Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2352

  • Morts sur ordonnances, par Manuel Gomez

    L’actuel scandale du « MEDIATOR » met en évidence un très grave disfonctionnement  de nos services de santé et de l’administration qui contrôle et autorise la commercialisation de nos médicaments mais également celui de nos médecins à qui nous confions le soin de nous conserver, si possible, en bonne santé.

    Et tout cela au seul bénéfice des laboratoires qui fabriquent et distribuent des produits pharmaceutiques dont bon nombre sont inefficaces, certains seulement nuisibles et quelques-uns mortels.
    Notre sécurité sociale est en constant déficit pour de nombreuses raisons mais également parce qu’elle rembourse des centaines de médicaments qui non seulement n’ont aucune utilité thérapeutique mais peuvent nuire gravement à notre patrimoine santé.
    Les gouvernements sont placés face à un chantage, le mot n’est pas trop fort, de certains laboratoires qui opposent la mise au chômage de milliers d’emplois face à la maladie et à la mort de centaines de citoyens.¢ 
    Depuis des années, des sommités du monde médical dénoncent ces pratiques, prouvent les dégâts provoqués, des statistiques sont là pour les mettre en évidence, mais rien n’y fait : les laboratoires continuent à fabriquer et à engranger des milliards de bénéfice et, de notre côté, nous continuons à les consommer sur ordonnances et nous engrangeons des milliers de morts.
    Le système hospitalier est en profond déficit, mais plus de 100.000 malades y sont soignés chaque année à cause des effets secondaires de certains de ces médicaments qu’on leur impose sur ordonnance
    D’autres scandales éclateront au cours des prochaines années, d’autres morts seront à déplorer, mais cela ne changera rien. Aucune décision radicale ne sera prise.
    Depuis peu les citoyens qui ne disposent pas de gros moyens se trouvent devant l’obligation de consommer des médicaments génériques sous peine de devoir « avancer » la différence de prix avec les « vrais ».
    Le débat sur les « génériques » est ouvert. Les molécules employées doivent être sinon identiques du moins équivalentes, ce qui n’est pas du tout la même chose, mais où sont-elles achetées ?
    Je veux bien croire la publicité du plus important de nos laboratoires qui affirme que ses « génériques » sont uniquement fabriqués en Union Européenne mais qui peut nous garantir que l’un de ces pays de l’UE n’achète pas à l’extérieur, en Chine ou un autre pays d’Extrême-Orient ? Un récent scandale alimentaire (viande de cheval) vient de réduire à néant la confiance que l’on peut faire à certains pays européens quand il y a des profits importants.
    Même l’indication « fabriqué en France » n’est pas une garantie fiable.
    La solution est pourtant simple : il suffirait que les produits pharmaceutiques de marque soient vendus au même prix que les produits génériques. Tout le monde serait gagnant, la sécu, les labos et nous (à l’exception des génériques bien sûr).
    Moralité : Les gouvernements et les laboratoires pharmaceutiques n’obligeraient pas ainsi les plus fragiles de nos concitoyens à financer leurs graves problèmes de santé et parfois même leur propre mort !!
  • L’athéisme politique grotesque de François Hollande

    Le site internet de France 3 Haute-Normandie évoque l’inauguration du festival Normandie impressionniste, dimanche 28 avril à Rouen et suggère que le président de la République, François Hollande, aurait refusé de s’exprimer devant un tableau représentant une scène à caractère religieux : « Découvrant que François Hollande devait prononcer un discours devant une immense toile représentant une scène à caractère religieux, et devant l’impossibilité technique de déplacer ce tableau à la taille XXL, les autorités avaient demandé aux employés du musée de tendre une immense bâche bleue », peut-on y lire. Le tableau en question ? Le Martyre de sainte Agnès, de Joseph-Désiré Court.

    En décembre dernier déjà, le président de la République avait fait décrocher un portrait de l’Abbé Pierre du mur d’un centre Emmaüs où il donnait une conférence de presse. L’Elysée avait alors invoqué « des raisons techniques » : le cadre aurait provoqué « un reflet gênant pour les caméras ». Peu crédible.

    Le musée des Beaux-Arts de Rouen explique qu’il s’agit cependant d’un « dispositif normal » pour le président qui « parle toujours devant une grande toile bleue ». Sauf que François Hollande s’est déjà exprimé devant des décors plus chargés qu’un simple fond uni. Ainsi, le 12 mars dernier à Dijon,  il s’était exprimé devant l’imposante Etude pour les gloires de la Bourgogne, d’Henri-Léopold Lévy, laquelle orne la salle des Etats de l’Hôtel de Ville. Vraiment pas crédible.

