de ces horribles panneaux. L'électricité est rachetée par l'Edf ; c'est un engagement à long terme qui fait supporter par tous les consommateurs des surcouts invraisemblables.
    Comme nous l'avions prévu, un tel engagement est sans aucune valeur, comme tant d'autres promesses publiques. En effet, Borloo a décidé soudain de lutter contre les effets d'aubaine, car selon lui les investisseurs veulent trop s'enrichir ; pour la deuxième fois en 6 mois le pouvoir a donc baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité. Cela veut dire que les agriculteurs et les propriétaires d'immeubles qui avaient, sur la parole de commerciaux talentueux, fait des calculs légitimes pour s'enrichir avec le solaire en seront pour leurs frais ; imaginons le sort de ceux qui, effet de levier aidant, se sont endettés avec, ô malheur, des taux variables : la ruine peut être non partielle mais vraiment totale. Saluons au passage la haine officielle contre les spéculateurs : ces gens au pouvoir ignorent que tout investissement est une spéculation normale dans le cadre d'un calcul sur l'avenir.
    Le 28 janvier 2011, Edf annonce le projet d'une centrale photovoltaïque de 700 hectares dans le Gard en 2013 : nous revoici dans la politique pro-solaire ! Du coup, l'on frémit devant ce projet qui malgré toutes dénégations réduira encore le surfaces agricoles. Comme c'est l'Edf qui utilisera le courant, la ruine probable sera camouflée inévitablement dans des comptes où personne n'y voit clair.
    LE MORATOIRE
    La contradiction s'accélère ; en effet, avec la bénédiction toute récente du Conseil d'État, le gouvernement a décidé de geler tous les projets de panneaux jusqu'au 9 mars 2011, le prétexte étant précisément de « tout remettre à plat », ce qui n'augure rien de bon. Résultat : des dizaines d'entreprises du métier sont en plein désarroi. Mieux encore : les journaux de décembre 2010 ont annoncé que l'État voulait diviser par deux le coût du solaire ; quant à Eric Besson, ministre de l'industrie chargé de l'énergie, il a déclaré que « La France veut multiplier par six ses économies d'énergie. Personne ne peut imaginer l'intensité de la ruine infligée ici ou là par cet interventionnisme fébrile.
    Le Président de la République vient de rencontrer à la télévision de supposés représentants des Français triés sur le volet, ceci pour une conversation préparée dans tous les détails pendant huit jours. Il a versé des larmes publiques sur le départ des usines hors de France : son propre interventionnisme au hasard de son bon plaisir est l'une des causes majeures du départ des usines !
    Parallèlement, l'État annonce la construction de 600 éoliennes en mer pour 10 milliards d'euros. Il fait miroiter la création d'emplois, mais personne ne peut calculer les déperditions d'emplois venant, par suite des impôts nécessaires, de cet investissement gigantesque ; très probablement ces déperditions sont supérieures aux faux emplois qui seront créés. Faudra-t-il démonter un jour ces éoliennes maritimes ? Rappelons la terrible menace qui pèse sur les éoliennes terrestres dont la destruction future sera non seulement coûteuse mais peut-être impossible.
    LE BAL DES CHIMERES
    A la racine de tous ces maux se situe le bal des chimères lesquelles s'épaulent entre elles jusqu'à devenir du béton.
    Au centre se trouve le réchauffement climatique et sa provenance supposées des activités humaines. Rappelons que Vaclav Klaus, président tchèque, fut président de l'Europe pendant six mois. C'est un savant qui a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au Co2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie.
    La lutte contre le Co2 est devenu un des commandements de la nouvelle religion. Des calculs, avec une précision impressionnante autant que ridicule, prétendent mesurer l'impact de toute action humaine sur ce Co2. C'est ainsi que les grands-prêtres de la religion affirment que le solaire réduit le Co2, ce que personne ne sait véritablement : certains prétendent même valablement que c'est le contraire.
    Le réchauffement bénéficie d'une autre chimère parallèle et antérieure : celle du monopole des « écolos » sur la gestion de la nature ; ces personnages ont acquis d'une façon surprenante un statut particulier sous le prétexte mensonger qu'ils seraient seuls à aimer la nature. Terrorisant les pouvoirs publics dans tous les pays ils se sont saisi des autres chimères ceci, d'ailleurs, avec beaucoup d'incohérences. C'est par eux que le solaire est présenté comme faisant partie du « verdissement » obligatoire de l'économie.
    LES INTERETS
    Au niveau de la coalition des intérêts l'on retrouve les combinaisons habituelles. La France doit souffrir de la présence de Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, ainsi que d'une foule de bureaucraties adjacentes ; le prélèvement fiscal indu et indispensable pour nourrir tout ce monde empêche précisément les gens de s'adapter librement aux aléas climatiques s'ils existent réellement ce qui n'est pas prouvé. Les intérêts des écolos sont connus et leur formidable bataille pour se saisir des fonctions officielles le montrent assez. Parmi les intérêts, se trouvent au premier rang ceux des intermédiaires : comme toujours dans les actions publiques les avantages fiscaux quand ils existent sont, en fait, captés par les intermédiaires.
    LE DOMMAGE MORAL
    Deux conclusions s'imposent dans ce tour d'horizon mélancolique.
    D'abord la liste impressionnante des chemins qui mènent à la ruine : consommateurs d'électricité pénalisés, entreprises détruites, investisseurs floués, accroissement des impôts, instabilité permanente de la fiscalité, destructions d'emploi.
    Au sommet se trouve une conclusion morale. Les engagements de l'État dans quelque domaine que ce soit ne sont vraiment rien qu'un chiffon de papier ; il ne faut pas chercher plus loin le véritable fossé qui sépare l'ensemble du peuple français des élites frelatées qui le gouvernent.
    Michel de Poncins 2011