    Décidément, il semble que la République ne reconnaisse absolument rien au dessus d’elle. Le Bon Dieu est sans doute un concurrent trop sérieux pour elle qu’elle se sente en danger chaque fois qu’une trace ou un témoignage de notre Histoire lui rappelle la Foi du peuple français ! Concurrence insupportable que celle d’une religion qui a façonné l’âme française, d’un Dieu qui a fait de la France sa fille aînée…malgré François Hollande, sans doute.

    http://www.contre-info.com/

  • Déconnectée du réel, la gauche s’est marginalisée

    Cyril Brun constate que de gauche, l'épicentre de la vie politique est en train de virer de bord :

    "[...] Depuis des mois, des hommes de gauche et de droite se rendent comptent qu’ils ont les mêmes intérêts, la même vision de la société et de l’essentiel. C’est autour de cet essentiel que se fixe désormais le nouvel épicentre de la vie politique pulvérisant le traditionnel « droite/gauche socio-économique ». Comme en 1792, c’est bien autour  d’une vision différente de la civilisation que se rassemblent ou se déchirent les Français. Nos politiques, toutes mouvances confondues, ne semblent pas avoir pris la mesure de ce changement. Les primaires UMP à la mairie de Paris, la valse des candidats autour de la question du mariage pour tous, le montrent bien.

    Mais en face, dans le peuple, c’est bien là que se trouve le clivage et c’est bien pour cela que des gens jusque-ici de droite feront tomber Nathalie Kosciusko-Morizet et d’autres déçus d’une fausse gauche, réclament la démission de François Hollande. Le personnel politique en place actuellement, s’il veut rester dans la course, devrait prendre acte d’un tel changement. Le peuple de France, quant à lui, s’il veut se faire entendre et trouver des représentants qui se battent pour leurs convictions profondes devrait lui aussi prendre conscience de ce revirement, car au fond, s’il descend si massivement dans la rue c’est bien pour cela ! A lui peut-être de trouver dans ses rangs ceux qui, d’un côté comme de l’autre, se battront pour eux et en leur nom. Une nouvelle donne, un nouvel échiquier, avec des couleurs plus tranchées, du rouge vif au bleu foncé, appellent un nouveau personnel politique de part et d’autre de ce nouvel épicentre qui n’est autre que l’Homme lui-même, vu à gauche comme un jouet irréel et à droite comme une valeur en prise sur le réel. Autour de ce clivage peuvent très bien se retrouver une droite sociale, une droite libérale, une droite nationale, une droite européenne. Mais toutes ces droites ne franchiront désormais plus la ligne la plus essentielle, celle qui protège l’Homme réel. Du reste, les récents sondages recensés dans le Valeurs Actuelles du 18 avril 2013 montrent que le peuple de France est majoritairement  de cette droite-là. Déconnectée du réel, la gauche (ancienne et nouvelle donne) s’est marginalisée, tandis que la droite, nouvelle version, celle du respect de l’Homme réel rassemblerait selon les thèmes 53 à 92 % des Français. Ce qui signifie qu’un programme politique fondé sur les valeurs traditionnelles respectant la dignité de l’Homme réel, et donc aussi sa fragilité, pourrait se traduire par un plébiscite du peuple."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Interview du Printemps Français et de l'Action Française à Beaune par Dijonscope

    Le Printemps Français, un "combat de tous les jours" (lien du journal)

    Interview du Printemps Français Beaunois et de l'AF
    Article de Jérémie Lorand sur Dijonscope
    Le Printemps Français, un "combat de tous les jours"
    Un foulard autour du cou pour l'un, un bracelet "La manif pour tous" pour l'autre, Baudouin et Stanislas attendent sur une terrasse du centre-ville de Beaune, en Côte-d'Or. Dans moins de deux heures, le Parlement va adopter définitivement le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Mais en cet après-midi du 23 avril 2013, jour de la Saint-Jean, les deux jeunes ne veulent pas déposer les armes et comptent bien eux aussi terrasser leur propre dragon, celui incarné par le mariage pour tous.
    Dans quelques jours, ils organiseront d'ailleurs un premier sit-in qui doit même recevoir le soutien du député-maire UMP de la ville, Alain Suguenot. Mais, cette action n'est que la face immergée de l'iceberg : Ils sont déjà montés à Paris à plusieurs reprises pour défiler et ont rejoint, depuis le 24 mars le très controversé et fantasmatique mouvement du "Printemps français"...
    Entre les Champs et les lacrymogènes
    À l'analogie avec le printemps arabe dont le mouvement reprend quelques codes comme le poing levé sur le logo, Stanislas préfère celle du Printemps de Prague : "L'issue des révolutions du printemps arabe est assez mitigé alors que le modèle de Pragues est la preuve que tout régime autoritaire peut tomber par une volonté populaire". Communicant, l'étudiant de 19 ans en Prépa Lettres à Aix-en-Provence l'est assurément. Tout comme il est déterminé dans son combat.
    Et il trouve un nouvel écho ce 24 mars 2013. Au 50, rue de la Grande Armée. "La répression des manifestants qui veulent défiler sur les Champs Élysée est très forte, c'est pour cette raison que l'on dit que le mouvement est né entre les Champs et les gaz lacrymogènes", se souvient-il." Contrairement à La Manif pour tous, dont nous sommes issus, nous considérons que la France entre dans une crise politique. Nous nous battons pour un nouvel humanisme et contre la répression policière qui s'établit faisant perdre à la France son aspect démocratique".
    Pour la porte-parole du Printemps français, par ailleurs présidente du Collectif pour l'enfant, le mouvement est avant tout un état d’esprit... Et son apparition, tardive, dans l'histoire de la lutte en fait un ovni de la contestation. S'y mêlerait militants d'extrême droite, catholiques traditionalistes, ou encore identitaires.
    La transgression en ligne conductrice
    Cette image, Stanislas veut s'en débarrasser. Il pointe d'ailleurs ouvertement les médias coupables, selon lui, de nourrir ces fantasmes pour "discréditer et disqualifier l'opposition" au projet de loi et "éviter les débats de fond". "Est-on extrémiste lorsque l'on possède des idées un peu plus fortes que celles que le système politique peut accepter ?", s'interroge Baudouin. À 17 ans, le lycéen est un des piliers de la section locale de l'Action Française, soutien du mouvement qui se revendique d'un certain Mohandas Karamchand Gandhi...
    Voilà quatre ans, qu'il a rejoint ce mouvement, motivé et même conseillé par ces parents. "Nous sommes une dizaine, nous aimons bouger, créer des événements", concède-t-il. Ce qui colle parfaitement à l'ADN du Printemps Français, qui a percé médiatiquement en multipliant les actions coup-de-poing telles que les réveils matinaux de défenseur du texte de loi (Lire ici LeMonde.fr).
    "Dans la charte du printemps français se retrouve le principe de transgression", précise Stanislas. "Il y a cependant une différence entre légalité et légitimité. Cela signifie que les militants sont prêts à effectuer des actions illégales si elles sont légitimes et nécessaires". À condition de ne pas franchir la ligne jaune établie par le principe de non-violence.
    Ainsi, il a quelques jours, les militants ont accroché durant une heure des banderoles au-dessus de l'autoroute A6 avant que les forces de l'ordre ne demandent leur retrait. "Ils ont été très réglos, nous l'avons donc fait. Le but n'est pas d'aller à l'affrontement".
    "L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage"
    Ce précepte de non-violence, Stanislas va le défendre durant tout notre entretien. Revenant à plusieurs reprises sur les échauffourées qui ont émaillé les rassemblements des "antis", à Paris. "Il ne devrait pas être dangereux de défiler à Paris, nous ne devrions pas avoir peur des répressions policières", assure-t-il lorsqu'on lui demande si la place d'un enfant est bien dans un cortège, face à des CRS. "La famille traditionnelle est le socle de la nation et nous gagnons en crédibilité en allant manifester de la sorte".
    "L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage", ajoute l'étudiant. "Une des notions inaliénables est le don de la vie. Ce principe ne serait pas respecté par les homosexuels. Mais, au-delà du mariage c'est essentiellement la question de l'adoption et de la procréation médicalement assistée qui cristallise les tensions : "Le mariage est une question anthropologique, une question de nature", considère Stanislas. "Le droit d'avoir un père et une mère devrait être inaliénable. C'est pour cette raison que nous devons rester mobilisés pour éviter que la PMA ne soit présentée dans quelques mois".
    Pour Baudouin, il faut suivre le modèle de l'école libre, sous François Mitterrand : "La loi peut être adoptée [Ce qui est désormais le cas, ndlr] sans que le décret d'application ne paraisse. Le gouvernement doit se rendre compte qu'au-delà des Parisiens, il y a 55 millions de Français, qui peuvent être contre et surtout qu'il ne défend pas des idées personnelles".
    L'hypothèse d'une abrogation de la loi en cas de changement de majorité est toujours jugée plausible par les deux militants même si des députés, comme l'UDI François Sauvadet, considère que cette option relève du mensonge. "En démocratie, tous les coups sont permis", se contente de répondre Stanislas. "On leur donne la main et ils prennent le bras", mime-t-il en évoquant la possibilité d'un pacte d'union civile un temps brandi par l'UMP.
    "Nous nous battons par amour de la famille"
    Pendant ce temps, à l'Assemblée nationale, Claude Bartolone refermait plus de 136 heures de débat. "Ce qui m'a choqué c'est l'intolérance des pro-mariage", note Stanislas. "Comme je suis de l'Action Français, je suis un nazi, un fasciste pour beaucoup de personnes", poursuit Baudouin. "Le débat est donc assez difficile..." Et face aux différentes agressions à caractère homophobe de ces derniers jours, Stanislas se défend : "Nous sommes un mouvement pro-famille, pro-mariage, en aucun cas homophobe. Nous ne nous battons pas par haine des homosexuels mais bien par amour de la famille".
    Les deux jeunes dénoncent là aussi des actions "marginales" et "stigmatisantes", "aussi condamnables qu'un viol ou qu'une agression mais qui reste au stade du fait-divers". De citer le cas de Baudouin, agressé "par des militants d'extrême gauche", à Dijon et à Paris, à coup de matraque télescopique. "L'homophobie a été générée par le gouvernement", martèle Stanislas. "Les photos du ministère ont même été truquées pour sous-estimer le nombre de manifestants (les 700.000 pétitions ont été balayées d'un revers de main). Tout ceci exaspère les Français"
    "Les médias ne parlent par exemple jamais de ces homosexuels qui entrent dans des églises pour choquer les pratiquants", clame Baudouin. Car durant le débat, la religion aura occupé une place prépondérante. Et si Stanislas se revendique athée, Baudouin reconnait que la religion l'a aidé à avoir ces convictions sans pour autant réellement le pousser : "La religion peut et doit critiquer. Mais l'influence de l'Église sur ce débat a été minime. Nous n'avons jamais entendu les évêques de France".
    En novembre 2012 pourtant, le diocèse de Dijon publiait un petit fascicule proposant "un discernement et des repères", sur le mariage justement. Sauf que dans ce document, le diocèse y associait mariage et polygamie... "La notion de famille est présente dans chaque pays, quelle que soit la religion. C'est une chose tellement évidente et naturelle qu'elle s'impose à nous. La religion peut très bien la défendre mais elle est avant tout dans l'ordre des choses. C'est une reproduction génétique entre un père, une mère".
    "S'ils s'aiment, ils n'ont pas besoin du mariage pour s'aimer", ajoute Baudouin. 331 voix plus tard, le texte sera définitivement adopté. Reste désormais une nouvelle étape : le Conseil constitutionnel. "C'est désormais un combat de tous les jours, pas un dimanche par mois", assure Stanislas...

    http://actionfrancaise.beaune.over-blog.com/

  • Les professionnels de la subvention, par Philippe Randa

     La loi autorisant le mariage homosexuel est votée ! C’est  fini ! Enfin non ! Enfin si ! Enfin, c’est selon…

    Un recours auprès du Conseil constitutionnel a immédiatement été déposé par l’opposition UMP, contestant la procédure des débats et l’ouverture de l’adoption aux couples de même sexe… et d’autres manifestations sont annoncées, prévues, organisées, datées…
    Combat d’arrière-garde ? Ultime soubresaut d’un camp vaincu ? Volonté délibérée d’harceler la majorité parlementaire ?
    On ne sait plus trop pour le moment, l’affaire se martelant pour beaucoup sur l’air d’« On a perdu une bataille, on n’a pas perdu la guerre… », un peu comme on se console d’un échec amoureux en se répétant « une de perdue, dix de retrouvée… », tandis que d’autres entonnent « On a gagné, on a gagné » sur l’air des lampions, mais en se demandant quand la tempête politique qu’ils ont déclenchée se calmera. Si elle se calme…
     
    Les messieurs vont pouvoir à l’avenir se passer la bague au doigt entre eux et les « madames » itou. Vive les marié(e)s ! Mais seront-ils si nombreux ?
    Si l’on s’en réfère – et pourquoi pas ! – aux couples homosexuels pacsés depuis la loi de 1999, il s’agit de… 6 % des Unions contractées… Et comme un mariage est bien plus contraignant qu’un PACS, notamment dans la perspective d’une éventuelle séparation, il est logique de penser que bien moins encore d’homosexuel(les) convoleront en justes noces. Tout ça pour ça ! Et dire que certains opposants ont annoncés la « fin d’une civilisation » ! À quoi tiendraient les choses, on se le demande !
    Mais quoiqu’il en soit, que la bataille soit perdue ou gagnée selon les camps en présence, il est certain que la guerre, elle, va continuer.
    Rappelons que lors des débats pour instaurer la loi sur le Pacs, tous les partisans de celle-ci juraient alors leurs grands Dieux que jamais, Ô grand jamais ! il ne serait question un jour de mariage… Question qui fut leur nouvelle revendication à la seconde même où le Pacs fut voté.
    Aujourd’hui, une partie des partisans du Mariage pour tous ont annoncé de même que « le mariage, bien sûr », mais la « procréation médicalement assistée (PMA), il n’en était évidemment pas question… dans le même temps que d’autres ne se gênent nullement de la réclamer.
    Soyons donc assurés qu’il s’agit désormais du prochain enjeu des multiples associations dont la plupart ne représentent que leurs responsables et les subventions qui les font vivres. Grassement, bien souvent.
    Car au-delà des convictions des uns ou des autres, on oublie souvent l’enjeu financier.
    L’homophobie avait quasiment disparue ces dernières années. Mauvais plan pour les professionnels de la subvention. Ils connaissaient la crise, eux aussi ! Heureusement, le débat sur le Mariage pour tous a ramené le problème au premier plan des préoccupations des uns… et de l’intérêt sonnant et trébuchant des autres !
    Les médias ont largement rapporté ces derniers jours trois ou quatre tabassages d’homosexuels à travers le pays, dûs, s’ils sont réels, à quelques tarés en état d’ébriété. Bingo ! À vot’ bon cœur, messieurs-dames, par ici l’argent public, ou même privé si un reçu de déduction fiscale est possible.
    Ce n’est pas demain la veille qu’une association sera délocalisée. Un professionnel de la subvention est un patriote, à n’en pas douter.¢
    Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com).
  • La gauche a déjà perdu

    Selon Ivan Rioufol :

     

    "Ce qui s’annonce est historique : le magistère de la gauche, qui assène ses vérités depuis des lustres, est mortellement touché par l’insoumission de citoyens qui rejettent la pensée obligée. Les socialistes paniqués hurlent au fascisme, au déferlement de haine, à la république en danger. Ils dénoncent les vociférateurs et les factieux, jettent des anathèmes, ordonnent que cesse la contestation du mariage homosexuel, adopté mardi. Mais leurs éreintements tombent à plat. Il suffisait, dimanche à Paris, d’observer la force paisible des milliers de manifestants, mobilisés in extremis, pour se convaincre du grotesque de la dramatisation. Manuel Valls, venu passer en revue ses troupes surarmées, tel un Bonaparte avant l’assaut, s’est félicité lundi d’avoir "contenu les groupuscules". Le ministre de l’Intérieur n’est plus à une désinformation près."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les veilleurs en marche au ministère de la famille

    A Paris, les veilleurs se sont levés des Invalides et, avec leur bougie, ont emprunté les rues parisiennes.

    0
    Ils ont remonté le Boulevard Latour Maubourg

    1
    Ils sont devant le ministère de la famille.

    2 3 5

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La famille dans le collimateur du pouvoir

    Du projet de loi sur le mariage inverti à la baisse des allocations familiales, les socialistes ne sont décidément pas très « famille ». Et sapent obstinément les fondations de cette institution de base de notre société.
    Début avril, le Sénat examine le projet de loi Taubira, dit du « mariage pour tous », fleuron de l'offensive de la gauche version Hollande contre la famille.
    Le Sénat, c'est un peu un club de sages. Le sénateur UMP Patrice Gélard a promis d'emblée que l'opposition s'y montrerait plus civilisée qu'à l'Assemblée nationale : pas question d'obstruction quasi-systématique. Et tant pis si ledit texte sape les fondements mêmes de la famille ; donc de la société... Pour rassurer (?) les millions de Français qui, en province ou à Paris, ont fait connaître leur opposition, physique et métaphysique, à ce projet insensé, on nous serine que le vote sera « très serré », puisque la gauche sénatoriale ne possède que six voix d'avance sur la droite étendue au centre. Et, plusieurs sénateurs de gauche ayant fait connaître leur opposition au « mariage » pour tous, tout serait donc ouvert. Dès lors, il faut admettre que si le projet de la gauche l'emporte au Palais du Luxembourg, cela ne pourra être qu'avec la complicité de la droite ! (grâce à la laquelle le projet Taubira a d'ailleurs réussi à franchir les barrages de la commission des lois, et de la commission des Affaires sociales!)
    Quoi qu'il en soit, la gauche n'a pas d'inquiétude. Le ministre délégué à la Famille, Dominique Bertinotti, l'a dit ouvertement à la veille des débats : « Même dans l'hypothèse d'un recours au Conseil constitutionnel, on peut considérer que ce sera réglé fin juin. Dès cet été, les couples homosexuels pourront se marier. »
    Il faut dire que, comme ministre de la Famille, on fait mieux. C'est déjà elle qui déclarait, lors de sa nomination, vouloir passer « des familles, on va dire "classiques", aux familles recomposées, aux familles monoparentales, homoparentales... »
    Le message des socialistes aux opposants au projet de loi Taubira est clair : marchez tant que vous voulez, nous ferons ce que nous voulons. François Hollande, le 28 mars, n'a pas dit autre chose sur le plateau de France 2 : ce que pensent les Français ? On s'en f...
    À en croire la presse espagnole, notre fringant président aurait demandé conseil, pour nous faire avaler la pilule, à l'ancien premier ministre espagnol Zapatero, qui ignora semblablement les manifestations monstres organisées outre-Pyrénées contre le "mariage" homosexuel !
    Les familles des classes moyennes privées d'allocs
    Pouvait-on attendre autre chose du premier chef de l’État hostile à l'engagement conjugal au point d'installer sa deuxième concubine à l’Élysée, après s'être séparé de la première? Qui veut marier autrui devrait pourtant commencer par soi-même...
    Le reste est à l'avenant. Et là, fi des promesses électorales.
    Le candidat ne voulait pas soumettre les allocations familiales aux conditions de ressources. Sur le même plateau de télé, il a fait savoir que ce n'est plus d'actualité. Le président a pris la mesure de la situation, et les « hauts revenus » devraient voir leurs allocations fondre des trois quarts. Rappelons que, pour Hollande, un couple est riche aux alentours de 4000 euros mensuels... Ce sont donc les classes moyennes françaises qui feront une fois de plus les frais des coupes socialistes. Accessoirement, on dénature ainsi les allocations familiales, en affectant de considérer comme des aides sociales ce qui relève de l'équité.
    Mais il faut bien compenser une politique qui génère 2,6 milliards d'euros de déficit annuel à la Caisse nationale des allocations familiales. Petit doigt sur la couture, le ci-devant maire de Nantes Ayrault étudie donc, en ce sens, les propositions du rapport Fragonard, qui propose de diviser les allocations par deux au-delà de 5 009 euros par mois pour un couple de deux enfants, 5 786 euros pour trois enfants. Voire par trois, au-delà de 5 771 euros pour une famille de deux enfants et 6548 euros pour trois enfants. Ou quelque chose d'approchant. Il existe plusieurs scenarii possibles (notamment contre le quotient familial), mais tous ont le même objectif !
    On peut multiplier les exemples. Contre la famille Hollande ose tout.
    Ainsi, les socialistes marquent leur volonté de séparer, dès le plus jeune âge, les enfants de leurs parents, en les confiant à l'arbitraire moral de l'Education étatique. Une monstruosité simplement désignée par Dominique Bertinotti comme l'instauration d'un « service public de la petite enfance » (sic !).
    Après tout, lors d'une de ses premières interventions comme chef de l’État, François Hollande, vénérant les mânes de Jules Ferry, n'avait-il pas déclaré que l'école - pardon : l’École - « c'est l'arme de l'égalité républicaine » ? Peut-on mieux résumer un programme de destruction de la famille ?
    Olivier Figueras monde & vie 9 avril 2013

  • Loi Taubira : certains politiques rentrent en résistance !

    98568_13155384_460x306.jpgJean-Claude Massiou, le maire d’Abjat sur Bandiat en Dordogne a fait savoir qu’il refuserait d’appliquer la loi Taubira et de marier des « couples » homosexuel. Et ses adjoints aussi ! Quels que soient les risques encourus, ils ne se plieront pas au texte, a-t-il annoncé hier à France Bleue Périgord !

    « Je maintiens cette position et mes adjoints également. Je n’ai pas du tout changé d’idée sur le sujet« , a-t-il déclaré en soulignant qu’aucun des officiers d’état-civil de sa commune ne s’exécutera.

    « C’est sans homophobie ou quoi que ce soit. C’est leur principe: le mariage c’est entre un homme et une femme« , a-t-il expliqué.

    C’est courageux de la part d’un maire de braver la loi de la République quand elle est contraire aux exigences du droit naturel ! De ne pas être prisonnier de l’idéologie libérale qui considère que la loi n’est rien d’autre que l’expression de la volonté générale, sans prendre appui ailleurs que dans la volonté humaine. De rappeler qu’il existe des principes supérieurs à la volonté du législateur !

    Il faudra attendre ensuite la réaction du pouvoir en place. Mais Jean-Claude Massiou ne s’est pas privé de souligner que l’écologiste Noël Mamère, député-maire de Bègles, en Gironde, avait marié en 2004 un « couple » homosexuel alors que cela n’était pas légal, sans pour autant avoir été sanctionné.

    Nous suggérons par ailleurs à monsieur le maire de ne pas reprendre les éléments de langage de la gauche, et de ne pas se justifier en permanence de ne pas être « homophobe ». A reprendre la rhétorique de l’adversaire, à se placer ainsi sur son terrain, on prend le risque d’être toujours dans un rapport de force défavorable, on prend le risque de demeurer culturellement soumis aux schémas idéologiques de la gauche…

    http://www.contre-info.com/

  • La liste noire du Syndicat de la magistrature

    Les magistrats de gauche ont le sens de l’humour ! Enfin… Dans les locaux du Syndicat de la magistrature (SM), ils ont épinglé les photos de ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire. Ils ont baptisé ce travail artistique « le mur des cons ». À l’affiche, entre autres, des politiques (Sarkozy, Woerth, Balladur, Morano, Baroin, Chatel, Alliot-Marie, Ferry, Besson, Jacob, Balkany…) et des journalistes (Zemmour, Mougeotte, Le Lay, Thréard, Schoenberg, Pujadas… et Robert Ménard !)

    Certes, on est toujours le con de quelqu’un. On pourrait — entre nous — ajouter que quelques-uns n’ont pas volé l’insulte. Ou s’étonner d’y voir un Pujadas, parfait valet du système, du genre à dénoncer un collègue qui lit Boulevard Voltaire.

    Mais sortons du Café du Commerce. Les magistrats, au terme de leur serment, jurent de se « conduire en tout comme un digne et loyal magistrat. » Dignité, quand on s’abaisse à des propos de collégiens ?

    Qu’un magistrat soit syndiqué pose déjà un problème au regard de la neutralité dont il se doit de faire preuve. Mais que dire, alors, d’un juge affilié à une organisation comme le SM qui regroupe des anciens de 68 et leurs héritiers ? Ledit syndicat n’a pas pour priorité la défense d’une profession, mais la contestation politique : le droit des étrangers, la défense pénale, les « avancées » en droit de la famille sont ses thèmes de prédilection. Il remet en cause, publiquement et ouvertement, toute action d’un gouvernement qui s’oppose au laxisme judiciaire dont ses adhérents sont les hérauts. Très heureux de l’arrivée de madame Taubira à la Chancellerie, le SM table à bon droit sur le dynamitage des rares mesures destinées à sanctionner les récidivistes.

    La suite sur Boulevard Voltaire

    En plus des homme politiques, intellectuels et journalistes, le syndicat de la magistrature s’est attaqué aux parents de victimes dont le général Philippe Schmitt, le papa de d’Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D, le 25 novembre 2007. Jean-Dominique Merchet, journaliste à Marianne,défend son honneur en réglant son compte à ces bons magistrats de gauche dans son blog, Secret défense.

    http://www.actionfrancaise.net